4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)
Chaque région du monde marque de ses rites et de ses pratiques le vécu de l'enfance et les premières étapes de la vie : naître, devenir et se représenter le monde.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)
Chaque région du monde marque de ses rites et de ses pratiques le vécu de l'enfance et les premières étapes de la vie : naître, devenir et se représenter le monde.
Disponible :
Du 04/06/2021 au 26/12/2021
Dans le New Jersey, l’association Good Grief accompagne des enfants confrontés au décès de leurs parents. Une immersion auprès de ces orphelins, dont les mots bouleversent.
Âgés de 5 à 10 ans, Kimmy, Nicky, Peter, Nora, Nolan et Mikayla sont unis par une même blessure : la perte récente d’un de leurs parents, voire des deux, dans le cas de Peter. Chaque semaine, ils retrouvent d’autres enfants qui partagent la même expérience dans les locaux de l’ONG Good Grief. Basée dans le New Jersey, cette association les accompagne dans leur deuil à travers des groupes de parole et des ateliers, au sein desquels ils peuvent exprimer leurs émotions : douleur, tristesse, colère, angoisse, manque… Les bénévoles leur proposent des activités ludiques, recourant à des mots simples pour décrire ce qu’ils traversent.
Lire la suite et voir le documentaire ...
Le 22 décembre 2021
Le Centre hospitalier spécialisé de la Savoie, connu au siècle dernier comme “l’asile de Bassens”, a été l’un des premiers établissements psychiatriques construits en France. Mais les soins en psychiatrie ont évolué, et désormais les patients sont pris en charge près de chez eux, sans nécessairement être hospitalisés.
par LIBERATION et AFP publié le 25 décembre 2021
Pas moins de 1 000 euros d’astreinte par jour de retard. C’est la somme que devra verser l’Etat s’il n’applique pas d’ici un mois une décision de justice de 2017 relative à la distribution de kits d’hygiène à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Vendredi, le Conseil d’Etat a condamné l’Etat pour ses manquements envers les détenus de la maison d’arrêt francilienne.
Bruno et Hélène sont atteints tous les deux de la même maladie : la schizophrénie. Comment vivre au quotidien avec une pathologie dont on ne peut guérir ?
Lire la suite et voir la vidéo ...
par LIBERATION publié le 21 décembre 2021
A quelques jours de découper le chapon, de féliciter ses hôtes pour leurs coquilles Saint-Jacques gratinées ou encore d’entamer un débat politique houleux avec tonton Jacky, une même question revient inlassablement : «Est-ce que tu peux te faire tester avant le réveillon ?» Depuis quelques jours, laboratoires et pharmacies sont pris d’assaut : il se pratiquerait chaque jour 600 000 tests antigéniques dans les 14 000 pharmacies de France, tandis que les ventes quotidiennes d’autotests atteindraient la barre des 200 000.
La compréhension des troubles obsessionnels-compulsifs évolue, leur prise en charge aussi. Depuis quelques années, la stimulation cérébrale s’annonce comme une nouvelle piste spectaculaire. Et la psychothérapie dans tout ça ?
La notion de névrose obsessionnelle intégrait le trouble psychiatrique à la personnalité dite obsessionnelle (scrupuleuse, aimant l’ordre, les détails), finalement produit du développement infantile, avec une référence très claire à l’approche psychanalytique. La névrose obsessionnelle correspondait à un état de fixation ou régression au stade anal. On en faisait un tout. Les choses ont considérablement évolué : on sait maintenant que beaucoup de patients ne présentant pas de personnalité obsessionnelle sont confrontés au problème, parfois de façon brutale, à un moment ou à un autre de leur vie. Le TOC doit être pris en compte comme un trouble comportemental, psychiatrique, la personnalité n’étant pas forcément en cause. Le terme de troubles obsessionnels-compulsifs prend donc de la distance par rapport à la notion de personnalité pathologique.
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC, voir dossier du Cercle Psy n°12). L’approche comportementale se base sur la rupture du cercle vicieux entretenu entre obsessions et compulsions, avec au milieu l’anxiété (voir encadré page 50). Avec ce qu’on appelle l’exposition avec prévention de la réponse, le thérapeute va par exemple encourager l’individu à ne pas se laver quand il est confronté à l’émergence d’une idée de contamination. Au fil de phases de plus en plus longues, le patient va travailler sur son anxiété, et admettre que ce n’est pas en se lavant les mains que son trouble va disparaître, au contraire : au bout d’un certain temps il va voir que ne pas se laver ne va pas le contaminer, ni contaminer personne. Progressivement il va s’habituer à ce malaise, qui va disparaître naturellement. C’est un processus de désapprentissage.
Nathalie Barrès 18 mai 2021
Dans bon nombre de pays à travers le monde, les relations romantiques et sexuelles ont profondément changé au cours des dernières décennies. Mariages tardifs, dissolutions des relations, divorces, veuvages… sont autant de situations qui favorisent le retour de célibataires de tous âges sur le « marché des rencontres amoureuses et sexuelles ».
