La 9e édition de l'exposition le Génie des modestes est à découvrir au centre abbé Pierre-Emmaüs à Esteville à partir du vendredi 1er avril jusqu'au jeudi 30 juin.
Visible tous les jours de 10 h à 18 h au centre abbé Pierre-Emmaüs à Esteville l’exposition le Génie des modestes met en avant l’art brut. Un concept inventé par Jean Dubuffet au milieu du 20e siècle pour regrouper les créations spontanées d’artistes autodidactes qui travaillent en dehors des circuits culturels.
Les femmes seraient plus sujettes aux troubles psychiatriques que leurs comparses masculins. Vraiment ? Dans son nouveau livre, la psychologue britannique Jessica Taylor démontre comment on a inventé le mythe de la femme malade mentale. Et comment il nous pourrit encore la vie.
Saviez-vous que la transidentité n'est pas un phénomène nouveau et qu'on en trouve déjà des exemples dans l'Antiquité ?
Le souci récent de combattre les préjugés qui alimentent cette forme de discrimination qu'on nomme la "transphobie" a conduit un petit nombre d'historiens à s'interroger sur la manière dont la question s'était posée dans le passé. Ces recherches ont montré que la transidentité n'était pas un phénomène nouveau, puisqu'on en trouve déjà des exemples dans l'Antiquité.
Avant de devenir une sainte, Eugénie s'était fait couper les cheveux et avait pris le nom d'Eugène, pour pouvoir rejoindre une troupe de moines musiciens et partager leur vie
Limitons-nous à ce seul exemple qui concerne le royaume de France à l'époque médiévale. Lorsque l’on se promène dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, on aperçoit, dans le bas-côté nord, un chapiteau où l'on voit un homme qui montre ses seins. Il s'agit d'une représentation sculptée d'une scène rappelant l'histoire de Sainte-Eugénie, une vierge qui subit le martyre à Rome en 257, du temps de l'empereur Valérien.
José Rose est Professeur émérite de sociologie à Aix-Marseille Université, membre du Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST-CNRS) et du projet ArTLib (Atelier de recherche sur le travail et la liberté) de l’IREMAM.
Au travers des vicissitudes du temps, réémerge sous diverses formes la question du travail. Toujours actuelle, elle nous rappelle à chaque fois combien est ambiguë la relation qui se joue entre les travailleurs et leur travail. Aussi bien source d’aliénation à cause des diverses réformes qui dégradent leurs conditions, qu’une source d’émancipation en ce sens que « c’est par le travail que la raison saisit le monde, et s’empare de l’imagination folle » (Simone Weil).
S’inspirant de son observation de terrain et de ses recherches comme sociologue du travail, l’auteur laisse ici filer son imagination pour nous donner plusieurs récits qui décrivent le quotidien de ces personnes. Au travers de fables, de nouvelles et de discours fictionnels, il renouvelle notre regard sur le monde du travail et approfondit notre compréhension de leurs conditions d’existence.
Après l'annonce d'une subvention de 800.000 euros accordée aux laboratoires Servier, le gouvernement a finalement fait marche arrière face aux critiques d'un collectif de victimes du Mediator.
"C'est incompréhensible, il n'y a aucune justification valable pour cette subvention", fulmine Irène Fachon. Le vendredi 25 mars 2022, le gouvernement a confirmé à Franceinfo qu'il verserait une subvention de 800.000 € aux laboratoires Servier, condamné dans le cadre de l'affaire Mediator.
Des chercheurs américains ont mis au point une pilule contraceptive masculine. Contrairement à d’autres essais réalisés par le passé, ce prototype ne contient pas d’hormones, et n’entraînerait pas d’effets secondaires.
La pilule masculine va-t-elle enfin voir le jour ? C’est en tout cas ce à quoi s’attelle une équipe de chercheurs américains, qui a annoncé mercredi avoir développé une pilule de contraception à destination des hommes. Testée pour l’heure uniquement sur des souris, elle atteint une efficacité de 99%. Les essais sur l’homme sont programmés pour la deuxième partie de 2022.
par Elodie Auffray, Correspondante en Bretagne publié le 26 mars 2022 à 8h04
Dans les Côtes-d’Armor, une maison d’accueil spécialisée tente de sensibiliser ses résidents à faire leur propre choix électoral. Depuis une loi de 2019, le juge n’a plus le pouvoir de statuer sur «le maintien ou la suppression» de leur droit de vote.
La salle d’activités est tapissée de symboles civiques, legs des séances précédentes : il y a une statuette de Marianne posée sur une urne, un drapeau tricolore, une carte de France, une frise historique… Un pan de mur rappelle quelques-uns des pouvoirs du président de la République, un autre aligne les portraits de tous ceux qui ont occupé la fonction depuis De Gaulle.
