par Tania de Montaigne publié le 28 mai 2022
Des enfants de jihadistes bloqués dans les camps syriens aux écoliers morts dans la tuerie de l’école primaire d’Uvalde, tous payent le prix de la folie des adultes.
Il était une fois des enfants qui étaient nés là où on les avait fait naître. C’était un phénomène assez fréquent, les enfants étant des êtres peu contrariants par nature, ils avaient tendance à naître là où on leur disait de naître. Et, si tout un chacun s’accordait sur le fait qu’un lieu de naissance est rarement le résultat d’un choix de la part de celui ou celle qui naît, il se trouve que, pour ces enfants-là, il y avait un petit doute. Un gros doute, même. Ce doute venait de leurs parents. Chose assez fréquente avec les enfants, ils ont des parents, ça a été scientifiquement prouvé. Et, dans le cas de ces enfants-là, on trouvait qu’ils ne faisaient pas tellement d’effort, leurs parents laissaient à désirer.