Les membres de la CGT du Centre hospitalier de la Dracénie poursuivent la mobilisation en faveur de la réouverture du service des urgences de nuit. Une nouvelle action est prévue ce mardi 4 janvier, devant le rond-point de l'hôpital.
De jour comme de nuit, la mobilisation pour la réouverture du service des urgences la nuit se poursuit à Draguignan. Photo doc Philippe Arnassan
"Sauve ton hôpital, un jour il te sauvera" ou encore "Alerte! le bateau coule et ses soignants avec!"
Ces mots forts de sens lancés sur les réseaux sociaux par les membres de la CGT du Centre hospitalier de la Dracénie ont pour objectif de susciter une prise de conscience.
La France a retiré la transidentité des maladies mentales en 2010. Mais les personnes trans souhaitant transitionner médicalement dans le public doivent encore suivre des parcours complexes, sous l'œil omniprésent des psychiatres.
Les personnes trans ne sont plus définies par l'OMS comme des personnes souffrant de «troubles mentaux et du comportement».| Piqsels
Une affiche de la web-série documentaire Océan, qui retrace la première année de transition du comédien Océan Michel, trône sur un mur du salon de Clément*, 20 ans. Tout comme cet acteur, il est un homme trans. Depuis sa préadolescence, il le sait. Pour que son corps soit en adéquation avec son identité de genre masculine (cela correspond au genre ressenti par une personne, peu importe son sexe biologique), l'étudiant aux longs ongles vernis commence à suivre un traitement hormonal de testostérone en 2019. L'année suivante, il subit une torsoplastie, l'ablation de la poitrine.
Presque deux ans après le début de l’épidémie, les Français se sont-ils habitués à la perte de certaines de leurs libertés au nom de la sécurité sanitaire ?
Dévoilé par le gouvernement lundi dernier, et déjà validé par le Conseil d’État, le nouveau projet de loi sanitaire est aujourd’hui soumis au vote de l’Assemblée nationale. Parmi les mesures importantes - et polémiques - il est question du passe vaccinal, qui restreint l’accès à la majorité des lieux publics aux seules personnes vaccinées. Si l’objectif est avant tout de faire pression sur les personnes non-vaccinées, cette mesure est aussi dénoncée comme liberticide.
Le musée de Marseille consacre une exposition au combat contre l’épidémie, la première de cette importance en France. Emouvante, elle reste marquée par le regard univoque d’Act Up et oublie les interrogations d’aujourd’hui.
Question liminaire : quel pourrait être l’objectif d’une exposition sur un mouvement social, comme celui né de la lutte contre le sida ? Cela doit-il être un acte militant ? Ou bien simplement le fait de se souvenir ? Voire raconter une histoire ? Ou se tourner vers l’avenir pour égrener des pistes de combat pour demain ?
Cette question nous a, de fait, suivi tout au long de cette exposition à Marseille au Mucem, intitulée «VIH/sida. L’épidémie n’est pas finie», qui se tient jusqu’au 2 mai.
Dans “Condition de l’homme moderne” (1958), écrit en contrepoint aux "Origines du totalitarisme", Hannah Arendt pense l'activité humaine dans sa pluralité, et nos ressources, pour ne pas basculer dans l’horreur totalitaire.
Belle surprise, le premier film de Maggie Gyllenhaal impressionne par sa mise en scène et sa capacité à distiller l’angoisse.
Un nouveau genre est né, que Maggie Gyllenhaal, adaptant le best-seller d’Elena Ferrante, vient révéler : le film de plage. Pas de hasard à ce que la comédienne joua dans un des plus beaux exemples du genre, Casa de los Babys de John Sayles (2003), déjà mère parmi les mères à la recherche égarée d’un enfant. Est-ce parce que ç’aura été le second film de plage cette année avec Old, la méditation sur la mort de M. Night Shyamalan ? The Lost Daughter, très loin très proche, est une étude sur la maternité, pas plus radieuse que la mort mais au soleil de Méditerranée. Scène de plage, huis clos à l’air libre, illusion d’Eden où battre en retraite par temps d’épidémie, s’isoler au beau fixe, ce sont pourtant deux œuvres parcourues d’étrangeté maladive, également contaminées.
Peut-on réguler les réseaux sociaux ? Où se situe le levier ? Du côté de la technique, ou du modèle économique ? Et qui peut l’actionner ? Les États, les usagers ou les entreprises ?
Panne mondiale ce 4 octobre. Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger sont indisponibles. Une mauvaise pub pour Facebook. Qu’à cela ne tienne. Un mois plus tard, son fondateur Mark Zuckerberg annonce un changement de nom : la compagnie s’appellera désormais Meta. Et elle ambitionne de créer un univers numérique parallèle en 3D, un « metaverse », rien de moins.
