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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 4 mai 2022

Viol en réunion : Ovidie reconstitue le procès du 36

 Sonia Devillers  

Mercredi 27 avril 2022

En 2019, deux policiers français sont condamnés à sept ans de prison pour le viol, en 2014, d’une touriste canadienne dans les locaux du 36, quai des Orfèvres. La réalisatrice féministe Ovidie en a fait un documentaire diffusé ce mercredi sur France 2.

Deux ex policiers du 36 quai des Orfèvres ont été reconnus coupables du viol en réunion d'Emily Spanton




Départ et absence de médecins : l'hôpital de Pontoise réorganise son service d'oncologie

Par Joseph CANU  Publié le 

Les sept derniers lits du service d'oncologie dite traditionnelle de l'hôpital de Pontoise ont été temporairement fermés face au manque de médecins. Le service doit s'adapter.

Après le départ d’un chef de service et l’absence imprévue de deux autres médecins, le centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise) a décidé de fermer temporairement les lits de son service d’oncologie dite traditionnelle.

Ce dernier concerne les patients atteints de pathologies cancéreuses (chimiothérapies nécessitant une hospitalisationeffets secondaires des traitements).

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Je t'aime


DIFFUSÉ LE 03/05/2022

À retrouver dans l'émission

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE

par Adèle Van Reeth

Je t'aime. Cette phrase est absolument commune et pourtant à chaque fois unique. C'est une formule magique imprévisible, sans nuances ni explications qui reste énigmatique. Qui est le “je” qui dit “je t’aime” ? Ce “je” est-il dissociable du “tu” qui est aimé ?

"je t'aime"

"je t'aime"• Crédits : Getty

Je t’aime

La figure ne réfère pas à la déclaration d’amour, à l’aveu, mais à la profération répétée du cri d’amour. Passé le premier aveu, « je t’aime » ne veut plus rien dire. Il sort du langage, il divague. Mais où ?

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Faut-il grandir pour être belle ? De la place donnée à l'apparence dans l'éducation

DIFFUSÉ LE 02/05/2022

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

Comment aider les enfants à faire face aux normes et aux injonctions liées à l'apparence physique ? Quelle place donner à la beauté dans nos discours éducatifs ?

Comment aider les jeunes à échapper aux stéréotypes de la beauté ?
Comment aider les jeunes à échapper aux stéréotypes de la beauté ? Crédits :  Malte MuellerGetty

"Ma toute belle", "ma cocotte jolie" : on célèbre la beauté et la mignonnerie des enfants et particulièrement des filles pour leur dire qu’on les aime. Puis, une certaine idée de la beauté circule et se transmet dans les mythes, les contes qu’on lit avant de dormir (ou leur version animée signée Disney). Et c’est ainsi qu’à la maternelle tant de petites filles se rêvent princesses aux long cheveux, conscientes à travers leurs jeux que la grâce distingue et avantage...

D’ailleurs, pour les filles mais aussi pour les garçons, la beauté apporterait considération et réussite, dès l’école : des chercheurs, en particulier François Amadieu, se sont penchés sur la question. Toutefois, trop se préoccuper de son apparence est aussi mal perçu. Nous ne sommes pas clairs avec la beauté ! Comment dès lors penser sa place, comment s’en parler dans les familles et ailleurs, entre adultes et enfants ? Nous y réfléchissons avec l'historien spécialiste de l’histoire de l’hygiène, de la santé et des pratiques corporelles Georges Vigarello, directeur d'études à l'EHESS et auteur notamment d’Histoire de la beauté (Seuil, 2014).

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Les cheveux des femmes

DIFFUSÉ LE 03/05/2022

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Sylvie a commencé à perdre ses cheveux à l’âge de quatre ans, tandis qu’Aline les a perdus pendant sa chimiothérapie. En avoir ou pas, deux histoires pour explorer le rapport des femmes à leurs cheveux.

