« Une Psy parle aux esprits » est le dernier livre de Martine Gercault. L’auteure signe un texte qui résonne étrangement avec la situation actuelle.
Psychanalyste, peintre, femme avant tout, moderne et croqueuse de vie, Martine Gercaults’exprime.
Après « Mon père au loin », une autofiction publiée en autoédition, l’auteure nous invite à faire avec elle un voyage extraordinaire dans « Une Psy parle aux esprits » (Mama Editions).
Audace, aventure, résilience, voici un cocktail complet pour redynamiser nos vies si malmenées en ce moment. Martine Gercault vous en dit plus dans cette interview.
Vous avez écrit un second livre. “Une Psy parle aux esprits” qu’est-ce que c’est ?
« Une psy parle aux esprits » relate des expériences aux frontières de l’extraordinaire. « Ce témoignage est une voie d’accès à tous les possibles en soi » écrit un lecteur.
J’ai eu la chance incroyable de rencontrer aux USA des pionniers dans leur domaine et de me former à leur contact, ce qui me fit opérer ma révolution personnelle ! Mon livre est une quête, celle d’une psychanalyste-psychothérapeute intégrative qui, au-delà de la psychanalyse, crée des passerelles avec des approches holistiques prenant en compte la totalité de l’être, notamment les états d’expansion de conscience : la respiration holotropique, l’approche chamanique ancestrale, l’hypnose, aussi bien que des approches plus corporelles telles que la peinture, la danse, la musique et la méditation.
ENTRETIEN Les penseurs de l’intime (5/10) Philosophe des épreuves de la vie, Claire Marin explique dans un entretien au « Monde » comment la crise sanitaire accentue les ruptures sociales, professionnelles ou familiales et nous prépare « douloureusement à vivre autrement » en 2021.
Entretien. Née en 1974, Claire Marin est philosophe et enseigne dans les classes préparatoires aux grandes écoles à Paris. Membre associée de l’Ecole normale supérieure, elle dirige le Séminaire international d’études sur le soin. Autrice de Rupture(s) (L’Observatoire, 2019), un ouvrage remarqué sur la philosophie de la séparation, elle analyse la façon dont la crise sanitaire affecte notre intimité.
Dès le début de la crise sanitaire et du confinement de la population française, liés à la pandémie de Covid-19, la société a voulu se projeter vers « le monde d’après ». Pourquoi l’expression – qui a pratiquement disparu – paraît-elle obsolète aujourd’hui ?
Pour traverser et supporter une épreuve, on a d’abord besoin de se dire qu’elle aura une fin, qu’elle ne durera pas indéfiniment et qu’elle a un sens : qu’elle permettra une clarification des lignes, une redéfinition plus satisfaisante de notre existence, un changement social, politique, économique… Bref, on a besoin de penser que les sacrifices qu’elle exige, la souffrance qu’elle impose, seront d’une certaine manière compensés par l’entrée dans une autre réalité où l’on trouvera des bénéfices, des améliorations.
La sépulture du petit Yahya dans un village sur l'île de Samos, fin novembre.DR
Yahya, petit Afghan de 5 ans, s'est noyé lors de sa traversée de la Méditerranée, alors qu'il était accompagné de son père. Rescapé, celui-ci a été inculpé par la justice grecque de «mise en danger de la vie d’autrui» et «abandon d’enfant». Faut-il criminaliser, et même seulement culpabiliser, les parents qui emmènent leurs enfants dans ce voyage, forcément périlleux, vers le rêve d’une vie meilleure ?
En 2020, la collection Création Franche s’est enrichie de 713 œuvres. Jean-Michel CHESNE : 1 création postale Carlos HUERGO : 2 peintures sur carton Thibaut SEIGNEUR : 6 dessins GHISLAINE : 35 dessins Jesus SOTORRIOS FABREGAS : 2 dessins Joseph
« Hyménée automnal : un chœur de conteurs » 15 décembre 2020-15 mars 2021 EHPAD Manon Cormier, Bègles Cette exposition au sein de l’EHPAD Manon Cormier est un prolongement du projet d’écriture entrepris avec les résidents pendant le premier confinement. Une sélection d’œuvres
Photo d’illustration. Le nombre de familles qui pourraient bénéficier de l’aide est évalué par le gouvernement à 17 000 au niveau national.Photo Madcat Madlove. Getty Images
Le 1er janvier sera lancée une prestation destinée à aider les personnes en situation de handicap à donner le bain à leur enfant, l'accompagner à l’école ou chez un médecin. La réponse à une demande vieille de près de vingt ans, mais largement sous-dotée aux yeux des intéressés.
