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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 15 janvier 2022

Des chercheurs identifient le virus à l'origine de la sclérose en plaques

franceinfo avec AFP  Publié 

Cette découverte soulève l'espoir du développement possible d'un futur traitement, qui permettrait de guérir cette maladie affectant environ 2,8 millions de personnes dans le monde.

Image d'illustration montrant le cerveau d'un homme. (KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRA / KKO / AFP)

La sclérose en plaques est très probablement provoquée par le virus d'Epstein-Barr, selon une nouvelle étude de chercheurs américains. Pour la première fois, ils ont identifié un responsable de cette maladie auto-immune. Ils présentent leurs résultats dans une étude publiée cette semaine dans la prestigieuse revue Science (en anglais). Ils montrent que le virus d'Epstein-Barr est nécessaire au développement de la sclérose en plaques, même si toutes les personnes infectées ne développent pas cette maladie pour autant.

L'hypothèse était étudiée depuis plusieurs années, mais difficile à prouver notamment parce que ce virus est très commun, et que les symptômes de la maladie ne commencent qu'environ dix ans après l'infection.

Les chercheurs ont suivi durant vingt ans plus de 10 millions de jeunes adultes engagés dans l'armée américaine, dont 955 ont été diagnostiqués atteints de sclérose en plaques durant leur service. Selon ces travaux, le risque de contracter la sclérose en plaques était multiplié par 32 après avoir été infecté par le virus d'Epstein-Barr, mais restait inchangé après l'infection par d'autres virus.

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Valence : une cellule psychologique après le suicide d'un lycéen de l'IND

  

Par  France Bleu Drôme Ardèche  
Vendredi 14 janvier 2022

 Un lycéen de 16 ans, élève de première à l'institution Notre-Dame à Valence, s'est défenestré jeudi après-midi depuis l'appartement où il vivait avec sa famille en face de l'établissement. Ses camarades de classe ont reçu l'aide de l'association Remaid ce vendredi. 

Les secours n'ont pas réussi à ranimer l'adolescent
Les secours n'ont pas réussi à ranimer l'adolescent © Radio France - Nathalie de Keyzer

Un suicide est toujours épouvantable pour les proches. La mort de ce lycéen de 16 ans est d'autant plus traumatisante pour ses camarades de classe que le drame s'est noué en plein bac blanc. Ce jeudi, un devoir surveillé de français se déroule de 14h à 18h. Les élèves ne sont autorisés à sortir qu'au bout de deux heures. Ce que cet élève fait un peu après 16h. Il traverse alors la rue, monte chez lui au 7e étage de l'un des immeubles qui font face à l'établissement et il se jette par la fenêtre. Malgré leurs efforts, les secours n'ont pas réussi à le ranimer.

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Les mères, grandes absentes des photos de famille

BILLET DE BLOG

Dans un message sur Twitter, une bibliothécaire et blogueuse a mis en lumière l’absence des mères sur les photos de famille, déclenchant de nombreuses réactions.

Dans son engagement féministe, Laura Vallet a une pratique simple : compter la place des femmes dans les différents pans de la société. Dans son métier, la bibliothécaire, spécialisée en littérature jeunesse et blogueuse sur ce thème, compte régulièrement la part de filles et de garçons dans les fictions, questionnant la façon dont chacun est représenté. Dans son intimité, la mère de famille de 35 ans a récemment compté ses apparitions dans l’album familial.

« Sur les 450 photos que j’ai triées, mon mari apparaît deux fois plus que moi aux côtés de nos enfants », souligne la mère d’un garçon de 9 ans et d’une fille de 6 ans, qui apparaît seulement une fois toute seule. « J’ai ressenti un profond agacement de ne figurer sur aucune photo du quotidien alors que j’en fais autant partie », commente Laura, qui apparaît principalement sur « les photos rituelles » réalisées chaque année par un tiers sur leur lieu de mariage.

« C’est pas difficile, mais c’est dur » : comment la pandémie affecte les jeunes écoliers français

Par   Publié le 15 janvier 2022

Le protocole sanitaire mis en place dans les écoles ne cesse d’être modifié. Le gouvernement, les enseignants, les parents s’expriment à l’envi sur ce sujet. Et au milieu, il y a les enfants, avec leurs questions et leurs craintes.

Avril, 7 ans, en CE1, dans sa chambre parisienne. Elle a été photographiée par sa maman, Julie, le 12 janvier 2022.

