Par Marina Rafenberg Publié le 18 avril 2022
Une habitante de cette ville portuaire du Péloponnèse est soupçonnée d’avoir tué sa fille de 9 ans en l’empoisonnant. Une affaire qui suscite une véritable frénésie dans le pays mais révèle surtout les lacunes en matière de protection de l’enfance.
« Je n’ai jamais fait de mal à mes enfants. On parle de moi comme d’un monstre. Je n’en suis pas un… Ma vie est devenue un feuilleton », témoigne, sur la chaîne de télévision Star, Roula Pispirigou, celle que les médias grecs ont surnommée la « Médée de Patras ». En détention provisoire dans la prison de haute sécurité de Korydallos, près d’Athènes, la femme de 33 ans, issue d’un milieu populaire de Patras, ville portuaire du Péloponnèse dans l’ouest de la Grèce, est poursuivie pour l’« homicide volontaire » de son aînée, Georgina, décédée en janvier à l’âge de 9 ans.