CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19
Portées par les médias et par les réseaux sociaux, de nouvelles figures scientifiques plus ou moins légitimes ont émergé en tenant un discours à rebours de celui des autorités sanitaires.
Les Français ont-ils relâché leur vigilance après la première vague épidémique, causant ou aggravant la seconde ? Ont-ils été incités à le faire à force d’entendre ou de lire, à la télévision ou sur les réseaux sociaux, des propos émanant de médecins ou de scientifiques – plus ou moins spécialistes du sujet – minimisant l’extrême sérieux de la crise sanitaire liée au Covid-19 ?
Ces derniers, que certains médias (Libération, L’Express) ont qualifiés de « rassuristes », sont des scientifiques, pourvus de leur rond de serviette sur des plateaux de télévision, qui ont relativisé la dangerosité de l’épidémie au lendemain de la première vague, et ont rejeté l’idée d’un reconfinement, comme celui mis en place depuis le 30 octobre.
Comme d’autres médecins, le professeur de médecine intensive en réanimation à l’hôpital Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis) Stéphane Gaudry a pointé, lors d’une interview remarquée sur BFMtv, l’irresponsabilité des médecins qui ont nié l’arrivée d’une deuxième vague.
Dès les prémices de la crise sanitaire, des voix scientifiques dissidentes, à rebours d’un relatif consensus scientifique sur la dangerosité du virus, ont émergé. Portées aux nues par la télévision et la visibilité que leur confèrent les réseaux sociaux, de nouvelles figures, plus ou moins légitimes en la matière, se sont ainsi distinguées. Parmi elles, Christian Perronne, Laurent Toubiana, Jean-François Toussaint, Patrick Bellier, Eve Engerer,…