"J'ai enlevé ma perruque et je suis sortie dans la rue, toute chauve. Je me suis mise en mode guerrière." Aline
"J'ai enlevé ma perruque et je suis sortie dans la rue, toute chauve. Je me suis mise en mode guerrière." Aline Crédits :  Acey Harper - Getty

Aline a soixante-cinq ans. Elle se souvient de ses cheveux, qui, à soixante ans passés, faisaient sa fierté. “J'avais une belle tignasse de cheveux châtain foncé, presque noirs et très peu de cheveux blancs.” Quand elle apprend qu’elle a un cancer du sein et qu’elle doit subir une chimiothérapie, Aline sait qu’elle va perdre ses cheveux, mais aussi ses sourcils et ses cils.

Ma mère est partie à cause du cancer du sein. Je me rappelle d’elle en chimio : ce qui m’a toujours choqué, c’est son regard terne et vide. Je ne voulais pas du tout avoir ce look-là.” Aline

Sans attendre, Aline se fait donc tatouer les sourcils et un eye-liner permanent. Trois semaines après la première séance de chimiothérapie, ses cheveux commencent à tomber. Elle essaie plusieurs coupes, de plus en plus courtes, puis des turbans, et enfin une perruque, avant de décider d’assumer son crâne chauve.

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L’illusion du « toujours plus » carcéral


 



Publié le 3 mai 2022

ÉDITORIAL

La surpopulation des prisons françaises, source de violence et de tensions, a atteint un nouveau record. A l’heure où l’Allemagne et les Pays-Bas montrent que cette fuite en avant n’est pas une fatalité, il est temps d’assumer une politique contrôlée de désinflation carcérale.

Il est des records dont la France se passerait bien. Avec 71 053 détenus, jamais la population carcérale n’a été aussi élevée dans notre pays depuis la Libération. Promiscuité, violence, tensions sont les corollaires de cette situation pour les personnes incarcérées comme pour les surveillants. En vingt ans, le nombre de détenus a augmenté de près de moitié, une progression sans lien ni avec la démographie ni avec la délinquance.

Forte hausse de la population carcérale en France, à l’inverse d’autres pays

Le développement du travail d’intérêt général aux Pays-Bas ou des jours-amendes en Allemagne, ainsi que le recours à des peines de prison plus courtes, ont permis d’y réduire le nombre de détenus. 

Par 

Publié le 3 mai 2022

Un détenu passe une porte sous la surveillance d’un gardien, au centre pénitentiaire de Paris-La Santé, le 15 avril 2022.

Au 1er avril, les prisons françaises comptaient 71 053 personnes incarcérées, soit une hausse de 1,1 % en un mois et de 9,1 % en un an, selon les chiffres publiés vendredi 29 avril par le ministère de la justice. Si l’on ajoute les 14 719 personnes observant une peine de détention à domicile sous surveillance électronique (+ 5,4 % en un an), le nombre de personnes exécutant une peine privative de liberté atteint 85 772. Ce dernier chiffre est un record absolu depuis la seconde guerre mondiale.

La conséquence est une nouvelle dégradation des conditions de détention pour les prisonniers, et de travail pour les personnels pénitentiaires. Cinquante établissements sont aujourd’hui occupés à plus de 150 % de leur capacité, dont six dépassent même les 200 % comme le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan et la maison d’arrêt de Nîmes.

Une amélioration des droits des travailleurs détenus


 



Un contrat d’emploi pénitentiaire entre l’employeur et la personne incarcérée est entré en vigueur à la fin du mois d’avril. 

Par 

Publié le 02 mai 2022
Dans le centre de détention d’Oermingen (Bas-Rhin), des détenus travaillent de 7h15 à 12h45 au sein d’un atelier de menuiserie géré par l’association Emmaüs, le 18 mars 2021.

Alors que l’élection présidentielle a mis en lumière les conditions d’exercice du droit de vote des détenus, qui ont été grandement facilitées sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, une autre promesse du chef de l’Etat pour garantir une plus grande dignité aux personnes incarcérées a trouvé sa concrétisation. Un décret paru au Journal officiel du 26 avril instaure, à compter du 1er mai, un « contrat d’emploi pénitentiaire » entre le détenu et le représentant de la structure qui le fait travailler.

