Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 8 février 2022
Un nouvel hébergement pour la base SantéPsy
La base SantéPsy a déménagé depuis le 24 janvier.
Pour des raisons techniques, la base SantéPsy ne pouvait plus être hébergée par l'in2p3, notre hébergeur historique que nous remercions vivement. Elle est maintenant hébergée par PMB Services, qui édite le logiciel documentaire utilisé pour la base.
Le prochain CFP se tiendra en présentiel à Lille du 30/11 au 03/12 2022.
Quelques dates à retenir :
Lundi 28 février 2022 : fin de l’appel à communication pour les sessions thématiques, les débats, les rencontres avec l’expert, les Partages de Pratiques Cliniques et les sessions du Forum des Associations
Mardi 22 mars 2022 : choix du programme du CFP2022 et e-CFP2022 par le bureau du CFP
Lundi 28 mars 2022 : Résultats de l’appel à communication pour les sessions thématiques, les débats, les rencontres avec l’expert, les Partages de Pratiques Cliniques et les sessions du Forum des Associations
Mardi 29 mars 2022 : fin de l’accès au programme à la demande du e-CFP2021
Mercredi 15 juin 2022 : augmentation du prix des inscriptions (Rappel : les membres des Sociétés Savantes et Associations Partenaires bénéficient de tarifs privilégiés sur justificatif de cotisation à jour)
Mercredi 31 août 2022 : fin de l’appel à soumission de poster
Le saviez-vous ? Vous bénéficiez du tarif réduit "Membre d’une association partenaire du CFP" si votre établissement est adhérent d'Ascodocpsy, profitez-en !
Dans un essai polémique, les deux spécialistes de l’enfance s’érigent contre ceux qui veulent abolir la frontière sexuelle entre filles et garçons. Et alertent sur les troubles provoqués à l’adolescence.
Les demandes de changement de sexe chez les enfants, en Europe comme aux États-Unis, explosent. Le diagnostic de dysphorie de genre, soit le sentiment d’inadéquation entre le sexe de naissance et le ressenti, aurait augmenté, selon les pays, de 1 000 % à 4 000 %. Formidable émancipation de la biologie ? L’expression d’une majestueuse liberté, permettant d’échapper à son appareil génital en choisissant, dès l’adolescence, de devenir une fille ou un garçon ? « Ce besoin de vivre dans un genre différent du sexe assigné à la naissance relève d’une subculture idéologique, contagieuse via les réseaux sociaux, et se rapproche d’une emprise sectaire », mitraillent Caroline Eliacheff et Céline Masson, les auteures de « La fabrique de l’enfant transgenre ». Leur démonstration, publiée cette semaine par les éditions de L’Observatoire, y va fort. Et a connu, avant même d’arriver dans les librairies, quelques mésaventures.
Gallimard, dans sa collection « Tracts », avait reçu le manuscrit, relu celui-ci. Puis, rien. Silence. Frilosité ? Sous la bannière des éditions de L’Observatoire donc, voici ce manifeste, écrit par Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste de renom, et la professeure de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’université de Picardie, Céline Masson. D’emblée, les deux professionnelles de l’enfance précisent que « les choix des adultes transgenres ont toujours existé. Ces personnes ont le droit de vivre de façon banalisée, le droit à l’indifférence, un impératif moral de toute société démocratique ».
Sur les hauteurs des collines varoises, les murs blancs de la clinique des Oliviers dominent le petit village provençal de Callas. Propriété depuis 2009 du groupe Orpea, l’établissement de 85 lits, spécialisé dans les soins de suite – l’accueil de patients se remettant d’une longue maladie ou d’une intervention chirurgicale lourde –, a bénéficié d’une rénovation complète, jusqu’à la plantation d’un olivier dans sa cour. Les plaquettes de présentation du lieu vantent son « équipe soignante à l’écoute », ses « prestations hôtelières de qualité » ou ses « repas cuisinés sur place par notre chef ». Michel Lavollay a un autre avis, plus tranché : « J’y ai été fait prisonnier, littéralement. »
Président du Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA), ancien président du Groupe information asiles (GIA), ex-psychiatrisé.
Situation de vide juridique pour les établissements psychiatriques du 1er au 24 janvier sur les maintiens en isolement - contention au-delà d’une durée rendant obligatoire une décision d’un juge des libertés et de la détention de maintenir ces mesures.
Bulletin d’information n°40
Lettre aux adhérent.e.s du CRPA.
Paris, le 18 janvier 2022.
Bonjour,
Vide juridique sur les maintiens en isolement - contention
Depuis le 1er janvier courant, de par une décision de censure prise par le Conseil constitutionnel du 16 décembre 2021 d’un article du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2022 au motif que cet article n’avait pas sa place dans une telle loi, les établissements psychiatriques sont dans une situation de vide juridique sur les maintiens en isolement - contention au-delà d’une durée rendant obligatoire une décision d’un juge des libertés et de la détention de maintenir ces mesures (72 h pour l’isolement, 48 h pour une contention).
