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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 29 octobre 2021

Droit au logement Handicap : le combat de Nabela contre un bailleur immobile

par Margaret Oheneba  publié le 28 octobre 2021

Six ans après un accident de voiture qui lui a causé un handicap moteur et cognitif, cette Suresnoise de 42 ans lutte pour obtenir un logement réellement adapté à sa situation.

«Je suis prise au piège. Je n’ai plus de vie sociale.» Cela fait un an que Nabela, 42 ans, vit presque en vase clos dans un appartement pour personne à mobilité réduite (PMR) qui n’est adapté ni à son handicap ni à son fauteuil électrique. Victime d’un accident de la route en 2015, cette ancienne DRH est atteinte de troubles cognitifs, conséquences de son traumatisme crânien, et d’une hémiparésie – une faiblesse musculaire – de la partie droite de son corps. Avant de s’installer dans son logement de Suresnes (Hauts-de-Seine), aux murs blancs car elle ne s’y «projette pas», celle qui ne peut plus travailler depuis son accident vivait à Courbevoie chez le même bailleur social, 3F. Là-bas, ce dernier avait fini par transformer la baignoire en douche mais son fauteuil ne pouvait pas entrer dans l’ascenseur de l’immeuble.

jeudi 28 octobre 2021

Isolement et contention en psychiatrie: bientôt un référentiel pour les éditeurs de logiciels


 



 

TOULOUSE (TICsanté) - Un cahier des charges qui prendra la forme d'un "référentiel" est en cours de rédaction pour aider les éditeurs de logiciels à construire les solutions de recueil des mesures d'isolement et de contention des patients psychiatriques admis en soins sans consentement, a expliqué Anis Ellini, chargé de mission à l'ATIH, lors des 10es Journées nationales de l'information médicale, du contrôle de gestion et des finances en psychiatrie, à Toulouse.

Ces journées étaient organisées début octobre par l'Association des établissements du service public de santé mentale (Adesm) et la conférence nationale des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de centre hospitalier spécialisé (CHS), au centre hospitalier Gérard-Marchant de Toulouse.

Y ont notamment été abordées les questions encore en suspens dans le cadre de la réforme de l'isolement et de la contention.

L'an dernier, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021 a donné un nouveau cadre aux pratiques d'isolement et de contention dans les établissements autorisés à accueillir des patients sans leur consentement.

Un décret et une instruction de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) sont venus préciser ce nouveau cadre.

Lors des 10es Journées, Marie-Camille Müller, chargée de mission santé mentale à la DGOS, a rappelé que cette instruction prévoyait "qu'un travail devait être fait entre la DGOS et l'ATIH [Agence technique de l'information sur l'hospitalisation]" pour harmoniser le recueil des pratiques et adapter le système d'information.

Pour rappel, l'ATIH a intégré la description de l'isolement et de la contention dans le recueil d'information médicalisé en psychiatrie (RIM-P) en 2018.

Le groupe de travail, qui a débuté en juin, à raison d'une réunion par mois, a décrit Marie-Camille Müller, "prendra évidemment en compte" les nouvelles dispositions prévues par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022, puisque le Conseil constitutionnel a demandé à nouveau au gouvernement de revoir sa copie.

L'objectif de ce groupe de travail qui réunit à ce jour des "techniciens", a pour objectif "de proposer un cahier de charges fonctionnel pour les éditeurs de logiciels", qui intégrera le registre que les établissements doivent tenir à jour sur l'isolement et la contention, et "les indications nécessaires au recueil du Fichcomp [fichier complémentaire] du RIM-P", a-t-elle détaillé.

Ce cahier des charges sera annexé à la future instruction DGOS, une fois la nouvelle disposition législative votée, a-t-elle complété.

Faire remonter les ambiguïtés pour qu'elles soient résolues

Anis Ellini, chargé de mission à l'ATIH, a rassuré sur le fait que "l'idée" du cahier des charges "n'est pas de rajouter de nouvelles interprétations. Nous allons formaliser les choses. […] Notre rôle est de comprendre et de faire remonter les ambiguïtés" pour qu'elles soient résolues, a-t-il promis.

La question de l'opposabilité du cahier des charges s'est posée, a-t-il aussi expliqué. "Dans une première étape, le cahier des charges va être annexé à l'instruction, pour lui donner quand même un pouvoir juridique", mais "le format va ressembler à quelque chose qui est plus du référentiel".

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Le spectre de l’autisme raconté dans un livre photo touchant et intimiste

par Lise Lanot    Publié le 


La photographe Mary Berridge a rencontré, immortalisé et écouté des personnes autistes pour combattre les idées reçues.

