par Marlène Thomas et AFP publié le 3 novembre 2021
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
par Marlène Thomas et AFP publié le 3 novembre 2021
Manifestation féministe, pour mettre en avant le travail des «premières de corvées», le 8 mars à Paris. (Marie Rouge/Libération)
4 ÉPISODES (NON DISPONIBLES POUR LE MOMENT)
Lors du confinement, le jour où ma fille me confie sa peur de me voir parfois “abuser” à l’apéro, je décide d’interroger ma relation à l’alcool. Je m’inscris à Dry january, je consigne des notes quotidiennes et j’imagine une série documentaire pour réfléchir et déconstruire ce tabou de l’alcool au féminin, ses représentations collectives et sa singularité. Je m’entoure de femmes puissantes qui ont toutes en commun, d’avoir vécu une relation intense à l’alcool.
Par Nicolas Santolaria Publié le 13 novembre 2021
Grand impensé de nos sociétés aux réflexes patriarcaux tenaces, la contraception masculine a pourtant été à l’ordre du jour dans les années 1980. Elle revient sur le devant de la scène, entre opération, slip chauffant et méthode hormonale.
J’ai dans ma famille un oncle qui, il y a plusieurs décennies de cela, après avoir fait deux beaux enfants avec sa femme, a décidé de subir une vasectomie. Cette opération de stérilisation masculine, que 7,4 % des hommes finissent par regretter (étude Hum Reprod, 2018), consiste à couper et obturer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes depuis les testicules. Un peu comme un pipeline dont on tarirait l’approvisionnement.
par Christian Lehmann publié le 11 novembre 2021
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus. Selon lui, les annonces d’Emmanuel Macron sur les rappels pour les plus de 65 ans illustrent l’absence de stratégie vaccinale de la France.
Dans un centre de vaccination, à Paris, en janvier 2021. (Benoit Tessier/REUTERS)
Maïmouna FAYE FALL Publication 11/11/2021
SENEGAL
Le colloque international francophone, qui a réuni pendant trois jours à Dakar des spécialistes de l’enfant venus d’horizons divers, a consacré un panel à l’intégration des enfants en difficultés à l’école classique. Ce, dans le but de leur faciliter l’accès au monde du travail. Pour la réussite d’un tel projet, neurologues, pédiatres, psychiatres... demandent à l’Etat de former d’abord les enseignants. Et aux parents, d’emmener ces enfants en consultation pour un diagnostic avant de les inclure à l’école classique pour éviter la stigmatisation.
Quelles stratégies et quel type de projet à mettre en place pour la prise en charge des enfants en situation de handicap notamment leur accueil à l’école classique? Quelles pourraient être les stratégies de collaboration entre les ministères de la Santé et de l’Education pour un meilleur accompagnement de ces enfants différents de leurs autres camarades ? Telles sont, entre autres, les questions sur lesquelles des spécialistes nationaux et internationaux ont discuté en plénière lors du colloque international francophone de psychiatrie infanto-juvénile tenu à Dakar pour la mise en place d’une plateforme d’avenir à proposer aux autorités étatiques dans le but d’harmoniser des actions autour de ces enfants certes différents, mais avec des potentialités, des ressources, des spécificités et des besoins qui leur sont propres.
Pour y arriver, psychiatres, neurologues, neuro-pédiatres ... ont réfléchi sur le sujet et échangé sur les obstacles. Des réflexions et échanges à l’issue desquels ils ont surtout donné des propositions qui pourraient aider à réussir un tel projet d’inclusion de l’enfant différent dans les écoles classiques. La position du pédopsychiatre à l’hôpital des enfants de Diamniadio et chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital de psychiatrie de Thiaroye est radicale.
Pour Dr Ndèye Awa Dièye, avant d’inclure ces types d’enfants à l’école, il faut d’abord savoir de quoi ils souffrent. C’est pourquoi, elle encourage les parents et les écoles à envoyer ou emmener les enfants se faire consulter. Car, dit-elle, «il arrive qu’un enfant vive avec un handicap pendant 10 ans alors qu’il pourrait pourtant être pris en charge à l’hôpital pour une amélioration de sa situation de handicap». Encore que le diagnostic doive se faire en fonction de sa pathologie avant d’élaborer un projet autour de lui parce que, indique encore Dr Dièye, les handicaps sont différents, tout comme leur prise en charge. «Le handicap visuel étant donc différent du handicap mental, Dr Dièye considère que si on met un handicapé visuel, un sourd muet et un autiste dans une même classe en pensant qu’on fait de l’inclusion, «on ne fait pas de l’inclusion, en réalité, mais de la stigmatisation» par rapport à ces enfants.