La dire déçue serait un doux euphémisme. «Dix-huit ans de combat pour en arriver à ça. Je suis très blessée parce que j’ai l’impression qu’on nous fait l’aumône et qu’on n’a rien compris», lâche Agnès Bourdon-Busin, administratrice d’APF France Handicap. Cette mère de quatre grands enfants, en fauteuil roulant, déplace des montagnes depuis le début de ce millénaire pour que soit créée une aide aux parents handicapés. Une somme mensuelle qui leur permettrait de rémunérer des professionnels afin de les assister au moment de donner le bain, le repas ou faire le trajet jusqu’à l’école. En février, l’annonce tant attendue est arrivée : Emmanuel Macron actait la mise en place d’une prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité. Restait à en définir les contours.
Portraits de jeunes activistes féministes ou simples résistantes du quotidien dans des pays où les islamistes sont ou ont été au pouvoir. Voici en 2014 leur combat pour l'égalité des sexes.
Elles sont étudiantes, ouvrières, architectes, poètes, journalistes, agricultrices...Certaines ont fait la révolution, d'autres l'ont vécu par procuration. Toutes dégagent une énergie époustouflante et n'ont plus peur. Jeunes activistes féministes ou simples résistantes du quotidien dans des pays où les islamistes sont ou ont été au pouvoir, elles se battent pour l'égalité des sexes, indispensable à l'instauration de réelles démocraties. Au delà des changements juridiques, elles réclament des changements sociaux, culturels tout en réinventant un militantisme féministe longtemps étouffé par des régimes autoritaires et dictatoriaux. Portraits de ces combattantes qui mènent une deuxième révolution, dans les recoins les plus intimes de leurs sociétés.
Les salariés aidants ont désormais droit à trois mois de congé rémunéré. Les parents handicapés vont pouvoir bénéficier d’une aide financière. L’Asi n’est plus récupérable sur succession. Et une branche autonomie de la Sécurité sociale va voir le jour. Rétrospective des mesures entrées en vigueur ou adoptées en 2020.
Pour le monde entier, 2020 restera l’année du coronavirus. Le Covid-19 et son cortège de restrictions ont bouleversé l’agenda politique et social. Et mis à rude épreuve les personnes handicapées et leurs proches. Durant le premier confinement notamment, extrêmement éprouvant en raison de la fermeture des établissements et de la suspension des soins à domicile.
L’année a toutefois amené son lot de mesures, plus ou moins progressistes pour ces citoyens en situation de handicap. Et leurs aidants.
Ressources / Le RUA sans l’AAH
La pandémie a mis en pause les travaux sur la création du revenu universel d’activité (RUA). Une prestation sociale unique qui fusionnerait le plus grand nombre possible d’allocations.
C’était un droit incomplet. Depuis 2017, les aidants exerçant une activité professionnelle pouvaient s’arrêter temporairement de travailler pour s’occuper d’un proche en situation de handicap. Mais ils n’étaient pas rémunérés.
Parents handicapés / Une aide jusqu’au 7e anniversaire de l’enfant
À partir du 1er janvier 2021, les parents handicapés allocataires de la prestation de compensation du handicap bénéficieront d’une aide financière. Son montant mensuel sera le même pour tous, jusqu’au 7e anniversaire de l’enfant.
En ce jour de Noël, nous remontons aux origines de la religion avec deux grands penseurs. Comment la foi s'accommode-t-elle de la vérité historique et de la raison ? Quelle interprétation faire des textes sacrés ? Quelle place peut avoir la religion dans notre société moderne ?
Faire entrer la bible dans l’histoire et redonner toute sa place à la révélation à l’ère de la raison : voici les deux quêtes auxquelles se sont attelés nos invités de ce matin. De l’invention de Dieu à la modernité, quelle place pour la croyance ?
Nous serons en compagnie de :
Jean-Luc Marion, philosophe et phénoménologue, auteur de “D’ailleurs, la révélation. Contribution à une histoire critique et à un concept phénoménal de révélation”, Grasset
Thomas Römer, administrateur du Collège de France et Professeur titulaire de la chaire "Milieux bibliques". Co-auteur avec Jacqueline Chabbi de Dieu de la Bible, Dieu du Coran, éd. Seuil.
Coronavirus, une conversation mondiale | Difficile de croire que la magie s'est exprimée ces derniers temps. Où sont les illusions, le rêve, la stupéfaction ? La magie pourtant est là, en nous, sous nos yeux. Elle mobilise nos sens, notre imagination. Oubliez les tours, la magie est mouvement.
