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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 mars 2021

Quel statut pour l'erreur dans les sciences médicales ? Réécouter Quel statut pour l'erreur dans les sciences médicales ?

LE 13/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE

par Etienne Klein

La crise sanitaire voit nombre de praticiens devoir prendre des décisions inédites, engager leur responsabilité, faire face au doute. Mais ont-ils pour autant le droit à l’erreur ? 

Laënnec, à l'hôpital Necker, ausculte Un phtisique. (Théobald Chartran 1849-1907)
Laënnec, à l'hôpital Necker, ausculte Un phtisique. (Théobald Chartran 1849-1907) Crédits : Universal History Archive/Universal Images Group via Getty Images - Getty

Paul Valéry fit un jour cette remarque (dans ses Propos sur l’intelligence) : « Si la médecine arrivait quelque jour, dans les diagnostics et dans la thérapeutique correspondante, à un degré de précision qui réduisît l’intervention du praticien à une série d’actes définis et bien ordonnés, le médecin deviendrait un agent impersonnel de la science de guérir, il perdrait tout ce charme qui tient à l’incertitude de son art et à ce qu’on suppose invinciblement qu’il y ajoute de magie individuelle. Il se rangerait tout auprès du pharmacien qui est placé un peu plus bas que lui, jusqu’ici, parce que ses opérations sont plus scientifiqueset se font sur une balance ».

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Quand l’ADN se lit comme un livre d’histoire

LE 06/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE

par Etienne Klein

Comment les chercheurs procèdent-ils pour faire parler le sang qui coule dans nos veines ?

Cueva de las manos, Perito Moreno, Argentine (13000 - 9000 avant J.-C.)
Cueva de las manos, Perito Moreno, Argentine (13000 - 9000 avant J.-C.) Crédits :  Mariano

Cela se passe en ce moment et ce n’est pas près de s’arrêter. Grâce à la puissance de l’informatique et à des techniques d’amplification de l’information génétique, nous savons aujourd’hui « faire parler » l’ADN des femmes et des hommes d’aujourd’hui, et aussi celui de nos très lointains ancêtres, et même celui d’espèces disparues : Néandertal bien sûr, ou bien encore Denisova, cette espèce éteinte du genre Homo qui fut identifiée en mars 2010, par analyse génétique, à partir d’une phalange fossile retrouvée en Sibérie, dans la grotte de Denisova.

[...] Invitée : Evelyne Heyer, professeure en anthropologie génétique au Muséum d’histoire naturelle, auteure de L'odyssée des gènes (Flammarion, 2020).

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« Des passages à l’acte beaucoup plus terribles » : comment le confinement a aggravé les violences conjugales

Par   Publié le 15 mars 2021

Selon un sondage IFOP, qui révèle notamment à quel point les femmes victimes ne partagent avec personne l’horreur qu’elles vivent, pour environ 40 % d’entre elles les actes violents ont commencé à partir de mars 2020 ou peu après.

Au printemps 2020, en plein cœur du premier confinement, Magalie (le prénom a été modifié) et ses deux enfants ont quitté en urgence le domicile familial pour être mis en sécurité. A l’issue de vingt-cinq années de mariage, dont les quinze dernières marquées par une véritable descente aux enfers en raison des violences subies, la Francilienne avait enfin trouvé la force, après un énième épisode et grâce au soutien d’une association, de se rendre dans un commissariat pour déposer plainte. Une nouvelle épreuve : « Non seulement je devais exposer des choses très intimes, que je n’avais jamais dites à des étrangers, mais en plus j’avais l’impression d’être face à des robots, des machines, qui partaient du postulat que je mentais et qu’il fallait me malmener un peu pour faire sortir la vérité. »

Dénigrements constants, violences diverses, notamment sexuelles, manipulations, chantage… La somme des sévices commis par l’ex-conjoint de Magalie donne pourtant le tournis. « Où je vais, qui je vois, si je ris, si je pleure, il devait tout savoir », résume-t-elle dans un souffle.

College de philosophie


SÉMINAIRE PHILOSOPHIE/ÉDUCATION

Micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et éducatives françaises (de 1945 à 1980)


« L’extermination douce » de dizaines de milliers de malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques durant le régime de Vichy a donné le jour à quelques-unes des hétérotopies les plus marquantes de la seconde moitié du XXe siècle. Qu’il s’agisse de l’hôpital psychiatrique de Saint Alban dirigé à partir de 1943 par Lucien Bonnafé et François Tosquelles, de La Grande Cordée créée par Fernand Deligny en 1947, de la clinique de La Borde fondée en 1953 par Jean Oury, ou de l’organisation de la psychiatrie en secteurs à partir de 1960, les expérimentations socio-thérapeutiques de cette époque sont portées par une production théorique soutenue par un engagement autant critique qu’expérimental. Elles ont donné lieu à des micro-révolutions décisives au sein d’institutions dominées par l’aliénisme et l’idéologie de l’enfance. 