Par Marie Dejoux(Historienne et collaboratrice du « Monde des livres ») Publié le 11 novembre 2021
Sous les Lumières on accrédite l’idée fausse d’un Moyen Age oublieux des enseignements de l’Antiquité. L’essai des universitaires Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony retrace l’histoire passionnante de ce mythe.
« La Terre plate. Généalogie d’une idée fausse », de Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony, Les Belles Lettres, 280 p.
Galilée s’est-il exclamé lors de son procès « Et pourtant, elle est ronde » ? Non, comme chacun le sait, la légende lui prête ces mots : « Et pourtant, elle tourne ! » Condamné en 1633, l’astronome italien défendait la théorie que la Terre était en mouvement autour du Soleil, d’après le modèle héliocentriste développé un siècle plus tôt par Copernic. Pourtant, soulignent Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony dans La Terre plate, beaucoup persistent à croire que Galilée, mais aussi Christophe Colomb auraient enduré les foudres de l’Eglise car ces précurseurs auraient voulu démontrer, contre leur temps, que la Terre était ronde. De fait, la chose est universellement entendue : au Moyen Age, on pensait que la Terre était plate.
le 10.11.21
Le 9 novembre lors d’une conférence de presse commune, 9 organisations syndicales et collectifs (AMUF, APH, CFE-CGC, CGT, SUD, les collectifs Inter hôpitaux et Inter Urgences, le printemps de la psychiatrie, la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité) ont tenu à alerter sur la situation jugée catastrophique
de l’hôpital public. En cause, le mouvement des fermetures de lits qui se poursuit, corrélé à la pénurie des professionnels de santé, médicaux comme paramédicaux déjà dénoncé par la CNI. Manque de reconnaissance, conditions de travail dégradées (multiplication des heures supplémentaires et des tâches…), perte de sens expliquent notamment cette fuite des soignants, qui s’est accélérée après la crise sanitaire et malgré les promesses, jugées « insuffisantes », du Ségur. Nous payons 20 ans de politiques de santé marquées par l’austérité et les restrictions budgétaires, qui ont poussé à fermer des lits
, déplore Emmanuelle Seris, porte-parole de l’AMUF, pointant le fait qu'au sein des paramédicaux, « les départs n’ont pas été compensés, ce qui conduit ceux qui restent à un cumul des tâches » qui n’est bon ni pour les professionnels de santé ni pour les patients. Il existe une vraie maltraitance institutionnelle, des soignants et des patients
, poursuit-elle.
Serge Cannasse
L’impression d’ensemble qui se dégage de la très riche enquête de Medscape ne devrait pas surprendre, tant ses résultats se rapprochent des constats faits depuis une vingtaine d’années sur les évolutions de la très grande majorité des catégories socio-professionnelles françaises. L’un d’eux en particulier est massif et il est commun aux hommes et aux femmes : la volonté de concilier vie professionnelle et vie privée. Le changement est sans doute plus net pour les professions médicales, traditionnellement associées à une dépense sans compter de leur temps pour leurs praticien.ne.s. Mais ici comme ailleurs, le désir impérieux ne se traduit que lentement dans les faits.
Nathalie Barrès
Alors que les femmes médecins représentent aujourd'hui près de la moitié des effectifs, des différences avec leurs confrères persistent en France. Comment s’expriment-elles ? Ces différences concernent-elles leur organisation, leur salaire, leur façon de travailler, leur carrière ? Ou touchent-elles les relations homme-femme, patient-médecin ? C’est ce qu’une enquête exclusive menée par Medscape a tenté de découvrir en interrogeant plus de 1.000 praticiens et praticiennes.
Être une femme médecin : une considération différente de la part des patients…
Le regard des patients n’est globalement pas le même selon que le médecin est une femme ou un homme. En effet, lorsque le praticien est une femme, 62% des patients adoptent un comportement plus familier : ils les tutoient, les appellent par leur nom ou leur prénom sans les appeler « Docteur ». Un comportement qui concerne moins les hommes (51%). Les femmes âgées entre 25 et 29 ans sont le plus souvent concernées : 23% contre seulement 3% de leurs confrères masculins du même âge. Plus des deux tiers des praticiennes sont confondues avec une professionnelle de santé moins qualifiée, comme une infirmière ou une assistante médicale, ce qui n’arrive qu’à 19% des hommes. Enfin, plus de la moitié des femmes médecins ont déjà eu le sentiment de ne pas se sentir physiquement en sécurité face à certains patients. Un sentiment encore une fois plus souvent ressenti par les femmes que par les hommes.
Publié le
L’hôpital psychiatrique Guillaume-Régnier à Rennes (CHGR) envisage de nouvelles fermetures de lits, faute de médecins. Selon le syndicat Sud, 62 lits ont été supprimés depuis mars 2020.
