Publié le 4 novembre 2020
Avec la seconde vague de Covid-19 et l’accroissement rapide du nombre des décès, l’instauration d’un nouveau confinement amène à rappeler quelques principes sur l’accompagnement des familles touchées par un deuil.
Toute mort d’un proche, a fortiori inattendue ou brutale, est une confrontation à une fin d’histoire commune, voire d’histoire inachevée. Ambiguïtés affectives et parfois conflits non résolus, zones d’ombre qui ne pourront plus être traitées, survivent à l’épreuve de la séparation. Les paroles que l’on s’était promis de prononcer un jour ne le seront pas, perdues pour toujours.
Toute famille confrontée à la douleur d’une séparation définitive est en quête d’information, de compréhension : comment la mort est-elle survenue, comment le parent l’a-t-il affrontée ? A-t-il souffert ?
Après une première réaction de déni, ordinaire au moment de l’annonce, vient la prise de conscience de la réalité de la mort et du devenir du corps. Ce sont autant de questions qui appellent des réponses.