Il y a comme une petite musique rassurante qu’on ne cesse de jouer depuis toujours : les enfants ont une formidable capacité d’adaptation. Commode, lorsqu’il faut encaisser ce que la majorité des adultes ne supporte pas. Par exemple : trois tests par semaine et le port du masque à l’extérieur. Gaspard a 8 ans. Il est en CE2 dans une école élémentaire du 5e arrondissement de Marseille. Il aimerait « demander au président si on pouvait ne plus jamais porter les masques. Ou sinon, juste pas dans la cour de récré. Mais, quand même, plus du tout, ce serait mieux. » Comme les autres petits écoliers français, Gaspard absorbe, depuis un peu moins de deux ans, l’empilement des règles sanitaires mises en place à l’école.

COVID 19 : nouvelle alerte du CGLPL sur la situation des personnes enfermées

13 janvier 2022


En dépit de l’extrême virulence de l’actuelle vague de l’épidémie et l’application de nouvelles mesures pour tenter de maitriser la situation sanitaire, pas un mot n’a été prononcé par les autorités sur la condition, pourtant très inquiétante, des prisons, des centres de rétention administrative, des locaux de garde-à-vue et des hôpitaux psychiatriques. Le CGLPL le déplore et estime impératif d’alerter une nouvelle fois les ministres de la santé, de la justice et de l’intérieur.


Tout enfermement, sur fond de reprise épidémique, est un facteur de vulnérabilité auquel le gouvernement devrait, pourtant, accorder une attention particulière. Parce que la promiscuité y entraîne un risque de contagion accru et parce que ce risque ne se limitera pas à ces lieux.


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Fermeture d’une unité psychiatrique à l’hôpital Saint-Maurice : « C’est la fin d’un suivi digne de ce nom »

Par Pauline Boutin  Le 13 janvier 2022 

Une unité de psychiatrie ferme ses portes aux hôpitaux Saint-Maurice dans le Val-de-Marne. Une quarantaine de soignants se sont réunis le 13 janvier pour demander le maintien de l’unité. 

Saint-Maurice (Val-de-Marne), le 13 janvier 2022. Une quarantaine de soignants sont réunis pour dénoncer la fermeture d'une unité psychiatrique à l'hôpital. LP/Pauline Boutin
Saint-Maurice (Val-de-Marne), le 13 janvier 2022. Une quarantaine de soignants sont réunis pour dénoncer la fermeture d'une unité psychiatrique à l'hôpital. LP/Pauline Boutin

Un sac mortuaire siglé, une musique funèbre sur une grosse enceinte. L’ambiance est sombre, ce jeudi 13 janvier devant les bâtiments de la direction des hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne). Une quarantaine de salariés se sont réunis pour protester contre la fermeture de l’unité Manet du pôle psychiatrique adulte. Cinq soignantes portent le sac mortuaire, symbole pour eux « de la politique désastreuse du service de psychiatrie et de la mort de l’hôpital public ».

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Handicap, santé mentale, approche territoriale : les priorités de la FHF pour renforcer l'accès aux soins




 

Faciliter l’accès aux soins est l’une des ambitions portées par la FHF dans le cadre des élections présidentielles. Pour cela, elle préconise notamment une approche territoriale renforcée et plaide pour une meilleure prise en charge des personnes en situation de handicap et un renforcement de l’offre en santé mentale.

 

Suicide : pour un psychiatre de Lille, grâce à son interprétation de "L'Enfer" dans le journal de TF1, "Stromae va clairement sauver des vies"

Publié le 

Le psychiatre Christophe Debien, installé à Lille et spécialisé dans la prévention du suicide, l'affirme : le fait qu'un artiste reconnu, auquel de nombreux jeunes s'identifient, exprime son mal-être et ses tendances suicidaires dans une chanson est un "magnifique cadeau". On recense aujourd'hui en France 9 000 décès par suicide chaque année. C'est trois fois plus que dans les accidents de la route.

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Vinciane Despret : et si l’on ne faisait pas son deuil ?

Marie Denieuil publié le  

Vinciane Despret. © Édouard Caupeil pour PM

C’est dans une pièce inondée de lumière que Vinciane Despret nous accueille pour parler joyeusement d’un sujet triste. Connue avant tout pour ses travaux sur les animaux (dont le récent Autobiographie d’un poulpe), la philosophe et essayiste belge a aussi écrit Au bonheur des morts. Récits de ceux qui restent (La Découverte, 2015), où elle interroge le rapport des vivants avec leurs morts. C’est que Despret a l’habitude de s’intéresser « aux liens fragiles qui existent avec les entités fragiles ».