Comment rendre justice à la singularité du fou, à ce qu’elle enseigne de la singularité de chacun et se laisser, individuellement et collectivement, altérer, diviser par cette singularité ?

Pour éviter que cette ou plutôt ces histoires ne se figent en légendes ou ne soient classées au milieu des dossiers historiographiques en attente, nous nous intéresserons, avec nos intervenants, à l’histoire du temps présent, aux effets de continuité et de discontinuité que le travail quotidien en institution permet d’expérimenter entre le passé récent, à échelle d’une mémoire d’homme, et notre actualité la plus immédiate.


Les Songes drolatiques de Pantagruel

Les Songes drolatiques de Pantagruel constituent une série de 120 gravures publiées par Richard Breton en 1565 sous le nom, usurpé, de François Rabelais. Il s'agit de fantasmagories dessinées sans doute par le couturier François Desprez, ayant lui-même signé une dédicace d'un recueil anonyme, au style semblable, chez le même éditeur1. Les planches représentent une série de figures hybrides, monstrueuses et grotesques, évoquant parfois les peintures de Bosch ou de Bruegel.

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Cinq adolescents mis en examen pour des « violences aggravées » sur des garçons de 12 ans à Créteil

Le Monde avec AFP  Publié le 14 mars 2021

Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire, les trois autres placés sous contrôle judiciaire. Les violences reprochées se sont déroulées entre mineurs d’un même quartier.

Les violences entre jeunes continuent d’endeuiller la région parisienne. Cinq adolescents – pas « spécialement » connus des services de police, quatre ont 16 ans, un a 17 ans – ont été mis en examen, samedi 13 mars, à Créteil (Val-de-Marne), car ils sont soupçonnés d’avoir tiré au Taser et au plomb sur des garçons de 12 ans auxquels ils auraient voulu donner une leçon violente pour s’être faits humilier par une bande rivale, rapportent des sources concordantes.

Tous ont été mis en examen pour « violences aggravées » ou « complicités de violences aggravées », dont un également pour « tentative de meurtre », a précisé le parquet de Créteil, contacté par l’Agence France-Presse (AFP). Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Les trois autres, sous contrôle judiciaire, ont notamment interdiction de se rendre à Créteil.



Bonjour,
 
Selon nos informations le nombre de cas en France serait, depuis plusieurs semaines surestimé, en raison d'un problème de dédoublonnage des tests de la part de Santé Publique France.
 
Les personnes testées positivement avec un test antigénique doivent passer un test RT-PCR afin de le cribler et détecter le variant. En principe Santé Publique France dédoublonne les deux tests. Or un problème dans cette étape entraîne dans certains cas la comptabilisation des deux tests. Cela représenterait environ 10% des tests.
 
C'est dans une totale transparence que nous vous présentons ces éléments. De plus, ils ne devraient pas remettre en cause l'évolution du taux d'incidence. Santé publique France travaille à résoudre ce problème, et les données seront mises à jour.
 
Bonne lecture et bonne semaine !

Les données sur les variants publiées !
 
Depuis lundi dernier, les données sur les variants sont publiées. Elles sont disponibles sur covidtracker ! On y découvre que le variant UK représente près de 70% des tests positifs contre 5% pour les variants SA + BZ.


Schizophrénie : l'espoir d'une guérison existe

Publié le 

La schizophrénie se soigne et peut même se guérir. 
© (Photo Maxppp)

Les Journées de la schizophrénie veulent lutter contre la stigmatisation d’une maladie mentale qui fait encore peur mais touche une personne sur dix.

La schizophrénie : une pathologie méconnue et stigmatisante, à laquelle sont associées idées fausses et peurs infondées, et qui touche une personne sur cent. Cette semaine est consacrée à mieux la faire connaître pour que les regards changent, avec une campagne d’information et de sensibilisation.