Après une rapide révision, place à l’objectif du jour : se familiariser avec la liste des candidats à l’élection présidentielle. «On vous prépare pour la phase finale, ça déconne plus !» lance, aux douze présents, Yoann Le Magadou, coordinateur éducateur à la Maison d’accueil spécialisée (MAS) des Chants d’Eole, à Dinan. Alors, qui se présente ? Dans un premier temps, la confusion règne : «Chirac !»,«Mitterrand !», «Simone Veil !» lancent les participants enthousiastes.
On a tendance à l’oublier, ou même à ne pas y penser, mais les patients hospitalisés en psychiatrie pourront, s'ils et elles le souhaitent, voter aux prochaines élections présidentielles 2022. Quels enjeux pour les soignants ?
Le Nouvel hôpital de psychiatrie (NHP) ne figurait pas dans l’enquête publique. Une procédure d’appel d’offres en conception-réalisation va être lancée. Alors que pour les autres hôpitaux, les appels d’offres travaux vont être lancés dans quelques semaines, l’architecte et l’entreprise seront ici choisis en une seule fois. Cela permettra de gagner du temps. Le bâtiment sera ainsi le premier à être opérationnel mi-2025.
Quand s’est-on rendu compte de la non-dégradation des produits pharmaceutiques ? Combien de molécules sont susceptibles de devenir des résidus dans l’environnement ? Que sait-on des risques sanitaires liés à la présence de substances chimiques dans les eaux destinées à la consommation humaine ?
Que trouve-t-on si on analyse l’eau des rivières de chaque continent ? Beaucoup de choses, me direz-vous, et au premier chef de l’eau. Certes, mais il y a autre chose qui se retrouve quasiment partout, sur un total de 258 rivières analysées dans plus de 100 pays… ce sont des traces de médicaments.
Seule une partie de l’Islande et un village yanomami au Venezuela sont épargnés. Partout ailleurs, une pollution aux médicaments, invisible mais bien réelle… avec par ordre d’apparrence des antimicrobiens, des antidépresseurs et des antihistaminiques. Ainsi, à force de surconsommer des médicaments, nous en disséminons partout, et tout cela termine dans les cours d’eau.
Le campement de la porte de La Villette devait durer quelques jours. Six mois plus tard, les riverains se désespèrent de cohabiter avec les toxicomanes parqués près du périphérique.
Une cérémonie un peu décalée est prévue samedi 26 mars, à la lisière du 19e arrondissement de Paris, d’Aubervilliers et de Pantin (Seine-Saint-Denis), en présence des trois maires concernés : l’inauguration du « quartier de la défonce ». Une plaque sera dévoilée par un participant, rebaptisé en « ministre de l’économie souterraine ». Son discours est déjà presque écrit : « Dans ce quartier en pleine revitalisation urbaine, vous trouverez tout : du crack, mais aussi des cigarettes de contrebande, de l’ecstasy, des comprimés divers… »
Laurent Garcia, le cadre infirmier à l'origine de l'enquête "Les Fossoyeurs" sur Orpea, "compte sur un procès, une plainte du gouvernement" contre le groupe.
"La surprise, c'est que ce rapport ne sera pas public et c'est inquiétant", a déclaré vendredi 25 mars sur franceinfo Laurent Garcia, cadre infirmier. Il a travaillé huit mois à la maison de retraite Orpea de Neuilly-sur-Seine, dans laquelle il décrit un quotidien épouvantable. Il est à l'origine de l'enquête Les Fossoyeurs, publiée aux éditions Fayard. Le rapport d'enquête administrative déclenchée à la suite des révélations du livre, établit par l'Inspection générale des Finances (IGF) et celle des Affaires sociales (Igas), ne sera pas rendu public.
Le changement d'aspirations et de positionnement des jeunes IDE diplômés vis-à-vis de leur carrière est souvent évoqué par les DRH et directeurs de soins parmi les difficultés que rencontrent les établissements hospitaliers à recruter des infirmiers depuis plusieurs mois. Certains y voient la conséquence du recrutement des étudiants en IFSI via Parcoursup. D'autres évoquent plutôt un changement générationnel radical.
Tours, le jeudi 24 mars 2022 – Le protocole de coopération « Consultation de santé sexuelle par l’infirmière », dont le déploiement sur l’ensemble du territoire national a été autorisé par le ministère des Solidarités et de la Santé le 29 octobre dernier va permettre, pour la première fois en France, au CHRU de Tours, la mise en place d’une formation sur la santé sexuelle à destination des infirmiers. Elle est réservée à ceux qui exercent dans les Centres Gratuits d’Information, de Dépistage, de Diagnostic du VIH et des IST (CeGIDD), les Centres de Planification et d’Éducation Familiale (CPEF) et les Centres de Santé Sexuelle.
