par Laure Cailloce 06.07.2021

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
par Laure Cailloce 06.07.2021
Elle s'appelle Pascale. De plus en plus souvent, elle oublie les noms, les mots, mais pas les saveurs. Comme 1,2 million de personnes en France, elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle a beau ne pas se souvenir de tout, elle a toujours de la gouaille, le sens de la graille, le goût de vivre, Pascale !
Par Jean-Baptiste Jacquin Publié le 6 juillet 2021
Chargés d’évaluer le discernement de l’auteur d’un crime lors des faits, les psychiatres sont de moins en moins nombreux à accepter de participer aux procédures judiciaires, qui leur donnent pourtant un rôle croissant. Résultat, les délais augmentent et la qualité des expertises diminue.
Leurs noms parlent peu au grand public, mais ils sont des figures des tribunaux. Daniel Zagury, Paul Bensussan, Roland Coutanceau… Ce sont les experts psychiatres qui aident notamment la justice à déterminer si une personne doit être considérée comme responsable ou non de ses actes au moment d’un crime. Et la question est souvent sensible.
Publié le 05/07/2021
L’audience reprend ce 10ème jour du procès de l’affaire Caouissin-Troadec à la cour d’Assises de la Loire-Atlantique. Sont entendus aujourd’hui de nouveaux experts psychiatres à la demande des parties civiles. Celles-ci ont contesté les expertises demandées par les juges au cours de l’instruction.
La présidente appelle à la barre le docteur Rolland Coutanceau, psychiatre des hôpitaux de Paris. Il a expertisé Hubert Caouissin.
" À ce stade il me semble nécessaire de fixer les lignes de forces. Qui est cet homme indépendamment des faits. La question de la responsabilité des faits. Quel degré de son état mental. Quelle perspective du pronostic évolutif. On a un contexte dépressif dans la trentaine, prise de médicaments. Le burnout forme moderne de la dépression, dans la quarantaine, arrêt de travail de trois ans. C’est un signe significatif. Il reprend pied à 46 ans."
A-t-il une affection mentale ?
" Indiscutablement ce sujet présente un délire chronique de type paranoïaque. La thématique c’est l’histoire en question, qui met en évidence ce délire et structure sa pensée. La paranoïa chronique émerge toujours plus tard dans la vie. Vers la trentaine. Le délire émerge d’un aspect des choses. Le sujet est normal dans tous les autres domaines de sa vie. C’est un délire en secteur, plus ou moins structuré. Il accumule nombre de constatations qui entrent dans sa logique, il est dans ses convictions inébranlables. Quoi qu’on dise, quoi qu’on pense, le sujet est dans son couloir. Il n’est pas anormal que les deux collèges de psychiatres soient d’accord."
" Le sujet logique est intelligent, a une pensée structurée, un niveau moyen fort. Il a une hyper mnésie assez exceptionnelle. Il est nettement au-dessus de la moyenne. Il a des traits obsessionnels, il y a une corrélation entre sujet paranoïaque et sujet obsessionnel. Il est allé à l’excès des traits paranoïaques, au délire. À petite dose, c’est un trait de caractère normal. L’hyper interprétation avec une tonalité persécutive conduit au délire paranoïaque. Il a des traits obsessionnels, il raisonne cérébralement. On a une qualité du discours, une précision, il a une difficulté avec le vibrato émotionnel. Il dit : « Finalement je le sais avec ma tête, mais je ne le ressens pas ». Il est assurément dans un délire chronique paranoïaque."
05. juillet 2021
Né en 1864, mort en 1930, l'homme a créé de 1899 à sa disparition dans l'asile psychiatrique de la Waldau. C'est aujourd'hui une star de la "libre invention" selon Dubuffet.
Un dessin bien caractéristique de Wölfli.
Comme toute forme d’expression, l’art brut répond à un vedettariat. Depuis sa mise en valeur dans la seconde moitié des années 1940, deux de ses stars indiscutables restent les Suisses Aloïse Corbaz et Adolf Wölfli. Pour des raisons qui mériteraient une bonne explication, notre pays semblait alors favorable à l’émergence de ces créations marginales, qui séduisaient tant Jean Dubuffet. La fameuse «Libre invention». Sans doute faut-il aussi voir là l’influence des directeurs d’institutions psychiatriques. Ils se sont tôt intéressés chez nous à la production de leurs pensionnaires, allant jusqu’à l’encourager.
Par Camille Renard 05/07/2021
Archives | Dans les années 1960, la psychanalyste Françoise Dolto a changé le regard porté sur les enfants. Mais comment elle-même a-t-elle élevé ses trois enfants ?
