C’est un moment de télévision qui restera dans les annales. Début mars, sur la chaîne américaine CBS, Meghan Markle, duchesse de Sussex et mère, avec son Harry de prince, d’un petit garçon métis du nom d’Archie, confie à la reine cathodique Oprah Winfrey que la couleur de peau de l’enfant a été durant sa grossesse un sujet de préoccupation pour l’institution royale britannique. Une bombe qui a explosé illico sur les réseaux sociaux. Et les tabloïds de s’en délecter aux quatre coins du monde : et si Buckingham Palace était raciste ?
Si les métis ne sont pas tous logés à la même enseigne, sur Twitter, des personnes noires ont raconté, à leur tour, le racisme dont elles et leurs enfants avaient fait l’objet de la part de leurs belles-familles blanches, en évoquant des stigmates indélébiles. Et appellent à s’emparer du sujet, épineux et tabou, du racisme intrafamilial.