Pour sa première édition, l’émission d’Arte Les Idées larges, dont Philosophie magazine est partenaire, reçoit justement Vinciane Despret, offrant ainsi l’occasion de repenser l’expression « faire son deuil ». La philosophe nous invite à prendre de la distance avec notre culture rationaliste, qui se laisse peu aller à la conversation avec les défunts, et à sortir de l’alternative « tout ou rien » : omniprésence envahissante du mort ou disparition insoutenable de sa présence. Rencontre.

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Au tribunal de Clermont-Ferrand, des audiences spécialisées dans les violences intrafamiliales


 



Par   Publié le 14 janvier 2022

Une dizaine de magistrats participent à cette chambre pénale de la famille. Le Puy-de-Dôme est l’un des rares départements à utiliser un dispositif associant tous les acteurs de la chaîne, des médecins du CHU aux policiers, en passant par les associations d’aide aux victimes.

Le tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand, en 2014.

Clémence Cirotte insiste. Il ne faut pas dire que l’audience correctionnelle qu’elle préside ce mercredi 12 janvier au tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand est consacrée aux seules violences conjugales. « Trop réducteur », selon la jeune magistrate. « Nous parlons en réalité de violences intrafamiliales. Les faits que nous jugeons s’inscrivent dans un contentieux plus général qui touche beaucoup d’aspects de la vie familiale. L’idée, c’est d’avoir une approche globale pour mieux individualiser les peines. » Mise en place à l’automne 2019, la chambre pénale de la famille – c’est son nom officiel – reste une rareté dans le paysage judiciaire. Les initiatives similaires se comptent sur les doigts d’une main, notamment à Nantes et à Pontoise (Val-d’Oise).

Qu’était le "confort" aux XVIIe et XVIIIe siècles ?

LE 14/01/2022

À retrouver dans l'émission

SANS OSER LE DEMANDER

par Matthieu Garrigou-Lagrange

Une des préoccupations majeures de la société occidentale du XVIIème et du XVIIIème siècles consistait à fournir aux foyers l'éclairage, le chauffage et l'eau courante. Ces apports triviaux en apparence ont été essentiels pour inaugurer un nouveau mode de vie fondé sur une certaine idée du confort. 

Matthias Stomer, Une vieille femme et un enfant près d'une chandelle, 1630-1650.
Matthias Stomer, Une vieille femme et un enfant près d'une chandelle, 1630-1650. Crédits : Getty

C'est dans l'ouvrage intitulé Tableau de Paris, paru en 12 volumes entre 1782 et 1788, que l'écrivain Louis-Sébastien Mercier nous fournit un témoignage fondamental pour comprendre les difficultés quotidiennes auxquelles étaient confrontés les habitants de la capitale en matière d'urbanisme et d'hygiène. Cela nous démontre également que la notion de confort est relative à l'époque dans laquelle on vit et qu'elle n'est devenue un paradigme qu'au fur et à mesure que le progrès technique s'est mis en place dans tous les pans de l'existence, modifiant en profondeur nos modes de vie.

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Protocole sanitaire: quand il vaut mieux en rire... le sketch d'une enseignante d'Orange fait le buzz sur internet

Écrit par Sidonie Canetto   Publié le 

Enseignante et humoriste, Bénédicte Bousquet fait rire les parents et les enseignants depuis trois jours sur internet avec un sketch qui reprend le casse-tête des directeurs d'écoles face à l'explication du protocole sanitaire aux parents des élèves.

Bénédicte Bousquet, a 46 ans et elle enseigne depuis 22 ans, dont 18 passés avec des classes de maternelle à Orange, dans le Vaucluse.

 D'un tempérament positif et joyeux, elle applique dans son métier comme dans la vie de tous les jours l'auto-dérision et l'humour. 

"Tout se surmonte plus facilement avec le rire", explique l'enseignante.

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jeudi 13 janvier 2022

Omicron : les autotests sont-ils fiables ?

Anne-Gaëlle Moulun    10 janv. 2022

Pour effectuer correctement un autotest, « il faut avoir une demi-heure devant soi et prendre son temps pour le faire sereinement », recommande le Dr Carbonneil. Il faut également le réaliser à température ambiante, donc pas en extérieur. Alors que l’agence américaine des médicaments (FDA) a récemment remis en cause la sensibilité des tests antigéniques dans la détection du variant Omicron, la question de la fiabilité des autotests se pose. Le Dr Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels à la Haute autorité de santé (HAS) donne des éclaircissements à Medscape.