Sur les trois enfants qu'a eus la psychanalyse Françoise Dolto, l’une est devenue médecin, l’autre architecte naval, et l’aîné est devenu le chanteur populaire Carlos. En archives, ils reviennent sur leur propre éducation, auprès de leur mère ou après son décès.
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5 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)
La crise sanitaire a lancé de nouveaux défis à la relation parents/enfants. La psychanalyste et pédiatre Françoise Dolto (1908–1988) a toujours refusé de s’enfermer dans son cabinet. Elle s’est engagée pour faire entendre au plus grand nombre la nécessité de considérer l’enfant comme une personne, d’établir la communication dès la naissance avec les mots, de prendre en compte la parole et la souffrance des plus jeunes. Plus de 30 ans après sa disparition, avoir raison avec Françoise Dolto c’est écouter ce que l’héritage de sa pensée, parfois remis en question, a à dire à l’enfance d’aujourd’hui.
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Par Henri Seckel Publié le 6 juillet 2021
Plusieurs psychiatres expliquent au « Monde » le déroulé d’une expertise et la distinction qui est faite entre abolition et altération du discernement.
« On ne juge pas les fous » : cette formule simpliste qu’exècrent les psychiatres a refleuri après la décision de la Cour de cassation, le 14 avril, de confirmer que Kobili Traoré, meurtrier de Sarah Halimi, était irresponsable pénalement. Au motif qu’il était, au moment de son crime, pris d’une bouffée délirante aiguë ayant aboli son discernement.
le 05/07/2021
Afin de porter la télémédecine auprès des publics dépendants ou isolés, la Banque des Territoires s'est engagée aux côtés de TokTokDoc. Cette start-up strasbourgeoise a développé un modèle innovant de médecine à distance qui associe le numérique et l’humain, en s’appuyant sur une équipe mobile d’infirmières dédiées et un réseau de praticiens.
Si la télémédecine connaît un essor en France, les plateformes grand public ne permettent pas de répondre aux besoins spécifiques des personnes âgées dépendantes, isolées ou handicapées. C’est en partant de ce constat que le Dr Laurent Schmoll et Dan Grünstein ont lancé, en septembre 2017, une solution inédite de télémédecine associant les technologies numériques et la présence humaine.
Comparable à une « policlinique mobile de télémédecine », le dispositif permet de mettre en relation vidéo un patient avec un médecin, avec l’appui d’un infirmier ou d’une infirmière salarié de TokTokDoc. « Ils interviennent en renfort des équipes soignantes dans les établissements », précise Dan Grünstein, aujourd’hui directeur général. Formés à la télémédecine, les infirmiers utilisent une tablette tactile, un stéthoscope connecté et d’autres dispositifs médicaux.
Par Eric Nunès Publié le 6 juillet 2021
Au cours des douze derniers mois, près d’un jeune sur deux déclare avoir « perdu le contrôle », principalement en buvant de l’alcool, selon une étude Ipsos pour la Macif.
Alcool, tabac, cannabis, drogue dure… les jeunes de 16 à 30 ans affichent « des niveaux de consommation très alarmants », affirme une enquête publiée mardi 6 juillet, réalisée en mars 2021 par Ipsos pour le groupe d’assurance la Macif auprès de 3 500 personnes. Une triste photographie prise dans le contexte de la crise sanitaire : pendant plus d’un an, à l’exception de quelques interludes, la jeunesse a été privée d’indépendance, de vie sociale, avec sans doute un fort désir de rattrapage et d’évasion.
par Chloé Pilorget-Rezzouk publié le 4 juillet 2021
Marie-Claire Dupuy, mère de Romain Dupuy, tient un portrait de son fils, à Pau, le 1er juin. (Marion Vacca/Libération )
Il faut traverser la campagne béarnaise pour trouver la coquette maison des Dupuy. Le pavillon de plain-pied, crépis crème et véranda sur jardin verdoyant, se trouve au fond d’une petite impasse. Comme celle, juridique, dans laquelle se trouve leur fils Romain Dupuy, dont le nom a marqué les annales pour avoir tué Lucette Gariod, une aide-soignante de 40 ans, et Chantal Klimaszewski, une infirmière de 48 ans, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, à l’hôpital psychiatrique de Pau (Pyrénées-Atlantiques) où il avait séjourné trois fois.
Romain Dupuy est schizophrène. En 2007, le jeune homme au visage fin et aux cheveux bruns en catogan a été définitivement déclaré pénalement irresponsable. Il n’a pas été jugé, mais est interné depuis seize ans à l’unité pour malades difficiles (UMD) de l’hôpital Cadillac (Gironde). Laquelle, destinée à accueillir des patients dangereux pour autrui et eux-mêmes, est hautement sécurisée. Avis médicaux à l’appui, celui qui a désormais 37 ans bataille pour être transféré dans un service ordinaire de psychiatrie.