Printemps 2017. Pierre, 25 ans, étudiant boursier dans une grand école parisienne loge chez Francine, 75 ans, clouée par le handicap dans un fauteuil roulant. Ils assistent perplexes à la kermesse électorale de l’entre-deux tours qui bat son plein, dehors.
Il y a dix ans, Emmanuelle, professeure de français d’un lycée des quartiers Nord de Marseille, participait à un film avec ses élèves. A partir de l’étude deLa Princesse de Clèves, Abou, Morgane, Laura, Cadiatou et les autres énonçaient leurs rêves, leurs désirs et leurs peurs. Tous se retrouvent aujourd’hui, les souvenirs se mélangent aux récits de leur vie et des obstacles à surmonter.
Que reste-t-il de leurs espoirs de liberté, d’égalité et de fraternité ? « Je sais bien qu’il n’y a rien de plus difficile que ce que j’entreprends », cette phrase du roman trouve plus que jamais écho en eux. En nous.
Le sociologue pourfend les mythes de la fin du salariat et du remplacement des travailleurs par les machines, montrant la continuité entre capitalisme « à l’ancienne » et « nouvelle économie » du numérique.
Juan Sebastian Carbonell est chercheur en sociologie du travail à l’ENS Paris-Saclay, où il participe à un projet du Groupe d’études et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile (Gerpisa), réseau international interdisciplinaire de recherche sur l’industrie automobile, constitué au début des années 1990 à l’initiative de l’économiste Robert Boyer, du sociologue Michel Freyssenet et de l’historien Patrick Fridenson.
Sa thèse, réalisée entre 2012 et 2018 sous la direction de Stéphane Beaud et Henri Eckert, portait sur les « accords de compétitivité » signés entre patrons et syndicats du secteur automobile à la suite de la crise de 2008, portant sur l’organisation du travail, les rémunérations et le maintien de l’emploi. Il vient de publier un essai, Le Futur du travail (éd. Amsterdam, 192 pages).
Les jeunes Afghanes venaient tout juste de retrouver les bancs des établissements scolaires, qui rouvraient mercredi pour la première fois depuis la prise de pouvoir des talibans, en août.
Les talibans ont ordonné, mercredi 23 mars, la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture, a confirmé un responsable taliban.
« Oui c’est vrai », a déclaré sans autre commentaire à l’Agence France-Presse (AFP), Inamullah Samangani, porte-parole des talibans, confirmant des informations selon lesquelles les filles avaient été priées de retourner chez elles. Aucun responsable taliban n’était immédiatement joignable pour expliquer la raison de cette décision.
L'hôpital psychiatrique des Saint-Jean de Dieu a créé six appartements pour permettre à des patients d'apprendre les gestes de la vie quotidienne et de vivre dans la société.
On appelle cela des appartements thérapeutiques. Ils permettent à des personnes souffrant de troubles psychiatriques d’acquérir une certaine autonomie avant de pouvoir vivre dans la société. L’hôpital des Saint-Jean de Dieuen a ouvert six dans le cadre de son nouveau centre de réhabilitation thérapeutique où sont suivies actuellement 70 personnes.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jean Dubuffet (1901–1985) commence à exposer ses peintures, qui contestent les valeurs esthétiques les plus enracinées. Rejetant les principes de décorum et de beauté classique, ainsi que toute prétention à un savoir-faire technique, Dubuffet s’intéresse à l’ordinaire et à ce qui passe inaperçu et emploie dans son œuvre des matériaux vulgaires, des thèmes prosaïques et un style qui refuse tout signe externe de formation académique.
Des dizaines de femmes iront allaiter leur bébé publiquement au Centre Eaton ce weekend afin de soutenir la jeune mère qui s’est fait interdire par une agente de sécurité de nourrir son bébé de 4 mois au sein samedi.
« Ça s’est fait très intuitivement, lance Valérie LaFramboise, une mère de deux enfants à l’origine du rassemblement lancé sur Facebook. Le but est de normaliser l’allaitement et d’éviter que les femmes sentent qu’elles doivent se cacher. »
Emmanuel Macron veut faire de la santé son chantier prioritaire en cas de second mandat. L'une de ses propositions vise à faciliter la vie des patients vivant dans un désert médical, en laissant la possibilité aux infirmiers ou aux pharmaciens de rédiger les ordonnances.
En campagne, le candidat Emmanuel Macron dévoile les grandes lignes de son programme. Lors de son grand oral du jeudi 17 mars face à la presse, le président a dévoilé plusieurs mesures dans le domaine de la la santé.
Adaptation, absorption d’un choc, dépassement d’un traumatisme…Depuis quelques années, le concept de « résilience » a envahi l’espace public – qu’il s’agisse de résilience psychologique, économique ou écologique.