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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 10 novembre 2020

Communiqué de l’Académie : La mort loin des familles

 Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps – L'Académie  nationale de médecine a pour missions de répondre au Gouvernement sur la  santé publique, de contribuer aux progrès de l'art

Publié le 4 novembre 2020

Avec la seconde vague de Covid-19 et l’accroissement rapide du nombre des décès, l’instauration d’un nouveau confinement amène à rappeler quelques principes sur l’accompagnement des familles touchées par un deuil.

Toute mort d’un proche, a fortiori inattendue ou brutale, est une confrontation à une fin d’histoire commune, voire  d’histoire inachevée. Ambiguïtés affectives et parfois conflits non résolus, zones d’ombre qui ne pourront plus être traitées, survivent à l’épreuve de la séparation. Les paroles que l’on s’était promis de prononcer un jour ne le seront pas, perdues pour toujours.

Toute famille confrontée à la douleur d’une séparation définitive est en quête d’information, de compréhension : comment la mort est-elle survenue, comment le parent l’a-t-il affrontée ? A-t-il souffert ?

Après une première réaction de déni, ordinaire au moment de l’annonce, vient la prise de conscience de la réalité de la mort et du devenir du corps. Ce sont autant de questions qui appellent des réponses.

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lundi 9 novembre 2020

Quand les dentistes français essayaient de retaper les bouches britanniques

LE 10/11/2020

À retrouver dans l'émission

LE JOURNAL DE L'HISTOIRE

par Anaïs Kien

Et non, le tourisme médical n'est pas une pratique nouvelle ! Quelques fortunés britanniques sont venus dès le XVIIe siècle s'assoir chez nos dentistes français alors au sommet de leur art. Et, parfois, ce sont nos chirurgiens qui ont traversé la Manche. Le succès d'un sourire "made in France".

"A French dentist showing his artificial teeth". Nicolas Dubois de Chemant (1753-1824) dentiste français exercant à Londres, montre la prothèse en porcelaine qu'il a réalisé sur une cliente.Wikipédia.
"A French dentist showing his artificial teeth". Nicolas Dubois de Chemant (1753-1824) dentiste français exercant à Londres, montre la prothèse en porcelaine qu'il a réalisé sur une cliente.Wikipédia. Crédits : Thomas Rowlandson (1756-1827)

Il est un spectacle recherché de nos jours, tant il est devenu rare dans nos espaces publics, et lorsqu’il advient son irruption se fait derrière le rideau d’un masque sanitaire : le sourire. A l’heure du Brexit, il semblait utile de se pencher sur cette expression faciale de contentement ou de simple politesse, à travers l’histoire de son caractère subversif entre la France et le Royaume Uni. Car il fut un temps où le sourire dépendait d’un transfert technologique malheureux entre deux nations en guerre selon l’historien britannique Colin Jones.   

A la fin du XVIII siècle une frénésie dentaire s’empare de l’Europe de l’Ouest. On veut être belle et beau et parmi les atours indispensables à cette belle tenue le sourire doit parer le visage, la bouche doit se faire attrayante. Mais un obstacle de taille se dresse devant cette nouvelle manière d’être au monde prescrite par la mode : les caries. Le sucre qui se déverse en provenance des Caraïbes agrémentant thé et chocolat, pourrit les dents des courtisans qui cherchent toute l’aide possible pour combler ces trous incriminants et faire disparaitre ces chicots disgracieux.  

Les dentistes français sont alors à la pointe de la cherche de prothèses pour combler ces béances indésirables. La visite chez le dentiste devient un rendez-vous incontournable pour ceux qui en ont les moyens à commencer par la famille royale capétienne. Mais au-delà des préoccupations sanitaires, la pratique devient une attraction touristique et les Anglais fortunés qui passent la Manche font eux aussi cette visite, si tendance, au grand damne de leurs concitoyens les plus xénophobes. L’Angleterre se montre alors très suspicieuse face à cette frénésie dentaire venue d’ailleurs, et afficher un sourire ne saurait être considéré comme une attitude digne dans les hautes sphères de la société.  