Danna, 26 ans, marrante et mourante

 BRUT






























"Je dépense beaucoup d'énergie pour faire changer la perception de la mort."



mardi 3 mai 2022

Direct 3 mai : Plus de 1 000 morts cette semaine | Réintégration des soignants non-vaccinés : l’APH dit oui, la FHF temporise

Publié le 03/05/2022

Cette veille quotidienne vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur la Covid-19.

13h - Une vague BA4/BA5 en juin ?

Selon le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste à Genève, les sous-variants Omicron BA4 et BA5, actuellement responsable d’une flambée épidémique en Afrique du Sud, pourraient bientôt arriver en Europe et provoquer un rebond de l’épidémie en juin. Les premières observations montrent que ces nouveaux variants sont plus contagieux et plus résistants aux vaccins mais pas plus pathogènes.

12h - Les commandes de vaccin se compliquent

Selon une nouvelle directive de la Direction générale de la Santé (DGS), à compter du 9 mai, les officines devront commander distinctement les vaccins anti-Covid d’un coté et les seringues, aiguilles et solvants permettant la vaccination de l’autre. Jusqu’alors, tous ces produits étaient délivrés en même temps.

11h - Réintégration des soignants non-vaccinés : l’APH dit oui, la FHF temporise

Après l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible prochaine réintégration des soignants non-vaccinés « quand on ne sera plus en phase aigüe », la Fédération Hospitalière de France (FHF) a annoncé qu’elle s’en tiendrait « aux avis du conseil scientifique » sur cette question. De son côté, l’intersyndicale Action praticiens hôpital (APH) s’est dit favorable à cette réintégration, estimant que ces soignants ne devaient pas être « stigmatisés ».

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Centres de santé : une concurrence pour les IDEL et un risque pour les patients, alerte Convergence Infirmière

02.05.22

Dans un communiqué daté du 29 avril, Convergence Infirmière, syndicat d’infirmiers libéraux, s’alarme de l’influence croissante et des dérives de certains centres de santé pilotés par de grands groupes tels Ramsay, l’un des leaders européens de l’hospitalisation privée et des soins primaires. 


Tiers payant intégral pourquoi pas ! Obligatoire surtout pas !

Paris, le samedi 7 mai 2022 –

Dans la fièvre de l’entre deux tours, le Dr François Braun, référent santé du président candidat, laissait filtrer une promesse inattendue chère aux électeurs de gauche : le prochain quinquennat pourrait être celui de la généralisation d’un tiers payant intégral et obligatoire. Or, on le sait, les syndicats de médecins libéraux ont vivement combattu, durant la présidence de François Hollande, la mise en place de ce dispositif. Aujourd’hui ils enfourchent à nouveau ce cheval de bataille…Dans cette tribune, le Dr Franck Devulder, fraîchement élu président de la CSMF livre ainsi la position du premier syndicat de médecins libéraux de France.

Par le Dr Franck Devulder, président de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français)

En 2015, Marisol Touraine, alors Ministre de la Santé, faisait descendre massivement les médecins dans la rue contre son projet de loi visant à généraliser le tiers payant. Cette opposition reposait sur la crainte justifiée d’un surcroît de travail administratif, d’un retard de paiement, mais aussi une perte de notre indépendance. Il a fallu attendre l’arrivée d’Agnès Buzyn pour que le tiers payant généralisé obligatoire soit enterré.

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Vaccination : Les nouvelles recommandations 2022 (hors covid-19)

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Comme chaque année, le gouvernement a mis à jour le calendrier vaccinal en avril, après avis de la Haute autorité de santé (HAS). 

En 2022, les vaccinations obligatoires restent inchangées mais de nouvelles recommandations ont été émises pour certains vaccins : découvrez-les 👇 ! 


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Les comportements à éviter face à un enfant maltraité

Par Ophélie Blanchard le 03 mai 2022 

[VIDÉO] Il n’est pas évident de recueillir la parole d’un enfant qui vient pour raconter des maltraitances qu’il est subit. En essayant de le consoler, de façon maladroite, on risque de le renfermer l’enfant et de bloquer sa parole. Laurent Boyet, Président de l’association des Papillons, vient en aide aux enfants victimes de maltraite, donne quelques conseils pour se mettre dans de bonnes conditions d’écoute.