À 5 ans, Graham était capable de réciter l’histoire de la guerre d’indépendance des États-Unis et "parlait avec le vocabulaire d’un professeur de fac". En parallèle, le petit garçon souffrait de crises à la vue d’un aliment qu’il n’avait jamais goûté ou en entendant le bruit d’un sèche-cheveux, même un étage au-dessus de lui.

Ce n’est qu’à ses 7 ans qu’on a diagnostiqué à l’enfant un syndrome d’Asperger. "On aurait pu faciliter sa vie et la nôtre si on avait su plus tôt", juge sa mère, Mary Berridge, autrice d’un livre photo consacré à l’autisme et aux nombreuses formes que peut prendre le handicap.

Graham au Louvre, 2016. (© Mary Berridge)

La photographe a rencontré des personnes autistes de tous âges, a pris leur portrait et a écouté leur témoignage, qu’elle a retranscrit dans son ouvrage, Visible Spectrum :

"J’ai invité les modèles ou leurs parents à écrire ce qu’ils voulaient que les gens sachent sur eux ou sur l’autisme. Ensemble, ces témoignages décrivent les nombreuses facettes des modèles : à quel point ils sont aussi ordinaires qu’extraordinaires, leurs forces, leurs difficultés et la façon dont ils s’adaptent au monde neurotypique", écrit Mary Berridge en introduction de son livre.

Les portraits ont, pour la plupart, été pris "lors de moments calmes et contemplatifs, quand les personnes autistes se sentent en général plus à l’aise". La photographe s’est attachée à retranscrire la façon dont ses modèles sont absorbé·e·s par leurs pensées ou un détail "que les autres ne verraient même pas" "Le piquet d’une clôture, un insecte, un morceau de saucisson en forme de lune."

Remington, 2016. (© Mary Berridge)


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L’espérance de vie à 48 ans des personnes à la rue, «la conséquence de l’errance»

par Margaret Oheneba  publié le 27 octobre 2021

Le Collectif des morts de la rue a dénombré, en 2020, la mort de 670 personnes «sans chez-soi» ou anciennement SDF. Pour empêcher ces drames, il demande aux autorités de permettre aux sans-abri d’accéder à des offres de logements pérennes.

Vivre à la rue tue toujours. Dans son enquête sur la «mortalité des personnes sans domicile en 2020» publiée ce mercredi, le Collectif des morts de la rue (CMDR) a recensé la mort de 587 personnes «sans chez soi» depuis plusieurs mois (à la rue, en hébergement d’urgence ou dans des lieux non prévus pour cela). En outre, 81 anciens SDF et 2 personnes qui étaient sans abri depuis moins de six semaines sont décédés l’an dernier, selon le CMDR, portant l’estimation totale à au moins 670 morts, contre 659 en 2019.

Un bilan élevé mais qui demeure loin de la réalité, concède le collectif. Bérangère Grisoni, présidente du CMDR, Cécile Rocca, coordinatrice, et Julien Ambard, épidémiologiste, insistent sur le fait que leur décompte «n’est pas exhaustif»«Selon l’étude effectuée en 2014 par des scientifiques extérieurs au CMDR, la réalité se tiendrait autour d’un peu plus de 2 000 décès par an (6 730 personnes sans domicile sont décédées entre 2008 et 2010).»

Carnet de bord Procès du 13 Novembre : «Certaines victimes ont parlé de “rouleau compresseur”»

par Alexandra Pichard.  publié le 28 octobre 2021

Pendant neuf mois, la psychologue et présidente de l’association Paris Aide aux victimes, Carole Damiani, tient un carnet de bord dans «Libération». Aujourd’hui, elle fait le bilan des semaines de témoignages des parties civiles, qui se terminent vendredi.

publié le 28 octobre 2021 à 7h00

Carole Damiani, 61 ans, est docteure en psychologie et présidente de l’association Paris Aide aux victimes. Depuis trente ans, elle accompagne des parties civiles touchées par le terrorisme. Elle suit des victimes des attentats du 13 Novembre depuis six ans. Pendant ce procès, elle coordonne une cellule psychologique à quelques pas de la salle d’audience. Pour Libération, elle raconte ses neuf mois d’audience.

«Après presque deux mois de témoignages des parties civiles, il y a eu près de 500 entretiens avec la cellule psychologique mise à disposition des victimes. La preuve que le dispositif répond à un réel besoin. Certaines personnes avaient besoin de faire des pauses, étaient envahies par les émotions, revivaient ce qu’elles avaient entendu. Certaines parties civiles ont eu des entretiens réguliers avec les psychologues. La force des groupes m’a marquée : beaucoup de victimes sont venues avec leurs proches, leur famille et sont très entourées. En tant que psychologue, on intervient en deuxième ligne si besoin.