La pénurie de médecins et de personnels soignants en psychiatrie entraîne des fermetures de lits dans les hôpitaux et en particulier au centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR), à Rennes, où la fermeture d’une unité de 20 lits (l’unité John Cade) est envisagée. En juin déjà, l’établissement avait fermé l’unité Brocéliande, 20 lits également, rouverte début novembre.
A l'occasion de l'hommage à Paulette Guinchard, organisé ce samedi 13 novembre à Besançon, nous avons rencontré des Francs-Comtois qui se préparent à recourir au suicide assisté, en Suisse.
Ils sont environ 200 frontaliers à recourir au suicide assisté en Suisse, chaque année, selon l'ADMD, l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Parmi eux, des figures très connues de notre région, comme Paulette Guinchard, ancienne secrétaire d'Etat sous Lionel Jospin. Elle a également été députée du Doubs et adjointe au Maire de Besançon. Elle a choisi cette mort, le 4 mars 2021. Un hommage lui sera rendu ce samedi, au Grand Kursaal, à Besançon, en présence de Lionel Jospin.
par Estelle Aubin publié le 12 novembre 2021
Photo d'illustration. (domimage/Getty Images)
Dénouement de quatre jours de questions et d’inquiétude en Mayenne. La joggeuse de 17 ans retrouvée vivante a affirmé aux enquêteurs avoir menti, n’avoir jamais été enlevée lundi soir. Retrouvée vivante et balafrée vingt-quatre heures après sa disparition dans un kebab de Sablé-sur-Sarthe, l’adolescente a reconnu ce vendredi avoir fabulé. Elle n’a pas été victime d’un enlèvement, comme elle l’avait affirmé auprès des enquêteurs au lendemain de sa réapparition. Elle devrait être poursuivie pour délit de dénonciation imaginaire, a fait savoir ce vendredi dans un communiqué la procureure de Laval, Céline Maigné.
Publié le 12 novembre 2021
Publié le 10/11/21
Des montagnes de déchets moisissant depuis des années : c’est ce à quoi Thomas fait face au quotidien, car il est nettoyeur de l’extrême. Ce professionnel intervient dans des appartements souvent occupés par des personnes atteintes du syndrome de Diogène, accumulant les objets et les déchets. Son travail a permis d’aider de nombreuses personnes : « Quand on rend les clefs, on voit souvent les clients qui pleurent, parce qu’ils pensaient que c’était impossible. »
Après avoir débarrassé un appartement de plusieurs tonnes de déchets, Thomas et son coéquipier nettoient et désinfectent le lieu contaminé. Même si ses débuts dans ce métier l’ont un peu surpris, il est aujourd’hui habitué : « Ce qui est très satisfaisant, c’est qu’on arrive à changer la vie de certaines personnes. » Thomas présente son métier dans la vidéo de notre partenaire Brut.
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LE 10/11/2021
À retrouver dans l'émission
par Baptiste Muckensturm
Nous ne sommes pas tous égaux face aux carences du système de santé français. Que nous dit la carte des accès aux soins sur les choix électoraux des Français ?
Lits d'hôpital fermés, grève des urgentistes : la crise sanitaire a mis en évidence un manque chronique de personnel dans l'hôpital public. Mais les situations ne se ressemblent guère entre la Savoie et la Sarthe, entre Nancy et Biarritz. Jean-Marc Macé et Katerina Kononovich ont réalisé une cartographie de l'accès aux soins en France et croisé ses données avec des déterminants démographiques ou politiques.
PAR ANNE PAVIS · PUBLIÉ
Quelle place pour les “fous” à la télévision et à la radio ?
« L’unique différence qu’il y a entre Dali et un fou, c’est que je ne suis pas fou » – (Salvador Dali)
Guide réalisé par Emmanuelle Luccioni, documentaliste à l’INA – Télécharger le pdf
Définir la folie est un exercice délicat et difficile. En parler aussi car derrière ce mot se déroule le vaste champ de la maladie mentale, de la psychiatrie, de la déraison, mais aussi de l’art, de la littérature ou de la philosophie.
Miroir de la société, les médias, et plus particulièrement la radio et la télévision, se sont toujours intéressés à la question de la folie, de la maladie mentale et de la prise en charge des patients.
Mais comment, au fil du temps, la télévision et la radio ont-ils traité la folie, montré les fous ?
Yves BOITEAU Publié le
Les manifestants demandent à l’État des moyens financiers et humains pour « la réouverture de lits à hauteur des besoins » du bassin de population.
PHOTO CO – YVES BOITEAU
Parti de l’hôpital vers 10 h 30, le cortège se rend à la sous-préfecture de Cholet pour demander à l’État des moyens financiers et humains pour la réouverture de lits à hauteur des besoins
du bassin de population (210 000 habitants) et desprises de décision de la part de l’ARS pour renfort médical
sur les deux secteurs de psychiatrie du Choletais.
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