Le Gouvernement a introduit à la toute fin du mois de décembre 2021 un article 3 dans le projet de loi sur le Passe Vaccinal ( cliquer sur ce lien pour lire cet article et l'étude d'impact). Cet article 3 réintroduit ce même article censuré le 16 décembre passé en copier-coller. Mais comme tout.e citoyen.ne attentif.ve aux actualités relatives à la Pandémie de Covid 19 a pu l’entendre ou le lire, les parlementaires de l’opposition de droite, ainsi que ceux de gauche ont utilisé des moyens de procédure parlementaire pour argumenter contre les thèses du Gouvernement relatives au Passe Vaccinal, mais aussi pour retarder la promulgation de ce projet de loi ainsi que sa publication au Journal officiel.
En grève ce lundi 7 février, l’union CGT de l’AP-HM dénonce le “projet de restructuration” du pôle psychiatrique de l’hôpital Sainte-Marguerite (9e) qui prévoit “le départ de trente-cinq aides-soignants formés et qualifiés, les fermetures de lits et de l’unité Cassiopée, la suppression des primes…“. Un rassemblement a eu lieu devant l’établissement, rapporte La Marseillaise.
Ce patient, surnommé "Monsieur. D", est connu depuis longtemps par les services psychiatriques. Il a déjà menacé et agressé des soignants et des patients. Particulièrement agressif avec ses plus de deux mètres, ses 145 kilos, une force phénoménale et des accès de colère, il est un danger dès qu'il subit une frustration.
Une étude cas-témoins française menée auprès de 529 patients atteints d’un SJSR (Syndrome des jambes sans repos) montre que le taux de sujets présentant des symptômes dépressifs ou des pensées suicidaires est multiplié par 10 et par 3 respectivement, par rapport à des sujets contrôles appariés sur l’âge, le sexe et le niveau d’études.
La prise en charge pharmacologique du SJSR permettrait de réduire la fréquence des symptômes dépressifs mais pas celle des idées suicidaires.
L’évaluation de la santé psychique au diagnostic et durant le suivi des patients avec un SJSR est importante.
Pourquoi est-ce important ?
Le SJSR est un trouble sensitivomoteur qui serait lié à une carence centrale en fer et/ou un dysfonctionnement dopaminergique, sans doute associés à des facteurs génétiques et environnementaux. Le retentissement des symptômes associés au SJSR (paresthésies, dysesthésies des jambes, agitation motrice, troubles sensitifs douloureux, troubles du sommeil …) sur l’humeur et la qualité de vie est important dans les formes modérées à sévères de la maladie.
Pour de nombreux parents, ces productions sonores traitent de thématiques non abordées ailleurs et les accompagnent dans les périodes-clés de la grossesse, de l’accouchement ou encore du post-partum.
Quand Louise est tombée enceinte de son premier enfant en 2019, elle savait, « au plus profond d’elle », que sa vie allait changer, mais ne se sentait pas prête. Dans l’entourage de cette Brestoise de 31 ans, pourtant rempli de parents, personne ne lui avait parlé, pendant ses premiers mois de grossesse, de la difficile période du post-partum, l’après-accouchement. « Pour préparer cette déflagration à venir, j’ai écouté “Sage Meuf”, le podcast de la sage-femme Anna Roy, et là, déclic, mon corps et ma tête se sont mis en mode : “ça va être chaud après l’accouchement, il nous faut des infos”. » Son mari a alors visionné tous les numéros de l’émission de France 2 « La Maison des maternelles » ; de son côté, elle a pris le temps d’écouter d’autres podcasts sur cette même thématique.
De plus en plus de jeunes gens s’interrogent sur leur place et leurs privilèges d’homme dans la société, ainsi que sur le poids des injonctions associées à la virilité. Et aiment se moquer d’un modèle trop figé.
Balthazar et Grégoire échangent en terrain connu, accoudés au petit bar de l’appartement parisien du premier. En terrasse ou sur le canapé de l’un ou l’autre, le sujet de la virilité et de ses codes revient souvent dans leurs discussions. « On est des ratés du patriarcat », s’amuse, pas mécontent, Grégoire, gringalet de 25 ans. « Alors que si on nous fusionne, on a toutes les caractéristiques de l’homme bien viril, renchérit Balthazar, un an de moins. Moi le mec baraqué mais homo, et toi l’hétéro fana de foot. » Manière de se moquer d’un modèle trop figé à leur goût.
Faut-il que les hommes tiennent ? La chroniqueuse de « La Matinale », Maïa Mazaurette, analyse le quiproquo sexuel qui existe sur la question.
LE SEXE SELON MAÏA
Au lit, il faut « tenir » : cette injonction, les hommes (se) la répètent depuis la nuit des temps. C’est au chronomètre qu’ils évaluent non seulement leur performance sexuelle, mais, semble-t-il, leur valeur en tant qu’être humain. Quand on est une femme, cette obsession est aussi ésotérique que le vol des étourneaux. Pourquoi les hommes ne placent-ils pas le plaisir, ou la découverte, au sommet de leurs priorités sexuelles ? Ça ressemblerait à du bon sens. Malheureusement, le mâle contemporain est contrariant. Il veut « tenir ». S’il y arrive, il est content. S’il y échoue, il tombe en poussière.