Une étude américaine s’est intéressée à l’évolution des rencontres et de la sexualité d’adultes célibataires au cours de la vie. Sur l’ensemble de la cohorte (5.864 répondants âgés de 21 à 94 ans), 29% avaient une vingtaine d’années, 19% une trentaine, 14% une quarantaine, 15% une cinquantaine, 15% une soixantaine, environ 8% au-delà.
J. Milette 20/12/2021
De Berst, Christian et Malet, Oriol
Une étudiante se rend au Musée d’art contemporain Kunstalle à Berne, où est présentée une exposition sur l’art brut. Elle n’y connaît rien, mais, coup de chance, les fantômes de trois spécialistes, Hans Prinzhorn, Jean Dubuffet et Harald Szeemann l’accompagnent dans sa visite. Elle y découvre quelques-unes des principales figures de cette approche, d’abord considérée comme celle des fous, à moins que ce ne soit simplement celle des béotiens.
Le galeriste parisien Christian Berst et l’artiste espagnol Oriol Malet ont écrit à quatre mains le reportage. Levant le voile sur un mouvement méconnu, ils tentent d’en définir les contours, même s’il n’en a pas vraiment. La structure de la narration se veut en apparence classique. Une néophyte est guidée par des transmetteurs de savoir, à cette exception que ce sont des spectres. Ces derniers se chamaillent, s’obstinent, répondent parfois aux questions de l’ingénue et se perdent dans leur récit aux airs de documentaire. La matière pourrait apparaître aride, elle est au contraire accessible et maintes fois amusante.
LE 20/12/2021
À retrouver dans l'émission
ET MAINTENANT ?
par Quentin Lafay
Ainsi, dans la Drôme, ou des premières évaluations ont été menées, le Sénat rapporte que seuls "20 à 32 % des personnes présenteraient des comportements à risque infractionnel à la sortie du programme ; contre 87 % au début."
Ce programme, a vu le jour à Valence, dans le département de la Drôme. Depuis lors, il a essaimé à Roanne, démarre bientôt à Bordeaux, est en préparation à Saint-Etienne. Il a par ailleurs été adopté en Suisse, dans deux cantons. Et célèbre en ce mois de décembre ses cinq années d’existence.
Son principe ? Accompagner la désistance : c’est-à-dire… la sortie de la délinquance. Concrètement ? Une fois par mois, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, chargé notamment de la prévention de la récidive va réunir des personnes placées sous-main de justice et des bénévoles. Dans ces réunions, les individus concernés sont invités à se livrer, à raconter et à décrire leurs difficultés, à parler d’eux, de leur entourage à relater aussi les obstacles qui les ont poussés sur le chemin de la prison, ceux qui pourraient les mener sur les voies de la récidive.
LE 20/12/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Être authentique ou ne pas être, telle est la question et nous la posons au sociologue et philosophe Gilles Lipovestky.
Manger authentique, s’habiller authentique, voyager authentique, bref, je consomme authentique donc je suis authentique. C’est ainsi que Gilles Lipovestky, sociologue et philosophe, analyse notre société de consommation à l’ère du covid et de la catastrophe écologique qui vient.
QUEBEC
La démarche, d’orientation psychanalytique, est axée sur la parole libre et l’expérience vécue au sein du groupe. Chaque membre du groupe est invité à être à l’écoute de ce qu’il vit durant la séance, à exprimer ce qu’il ressent et à prendre une part active aux échanges. Les sujets abordés sont au choix des participants.
Par le biais de leur implication dans la dynamique de groupe, la démarche vise la recherche de sens en permettant aux participants d’établir des liens entre leurs difficultés actuelles et leur histoire personnelle, afin de se dégager de l’emprise du passé sur le présent.
Le rôle des psychothérapeutes consiste à faciliter l’émergence et le développement de la vie groupale, le travail sur les liens qui unissent les participants et la compréhension de soi.
Avec la loi de 2018 sur la santé, l’Algérie est revenue sur ce que les spécialistes en psychiatrie qualifient de “volonté sécuritaire” et de “stigmatisation de la maladie”, avec le recours quasi systématique à “l’hospitalisation sous contrainte” des malades.
La Journée nationale de psychiatrie organisée, jeudi, par l’Association des psychiatres du Djurdjura en collaboration avec plusieurs services et EHS spécialisés du pays, à l’hôtel “Relais vert” de Tizi Ouzou, a montré, à travers les quatre thématiques abordées, que l’exercice de la psychiatrie en Algérie est confronté à tellement de difficultés que c’est désormais un véritable casse-tête, et que la psychiatrie est aussi tourmentée que le suggère l’intitulé choisi pour cette journée d’étude.