L’annonce intervient en pleine affaire des Facebook Files. Une révélation de documents qui accusent : les algorithmes de Facebook échapperaient à leurs créateurs, les politiques de modération seraient faibles, et les effets nocifs de l’usage des réseaux sociaux pour les plus jeunes, connus par la firme.
Peut-on réguler Facebook et les autres géants du numérique ? Peut-on poser des limites au pouvoir des réseaux sociaux ? Peut-on s'assurer qu’ils servent une conversation mondiale sereine et pas la dissémination de fausses informations ? Aux États-Unis comme en Europe la classe politique s’empare à bras le corps du sujet ; Digital Services Act, Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA)...
Raillerie, ironie et satire occupent une place centrale dans la la démocratie athénienne. Manié à la fois par les hommes politiques et le peuple, le rire se révèle un outil politique de premier plan dans la cité.
Joie, bonheur, sourire, rire et plaisir des blagues antiques. C'est l'histoire d'un type qui a une très mauvaise haleine et qui veut se donner la mort. Alors, il s'enveloppe la tête dans un linge et ouvre grand la bouche ! Le Philogelos, recueil de blagues des IIIe-IVe siècles de notre ère, rassemble des blagues plus anciennes, voire intemporelles : quelqu'un vient voir un médecin et lui dit que le matin, quand il se lève, il voit tout sombre pendant une demi-heure. C'est après qu’il y voit plus clair ; "Tu n’as qu'à te réveiller une demi-heure plus tard", répond le médecin ! Raillerie, ironie, satire, et dérisions sont essentielles dans la démocratie athénienne car le rire est une arme politique.
À quoi sert le rire dans la cité athénienne ?
Le rire occupe une place centrale dans la démocratie athénienne.Stéréotypes, clichés, railleries des hommes politiques aux mœurs douteuses ou au train de vie dispendieux, l’humour athénien ressemble beaucoup au nôtre par bien des aspects. Il a aussi ses spécificités : la moquerie, la dérision et l’ironie acerbe y occupent une place de choix. L’historien Jean-Noël Allardsouligne le rôle normatif du rire. "En se moquant de certains agissements, on induit les comportements inverses et on pousse (notamment par des allusions sur la vie sexuelle de tel ou tel individu) à se comporter d'une autre manière. Le rire joue ce rôle notamment vis-à-vis des élites dans la cité athénienne."
On estime que les troubles schizophréniques touchent plus de 20 millions de personnes dans le monde. Donc des milliers en France. Des personnes difficiles à prendre en charge car le risque de nouvelle crise n’est jamais totalement écarté. Malgré les traitements, les rechutes sont régulières, concernant 40 à 50% des patients. A Tours, deux professionnels du CHU ont mis au point un protocole qui vise à réduire cette proportion. Après plus de cinq ans d’expérimentations, il entre en phase d’étude officielle en ce mois de janvier 2022.
Arnaud Chessé et Alex Mondoulet sont infirmiers et ils travaillent ensemble depuis 2015 en psychiatrie au CHU de Tours, service accueillant notamment des patients atteints de schizophrénie et troubles délirants. Des personnes potentiellement difficiles à prendre en charge : « On est face à une maladie qu’elles ne reconnaissent pas toujours et les rechutes sont régulières. Parfois on ne les revoit jamais, parfois elles reviennent tous les ans ou tous les deux ans… Mais quelques fois seulement trois semaines après » expliquent les deux hommes. A force de suivis, ils font un constat : « On était en panne de propositions, on manquait de solutions. »
Des chercheurs ont mené des analyses sur le contenu d'une fosse découverte sous des toilettes en pierre vieilles de 2.700 ans à Jérusalem. Les résultats ont mis en évidence de nombreux parasites, indiquant que l'élite de l'époque souffrait aussi de maladies et d'infections liées aux mauvaises conditions d'hygiène.
Quelques mois après l'annonce de leur découverte, des toilettes antiques ont livré une découverte inattendue sur les individus qui les fréquentaient : leurs entrailles étaient infestées de parasites. C'est ce que révèle une nouvelle étude qui paraitra en mars prochain dans la revue International Journal of Paleopathology.
Les toilettes en question sont apparues à l'automne 2021 lors de fouilles préventives menées dans le quartier d'Armon Hanatziv à Jérusalem. Les observations ont permis de déterminer que la structure en pierre, percée d'un trou en son centre, remontait à la période dite du Premier Temple, entre le Xe et le VIe siècle avant J.-C.