Formation méthode et outils à mettre en œuvre dans le cadre d’une démarche de soins palliatifs




 Labège | 4 mai 2022

Présentation de la formation DPC méthode et outils à mettre en œuvre dans le  d'une démarche de soins palliatifs

Le but de cette formation est de proposer un socle de concepts et d’outils permettant l’optimisation et l’homogénéisation des pratiques en soins palliatifs. Cette formation dispensera des méthodologies opérationnelles pour permettre d’améliorer la prise de décision des soignants.

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Manifestation pour réclamer l’abolition des électrochocs en psychiatrie

KARINE DESAUTELS  Publié le 7 mai 2022

(Montréal) Un rassemblement a eu lieu samedi avant-midi à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, pour demander l’abolition des électrochocs en psychiatrie. Cette manifestation a lieu à l’occasion de la fête des Mères, car selon les organisateurs, les deux tiers des électrochocs sont donnés à des femmes.

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lundi 2 mai 2022

Les premiers «Entretiens psychiatriques et psychopathologiques des Lilas» en mai à Casablanca

03 mai 2022 

MAROC

Cet événement est organisé en collaboration avec le psychiatre, Dr Hachem Tyal, et le professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui.

Cet événement est organisé en collaboration avec le psychiatre, Dr Hachem Tyal, et le professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui.

Avec la collaboration du psychiatre, Dr Hachem Tyal, et du professeur de psychologie clinique et psychanalyste, Pr Saad Belgnaoui, Les premiers «Entretiens psychiatriques et psychopathologiques» seront organisés au Maroc ce mois de mai. Les liens de la psychiatrie avec la psychopathologie ont changé au cours des décennies, passant d’un impressionnant engouement dans l'après-guerre à un grand discrédit auprès des jeunes générations de psychiatres. Cela a eu comme conséquence de voir la pratique psychiatrique et, à un moindre degré, la pratique psychologique s’inscrire dans une perspective purement descriptive et classificatoire au détriment d’une compréhension de l’individu et de sa problématique.


RÉINVESTIR LA PSYCHIATRIE : UNE URGENCE SANITAIRE, UN DÉFI DÉMOCRATIQUE

 

 06/05/2022

BORIS NICOLLE

Une personne sur trois sera touchée par un trouble psychique au cours de sa vie. Chaque année, environ deux millions de Français sont pris en charge en psychiatrie. Cependant, malgré l’importance de ce sujet de santé publique, nous assistons à une crise structurelle dont la durée épuise les acteurs, alimente un sentiment généralisé d’impuissance et aboutit in fine à une apathie collective. Dans ce rapport, il n’est plus question de revenir sur l’état des lieux mais bien de proposer des pistes pour permettre une transformation de la discipline.

Boris Nicolle se livre ainsi à un exercice de prospective pour penser la refondation d’un véritable service public de psychiatrie, ouvert sur la société, organisé autour de l’usager dans une optique de rétablissement et caractérisé par une culture de la coopération, de la pluridisciplinarité et de l’évaluation.

Table des matières

Préface, de Michel Laforcade

Préambule

20 propositions pour réinvestir la psychiatrie

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Psychiatre, psychologue, psychothérapeute : quelle différence ?

Par Daphné Fanon  le 6 mai 2022

Vous voulez consulter un psychiatre ou un psychologue mais vous ne savez pas lequel choisir ? Ça tombe bien ! Dr Caroline, psychiatre référente dans "La Grande Forme", nous explique comment les différencier.

Qui aller voir, dans quelle circonstance ? S’y retrouver dans l’offre actuelle de thérapeutes et de thérapies peut s’avérer compliqué. Heureusement, le Dr Caroline nous dresse les portraits de plusieurs spécialistes de la santé mentale.


Survivant sorti du coma, enterrement... Un mois après le suicide collectif d'une famille en Suisse, l'énigme demeure

P. P.  Publié le 02/05/2022

Cinq semaines après la défénestration d'une famille française à Montreux en Suisse, qualifiée de suicide collectif par la justice helvétique, le seul survivant de ce drame survenu le 24 mars serait sorti du coma. L'adolescent de 15 ans est le seul à pouvoir expliquer les raisons de ce saut depuis le septième étage d'un immeuble.

