Par Joshua Metivier Publié le
Du lundi 6 au lundi 13 septembre 2021, la randonnée cyclotouriste Psycyclette partira de Pontorson pour sensibiliser le public sur les troubles psychiques.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par Joshua Metivier Publié le
Du lundi 6 au lundi 13 septembre 2021, la randonnée cyclotouriste Psycyclette partira de Pontorson pour sensibiliser le public sur les troubles psychiques.
Par Manon Boquen. Publié le 3 septembre 2021
Sous l’effet de l’érosion, 300 personnages burinés dans la roche sur la Côte d’Emeraude s’effacent lentement. Créé cet été, un musée tente de sauver de l’oubli cette merveille d’art brut.
Un chemin face à la mer. Soudain, d’étranges visages surgissent le long du sentier, puis c’est tout un peuple de personnages et d’animaux en tout genre qui affleure de l’amas rocheux. Perchées sur les pointes de la Haie et du Christ à Rothéneuf, ancien village de pêcheurs appartenant désormais à la commune de Saint-Malo, quelque 300 sculptures réalisées par un religieux, l’abbé Fouré, font face aux vagues… et s’effacent doucement. Menacée d’érosion, confrontée au vent et aux embruns, mais aussi fragilisée par les passants qui l’escaladent, cette œuvre d’art brut pourrait bientôt disparaître.
LE 02/09/2021
Les juges de la Cour suprême américaine ont refusé de contester la constitutionnalité d'une loi texane qui interdit la quasi-intégralité des IVG.
Aujourd'hui, on assiste à l’effondrement d’un monument du droit américain.
Trois petits mots au cœur de l’actualité aux États-Unis : "Roe Versus Wade", c’est le nom de cet arrêt historique de la Cour suprême en 1973, qui a toujours servi depuis de référence, de rempart pour défendre le droit à l’avortement jusqu’à 22 semaines pour les femmes américaines… et l’on sait que ce droit est continuellement attaqué.
Anne-Laure Lebrun
Pour arrêter de broyer du noir, des thérapies efficaces existent. Elles doivent être mises en œuvre après un diagnostic solide et une évaluation précise de la gravité de la dépression.
On l’appelle la vague psychiatrique : il s’agit du fort impact psychologique et émotionnel de la pandémie du Covid. En avril dernier, 22 % des Français souffraient d’un état dépressif, soit 12 points de plus que le niveau hors épidémie. Plus généralement, au moins un Français sur cinq sera concerné par un épisode dépressif au cours de sa vie. Chaque année, 3 millions de personnes environ sont suivies pour une dépression. Une pathologie fréquente mais qui est, en réalité, sous-diagnostiquée et sous-traitée, en particulier chez les patients souffrant d’une maladie chronique ou les personnes âgées. Environ 40 % des personnes dépressives n’ont pas recours à des soins.
02/09/2021
Le gouvernement envisage de généraliser la prise en charge à 100 % de 10 à 20 consultations chez un psychologue ou psychothérapeute agréé.
L’état mental des Français s’est dégradé avec la crise sanitaire. Selon les derniers chiffres de l’enquête Coviprev de Santé publique France, réalisée en juillet, 13 % des sondés souffraient d’un état dépressif, 19 % d’un état anxieux et 9 % avaient eu des pensées suicidaires au cours de l’année. Même si les troubles dépressifs sont en baisse par rapport à fin avril, les trois indicateurs restent à des niveaux plus élevés qu’avant l’épidémie, avec des chiffres respectivement supérieurs de 3, 6 et 4 points.
par Elise Viniacourt publié le 2 septembre 2021 à 7h17
Un œil sur le jeu vidéo, l’autre sur l’horloge. Tous les gamers de longue date ont connu ce scénario. A deux doigts de combattre le boss final de leur niveau, l’un de leurs parents frappe à la porte : ils jouent depuis deux heures déjà, le moment d’éteindre la console. Pour les jeunes générations de Chinois, toutefois, l’histoire risque d’être légèrement différente.
par Thibaut Sardier et Nicolas Celnik publié le 1er septembre 2021
Il paraît que certains l’appellent, non sans taquinerie, «le Patriarche». Cette figure de sage affable va plutôt bien à l’anthropologue de 72 ans à la barbe impeccablement taillée, à la chevelure argentée et à l’érudition inépuisable : en témoigne son nouveau livre, les Formes du visible (Seuil). Il y réunit des images produites par des sociétés du monde entier, des parures de plumes amazoniennes aux peintures de paysages chinoises, pour y retrouver les traces des rapports que les humains entretiennent avec les êtres qui les entourent.
par Marlène Thomas publié le 1er septembre 2021
«Je trouve ça encore plus dur de savoir que la loi bioéthique a été adoptée et que rien n’a concrètement changé.» Cassandre et Célia (1) ont respectivement 33 et 36 ans. Une poignée de jours après la promulgation, le 2 août au Journal officiel, de la loi bioéthique ouvrant la PMA aux couples de femmes et femmes seules, l’espoir de concevoir un enfant dans un délai raisonnable en France s’amincit pour ces Parisiennes. Et la promesse du gouvernement d’avoir des premiers bébés nés de PMA pour toutes avant mai 2022 paraît difficilement réalisable. «C’est sûr, il n’y aura pas de bébé et de grossesse en route avant la fin du mandat de Macron», appuie Dominique Mehl, sociologue au CNRS, autrice de la PMA déconfinée (L’Harmattan, 2021).