 

Sensibilité plus basse chez les asymptomatiques

Dans un communiqué publié le 28 décembre 2021, la Food and Drug administration (FDA) a averti que les tests antigéniques pour dépister le Covid-19 seraient moins sensibles au variant Omicron qu’aux variants précédents. « Des données préliminaires suggèrent que les tests antigéniques détectent bien le variant Omicron, mais avec une sensibilité réduite », indique ainsi la FDA, en précisant toutefois qu’elle continue à en autoriser l’usage, à condition de suivre scrupuleusement les indications précises d’utilisation.

Si l'on se base sur les chiffres de la Haute Autorité de santé (HAS), un test antigénique détecte le virus dans 80% des cas, s'il est effectué par un professionnel de santé et que le patient est symptomatique.  « Selon les études, on est entre 82,5 et 96%, précise le Dr Cédric Carbonneil. Seuls les tests qui présentent une sensibilité supérieure à 80 % peuvent être utilisés sur le territoire français », rappelle-t-il.

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Alice Guy - L'inconnue du 7e art

Disponible :Du 29/12/2021 au 01/09/2022

Durée : 53 min









Qui, en dehors des cinéphiles, connaît aujourd’hui Alice Guy (1873-1968) ? Elle fut pourtant la première femme derrière la caméra, et la première réalisatrice et productrice de films de fiction de l’histoire. Raconté à la première personne, ce beau documentaire redonne sa juste place à cette pionnière, dont le nom a été effacé de l’histoire du septième art.

À l’aube du XXe siècle, alors que le monde se passionne pour les images en mouvement, fruit des expérimentations d’Edison et des frères Lumière, la jeune Alice Guy est engagée comme secrétaire au service de Léon Gaumont. Sur son temps libre, elle se met à réaliser de courts films fantaisistes pour promouvoir le chronophotographe de la société. Leur succès est immédiat : promue directrice de production chez la Gaumont, la jeune femme à la créativité débridée réalisera en une dizaine d’années quelque deux cents courts ou moyens métrages, avant d’embarquer pour New York, où elle fonde en 1910, avec son époux Herbert Blaché, sa société de production. Au faîte de sa popularité, la puissante Solax produira jusqu’à deux films par semaine, faisant d’Alice Guy la femme d’affaires la mieux payée des États-Unis…

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Sisters with Transistors Les héroïnes méconnues de la musique électronique

Réalisation : Lisa Rovner

Disponible :  Du 05/01/2022 au 31/03/2025

2021












Raconté par Laurie Anderson et nourri de formidables archives, un hymne aux pionnières de la musique électronique et aux horizons sonores qu’elles ont ouvert depuis les années 1930.

Clara Rockmore, Daphne Oram, Bebe Barron, Delia Derbyshire, Maryanne Amacher, Pauline Oliveros, Wendy Carlos, Eliane Radigue, Suzanne Ciani, Laurie Spiegel... : quasiment inconnues du grand public, ces femmes ont, chacune à leur manière, défriché de nouveaux territoires et écrit une large part de l'histoire de la musique électronique. Créant des ponts entre la composition savante, la scène expérimentale, le cinéma, la télévision et la publicité, elles ont traversé l’histoire des années 1950 aux années 1980 armées de leurs synthétiseurs, oscillateurs, filtres et séquenceurs. Grâce aux machines, elles ont trouvé un espace de liberté et de créativité qu’un monde de la musique traditionnel, encore très masculin, ne leur accordait pas.

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FORUM CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE SAMEDI 29 JANVIER

 Demandez le programme

 

FORUM CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE SAMEDI 29 JANVIER : demandez le programme


Samedi 29 janvier 2022, de 9h30 à 18h30 se tiendra à la salle des fêtes de la mairie de Montreuil un forum en présentiel et en distanciel.

