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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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16 / 07 / 2021
On constate des formes de dérives dans l’écriture des notices biographiques et des cartels des artistes d’art brut en général et des artistes handicapés psychiques ou mentaux notamment.
Mis en ligne le 18/07/2021
Si l’on prête de nombreux bénéfices à la méditation à l’occidentale, inspirée du bouddhisme, elle peut dans certains cas favoriser anxiété et dépression.
Jusqu’en 2015, les trois quarts des études portant sur la pratique de la méditation n’évaluaient pas ces potentiels effets indésirables. C’est le constat dressé en 2018 par une quinzaine de chercheurs, appelant dans un article de la revue Perspectives on Psychological Science à prendre en compte cette dimension. Et ce, à un moment où la méditation se fait une place de plus en plus importante dans les salles de classe comme dans les open space et sur nos smartphones.
Par Bernard GROLLIER Publié le 20 juil. 2021
Les travaux de construction d'un nouveau centre de l'Etablissement public de santé mentale de La Réunion viennent de commencer près de Saint-Denis. L'EPSMR investira une cinquantaine de millions d'euros dans les années qui viennent pour moderniser ses structures.
L'Etablissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) a confié à CBo Territoria la construction de ses nouveaux locaux dans le quartier de La Mare (Sainte-Marie, près de Saint-Denis). Le bâtiment de 3.100 m2 répartis sur quatre étages fait l'objet d'une vente en l'état futur d'achèvement, pour 11,6 millions d'euros. Livré début 2023, il accueillera une soixantaine de professionnels et abritera notamment des centres médico-psychologiques pour adultes et enfants, un centre d'accueil thérapeutique à temps partiel ou encore un hôpital de jour. Quelque 1.500 patients sont identifiés dans la zone qu'il couvrira.
Capital
Publié le
(AOF) - Orpea a réalisé mardi soir son point d’activité au titre du deuxième trimestre 2021. Ainsi, le spécialiste de la prise en charge de la dépendance (maisons de retraite, cliniques de moyen séjour et de psychiatrie et maintien à domicile) a publié un chiffre d’affaires de 1,04 milliard d’euros, en hausse de 12,8% sur un an. En organique, la croissance est de 9,8%.
" Cette solide dynamique a été alimentée par une remontée générale des taux d'occupation dans l'ensemble des zones géographiques, avec notamment une forte accélération sur le mois de juin dans les maisons de retraite, qui enregistrent un record historique du nombre d'admissions ", explique Orpea.
Cela lui permet de réaliser un chiffre d'affaires de 2, 07 milliards d'euros sur l'ensemble du premier semestre 2021, soit une progression de 8,6% à données publiées et de 5,2% en organique.
Publié le 19 juillet 2021
Un homme s’effondre en larmes à l’extérieur de l’hôpital public de Mateur, au nord de la Tunisie. Cet homme, c’est le directeur de l’établissement de la ville. Epuisé, désarmé, il ne peut retenir ses pleurs alors que, à l’intérieur, les patients atteints du Covid subissent une dramatique pénurie d’oxygène. Des images bouleversantes à découvrir dans la vidéo ci-dessous.
Contrat: temporaire
Statut: temps plein, temps partiel et occasionnels
Suicide Action Montréal est à la recherche d’intervenants.es dynamiques pour combler les besoins dans les différents services, notamment au service panquébécois d’intervention de crise numérique! Rejoignez notre équipe et venez faire une différence concrète dans l'intervention en prévention du suicide auprès de diverses clientèles.
Responsabilités du poste :
PASS SANITAIRE - “Vous êtes dégueulasses.” Alors que la journée de ce samedi 17 juillet a été marquée par des manifestations contre le pass sanitaire dans de très nombreuses villes de France, le docteur Jérôme Marty a fait part de sa colère face à une comparaison dont il a fait les frais avec le régime nazi.
Au moins 4500 personnes, selon la préfecture de police, se sont retrouvées sur le Vieux-Port de Marseille, pour dénoncer l’extension du pass sanitaire imposée par le gouvernement. Si la plupart des pancartes appelaient à la démission d’Emmanuel Macron, critiquaient la politique du gouvernement ou clamaient “Vax+Anti Vax unis contre le pass”, l’une d’entre elles a osé un parallèle plus qu’inapproprié: on y voyait le président de la République, Jean Castex, Olivier Véran, ainsi que plusieurs personnalités et médecins, affublées d’une moustache d’Hitler.