« Il faut parler de la schizophrénie parce que c’est la maladie mentale la plus stigmatisée et la plus stigmatisante. C’est un enjeu de santé publique important puisque 600.000 à 700.000 personnes en sont atteintes en France. » Le Dr Jérôme Graux est médecin-chef du service psychiatrie du CHU de Tours. « On associe trop souvent cette maladie à des actes violents, ce que les chiffres infirment, et alors que les malades sont en revanche souvent victimes de violences. »
Des symptômes et des causes 
Petit rappel historique. « Dans la tradition médicale, y compris chez les psychiatres, était très répandue l’idée que la schizophrénie était une maladie sévère et incurable. Ce qu’on sait aujourd’hui être faux », insiste le spécialiste. « Entre un tiers et la moitié des patients s’en sortent, parfois sans traitement. Il est important de faire savoir que la maladie peut avoir une évolution favorable. Il faut donner cet espoir-là aux patients et à leur famille. » Mais alors ? La schizophrénie est une maladie complexe, avec des symptômes très différents d’une personne à une autre. « Les premiers signes apparaissent en général à l’adolescence ou au tout début de l’âge adulte, explique le praticien. Plus tôt la maladie sera diagnostiquée et prise en charge, plus l’amélioration sera positive. »

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Santé mentale : pour une meilleure intégration dans la médecine de premier recours

 Mutualite française

 11 mars 2021

Véritable enjeu de santé publique, mais souvent « parent pauvre » des politiques de santé publique, la santé mentale représente pourtant le premier poste de dépenses d’assurance maladie, devant les maladies cardiovasculaires et les cancers.
Alors que 60 % des premières consultations pour troubles psychiques ont lieu en médecine générale, les patients entrent tardivement dans un parcours de soins spécialisés. 
La Mutualité Française a choisi de consacrer la 5e édition de son LAB « Place de la Santé » à ce sujet majeur.
5 séances s’échelonnent entre février et juin, chacune faisant l’objet d’une synthèse publiée sur ce site.

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Cahors – Institut Camille Miret : Journée portes ouvertes autour de la schizophrénie

 

Elle se déroulera le 17 mars, de 14 h à 16 h.

Dans le cadre des 18èmes journées internationales de la schizophrénie, du 13 au 20 mars 2021, le service du DARIS (Dispositif Ambulatoire de Réhabilitation et d’Inclusion Sociale) du Centre Hospitalier Jean-Pierre Falret, spécialisé dans la réhabilitation des personnes atteintes de schizophrénie et dans l’accompagnement des familles grâce au programme « PROFAMILLE »*, organise une journée portes ouvertes le mercredi 17 mars 2021 de 14 h à 16 h au DARIS (151, rue de la guinguette – Cahors). La schizophrénie est une maladie chronique qui touche environ 600 000 personnes en France soit 1% de la population toutes catégories socio-professionnelles confondues. 

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Florent, atteint à 13 ans : "La schizophrénie est perçue comme une insulte"

Par Propos recueillis par Coralie MORELLE  le 14 mars 2021

La schizophrénie, qui touche près de 700 000 personnes en France, véhicule beaucoup d’idées fausses et de peurs conduisant les malades dans le déni… Florent Babillote en a fait les frais. C'est à l'âge de 13 ans qu'il a connu ses premières crises "j’ai eu des grosses bouffées délirantes" qu'il a cachées jusqu'à ses 24 ans, l'âge auquel il a dû être interné. Aujourd'hui "rétabli", pour nous, il témoigne, alors que les Journées de la schizophrénie se tiennent jusqu'au 20 mars.

"Rétabli", Florent Babillote est devenu "coach en matière de schizophrénie". Photo DR

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a route a été sinueuse pour Florent Babillote, 40 ans, qui aime à dire : "Rien n'est impossible même si tout est si fragile". Aujourd'hui, le Breton est "rétabli". C'est à dire qu'il ne fait plus que rarement des crises. Mais le combat est quotidien pour ne pas être (r)emporté dans un tourbillon.

Soigné depuis l'âge de 24 ans pour schizophrénie, Florent Babillote est devenu aide-soignant dans l’unité dans laquelle il a été interné avant de se reconvertir en "coach en matière de schizophrénie". "J'applique des techniques de développement personnel et de neurosciences pour ceux qui ont en besoin. Je me sers de mon expérience personnelle et je reste très à l'écoute", nous confie-t-il. Interview.

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Caen. Maman de jumeaux, elle lance Twinsplace, une boutique en ligne spécialisée

Par Margaux Rousset  Publié le 

Lorsqu’elle est tombée dans « la marmite jumeaux« , comme elle aime appeler son aventure, Muriel Herbert a vu sa vie changer. En 2013, cette ancienne étudiante de l’EM Normandie à Caen (Calvados), est devenue maman de jumelles, Rachel et Calie, après un parcours de PMA (procréation médicalement assistée). C’est à ce moment là qu’elle a cherché à entrer en contact avec d’autres parents dans la même situation qu’elle. 