La pandémie a accéléré un phénomène qui se dessinait de plus en plus nettement dans les hôpitaux publics situés dans les grandes métropoles régionales et tout particulièrement à Paris. Des centaines d’infirmiers, d’infirmières et d’aides-soignants se font porter pâle en longue durée ou quittent leur établissement pour aller travailler dans un établissement de soins plus proche de leur domicile. D’autres demandent à passer en statut de vacataire afin de choisir leurs jours et horaires de travail ou changent carrément de métier, écœurés des conditions dans lesquelles ils et elles mènent leur vie professionnelle.
La dégradation des conditions de travail, le harassement dû à la pandémie, la déception des résultats concrets du Ségur de la Santé se conjuguent pour expliquer ce déficit en personnel formé et compétent qui semble s’accentuer. Une seule lueur d’espoir, les écoles d’infirmiers recrutent, mais le turn-over des personnels augmente, les soignants restant en moyenne à peine cinq ans à leur poste, du jamais-vu auparavant !
LE 05/07/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS D'ÉTÉ
par Guillaume Erner
Ce matin, nous recevons deux grandes voix, deux témoins du siècle qui s'entretiennent sur la façon dont la vie des idées à changé le monde.
Régis Debray, écrivain, philosophe, auteur notamment “D’un siècle l’autre” (Gallimard, 2020). Co-producteur de l’émission “Comment les livres changent le monde” avec Didier Leschi, haut-fonctionnaire, président de l’Institut européen en science des religions de l’Ecole pratique des hautes études a publié en 2020, Ce grand dérangement, l’immigration en face (Tract Gallimard, 2020) ainsi que l’éditeur Alban Cerisier.
Edgar Morin, sociologue et philosophe né en 1921, directeur de recherche émérite au CNRS, récompensé par trente-huit doctorats honoris causa, Edgar Morin est l’auteur de plus de soixante ouvrages. Auteur de “Changeons de voie, les leçons du coronavirus” (éd. Denoël, 2020).
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par Miren Garaicoechea publié le 4 juillet 2021
Dans un hôpital de La Tronche, près de Grenoble, en novembre. (Sophie Rodriguez/Divergence pour Libération)
En France, le 1,2 million de professionnels de la santé pourrait être à l’avenir contraint, par la loi, à se faire vacciner contre le coronavirus. Mardi, les conclusions écrites de la consultation des groupes parlementaires sur de nouvelles contraintes aux Français, dont cette possible obligation aux soignants, seront rendues au Premier ministre. Actuellement, la couverture vaccinale des professions oscillerait entre 42 % de vaccination complète chez les professionnels en établissements de santé mi-juin (milieu hospitalier pour la plupart), à 73,7 % chez les personnels soignants libéraux fin juin. Libération a interrogé trois soignants, représentatifs de la pluralité des avis.
La psychothérapie psychédélique est de plus en plus considérée par les experts comme un traitement d’avenir pour soigner des patients à court d’options qui souffrent de dépression, d’alcoolisme ou de stress post-traumatique.
«Je crois que ce type de thérapie deviendra la norme dans le futur. Ce n’est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui se qualifient, ça change complètement la donne», affirme Houman Farzin, un docteur québécois qui s’intéresse à ces traitements.
Par ROMAIN LECOINTRE 04/07/2021
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[La Chronique du Pharmacien] Le distributeur de médicaments connecté à domicile THESS(r) de la société Valériane est en cours d’expérimentation. Deux établissements de santé participent à ce nouveau concept dans le cadre du suivi de pathologies chroniques. Le but : utiliser la technologie pour combattre les erreurs médicamenteuses.
La iatrogénie médicamenteuse cause encore aujourd’hui en France un nombre important d’hospitalisations et de décès. Pourtant, la sécurisation autour de la prise en charge médicamenteuse n’a jamais été un sujet aussi important au sein des établissements de santé et en ville.
De la prescription en passant par la dispensation jusqu’à l’administration, toutes ces étapes font l’objet aujourd’hui d’une attention particulière. Les professionnels de santé au cœur de ce circuit sont formés et sensibilisés tout au long de leur carrière aux risques iatrogènes. On a tous entendu parlé au moins une fois du risque lié par exemple au potassium ou à l’utilisation de certains anticoagulants. Pour éviter ces accidents, de nombreuses actions de sensibilisation viennent rappeler régulièrement aux acteurs de terrain que la prise d’un médicament n’est pas un acte anodin.
Et pourtant, chaque année en France, des patients sont hospitalisés pour une cause iatrogène. Face à ce constat récurrent, les nouvelles technologies se sont aussi emparées de ce problème en proposant des solutions de sécurisation. C’est l’exemple du distributeur de médicaments connecté THESS(r) développé par la start up Valériane.
