Par Sophie Benard Publié le 02 septembre 2021
La philosophe Camille Froidevaux-Metterie mêle dans son nouvel essai théorie, témoignages et expériences personnelles pour affiner sa réflexion sur les dimensions physiques du féminisme.
« Un corps à soi », de Camille Froidevaux-Metterie, Seuil, « La couleur des idées », 352 p.
Refusant de se satisfaire du déni des corps féminins qui, selon elle, a longtemps hanté une partie des mouvements féministes, Camille Froidevaux-Metterie s’attache depuis plusieurs années à l’élaboration théorique d’un « féminisme corporel ». « Si les femmes sont devenues des sujets de droit pleinement légitimes dans la sphère sociale et professionnelle, écrit-elle ainsi dans Un corps à soi, son nouvel essai, elles n’ont pas pour autant cessé d’être des individus incarnés requis dans la sphère privée et familiale. »