Vous devez vous y inscrire en présentiel ou en distanciel en cliquant sur ce lien: https://my.weezevent.com/convergente-des-psychologues-en-lutte

PROGRAMME (disponible ici en format PDF)

Matin 9H00- 12h30
 
9h00– Accueil
 
9h30-10h – Discours de bienvenue de M. le Maire
 
10h-11h15 – Table ronde 1 – Les raisons de la mobilisation
 
Face aux réformes gouvernementales qui participent à une destruction massive de nos métiers de psychologues, les représentants des collectifs et associations exprimeront les raisons méthodologiques, éthiques et politiques qui les ont conduits à participer à cette journée de convergence
 
Animée par Roland Gori (Ada) et Stefan Chedri (Ada)
Avec Catherine Reichert (Collectif Pop), Frédéric Tordo (M3P), Alain Abelhauser (SIUEERPP), Alain Vanier (EA), Angèle Terrier (ECF); Solenne Albert (APF) , Roland Gori (Ada),
Martine Vial-Durand (Inter Collèges des psychologues hospitaliers),
 
 11h-15 – 12h30 – Table ronde 2 – Actions /Mobilisation des Collectifs et Inter-collèges de Psychologues
Comment se sont organisés les collectifs de psychologues ? Comment se sont mobilisés les inter-collèges ? Quel travail ont-ils mené jusque-là ? Quelles actions passées et 
à venir à mener, du point de vue des collectifs et des inter-collèges, et de leurs rassemblements communs.



Arts : « La Déconniatrie » à Toulouse, quand le surréalisme rencontre la psychiatrie

Par   Publié le 12 janvier 2022

Aux Abattoirs, une exposition raconte le rôle du médecin François Tosquelles, protecteur des artistes sous l’Occupation.

« Parler seul, Poème » (1948-1950), de Tristan Tzara et Joan Miró.

C’est sous un titre bien énigmatique – La Déconniatrie – que l’exposition se tient aux Abattoirs de Toulouse. Pour le comprendre, il faut en passer par le sous-titre Art, exil et psychiatrie autour de François Tosquelles. Et continuer par la biographie du médecin, autour duquel sont déployés œuvres et documents de natures et de sujets différents, très instructifs, difficiles à relier parfois. Un trajet qui narre la rencontre du surréalisme et de la psychiatrie sous la menace nazie.

Contention, isolement, irresponsabilité : « Roi du silence » et « 1-2-3 Soleil »

Mathieu Bellahsen

La psychiatrie avance dans le clair obscur de la société. Deux éléments d’actualité la concernent. Ils touchent la loi commune et les droits de toutes les citoyennes et de tous les citoyens : l'isolement et la contention ainsi que l'irresponsabilité... pénale. Une fois de plus, ils sont mis au ban par celles et ceux qui nous gouvernent.

La psychiatrie avance dans le clair obscur de la société. Deux éléments d’actualité la concernent. Ils touchent la loi commune et les droits de toutes les citoyennes et de tous les citoyens: l'isolement et la contention ainsi que l'irresponsabilité... pénale. Une fois de plus, ils sont mis au ban par celles et ceux qui nous gouvernent.

Attacher, enfermer = illégalité depuis le 1er janvier

Depuis le 1er janvier 2022 les mesures d’isolement et de contention sont illégales en France. Enfermer et/ ou attacher une personne n’est plus légal sans la mise en place d’un contrôle systématique par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD). Ce n’est pas faute d’avoir insisté sur la nécessité d’un débat national qui aurait précédé à une loi encadrant la contention et l’isolement.

Depuis bientôt deux ans et avec une constance non démentie à ce jour, le gouvernement ne veut tout simplement pas en entendre parler. Refuser d’aborder ce qui se cache réellement derrière ces pratiques gravement attentatoires aux libertés fondamentales : le manque de moyen psychique des soignants, les manques de moyens matériels et humains, le manque de formation, le formatage, la pénurie orchestrée depuis des années pour la psychiatrie publique, l’inflation d’un climat sécuritaire généralisé dans la société et dans les soins…

Suivant le fameux théorème des élus macronistes développé notamment par la fine fleur de la philosophie politique contemporaine à tendance gorafique (Aurore Bergé) : supprimer le débat sur la contention et l’isolement éradiquera certainement la contention et l’isolement. Silence actif. La meilleure preuve de ce mantra politique en est l’occultation pure et simple de cette thématique lors des « Assises de la santé mentale ». C’était en septembre dernier devant un parterre d’acteurs au minimum passif si ce n’est complice du désastre. Fake psychiatrie.

Ainsi, le ministre Véran et sa bureaucratie se sont courageusement planqués – pour ne pas dire « isolés » – devant cette question en faisant passer en douce quelques semaines plus tard un article dans la loi de finance de la sécurité sociale. Et ensuite, place aux discours pathétiques du Ministre à l’Assemblée Nationale promouvant le courage des soignants en psychiatriejustifiant la dimension "thérapeutique" de la contention. Il aurait été utile de parler également du courage des psychiatrisés supportant de telles pratiques à défaut de volonté politique de mettre le problème sur la table.

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