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Le poids inédit des attentes parentales sur leurs enfants

  • Denis Peiron

Le poids inédit des attentes parentales sur leurs enfants

Sébastien est professeur de piano en région parisienne. Derrière lui, quatre décennies consacrées tout entières, ou presque, à cet instrument qui occupe une place singulière dans l’histoire familiale. « Ma grand-mère adorait le piano mais ne s’est pas sentie soutenue par son père, un industriel peu ouvert à toute forme d’art. Elle en a fait faire à sa fille, qui elle-même a voulu que je pratique cet instrument. Avec des séances interminables, qui se terminaient parfois par des réprimandes, voire des gifles. Et des cadeaux après chaque examen. »

Sébastien était doué. Et le travail, la pression ont fait le reste. Ses succès douloureusement arrachés ont contribué tant bien que mal à doper son estime de soi, à lui offrir une place dans la société. Ainsi s’est refermé « le piège ». Car s’il chérit la musique et s’il s’engage pleinement dans la pédagogie, il ne peut s’empêcher aujourd’hui de penser qu’il ne s’est pas suffisamment écouté à l’heure des choix. Et qu’en écho, sa vie reste sous l’influence ancienne d’une alliance de femmes - mère, grand-mère, professeure de piano.

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Le psychanalyste Moustapha Safouan est mort

Traducteur de Freud en arabe et élève de Lacan, il est mort le 8 novembre, à l’âge de 99 ans. Cet érudit appartient à la troisième génération psychanalytique française qui a porté une attention constante à l’expérience clinique.

Par  Publié le 9 novembre 2020


Le  psychanalyste Moustapha Safouan, en 2016.

Lacanien orthodoxe, travailleur infatigable, lettré, généreux, aimant la gastronomie, le plaisir de vivre et les femmes, grand lecteur de Freud et de Hegel, traducteur en arabe de L’Interprétation du rêve et de La Phénoménologie de l’esprit, Moustapha Safouan est mort le 8 novembre, à l’âge de 99 ans, à Paris. Il était né à Alexandrie, le 17 mai 1921 dans une famille de militants communistes proches du cercle d’Henri Curiel. Son père, qui enseignait la rhétorique et combattait l’analphabétisme, fut le premier secrétaire du premier syndicat ouvrier égyptien et fit de la prison pour ses idées.

Elevé selon des principes rationalistes, Safouan rêvait dès son adolescence de se rendre à Cambridge. Aussi poursuivit-il des études de philosophie tout en étudiant le grec, le latin, le français, l’anglais et l’arabe classique. C’est en 1940 qu’il découvre l’œuvre freudienne, à travers l’enseignement de Moustapha Ziwar, membre de la Société psychanalytique de Paris (SPP) et professeur à l’université, lequel lui conseille de se rendre, non pas en Angleterre, mais en France pour se former à la psychanalyse.

La salle d'accouchement va-t-elle devenir une zone de non-droit ?

Par Valérie Petit, Députée du Nord, Agir Ensemble — 

A la clinique Saint-Vincent-de-Paul de Lille, en 2018. `

A la clinique Saint-Vincent-de-Paul de Lille, en 2018. Photo Philippe Huguen. AFP

L'obligation du port du masque pour les femmes durant l’accouchement est dangereuse et le plus souvent inefficace. Des alternatives existent et il faut que nous apprenions à donner naissance au temps du Covid avec un minimum d’humanité.

Tribune. Imposer le port du masque aux femmes durant l’accouchement est une violence physique, une entrave, car la respiration est la clé de l’accouchement et de la gestion de la douleur. L’imposition du masque est également une violence symbolique voire politique, l’illustration d’une voix que l’on étouffe sur un tabou de notre société : les violences obstétricales et gynécologiques (VOG). 

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français recommande le port du masque à l’accouchement sans qu’il puisse être imposé. Or de nombreuses maternités françaises l’imposent. D’autres pays comme le Royaume-Uni, la Norvège, la Hollande, l’Autriche notamment, permettent aux femmes d’accoucher sans masque tandis que l’OMS bannit le masque lors de l’exercice physique. 11% des femmes se voient par ailleurs contraintes d’accoucher privées de la présence de leur conjoint·e (selon le rapport d’enquête menée auprès de 2 727 femmes ayant accouché pendant le confinement). Comment espérer dès lors que la naissance, dans ces conditions, soit autre chose pour les femmes qu’une douleur, une perte de soi et un éloignement de son enfant ?

«Reborn dolls», ces étranges thérapeutes

 LE TEMPS

Marion Police  Publié dimanche 8 novembre 2020

SUISSE

On dirait de vrais bébés, mais tout en eux est synthétique. Les «reborn dolls» réunissent des milliers de passionné-es à travers le monde, suscitant souvent l’incompréhension et le dégoût des non averti-es. Pourtant, ces poupées ultra-réalistes recèlent un vrai potentiel thérapeutique

Amanda, 50 ans, est dépressive depuis l'adolescence. Son reborn nommé A.J l'aide à surmonter sa maladie depuis 2 ans.

«Né le 19 mai 2020, pèse 2,670 kg et mesure 50 cm.» Sur Facebook, la première photo de Stélian montre le poupon enveloppé dans une couverture couleur taupe, mèches blondes, yeux clos, joues bien roses. Mais la suite de la description interpelle: «Issu du kit Leo de Sabine Altenkirch […] Ses cheveux sont implantés avec trois tons de mohair.»

