Un psychologue et un infirmier ont pris immédiatement en charge les élèves et personnels témoins. « Dès ce vendredi, une cellule d’écoute, composée de trois psychologues, quatre assistants sociaux, trois infirmiers et deux médecins, a été mise en place afin d’accompagner élèves et personnels », indique l’académie dans un communiqué.
C’était un appel, lancé il y a deux ans, – que Libération avait relayé–, annonçant la démission prochaine de plus de 1 000 chefs de service en raison de la situation de crise que vivait le monde hospitalier. Une annonce historique. Jamais les médecins des hôpitaux n’avaient engagé un tel bras de fer pour protester contre les difficultés qui les assaillaient jour après jour. Deux ans plus tard, ils remontent au créneau, pour pointer un hôpital public qui s’effondre, faute de moyens suffisants mais aussi avec un personnel soignant et médical qui commencent à déserter ces lieux de soins. Et pourtant, le Ségur est passé par là. Et le Covid plane toujours, telle une menace supplémentaire. A l’appel du même Collectif Inter hospitaux, ils sont plusieurs centaines de chefs de service à repartir en lutte. Ils appellent ci-dessous à une mobilisation générale pour ce samedi 4 décembre. Et à un plan de toutes urgences. E.F.