Créée dans la foulée de l’avènement de la pandémie à coronavirus, cette web télé au départ s’est véritablement développée pour devenir aujourd’hui une télévision à référence internationale. Elle est la première chaîne 100% santé, au Togo, en Afrique et dans le monde. Ce 29 août, la chaîne SOS DOCTEUR TV a un an d’existence.
Initié par le patron de l’Association Internationale des Médecins pour la promotion de la Santé et l’Education en Afrique (AIMES-AFRIQUE), la chaine se développe et aujourd’hui est devenue une télévision qui émet 24H/24H et 7J/7J.
Jeux paralympiques de Tokyo, le 26 août 2021. Axel Bourlon (France) soulève 165 kilos au développé-couché lors de la finale d’haltérophilie, catégorie moins de 54 kilos. © Christopher Jue/Getty Images for International Paralympic Committee/AFP
Les Jeux paralympiques, qui s’achèvent cette semaine, sont presque le seul moment où l’on entend parler de handicap dans les médias. Un instant d’attention qui ne doit pas faire oublier que le handicap est toujours maintenu, par la société des « valides », en marge. Le point de vue du philosophe Bertrand Quentin, auteur de La Philosophie face au handicap (Éditions Érès, 2013) et des Invalidés. Nouvelles réflexions philosophiques sur le handicap(Érès, 2017).
Les Jeux paralympiques constituent l’un des rares moments où l’on entend publiquement parler des handicapés. Faut-il se réjouir de cette visibilité, ou diriez-vous qu’elle maintient les handicapés en marge de la société, puisqu’elle reste exceptionnelle ?
Bertrand Quentin : Les moments de visibilité du handicap ont été totalement absents des médias pendant des décennies. Quelques films à grand succès (comme par exemple Intouchables en 2012 ou Hors Normes en 2019) ont mis en évidence que le grand public pouvait s’intéresser au handicap et accepter de le voir quand une histoire bien ficelée l’amenait dans le champ de l’universalité humaine. La présence du handicap à la télévision reste néanmoins modeste. On ne se plaindra donc pas que les Jeux paralympiques ouvrent une fenêtre de visibilité plus étendue que d’habitude. Mais la visibilité serait moins symbolique si certains journalistes couvrant les sujets pouvaient aussi être handicapés. Or sur les plateaux télévisés traitant des Jeux paralympiques, ce sont exclusivement des journalistes sportifs dits valides qui officient en cravate – maintenant ce clivage entre valides et invalides. Ici encore se repère cette liminalité, c’est-à-dire le fait d’être « maintenu sur le seuil ». En 1909, l’ethnologue français Arnold Van Gennep, dans un ouvrage intitulé Les Rites de passage, décrit la situation au cours d’un rite, où la personne est isolée de la vie du groupe sans être rejetée définitivement. Dans les années 1980, l’anthropologue américain Robert Murphy reprend, lui, le concept de « liminalité » par rapport au handicap. Il rend compte du fait que la personne en situation de handicap est maintenue sur le seuil de la société. Ni totalement extérieure (ce serait la barbarie nazie), ni jamais totalement à l’intérieur (une paroi invisible empêche à chaque fois une vie dite normale). On appelle cela la « liminalité », donc – et bien souvent, nos sociétés ne font que semblant d’accueillir les personnes handicapées, pour les laisser en réalité dans une situation de liminalité, transformant les invalides en invalidés.
Stéphanie Lavaud 1er septembre 2021
Alors qu’une expérimentation sur le cannabis thérapeutique a été lancée en France, l’Agence nationale du médicament souhaite que ce « médicament » soit issue d’une filière française et, pour ce faire, met en place un nouveau Comité scientifique temporaire (CST) intitulé « Culture en France du cannabis à usage médical – spécifications techniques de la chaine de production allant de la plante au médicament ».
Amenés à initier une réflexion sur le cannabis à usage médical, les experts du CST pour la « mise en œuvre de l'expérimentation du cannabis médical en France » de l’ANSM ont conclu fin 2018 qu’il était pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d'une mauvaise tolérance des thérapeutiques accessibles, qu'elles soient ou non médicamenteuses. D’où le lancement deux ans après d’une expérimentation sur 3000 patients, dans un cadre contrôlé et limité auprès de patients souffrant de maladies graves et en échec thérapeutique.
Par Christine Rousseau Publié le 1er septembre 2021
N’ayant pas su entendre le mal-être de son époux, la journaliste Mémona Hintermann milite, dans son ouvrage, pour un meilleur accompagnement des familles.