Proposé en nouvelle écoute : Au micro de Marie Sorbier, l'essayiste et critique d'art Annie Le Brun revient sur son analyse de notre monde saturé d'images, qu'elle a développée dans un essai paru chez Stock en mars 2021 intitulé "Ceci tuera cela. Image, regard et capital" co-écrit avec Juri Armanda.
Si quelqu'un passait 80 années de sa vie sans dormir à visionner Instagram uniquement, il ne pourrait voir que l'équivalent de ce qui est diffusé sur la plateforme en 7 minutes. Au micro de Marie Sorbier, l'essayiste et critique d'art Annie Le Brun revient sur le vertige que provoque cette avalanche d'images. Si l'image est une arme, entre quelles mains est-elle aujourd'hui ?
Excision, infibulation ou castration ont généralement pour objectif de s’imposer, ou d’imposer aux autres, un contrôle de soi et de ses désirs pulsionnels. Le 6 février est la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines.
« Bientôt Ouranos descend avec la Nuit ; il vient s’unir à Géa, et s’étend de toutes parts pour l’embrasser. Alors, s’élançant de sa retraite, Cronos le saisit de la main gauche, et, de la droite, agitant sa faux immense, longue, acérée, déchirante, il le mutile, et jette au loin derrière lui sa honteuse dépouille. Ce ne fut pas vainement qu’elle s’échappa des mains de Cronos. Les gouttes de sang qui en coulaient furent toutes reçues par Géa, et, quand les temps furent arrivés, son sang fécond engendra les redoutables Erinyes. »
On découvre, dans ce récit d’Hésiode (VIIIe siècle avant notre ère), le thème du couple primordial et le conflit qui le caractérise, culminant avec la castration opérée par Cronos afin de mettre à distance Ouranos et Gaia : le masculin et le féminin, ce qui achève ainsi de définir la sexualité.
Texte par :Sarah Sakho| Malick DIAKITÉ Publié le :
En Guinée, la pratique de l'excision est interdite par la loi depuis plus de 20 ans et passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison. Mais elle reste très ancrée dans les traditions, si bien qu'aujourd'hui encore, près de 97 % des femmes ont subi cette mutilation génitale. À l'occasion de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines, célébrée dimanche, France 24 donne la parole à des ONG et des exciseuses repenties qui se mobilisent pour faire changer les mentalités.
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) (TICpharma) - La commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS) a jugé que la psychothérapie numérique Deprexis du laboratoire pharmaceutique Ethypharm était "inéligible" à une prise en charge transitoire (PECT), dans un avis daté du 14 décembre 2021 et mis en ligne le 3 février
Le Dr Pierre Rumeau est gérontologue au CHU de Toulouse. Si 80% des retraités profitent de leur pension à domicile, il dit attention, ce n'est pas la garantie d'une retraite heureuse. "Une personne âgée toute seule, sans lien social ou dont la famille n'a pas les moyens de mettre en place un accompagnement, ça peut très mal se passer." Heureusement, des solutions existent.
Pour retarder les effets du vieillissement, garder un lien avec l'extérieur, chez soi, dans un habitat partagé ou une résidence autonomie est primordial selon le Dr Pierre Rumeau, gérontologue au CHU de Toulouse. "Aider à poser les serviettes sur la table, c'est déjà énorme dans certains cas. Cela veut dire qu'on n’est pas zéro, que l'on peut encore être utile. Il y a une vieille règle en médecine qui dit que la fonction crée l'organe."
« Les Fossoyeurs », l’enquête du journaliste Victor Castanet, suscite une vague d’indignations sur une situation pourtant connue mais que la société française a, jusqu’à présent, préféré faire semblant d’ignorer, souligne Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Chronique. Deux semaines après l’éclatement du scandale Orpea, un sentiment de malaise s’est installé dans l’opinion publique. Au-delà du tourbillon d’indignations provoqué par Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), l’enquête du journaliste Victor Castanet, qui décrit par le menu les méthodes peu recommandables du groupe d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) afin de maximiser ses profits, il y a la matérialisation d’une situation largement connue, mais que la société française a, jusqu’à présent, préféré faire semblant d’ignorer.
Les inspections dans les établissements pour personnes âgées sont principalement effectuées par un corps de fonctionnaires, dont les effectifs ont chuté de 28% en six ans.
publié le 5 février 2022 à 17h02
Question posée par Yves, le 2 février
L’onde de choc provoquée par le livre de Victor Castanet, les Fossoyeurs, consacré aux (mauvaises) conditions de prise en charge des résidents dans certains Ehpad, n’est toujours pas retombée. Suite à ces révélations, la ministre en charge de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a lancé un vaste plan de contrôle de ces établissements par les agences régionales de santé (ARS), à réaliser d’ici début mars. Selon nos informations, certaines régions se sont vues assigner comme objectif l’inspection de deux à trois structures par département. «Autant de contrôles en à peine un mois, c’est de l’abattage pour faire du chiffre, mais ça n’a aucun sens», réagit la fédération Unsa-Santé auprès de CheckNews.