Dépression: 264 millions de personnes touchées dans le monde

Par :Raphaëlle Constant  Publié le : 

La dépression touche 264 millions de personnes dans le monde (OMS).

Vous n'avez plus goût à rien, vous avez perdu l'appétit, vous ne dormez plus, et vous ne comprenez pas pourquoi ? C’est peut-être une dépression. À l’occasion de la Journée européenne de la dépression, nous faisons un point sur ce trouble mental courant qui touche 264 millions de personnes dans le monde, selon l’OMS.

Première cause d’incapacité, la dépression peut s’installer et devenir une maladie grave. Entraînant une grande souffrance, elle altère la vie quotidienne de la personne concernée et, dans le pire des cas, peut conduire au suicide.

[...] 

  • Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en Thérapie Comportementale et Cognitive, au Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris
  • Pr Raja Labanne, psychiatre, professeur de Psychiatrie à la Faculté de Médecine Tunis en Tunisie. Ex-présidente de la Société tunisienne de Psychiatrie.

Dépression périnatale : 100 000 femmes touchées par an

 E. Dal'Secco    27 octobre 2021

Une Française met fin à ses jours chaque mois dans la période allant du début de sa grossesse à l'année qui suit la naissance à cause d'une dépression périnatale. LENA, appli dédiée, voit le jour pour un meilleur suivi et une prise en charge adaptée.

Illustration article

En France, chaque mois, une femme met fin à ses jours dans la période allant du début de sa grossesse à l'année qui suit la naissance de son enfant. Si la maternité est une période heureuse pour beaucoup, elle peut aussi révéler des fragilités psychiques. Ces femmes sont victimes de« dépression périnatale » (c'est-à-dire avant et après l'accouchement), qui touche 12 % d'entre elles, soit plus de 100 000 chaque année. Pour faire face à cet« enjeu majeur et pourtant méconnu de santé publique », la fondation FondaMental soutient le développement d'une application du nom de LENA, qualifiée de « révolution », qu'elle dévoile le 27 octobre 2021 à l'occasion de la Journée européenne de la dépression. Objectif ? Mieux identifier et prendre en charge les femmes concernées par la « complication la plus fréquente de la grossesse ».


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Violences sexuelles : « Ne pas forcer les témoignages », respecter la parole des victimes, et leur silence

Par   Publié le 28 octobre 2021

Les femmes qui dénoncent des agresseurs célèbres courent le risque que leur histoire soit médiatisée, leur nom jeté en pâture et leur vie dévastée. Un obstacle à des divulgations qu’aucun journaliste ne peut enjamber sans faillir à sa déontologie.

Analyse. Dans moins d’un mois s’affichera de nouveau dans les rues et sur les réseaux sociaux la couleur violette avec le mot dièse #NousToutes comme étendard de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour constater à quel point celle-ci continue de s’exercer. Pas besoin de faire l’expérience d’un dépôt de plainte pour viol dans un commissariat pour le vérifier. Cependant, tout comme mésestimer ce que les femmes disent quand elles parlent est insupportable, refuser de comprendre pourquoi il leur arrive de retenir leurs mots revient à leur imposer une injonction supplémentaire.

Haut-Rhin : L’émouvant départ à la retraite d’une enseignante, acclamée par plus de 750 collégiens

Publié le 27/10/21

HOMMAGE  La vidéo de son départ a été vue près de 190.000 fois sur les réseaux sociaux










L'enseignante était très appréciée de tous. — Florence Durand - Sipa

Le départ à la retraite d’une enseignante alsacienne a été célébré comme il se doit, le 30 septembre dernier, dans le Haut-Rhin.

Au collège Alice-Mosnier de Fortschwihr, à l’est de Colmar, Françoise Moulin, professeure d’EPS, a eu droit à une haie d’honneur par le personnel et les élèves, soit près de 800 personnes, rapporte France Bleu Alsace.

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Anxiété, dépression… Une enquête alerte sur la santé mentale des étudiants en médecine

par Cassandre Leray  publié le 27 octobre 2021

Les chiffres obtenus par différents syndicats d’étudiants en médecine, publiés ce mercredi, indiquent notamment que près de 40% des interrogés souffrent de symptômes dépressifs. Le temps de travail trop important ou encore la maltraitance au sein des hôpitaux sont pointés du doigt comme éléments déclencheurs.