Dès le début du confinement l’équipe duTemps du débata commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. En cette rentrée, nous étoffons la liste de ces contributions en continuant cetteConversation mondialeentamée le 30 mars. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements actuels.
Emanuele Cocciaest philosophe, maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Intellectuel du vivant et de ses expressions, il a étudié la vie des plantes(La Vie des plantes, Payot Rivages, 2016)avant de se pencher sur les métamorphoses du monde(Métamorphoses, Payot Rivages, 2020).Pour cette dernière conversation mondiale de l'année 2020, nous avons fait appel à sa sensibilité pour débusquer la magie, faire parler notre imagination et observer l'invisible.
R.B : Lorsque nous avons pensé à l’émission pour la « Conversation Mondiale », nous nous sommes posés une question qui, de prime abord, pourrait paraître assez osée. Nous nous sommes demandés s’il n’y avait pas quelque chose de magique dans le moment que nous traversons. De quoi parle-t-on lorsqu’on invoque la magie ?
Dans le camp de Kara Tepe, à Lesbos, le 19 décembre.Photo Anthi Pazianou. AFP
C'est un courrier désespéré mais d'une rare dignité que des réfugiés cantonnés sur l'île grecque de Lesbos ont adressé cette semaine à la présidente de la Commission européenne.
«Chers Européens, chère Madame von der Leyen, nous vous souhaitons un joyeux Noël depuis le nouveau camp de réfugiés de Lesbos.» Ainsi commence la lettre envoyée mercredi par deux organisations regroupant des demandeurs d’asile cantonnés sur l’île grecque de la mer Egée.
Au moment des festivités de fin d’année, alors que le monde entier semble marquer une pause après une année si particulière, ces prisonniers malgré eux, contraints d’attendre sur cette île la fin de l’interminable procédure de leurs demandes d’asile, s’adressent pour la première fois directement à ceux qui tiennent leurs destins entre leurs mains : les dirigeants européens. Et en particulier la présidente allemande de la Commission européenne.
Des responsables qui, depuis 2016 et la conclusion d’un deal controversé avec la Turquie, se déchargent en réalité de la gestion de ces flux migratoires en les contenant, aussi longtemps que possible, aux frontières orientales de l’UE. Et notamment dans les camps installés sur les îles grecques qui font face à la Turquie.
Dans le camp de Kara Tepe, à Lesbos, le 19 décembre. Photo Anthi Pazianou. AFP
1951 |Que reprochent la science et la religion au Père Noël ? Débat animé en perspective dans cette "Tribune de Paris" datée du 25 décembre 1951. Alors ? "Pour ou contre le Père Noël ? Faut-il, ou non, faire croire aux enfants que le père Noël existe ?"
C’est "L’histoire ubuesque d’un type obèse et couperosé qui, malgré son épais manteau rouge et son énorme hotte remplie de cadeaux, arrive à passer par le conduit de la cheminée, y compris dans les maisons qui utilisent un chauffage au gaz".
Dans un article paru dans Le Monde en décembre 2016, le journaliste Nicolas Santoria soulignait en ces termes l’étrange phénomène qui veut que, de générations en générations, cette histoire à coucher dehors est méthodiquement répétée, une fois par an, à des enfants à qui l’on explique, le reste du temps, que "mentir, c’est mal !"
Et le journaliste d’énumérer différentes prises de position, de sociologues, de psychologues pointant les dangers de ce mensonge, fût-il bienveillant. Faut-il ou non faire croire aux enfants que le Père Noël existe ? C’est en tout cas un vieux débat, comme en témoigne cette "Tribune de Paris", diffusée pour la première fois sur la Chaîne Nationale le 25 décembre … 1951.
1989 |Le 25 août 1988, la psychanalyste et pédiatre Françoise Dolto disparaissait. L'émission "Rétro" lui rendait hommage un an après. Un montage d'archives intitulé "Rétro - Allo Dolto bobo" diffusé pour la première fois le 22/10/1989.
L'émission Rétro rendait hommage à Françoise Dolto un an après sa disparition, le 25 août 1988.
Cette émission à base d'archives donnait à entendre Françoise Dolto qui développait sa pensée sur l'éducation, l'écoute et le respect dû aux enfants. Ce montage d'archives permettait de réentendre la voix de Dolto évoquant le mythe du Père Noël, sa rencontre avec Lacan, l'éducation sexuelle des enfants, la notion de "vilain petit canard" et le cas Dominique...