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Une région du cerveau impliquée dans la dépression, les troubles anxieux et les maladies cardiovasculaires

 Règles de republication – The Conversation

8 novembre 2020

Une région du cerveau impliquée dans la dépression, les troubles anxieux et  les maladies cardiovasculaires

Des millions de personnes sont victimes de dépression et de troubles anxieux dans le monde entier, pourtant les connaissances à propos de ces deux affections sont encore lacunaires. Nous ne comprenons par exemple pas encore complètement quelles sont les régions du cerveau impliquées dans ces pathologies, en quoi elles diffèrent chez les individus touchés, ou comment lesdites régions varient en fonction des symptômes observés. Comprendre pourquoi, et comment, ces différences se mettent en place constitue une étape essentielle sur le chemin qui mènera à la mise au point de traitements plus efficaces.

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Campagne, famille, patrie, l'utopie de certains groupes nationalistes français

Slate 

Pierre Plottu et Maxime Macé — 

Vivre entre Français «de souche», c'est le fantasme d'une frange de l'extrême droite qui compte créer des villages imperméables à la société actuelle qu'elle conspue. Voire préparer la «reconquête» d'un territoire présumé perdu.


Vue de La Salvetat-sur-Agout (Hérault), où s'est installée pendant un temps la communauté des Brigandes. | Fagairolles 34 via Wikimedia Commons
Vue de La Salvetat-sur-Agout (Hérault), où s'est installée pendant un temps la communauté des Brigandes. | Fagairolles 34 via Wikimedia Commons

C'est une vieille lubie qui revient à la mode. Aux migrations internationales qu'elle voue aux gémonies, une frange de plus en plus importante de l'extrême droite radicale oppose un repli vers les campagnes pour échapper aux grandes villes, qui seraient touchées par un prétendu remplacement de population et en proie au libéralisme sauvage qui détruirait la civilisation européenne.

Dans la lignée des organisations néofascistes françaises, tel Ordre nouveau et son projet de «village nationaliste» à la fin des années 1960, des mouvements racialistes comme Génération identitaire (GI) font la promotion de cette «stratégie de résilience communautaire», d'où partirait la «reconquête» appuyée sur l'«identité clanique locale» et l'«autodéfense collective».

«Il est impératif de reconquérir nos campagnes et d'en faire nos ZID: zones identitaires à défendre.»
Clément Martin, porte-parole de Génération identitaire

Porte-parole de GI, Clément Martin écrivait ainsi à la mi-septembre sur le site Les Identitaires (ex-Bloc identitaire, désormais simple laboratoire d'idées de la mouvance) un article intitulé «Reconquérir notre territoire: la liberté par l'enracinement». Il y emploie un vocabulaire guerrier et explique que l'ennemi serait déjà sur notre sol: les «immigrés clandestins [...] carburant idéologique de la nouvelle gauche à vitrine écologiste».

Considérant que les Français sont d'ores et déjà dépossédés de leurs villes, il promeut un exode urbain vers les campagnes, rejouant le «retour à la terre» de Jules Méline (ministre de l'Agriculture de la IIIe République) sur fond d'une guerre raciale qui viendrait. Clément Martin ne s'en cache même pas: «Dans toute guerre, il y a une avant-garde et une arrière-garde: les deux positions ne se contredisent pas, elles sont complémentaires. Il s'agit de garder à l'esprit que pour perdurer, notre idéal doit s'incarner dans des familles où les enfants sont heureux de grandir au cœur d'un terroir préservé. C'est pourquoi il est impératif de reconquérir nos campagnes et d'en faire nos ZID: zones identitaires à défendre.»

Des réalités en Afrique du Sud et en Allemagne

Cette exaltation des campagnes n'est pas une nouveauté en politique et permet de s'approprier les valeurs généralement accolées à la terre: la vérité, l'idéalisation de la figure du paysan brave et résilient, la renaissance. Déjà, le régime de Vichy incarné par le maréchal Pétain annonçait que «la terre, elle, ne ment pas», et l'opposait aux traîtres supposés: les politiciens de la IIIe République, les intellectuels de gauche et bientôt les Juifs.

Les mêmes qu'une (large) partie de l'extrême droite rend aujourd'hui responsables du prétendu grand remplacement, cette théorie complotiste voulant que la substitution des populations dites «de souche» par des populations immigrées serait organisée par les élites (qu'elles soient mondialistes ou juives).