“Thanatocapitalisme”, de Byung-Chul Han : mortelle économie

Antony Chanthanakone publié le  

Le capitalisme veut-il la mort des humains ? C’est ce que suggère Thanatocapitalisme (PUF, 2021), de Byung-Chul Han, philosophe et professeur à l’université des arts de Berlin. Ce livre est un recueil d’entretiens et de courts essais autour d’une critique du capitalisme et du néolibéralisme : à travers l’étude des petits signes de notre temps (le « dataïsme », à savoir l’omniprésence des data, la scarification, les photos de personnes sautant en l’air, l’accueil des réfugiés ou notre rapport au temps), il déploie une philosophie critique de la modernité au prisme de la notion freudienne de « pulsion de mort »Le capitalisme se servirait de notre pulsion de mort pour la rediriger vers la consommation. En creux, se dessine un monde vide de sens pour l’homme… Même si Byung-Chul Han continue de défendre un humanisme hérité de la philosophie des Lumières.

Écrits d’Art Brut – Langages et pensées sauvages

20 octobre 2021 – 23 janvier 2022


Par une vaste exposition collective le Musée Tinguely présente la diversité des « tableaux écrits » par 13 artistes internationaux de l’Art Brut. Vivant le plus souvent en marge de la société, isolés ou exclus, ils créent dans leur propre univers sans savoir qu’ils évoluent dans les sphères de l’art. Des signes sont inscrits sur des surfaces diverses, des tissus sont brodés, des murs sont peints.

Lettres d’amour ou de rage, poèmes, prières, messages érotiques et plaidoyers, journaux intimes et récits utopiques, les écrits d’Art Brut, fort peu connus, provoquent saisissement et fascination. Créés à huis clos pour la plupart, dans le secret et le silence, ils sont souvent privés d’adresse ou sont réservés à quelque destinataire onirique ou spirituel.

Étrangement calligraphiés ou rédigés à la hâte, quelquefois brodés ou gravés avec ferveur dans la pierre, ces écrits sont souvent accompagnés de peintures ou de dessins. Révélant une créativité stupéfiante, ils relèvent d’un besoin entêtant voire impérieux d’expression et constituent une forme de résistance sourde.

Laure Pigeon, Lili, Adèle, Pierre, sans date

Laure Pigeon, Lili, Adèle, Pierre, sans date
Encre bleue sur papier ; 49 x 64 cm
© Collection de l’Art Brut, Lausanne

L’écriture favorise l’introspection et devient une ressource majeure, ouvrant parfois la voie à une quête identitaire ou à l’invention d’une autre vie, permettant d’autres fois la construction d’un nouveau monde ou la réorganisation du cosmos. Livres et feuillets, cahiers et carnets, parures corporelles et bannières deviennent les supports d’inscriptions personnelles extravagantes, dotés d’une double qualité, poétique et plastique. Ils servent leur recherche entêtante, celle de l’essence des choses et des mots.

Inceste : "Protéger la mère, c’est protéger l’enfant"

Par Cécile de Kervasdoué et Fiona Moghaddam   29/10/2021 

C'est un mouvement de grande ampleur : des milliers de mères prennent la parole auprès de la Commission inceste et sur les réseaux sociaux pour dénoncer des décisions de justice qui ne protègent pas leur enfant victime d'inceste. La justice aurait-elle un problème avec les mères ? Explications.

Les nombreuses manifestations contre les violences sexuelles, comme ici le 5 juillet 2020 à Ajaccio, vont elles permettre de lutter contre l'impunité des agresseurs ?
Les nombreuses manifestations contre les violences sexuelles, comme ici le 5 juillet 2020 à Ajaccio, vont elles permettre de lutter contre l'impunité des agresseurs ? Crédits :  PASCAL POCHARD-CASABIANCA - AFP

D'abord il y a les chiffres du ministère de la Justice. En France chaque année, 22 000 enfants sont victimes de violences sexuelles de la part de leur père. En 2020, seules 1 697 personnes ont été poursuivies pour viol incestueux ou agression sexuelle sur mineur. 760 d'entre elles ont été condamnées pour l'une ou l'autre des infractions ; le ministère de la Justice ne quantifie pas les condamnations d'inceste paternel.

Ensuite, il y a les mères d'enfants victimes qui témoignent par milliers auprès de la plateforme d'écoute de la Ciivise, la Commission indépendante sur l'inceste et sur les violences faites aux enfants (qui a reçu près de 5 000 témoignages d'inceste et de violences sexuelles sur mineur depuis le printemps dernier) mais aussi sur les réseaux sociaux sous le mot-dièse lancé par le collectif féministe Nous Toutes #sapepasmaparole. 

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