Jérôme Marty, médecin généraliste et président du syndicat UFMLS (Union Française pour une Médecine Libre), fait partie des personnes représentées sur ces photos-montages, devant lesquelles une partie des manifestants a entonné la Marseillaise.
Le médecin Gilbert Deray, chef du service Néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière, s'en prend vivement aux anti-vaccins qui se voient comme "une cinquième colonne" dans le pays.
"Des groupes anti-vaccins, anti-masques et anti-confinement se sont intitulés cinquième colonne dans différents pays. Cette expression a été initialement utilisée par le général Emilio Mola, membre de l'état-major des forces franquistes en 1936, en parlant des supposés partisans de Franco cachés au sein du camp républicain. Quatre colonnes fonçaient sur Madrid et il a fait croire aux républicains qu'une (fausse) cinquième colonne était à l'intérieur prête à agir contre les troupes républicaines. Il incita ainsi l'instauration d'un climat de suspicion propice aux épurations sanglantes, hâtives et déstabilisantes.
Dans la guerre contre le Covid, une cinquième colonne est en action avec, entre autres, depuis les déclarations d'Emmanuel Macron sur le passe sanitaire obligatoire, un déferlement de propos obscènes qui visent à détourner les Français du seul traitement qui pourrait les protéger et permettre au pays de revivre normalement, le vaccin.
Par Gary Dagorn Publié le 16 juillet 2021
Les nombreuses campagnes massives de vaccination lancées à travers le monde ont, en sept mois, fourni de nombreuses informations aux scientifiques.
Le 8 décembre 2020, au petit matin, Margaret Keenan, une Britannique de 90 ans, est devenue la première personne à bénéficier d’un vaccin spécialement conçu contre le Covid-19 – hors essais cliniques. Depuis, de nombreux pays ont lancé leur propre campagne de vaccination afin d’enrayer la pandémie sur leur territoire et dessiner une sortie de crise.
En France, après une accélération continue jusqu’à l’été, la campagne a fortement ralenti ces dernières semaines en raison des hésitations et du scepticisme d’une partie de la population quant à l’efficacité et la sûreté des vaccins actuels – depuis les annonces d’Emmanuel Macron étendant l’usage du passe sanitaire, le rythme de la vaccination est reparti à un rythme inédit. A ces inquiétudes et interrogations, de nombreuses équipes de scientifiques ont tenté de répondre en étudiant leurs effets réels, en suivant et en étudiant notamment des cohortes de très grande taille (parfois des populations entières) qui permettent de mesurer avec une grande précision l’impact de la vaccination. Et après plus de sept mois de vaccination, les enseignements sont nombreux.
Publié le 15 juillet 2021
Le vaccin contre la poliomyélite, rendu obligatoire en 1964, a divisé la population entre sceptiques et confiants. Cette obligation a cependant permis d’éradiquer la maladie en France.
« On devrait laisser les parents libres de faire ce qu’ils ont à faire. » Cette phrase n'est pas extraite d’un tweet, mais d’un micro-trottoir réalisé en mai 1964. À cette époque, le vaccin contre la poliomyélite s’apprête à devenir obligatoire. Cette maladie infectieuse grave, très contagieuse, affecte le système nerveux. Elle est provoquée par un virus, le poliovirus, qui peut entrainer des paralysies irréversibles, et lorsque ces paralysies atteignent les muscles respiratoires, la maladie est mortelle.
par Nathalie Raulin et Mathilde Frénois, correspondante à Nice. publié le 14 juillet 2021
L’étau se resserre sur les personnels non vaccinés des établissements de santé et des Ehpad. Au lendemain de l’allocution présidentielle, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a donné un avant-goût de ce qui guettait les réfractaires à la piqûre. Le projet de loi, qui sera présenté lundi en Conseil des ministres et examiné d’ici fin juillet par le Parlement, devrait intégrer des sanctions que le gouvernement veut dissuasives. Selon la ministre, les soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre s’exposeront à une suspension de leur contrat de travail de quelques semaines, le temps de recevoir leurs deux doses. Durant cette période, le salarié «ne sera pas payé et ne viendra plus travailler», a précisé Borne. S’il persiste dans son refus du vaccin, «une mise à pied de quelques jours», voire «un licenciement», ne serait pas exclu, a martelé la ministre.
LE 22/06/2021
À retrouver dans l'émission
LES COURS DU COLLÈGE DE FRANCE
par Merryl Moneghetti
Quelle est l’importance de la maladie mentale dans les prisons? Comment comprendre pourquoi la France est le pays d’Europe où l’on se suicide le plus en prison? Didier Fassin analyse la longue histoire de la relation entre le traitement des troubles psychiques et le traitement des désordres sociaux.