Plus précisément, les archéologues suggèrent qu'elle appartenait à un "ancien domaine royal" en fonction au VIIe siècle avant J.-C. A cette époque, les toilettes privées constituaient en effet un privilège que seules les personnes les plus aisées pouvaient se permettre. Et les découvertes demeurent très rares.
Quatre types de vers intestinaux
La nouvelle étude a porté sur des échantillons prélevés dans la fosse située sous la structure en pierre. Les analyses ont révélé la présence de quatre types différents de vers intestinaux : des nématodes appelés Trichuris trichiura, des ascaris lombricoïdes, des ténias et d'autres vers appelés Enterobius vermicularis ou oxyures.
Entretien | Dépression, suicide, addictions... Pour ne pas enfermer les enfants dans leur traumatisme, le devoir de la société est de les soigner. Intervenante de La Série documentaire consacré à l'inceste, la psychiatre Muriel Salmona explique comment elle prend en charge les victimes.
Muriel Salmona, psychiatre spécialisée en psychotraumatologie est connue pour son combat pour la reconnaissance de l’amnésie traumatique et milite pour l’imprescriptibilité des crimes sexuels. Présidente et fondatrice de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, elle est aussi membre de Commission indépendante inceste et violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE).
Depuis plus de 30 ans, cette psychiatre prend en charge les victimes d’inceste et de violences sexuelles et lutte au niveau international avec le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018, pour améliorer la protection et la prise en charge des victimes. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur les violences sexuelles et les violences faites aux enfants dont Le Livre noir des violences sexuelles (Dunod, 2ème ed 2018). Intervenante de La Série documentaire consacrée à l'inceste, produite par Johanna Bedeau, elle est ici interrogée sur la question spécifique de savoir comment prendre en charge les victimes.
Dépression, angoisse, pensées suicidaires… Même avant la pandémie de Covid-19, au moins un cinquième des jeunes souffrait de problèmes de santé mentale. Les confinements à répétition n’ont rien arrangé à ce mal-être généralisé auquel n’échappe pas la France, selon une enquête de l’Unicef : « 76,6 % des 6-18 ans indiquent qu’il leur arrive d’être triste ou cafardeux, 53,3 % de n’avoir plus goût à rien, et 64,2 % de perdre confiance en eux. […] 27,2 % des[adolescents] reconnaissent qu’il leur est déjà arrivé de penser au suicide, et 10,3 % qu’ils ont déjà tenté de se suicider. »
Certains parlent d’un « nouveau mal du siècle »– à l’instar du représentant de l’association Youth for Climate France Noé Gauchard, qui y voit le signe d’un « traumatisme écologique ». Inventée au XIXe siècle, cette formule de « mal du siècle » est-elle pertinente pour parler du monde d’aujourd’hui ?
Si c’est à l’écrivain Paul-Louis Courier, dans Pétition pour des villageois que l’on empêche de danser (1822), que l’on doit sans doute la paternité de l’expression « mal du siècle », celle-ci trouve sa plus célèbre évocation dans les Confessions d’un enfant du siècle (1836) d’Alfred de Musset. « Un sentiment de malaise inexprimable commença alors à fermenter dans tous les cœurs jeunes. […] Il n’en était pas un qui, en entrant chez lui, ne sentît amèrement le vide de son existence et la pauvreté de ses mains », écrit le romantique. À quoi tient donc cette étrange mélancolie que frappe la jeunesse de l’époque ? Musset y voit la conjonction indissociable de trois facteurs :
« Trois éléments partageaient donc la vie qui s’offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit, s’agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l’absolutisme ; devant eux l’aurore d’un immense horizon, les premières clartés de l’avenir ; et entre ces deux mondes… quelque chose de semblable à l’Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris. »
Il faut replacer les mots de l’écrivain dans leur contexte : Musset écrit après la Révolution française et après l’Empire napoléonien, qui ont vu s’écrouler, partout en Europe, les structures politiques et sociales des siècles passés. L’avenir s’est ouvert mais il est devenu, ce faisant, radicalement incertain. Sans repères, dépouillée du luxe de pouvoir, à la différence de leurs aînés, se complaire dans la nostalgie du passé sans trop se préoccuper de l’avenir, la jeunesse dérive sans savoir vers où, sans savoir quoi faire. Les idéaux directeurs, l’enthousiasme et l’espoir qui guidaient les grands moments révolutionnaires ont déserté le monde et laissé place à « l’ennui » et à l’indétermination. « Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou, si l’on veut désespérance ; comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls. »
A l’occasion de ces années de commémoration, hommages divers aux multiples facettes de l’auteur de «la Recherche» dans une flopée d’ouvrages.