Parmi les volets de la psychiatrie confrontés aux difficultés, figure notamment la psychiatrie légale qui constitue, de l’avis du président du comité d’organisation, le Pr Abbès Ziri, un aspect très sensible, du fait de la responsabilité qu’impose son lien direct avec la justice. Parmi les questions épineuses soulevées en la matière, figure en bonne part celle de l’enfermement sous contrainte des patients.
Samedi 29 janvier 2022
A la grande salle des fêtes de la Mairie de Montreuil
Considérant l’actualité politique, cette convergence (qui suppose pluralité et indépendance) se fera sur la base du refus de la para-médicalisation de l’acte psychologique et de la subordination de la psychologie à la médecine dont les psychologues ne partagent pas toutes les valeurs et tous les objectifs.
Hugues Angot mercredi 22 décembre 2021
BELGIQUE
La baisse des principaux indicateurs de l’épidémie se poursuit malgré la montée progressive du variant Omicron. Ces chiffres sont plutôt encourageants pourtant le ministre fédéral de la santé propose des mesures supplémentaires pour les fêtes avec l’objectif de pouvoir rouvrir les écoles à la rentrée. Frank Vandenbrouck estime par ailleurs que le pass sanitaire "Covid Safe Ticket" ne devrait plus être octroyé qu’aux personnes en ordre de vaccination, et plus aux détenteurs d’un test covid négatif. QR l’actu fait le point sur la situation sanitaire avec Yves Maule, Manager de soins en charge de la Médecine critique au CHU Brugmann et Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19.
Par Solène Cordier Publié le 14 décembre 2021
Le projet de loi consacré à la protection de l’enfance est examiné au Sénat, mardi 14 et mercredi 15 décembre.
Après les députés en juillet, les sénateurs devaient se pencher en première lecture, mardi 14 et mercredi 15 décembre, sur un projet de loi consacré à la protection de l’enfance, une politique décentralisée qui concerne 2,1 % de la population âgée de moins de 21 ans. Une question, récurrente, sera examinée à cette occasion par les parlementaires, celle de la prise en charge des « jeunes majeurs », ces jeunes gens sommés de quitter l’aide sociale à l’enfance (ASE) dès qu’ils soufflent leur dix-huitième bougie.
M.Dana, S.Guibout, P.Limpes - France 3
Publié
Apres une succession de reports le télescope spatial James Webb, le plus grand et puissant jamais envoyé dans l'espace, sera lancé depuis Kourou (Guyane) vendredi 24 décembre
Le télescope James Webb, avec ses 12 mètres de haut, est le plus grand et le plus perfectionné jamais envoyé dans l'espace. Il est le fruit de trois décennies de collaboration entre les scientifiques du monde entier. Mark Voyton, directeur NASA du programme James Webb, a travaillé durant 20 ans sur le télescope. "À chaque fois que je le regarde, je suis impressionné, vraiment impressionné par sa beauté. Il est si complexe, peut faire tant de belles choses. Il a été construit sur Terre, mais il va nous dire tout ce qu'on ne peut pas encore savoir sur l'univers", explique le scientifique.
LE 11/12/2021
À retrouver dans l'émission
SCIENCE EN QUESTIONS
par Etienne Klein
Qu’est-ce que les scientifiques attendent précisément du téléscope spatial James Webb, ce nouvel œil braqué dans les profondeurs de l’espace et du temps ?
« Descendre jusqu’au chaos primordial et s’y sentir chez soi », recommandait Georges Braque. C’est (presque) ce que permettra de faire le Télescope Spatial James Webb (JWST) qui sera lancé le 22 décembre 2021 par une fusée Ariane 5 depuis Kourou. Ce successeur du télescope Hubble, conçu par la NASA, l’ESA et l’Agence Spatiale Canadienne, devrait permettre, entre autres choses, d’observer les étoiles les plus anciennes, apparues quelques centaines de millions d’années après le big bang, et de mieux comprendre la formation des toutes premières galaxies.
Lire la suite et écouter le podcast ...
LE 13/12/2021
À retrouver dans l'émission
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
par Antoine Beauchamp et Nicolas Martin
Pourquoi Marcel Proust intéresse-t-il les neurosciences ? Au-delà de l'effet de la madeleine, quels phénomènes liés à la mémoire parvient-il à analyser rationnellement bien avant les neurosciences modernes ? Une transposition du domaine littéraire à la science est-elle possible ?
A la recherche du temps perdu de Marcel Proust dessine un labyrinthe où la mémoire se mêle aux sensations, à tel point que le nom de Proust associé à une madeleine évoque aujourd’hui une expérience de mémoire involontaire.
Par son enquête méticuleuse liée aux souvenirs et aux sensations, Proust a-t-il eu des intuitions qui peuvent aujourd’hui trouver des explications dans des découvertes neuroscientifiques ? Après l’abondante étude psychanalytique de l'œuvre, que peuvent nous dire aujourd’hui les neurosciences sur ce parcours de mémoire proposé par Proust ?