Nous voici presque au terme des « excursions anthropologiques dans les mondes de la santé publique » que nous propose, sur 8 cours, Didier Fassin, titulaire de la chaire annuelle de Santé publique au Collège de France. Il a choisi la paradigmatique épidémie de saturnisme infantile, en France et aux Etats-Unis, comme fil rouge de sa série, avant de proposer dans le dernier cours, "des lectures de la pandémie actuelle de covid.
Médecin-anthropologue, Professeur de sciences sociales à l'Institute for Advanced Study de Princeton, aux Etats-Unis et directeur d'études à l’EHESS, il s’appuie sur une méthode ethnographique « fondée sur une présence de longue durée sur des terrains multiples », étudiant l’expérience des malades du sida, des personnes détenues, des demandeurs d’asile, des étrangers en situation irrégulière… Didier Fassin « a également conduit des enquêtes sur la police, la justice et la prison, afin de mieux comprendre la manière dont on administre. et distribue le châtiment ».
Avec la pandémie de covid, la santé publique a fait irruption dans le monde.Tout ce qui fait le mouvement des sociétés s’est brusquement mis à tourner autour des questions sanitaires. L'histoire du saturnisme infantile dû au plomb sert de fil rouge, de la France à la ville de Flint aux Etats-Unis.
Dans la présentation de sa série de cours au Collège de France, Didier Fassin explique :
"Pour saisir cette expérience, le cours propose un détour en partant d’une scène ordinaire et méconnue pour, au fil des leçons, en décliner les différents enjeux à travers une série d’études de cas conduites sur trois continents. La vérité du chiffre invite à réfléchir sur la manière dont le travail de quantification représente les faits sociaux et sanitaires. Les frontières épistémiques interrogent la confrontation de conceptions profanes et savantes de la maladie adossées à des légitimités concurrentes. Les thèses conspirationnistes révèlent des réactions de défiance à l’égard des savoirs autorisés et des pouvoirs officiels. Les crises éthiques dévoilent des mécanismes de violation des droits et de détournement des communs au bénéfice d’intérêts privés. Quant aux enquêtes portant sur les exils précaires et les épreuves carcérales, elles permettent d’appréhender, à travers deux catégories, les migrants et les prisonniers, la généalogie et la sociologie de l’administration des populations vulnérables
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Dans "Invisible Demons", le réalisateur indien Rahul Jain aborde les conséquences catastrophiques du capitalisme débridé sur la pollution à New Delhi et de son impact sur la santé de ses habitants. France 24 s'est entretenu avec l’auteur de ce nouveau documentaire coup de poing.
Atmosphère suffocante sur la Croisette. Rien à voir avec les températures estivales enregistrées à Cannes. Le malaise vient du documentaire "Invisible Demons" de Rahul Jain, projeté cette semaine en séance spéciale "Cinéma pour le climat", qui révèle l'enfer de la pollution sur le quotidien des Indiens.
Car l'apocalypse climatique est bien amorcée dans le nouvel opus du réalisateur indien. Le documentaire, visuellement époustouflant, présente l'énorme coût du développement économique sur l'environnement en Inde. Comme dans sa précédente œuvre "Machines" (2016), qui explorait les insoutenables conditions de travail dans une usine textile indienne, "Invisible Demons" raconte à travers les yeux et les mots des plus démunis l'urgence climatique qui n'est plus pour eux une perspective mais une terrifiante réalité.
"Pendant très longtemps, la rivière Yamuna a été la bouée de sauvetage de Delhi", assène le réalisateur et narrateur au début du film. Pourtant, du plus loin qu'il s'en souvienne, Jain n'a jamais vu une rivière propre dans son enfance passée dans les quartiers les plus verdoyants de la capitale indienne. Dans sa tête d'enfant, les rivières ont toujours été "soit noires, soit blanches".
Rahul Jain est né à New Delhi en 1991, l'année où l'Inde a ouvert son économie et succombé aux forces d'un capitalisme effréné. Trente ans plus tard, son travail explore la manière dont ces forces ont précipité les changements cataclysmiques dans la vie des gens ordinaires, empoisonnant l'air qu'ils respirent et l'eau qu'ils utilisent pour boire, cuisiner, gagner leur vie et effectuer des rituels de purification. Même la mousson, autrefois célébrée, s'est transformée en un fléau mortel, arrivant trop tard et frappant trop fort.