Les victimes inhumées en Suisse

Les obsèques se sont déroulées le jeudi 28 avril dans le cimetière de Clarens en Suisse dans la plus stricte intimité, en présence d'un imam, révèle le quotidien suisse24 Heures.

Sur les hauteurs qui dominent le lac Léman, dans le carré musulman reposent désormais les quatre membres de la famille David-Faraoun qui ont succombé à leurs blessures le 24 mars dernier, après avoir basculé du septième étage de leur appartement de Montreux en Suisse.

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Trente ans d’impatience et de passion

MARIO GIRARD  Publié le 5 mai 2022

On m’avait prévenu : Lorraine Palardy est une véritable dynamo. Celle qui a largement contribué à faire naître et grandir Les Impatients n’a rien perdu de son énergie légendaire. Et de ses convictions.

Alors que l’on souligne le 30e anniversaire de cette fondation, dont le mandat est de conjuguer expression artistique et santé mentale, j’ai souhaité la rencontrer. Je n’ai pas été déçu. 

« Cette aventure m’a fait vivre tellement de choses. Mais je me souviens d’une Impatiente qui m’avait dit juste avant une exposition où l’on voyait une de ses œuvres : “Je suis tellement contente que mes parents viennent, car ils vont voir que je ne suis pas juste bonne à prendre des pilules.” Cette phrase m’a bouleversée, car elle donnait un sens à ce qu’on a voulu faire. » 

L’aventure des Impatients, née d’un « hasard de la vie », selon Lorraine Palardy, trouve ses origines au début des années 1990. « Le projet devait durer 10 jours. J’étais présidente d’une association de galeries d’art contemporain. On m’avait demandé d’organiser une levée de fonds pour la Fondation des maladies mentales. Le concept reposait sur une exposition d’œuvres réalisées par des patients de Louis-H.-Lafontaine. » 

Quand Lorraine Palardy découvre le petit atelier temporaire qui avait été créé pour les bénéficiaires de l’institution, elle est renversée.

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Etre constamment dans la lune : une maladie mentale ?

Des chercheurs estiment que le "trouble de la rêverie compulsive" devrait être considéré comme une pathologie psychiatrique à part entière. 

Et si être constamment dans la lune était en fait une vraie maladie mentale ? C’est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Clinical Psychology.

Activité imaginaire

Les chercheurs se sont penchés sur le "trouble de la rêverie compulsive", connu en anglais sous le nom de "maladaptive daydreaming", afin de déterminer s’il était un mal psychologique distinct du fameux TDAH (Trouble du déficit de l’attention).

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Syndrome E : c'est quoi, existe-t-il vraiment ?

 26/04/22

Le syndrome E est le nom du roman éponyme de Franck Thilliez et d'une série bientôt diffusée sur TF1. Il caractérise les personnes ordinaires qui se transforment en meurtriers et bourreaux de victimes sans défense. Existe-t-il vraiment ? Est-ce une maladie ? Quels symptômes ? Réponses avec nos psychiatres.

Comment des citoyens ordinaires peuvent-ils se transformer en tortionnaires et bourreaux de victimes sans défense ? Le syndrome E en serait à l'origine selon le Pr Itzhak Fried qui l'a caractérisé. Ce syndrome est le titre du roman éponyme de Franck Thilliez sorti en 2020.  Il raconte l'histoire de policiers qui enquêtent sur le monde des manipulations mentales et des neurosciences après que des cadavres aient été retrouvés mutilés (à cause du syndrome E). Le roman a été adapté en série composée de six épisodes de 52 minutes et réalisée par Laure de Butler. Au casting, Vincent Elbaz, Jennifer Decker, Kool Shen, Emmanuelle Béart, Michèle Bernier, ou encore Anne Charrier. La série produite par Escazal Films sera diffusée sur TF1 en 2022. La date précise n'est pas encore connue. Interview d'experts pour en savoir plus sur le syndrome E.