Du point de vue des commémorations aussi, la nuit du 31 décembre est une date charnière. Ce vendredi encore, on est dans le quadricentenaire de la naissance de La Fontaine (le 8 juillet 1621) mais il laissera samedi la place à celui de Molière, né le 15 janvier 1622. Pour le bonheur de ses admirateurs plus que pour le sien, Marcel Proust échappe à cet effet couperet. C’en sera fini demain du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance (le 10 juillet 1871) mais ce ne sera que le commencement pour le centenaire de sa mort (le 18 novembre 1922).
Parfois, les voyants se caractérisent moins par la précision de leurs prédictions que par l’originalité de leur méthode.
C’est le cas de Jemima Packington, devenue une petite célérité en Grande-Bretagne sous le surnom de «The Asparamancer», que l’on peut traduire littéralement par l’aspergemancienne. Car, oui, la technique très particulière de Jemima consiste à lancer une botte d’asperges et à lire l’avenir dans les formes qu’elles dessinent en retombant. Parmi ses titres de gloire obtenus grâce à cette mancie, Jemima Packington aurait annoncé la victoire de Boris Johnson et celle du Brexit. Une double réussite sans doute un peu aidée par une autre technique divinatoire consistant à étudier attentivement les sondages.
Des premiers symptômes à l’âge de 20 ans aux traitements en passant par l’hospitalisation ; Stéphane Cognon ne cache rien de sa maladie : la schizophrénie. Stabilisé depuis 25 ans, il est devenu médiateur santé pair et aide les patients à gérer leur maladie. Témoignage d’un homme fier de parler de santé mentale.
Passionné, dynamique, altruiste… Les adjectifs ne manquent pas pour parler de Stéphane Cognon. Cet homme de 53 ans, marié et père de trois garçons raconte son histoire dans un livre “Je reviens d’un long voyage. Candide au pays des schizophrènes”. Ce récit commence alors que Stéphane est en terminale. Il ressent des angoisses, il se renferme sur lui-même et commence à avoir des hallucinations auditives et visuelles : “je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait” nous explique le cinquantenaire. Grâce à sa sœur interne en médecine, le diagnostic est rapidement posé : Stéphane décompense une Schizophrénie (le diagnostic sera donné bien plus tard). Il est alors pris en charge au Kremlin Bicêtre et hospitalisé. Le début d’une nouvelle vie qu’il qualifie aujourd’hui de renouveau.
Dans les hôpitaux du Sud-Est, les patients contaminés par le SARS-CoV-2 saturent les réanimations. Une situation qui contraint les médecins à durcir les critères d’admission dans ces services.
Le docteur Jean-Marie Forel raccroche son téléphone et le range dans son pantalon de bloc bleu. Il vient de refuser le transfert d’une malade du Covid-19 vers son service. « Soixante-six ans, trop en difficulté et trop âgée pour qu’on lui place une ECMO, l’assistance respiratoire extracorporelle… », résume le responsable de la réanimation de l’hôpital Nord de Marseille.
Des données préliminaires confirment ce que les chercheurs pressentent depuis l’émergence du variant Omicron il y a environ un mois : celui-ci est beaucoup plus transmissible que le variant Delta (et que tous les précédents), mais il semble moins virulent.
C’est ce qu’indiquent plusieurs études épidémiologiques, notamment en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, où le variant a émergé tôt et où il a rapidement pris le dessus. Ainsi, selon les données sud-africaines, seuls 1,7% des cas causés par Omicron ont résulté en des hospitalisations, contre 19% des cas dus à Delta (à des stades comparables de ces deux vagues). Les données d’hospitalisations ailleurs dans le monde sont toutefois encore très parcellaires et plusieurs chercheurs ont appelé à la prudence, précisant qu’il est trop tôt pour conclure avec certitude sur la virulence.
Les données sont par ailleurs complexes à analyser « parce que le degré d’immunité dans la population change au fil du temps, que ce soit à cause des vaccinations ou des infections, et aussi parce que les populations [d’où viennent ces données] sont très différentes. On compare des pommes et des oranges, en somme », a averti lors d’un webinaire le 27 décembre Jacob Lemieux, chercheur en maladies infectieuses à l’École de médecine de Harvard. Logiquement, plus les infections et les vaccinations sont nombreuses, plus les gens sont « fraîchement » immunisés, moins les formes graves sont fréquentes. Difficile de comparer avec ce qui se passait au tout début de la pandémie…