Par Stéphanie Le Bars Publié le 02 juillet 2021
ENQUÊTE Dénonçant cette notion forgée dans les années 1970 pour montrer le caractère systémique des discriminations, la droite républicaine se mobilise pour empêcher la mise en œuvre à l’école de formations à l’égalité raciale et à la diversité.
Depuis peu, dans les écoles de Caroline du Nord, les professeurs n’ont plus le droit d’enseigner que les Etats-Unis ont été créés par les « membres d’une race ou d’un sexe particuliers pour opprimer les membres d’une autre race ou d’un autre sexe ». Leurs collègues de l’Idaho, eux, ont interdiction d’affirmer que « les individus, en vertu de leur race, de leur sexe, de leur religion, de leur ethnicité ou de leur couleur sont par nature responsables des actions commises dans le passé par des personnes de la même race, du même sexe, de la même ethnicité ou de la même couleur ». Dans l’Etat de Rhode Island, une proposition de loi défendue par des élus de la minorité républicaine entend proscrire des salles de classe l’affirmation selon laquelle les Etats-Unis sont « fondamentalement racistes ou sexistes ».
5 Juillet 2021
Le pavillon N de l'hôpital Edouard Herriot de Lyon va faire l'objet de travaux pendant 18 mois. Les urgences médicales et/ou psychiatriques déménagent au pavillon G à compter du mardi 6 juillet au soir.
LE 01/01/1970
À retrouver dans l'émission
LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE
par Etienne Klein
« Il y a des épidémies de maladies et il y a des épidémies de diagnostics. Et je rajouterai sans humour qu’il n’y a pas toujours de corrélation ni de relation causale entre les deux. » Luc Perino
Dans son livre le plus célèbre, intitulé Le Normal et le pathologique, Georges Canguilhem, à la fois médecin et philosophe, écrivait cette phrase aux parfums d’évidence : « Si aujourd’hui la connaissance de la maladie par le médecin peut prévenir l’expérience de la maladie par le malade, c’est parce que, autrefois, la seconde a suscité, a appelé la première. C’est bien parce qu’il y a des hommes qui se sentent malades qu’il y a une médecine, et non parce qu’il y a des médecins que les hommes apprennent d’eux leurs maladies ».
LE 09/01/2021
À retrouver dans l'émission
LA SUITE DANS LES IDÉES
par Sylvain Bourmeau
En matière de santé, le triage n’est pas seulement la décision ultime d’accès ou non à la réanimation, il prend des formes plus systémiques qui caractérisent un système de santé. Avec les chercheurs Jean-Paul Gaudillière, Caroline Izambert, Pierre-André Juven et le photographe Antoine d’Agata.
Dans son éditorial du 26 septembre dernier, Richard Horton, le rédacteur en chef de la prestigieuse revue Lancet, nous invite à ne plus considérer l’épidémie de Covid-19 comme une pandémie mais plutôt comme une syndémie, c’est-à-dire la rencontre entre une maladie virale provoquée par le Sars-Cov2 et un ensemble de pathologies chroniques, telles que l’hypertension, l’obésité, le diabète, les troubles cardio-vasculaires, le cancer… C’est munis de cette focale élargie, de ce nouveau prisme Covid-19 qu’une chercheuse et deux chercheurs nous proposent, avec Pandémo-politique (La Découverte) de méticuleusement observer la santé afin de mieux la réinventer ensemble.
Serge Cannasse 30 juin 2021
En 2021, le déficit de l’Assurance maladie devrait dépasser 31 milliards d’euros. L’institution ne prévoit pourtant qu’un plan d’économies d’un milliard d’euros (sur les remboursements), soit moitié moins que dans les années précédant l’épidémie de COVID-19. Cette modestie est justifiée par la persistance d’une situation sanitaire préoccupante et de ses conséquences économiques. Ainsi en 2020, les recettes de la branche maladie ont baissé de 5% et ses dépenses augmenté de 9,5%.
Dans son rapport sur « une stratégie de finances publiques pour la sortie de crise » publié en juin 2021, la Cour des comptes souligne que « l’amélioration de la qualité des dépenses d’assurance maladie constitue une priorité », mais insiste sur le nécessaire renforcement de l’hôpital. Commandité par le Président de la République en mars 2020, le rapport Tirole-Blanchard sur « les grands défis économiques » de la France, publié ce même mois de juin, consacre onze pages à la santé des seniors (en vue de leur employabilité) et huit pages au système de santé, sur 510. Il préconise l’élargissement du paiement à la performance pour les soins comme pour la prévention, la mise en œuvre de paiements forfaitaires globaux par épisode de soins, la mise en place d’un panier de soins préventifs intégralement remboursé par la sécurité sociale et la facilitation de la télémédecine.