« Je cherchais des témoignages de parents sur les réseaux sociaux mais j’avais beaucoup de mal à en trouver », explique-t-elle. Elle décide de créer une page sur Facebook « tu sais que tu es parents de jumeaux quand… » qui cartonne avec plus de 23 000 abonnés et écrit un livre « Parents de jumeaux, notre vie croustillante » en 2015 qui touche plus de 5 000 lecteurs. Elle est également marraine de l’association Jumeaux et plus 14 basée à Colombelles. 

Un site pour faciliter la vie des futurs parents de jumeaux

Depuis le mois de février 2021, elle a décidé de lancer un site internet qui regroupe plusieurs marques spécialisées dans les affaires pour jumeaux. « J’ai remarqué qu’en tant que parents de jumeaux, c’est toujours compliqué de trouver des produits précis ou en double sur un seul et même site ». C’est là qu’est né Twinsplace.

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DIAPORAMA SONORE. "Un endroit qui me sauve", paroles de patients et soignants à l'hôpital psychiatrique de jour de Dole

Publié le 13/03/2021

Le travail des soignants en psychiatrie est peu mis en lumière. Il est pourtant vital, notamment en cette période de crise généralisée. L'hôpital de jour du CHS Saint-Ylie (Jura) nous a ouvert ses portes. Découvrez notre diaporama sonore. 

Le CHS Saint-Ylie accueille les patients de Dole et des cantons environnants

Le CHS Saint-Ylie accueille les patients de Dole et des cantons environnants

La prise en charge psychiatrique est l'un des enjeux majeurs de nos sociétés modernes, bouleversées par de multiples crises, notamment ces dernières années. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, les troubles mentaux ou neurologiques affecteront une personne sur quatre dans le monde à un moment ou l’autre de leur vie. Peur de la stigmatisation, absence de prise de conscience de la maladie, manque d’informations, rejet du soin… Les freins à la prise en charge des besoins psychologiques sont nombreux. "Il existe des traitements, mais près des deux tiers des personnes que l’on sait souffrir d’une pathologie mentale, ne vont jamais se faire soigner auprès d’un professionnel de la santé. Le rejet social, la discrimination et les négligences empêchent ces malades de bénéficier des traitements", affirme l’OMS.


Deux-Sèvres : union sacrée pour le centre de psychiatrie de Thouars

Publié le 

Frédéric Pain, Bruno Faulconnier, Laurent Flament, Frank Bellivier, Nemat Jaafari et Bruno Bonnain (de gauche à droite) l’assurent : ministère, Agence régionale de santé et centres hospitaliers (Nord-Deux-Sèvres, Niort, Poitiers) sont mobilisés pour la psychiatrie à Thouars. 
© Photo NR

Le délégué ministériel à la santé mentale, Frank Bellivier, était hier à Thouars. Le renouveau du centre de psychiatrie, bénéfique en matière d’attractivité, a vocation à servir de « modèle ».

Comme un symbole du caractère éminemment collectif de l’opération, ils ont communiqué groupés. Les différents acteurs du renouveau du centre de psychiatrie de Thouars, durement éprouvé par l’assassinat de l’infirmière Élodie Multon le 13 février 2020, étaient réunis sur place hier autour de Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie en lien direct avec le ministre Olivier Véran.

Interview Dominique Simonnot : «C’est un miracle que la situation en prison ne soit pas pire»

par Chloé Pilorget-Rezzouk et photo Frédéric Stucin

publié le 14 mars 2021

La Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté s’inquiète de la hausse en flèche de la population carcérale en pleine épidémie.

La Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, qui fut auparavant chroniqueuse judiciaire à Libération puis au Canard Enchaîné, s’inquiète d’une remontée des entrées en détention (1 000 par mois), a fortiori en pleine épidémie. Vendredi soir, on comptait 261 détenus et 261 personnels positifs au Covid-19, d’après les derniers chiffres de l’administration pénitentiaire communiqués à Libération. Depuis le début de la crise sanitaire, trois prisonniers et deux personnels sont décédés. Alors que les clusters se multiplient (Fleury-Mérogis, Tours, Muret…), Dominique Simonnot appelle au déploiement rapide d’une stratégie de déflation carcérale et de vaccination derrière les barreaux.

Dès votre prise de fonction il y a cinq mois, vous alertiez sur le risque sanitaire entre les murs. Encore mercredi, vous communiquiez sur un cluster de Covid-19 à la maison d’arrêt de Tours. Quelle est la situation actuelle dans les prisons ?