Livre. Les conséquences psychiques de la crise sanitaire, notamment des phases de (re)confinement, ont mis en évidence de manière criante l’état du système de soins en matière de santé mentale. Aux appels nombreux des psychiatres et des pédopsychiatres à une refondation du secteur vient se joindre aujourd’hui la voix de Mémona Hintermann. Au vif de son expérience, entre sidération et indignation, le séisme intime qu’a constitué pour elle, il y a tout juste un an, la tentative de suicide de son mari, ainsi que leur parcours pour surmonter une déflagration qui a touché leur famille.
SUISSE
Les violences dans le couple, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles et économiques, constituent un problème de santé publique et sont le signe d’une grande inégalité de genre. Bien que tous les couples puissent être touchés (hétérosexuels ou non), les femmes en sont les principales victimes et les hommes les principaux auteurs. Ces violences impactent très fortement la santé mentale des victimes sur le long terme et des recherches ont relevé l’apparition de troubles psychologiques qui peuvent conduire dans certains cas au suicide.
Comment reconnaître les violences dans le couple ? Comment se définissent-elles ? Quelles sont les pistes pour assurer un suivi approprié des victimes ? Quelles actions peuvent être mises en place par les politiques publiques? Liliana Rodrigues, stagiaire à Stop Suicide et étudiante en Master d’Etudes genre vous propose d’aborder cette question dans sa complexité sous un aspect social et psychologique. Des ressources d’aide pour les victimes de violences dans le couple sont à retrouver en fin d’article.
Mardi 31 août 2021 : la police encadre la zone où se déroule la reconstitution du meurtre d'Elodie Multon, infirmière tuée sur le parking de l'hôpital de Thouars le 13 février 2020.
Mardi 31 août, la justice organisait une reconstitution de la scène ayant abouti à la mort d'Elodie Multon, jeune infirmière à l'hôpital psychiatrique de Thouars, le 13 février 2020. Une procédure habituelle, mais peu convaincante dans ce cas.
L'enquête suit son cours dans l'affaire du meurtre d'Elodie Multon, infirmière en psychiatrie à l'hôpital de Thouars, tuée d'un coup de couteau le 13 février 2020 dans l'exercice de ses fonctions. Mardi 31 août 2021, une reconstitution était organisée, sur place, dans un cadre judiciaire.
Cet acte d'instruction classique n'a, semble-t-il, pas apporté de nouveaux éléments convaincants au dossier, "si ce n'est qu'elle a permis de comprendre que le déroulement factuel est connu", estime Maître Lee Takhedmit, avocat de la partie civile. "Le plus difficile reste cependant le cheminement de pensée de l'accusé", poursuit-il.
Cette nouvelle construction permettra le regroupement de toutes les unités d’hébergement de psychiatrie adulte pour une meilleure efficience et lisibilité des activités du pôle psychiatrie. Elle permettra une plus grande cohérence dans l’organisation des soins.
30 août 2021
Un programme hospitalier de recherche infirmière (PHRIP) évalue l’impact du plan de crise conjoint sur l’isolement et la contention. Yvonne Quenum, infirmière en psychiatrie, en est l'investigatrice principale.
le 31/08/21
Depuis plus de 60 ans, le DSM propose une classification des troubles mentaux. L'actuel est le DSM 5. Qu'est-ce que c'est ? Quelles maladies regroupe-t-il ? Signification, rôle, utilisation, limites et précautions...Tout savoir.
Par :Caroline Paré Publié le :
Penser être déjà mort (Syndrome de Cotard), croire que ses proches ont été remplacés par des sosies (Syndrome de Capgras), parler sa langue maternelle avec un accent étranger (Syndrome de l’accent étranger)… Les maladies psychiatriques rares se traduisent notamment par des troubles de l’identification, des désordres mentaux liés à des lésions cérébrales ou de fortes réactions émotionnelles, après une expérience traumatisante.
[...]
par Charles Delouche-Bertolasi publié le 31 août 2021
C’est une épidémie dont on parle moins mais qui sévit dans l’ombre. Ce mardi, à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation aux surdoses lancée en 2001, des associations et des professionnels de santé alertent les pouvoirs publics sur les dégâts liés aux overdoses. Et de rappeler que la France est loin d’être prête à faire face à une flambée des overdoses. Au-delà des retards en matière de réduction des risques et de prévention, les derniers chiffres publiés en avril par l’Agence nationale du médicament (ANSM) portant sur des données relevées en 2019 sont éloquents. Ils révèlent une augmentation des décès liés à la consommation d’opioïdes, licites ou non. Ainsi, en 2019, quelque 450 personnes sont mortes en France à la suite d’une overdose d’opioïdes et 77 après avoir fait une surdose de cocaïne.
Pourrons-nous répliquer le cerveau humain sur ordinateur ? Le connecter à des machines ? Envoyer des robots coloniser l’univers ?
En ce début de 21e siècle, la science-fiction est entrée dans les laboratoires. Aux recherches qui visent à comprendre le fonctionnement de notre cerveau biologique répondent des progrès spectaculaires dans le développement de l’intelligence artificielle.
Le film s’ouvre sur l’histoire d’un père et de son fils. Leur confrontation nous entraîne vers d’autres histoires qui dessinent la carte d’un Futur à la fois fascinant et inquiétant.
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