Je suis inquiète. Et n’importe qui devrait l’être. J’ai tout le temps des directeurs et des surveillants de prison qui me disent : «Ça ne peut plus durer comme ça, on ne sait plus quoi faire.» Nous recevons beaucoup de lettres de détenus, qui nous racontent des parloirs atroces parce que séparés de leurs proches par des vitres de plexiglas. Comme avant Robert Badinter (garde des Sceaux de 1981 à 1986, ndlr) ! Ils ne peuvent pas se toucher, les familles attendent alignées les unes à côté des autres…

Picasso, Rodin, Chagall : ces artistes et leurs muses exposent leur amour fou à Poitiers

 





Publié 

Marc Chagall. Le Peintre, Ida et Bella ou Le Peintre et sa famille, 1928-1929. Pastel sur toile. Collection particulière . (© Adagp, Paris, 20202021)

Dans sa nouvelle exposition, le musée Sainte-Croix de Poitiers s'apprête à inviter (en cas de réouverture) les visiteurs dans l'intimité de dix couples emblématiques du monde artistique.

Intitulée L’Amour fou ? Intimité et création, l'exposition devrait, si les conditions sanitaires le permettent, ouvrir le 25 mars, pour le plus grand bonheur des employés du musée. "Ça nous change un peu de notre quotidien de ces derniers temps qui était plus du travail de fond, donc ça fait plaisir", se réjouit Pauline Laforêt, régisseuse adjointe du musée Sainte-Croix de Poitiers.

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Vaccin Covid-19 : direct AstraZeneca, Janssen, Pfizer, Moderna...




Alors que le vaccin de AstraZeneca est suspendu dans plusieurs pays, dont l'Irlande et la Norvège, les doses de Janssen, le vaccin du groupe Johnson&Johnson, devraient être livrées en France à la mi-avril. Efficacité des vaccins Covid, différences, effets secondaires, principe, doses, âge, conservation... Infos en direct. 

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Angers. Les comportements humains scrutés par les chercheurs

 Melle-Taliane N’GOMA. Publié le 

L’université d’Angers (Maine-et-Loire) ouvre ce mardi 16 mars, un userlab s’intitulant Plateforme angevine d’analyse des comportements. Le but ? Comprendre les comportements humains à travers une série d’expérimentation.

Et si le comportement des humains, souvent compliqué et imprévisible, était scruté pour la bonne cause ? C’est tout l’intérêt d’un userlab ! Porté par la structure fédérative de recherche (SFR) Confluences d’Angers, une plateforme angevine d’analyse des comportements (P2AC) va permettre aux chercheurs de en sciences humaines et sociales de l’université d’Angers d’analyser et comprendre les réactions des différentes personnes. Cet outil est inauguré ce mardi 16 mars, en présence de Christian Roblédo, président de l’université d’Angers.


En Thérapie vue par un vrai psy : la série ARTE décryptée [INTERVIEW]

Par Julia Fernandez — 12 mars 2021

Médecin-psychiatre à l'AP-HP de Paris et auteur du livre "Pop & Psy", Jean-Victor Blanc analyse pour nous la série d'Olivier Nakache et Eric Toledano, et répond aux questions que l'on peut se poser sur la psychanalyse.

Doit-on forcément s'allonger sur le divan chez le psy ? Quelles sont les limites à ne pas franchir pour le thérapeute ? Et c'est quoi, un transfert amoureux ? Alors qu'En Thérapie poursuit sa diffusion chaque jeudi, rassemblant plus d'un million de téléspectateurs devant le cabinet du docteur Dayan (Frédéric Pierrot), la série phénomène d'Arte passionne le public français pour la psychanalyse, encore peu abordée dans nos fictions locales.


Puy-de-Dôme : Psynergy, l'application clermontoise de psychothérapie par tchat numérique

Par  , France Bleu Pays d'Auvergne 

Delphine Py est psychothérapeute à Clermont-Ferrand depuis 2014. L'été dernier, elle a développé Psynergy, une application de suivi thérapeutique par tchat et vidéo. L'objectif : proposer une formule d'accompagnement psychologique plus adaptée à certaines pathologies.

Delphine Py utilise son smartphone pour correspondre avec ses patients.
Delphine Py utilise son smartphone pour correspondre avec ses patients. - © Delphine Py

La psychothérapie par écrans interposés, Delphine Py l'utilise depuis 2018. À l'époque, la psychothérapeute clermontoise rencontre une patiente souffrant de mutisme sélectif : elle ne parvient pas à s'exprimer en présence de certaines personnes. Les séances traditionnelles deviennent compliquées. La patiente se met à écrire et sa psychothérapeute à lui répondre par le biais de vidéos. 

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