Image de propagande vichyste exaltant la vie rurale. | Imagerie du Maréchal via Wikimedia Commons


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dimanche 8 novembre 2020

Comment vivre dans un monde incertain ?

LE 03/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Cultiver l'incertitude pour croître dans un environnement instable ? On en parle avec Dorian Astor, philosophe nietzschéen à l'occasion de la parution de "La passion de l’incertitude (Ed. de l’Observatoire, sep. 2020)

Enfant le long d'un chemin de fer
Enfant le long d'un chemin de fer  Crédits : Per Breiehagen

Quête du certain et incertitude, deux "passions" qui animent l'humanité. Janus à deux visages, l'une comme l'autre peuvent le servir, ou l'asservir. De la passion de comprendre à la quête du risque zéro il n'y a qu'un pas, qu'explore le philosophe nietzschéen Dorian Astor dans son dernier ouvrage " La passion de l'incertitude " (Ed. de l'Observatoire, 2020). Dorian Astor inscrit l'incertitude dans la pensée moraliste du grand siècle : un traité des vertus, que la philosophie tente de saisir depuis vingt siècles, de la maîtrise du logos socratique à l'angoisse existentielle en passant par l'ambition cartésienne. 

De son écriture par fragments s'ouvre un questionnement éminemment actuel : avons-nous basculé collectivement et individuellement dans une folie de contrôle, aseptisant nos existences sur l'autel de constructions rassurantes ? La stupéfaction engendrée par le Covid confronte-elle cette Humanité à un incertain qu'on a fait taire ? 

Nos sociétés se croyaient entrées dans l’ère de la connaissance. Nourries par les avancées technologiques et scientifiques, l’époque a cru à la fin de l’Histoire, aux pleins pouvoirs d’une rationalité qui ferait taire le risque. Le surgissement d’une pandémie à l’échelle mondiale ébranle ce paradigme, nous plonge dans un état de sidération que l’illusion de la modernité peut expliquer.

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samedi 7 novembre 2020

Un enfant adopté ne peut pas revendiquer sa filiation biologique

CHRONIQUE

Rafaële Rivais

Le caractère irrévocable de l’adoption plénière interdit à une fille adultérine de faire reconnaître sa filiation biologique paternelle, même au regard de la Convention européenne des droits de l’homme.

Publié le 7 novembre 2020

La mise en balance des intérêts en présence est une méthode exigée par la Cour européenne des droits de l’homme lorsqu’un droit fondamental est menacé.


Sarah, fille illégitime d’Alfred X – prénom modifié –, a moins de chance que Delphine Boël, fille adultérine de l’ex-roi des Belges, Albert II : elle n’a pas pu faire établir sa filiation paternelle, en conséquence de quoi elle n’obtiendra aucune part de l’héritage de son géniteur.

C’est à Londres, en avril 1955, que Sarah voit le jour. Sa mère, Lola Mary Y, employée l’année précédente en France comme jeune fille au pair, a été renvoyée dans son pays par Mme X, lorsque cette dernière a découvert qu’elle était enceinte des œuvres de son époux, Alfred. Lola Mary donne à Sarah le nom de famille de son géniteur, comme l’y autorise la loi anglaise. En 1958, elle obtient de la justice française que celui-ci lui verse des subsides, ce qu’il cessera bientôt de faire. En 1963, elle décède.

Les services sociaux anglais en informent Alfred, qui ne leur répond pas. Des enquêteurs tentent de le rencontrer en France, mais ne le trouvent pas. L’épouse de celui-ci les informe par téléphone qu’elle ne veut plus entendre parler de la fillette, alors âgée de 8 ans. Un cousin de Lola Mary et sa femme la recueillent puis, en dépit de leur mésentente, l’adoptent, afin de percevoir des allocations.

L'ÉCOLE PEUT-ELLE SAUVER LA DÉMOCRATIE ?

Accueil | Sciences Po

François Dubet et Marie Durut-Bellat
Editions du Seuil, août 2020

  • Crédits : Matthieu Riegler (CC BY), Ed. du Seuil et Cécile Duflo.
    Crédits : Matthieu Riegler (CC BY), Ed. du Seuil et Cécile Duflo.

L'ÉCOLE PEUT-ELLE SAUVER LA DÉMOCRATIE ?

François Dubet et Marie Duru-Bellat

Editions du seuil, août 2020, 240 p., EAN 9782021459708

L'ouvrage tire un bilan nuancé du long processus de massification des systèmes scolaires engagé dans les années 60 et déplore la mise en place d'un "clivage scolaire". L’école devait être plus juste, moins inégalitaire, elle devait développer les compétences des élèves, favoriser la confiance et l’adhésion aux valeurs de la démocratie, soutenir la croissance économique.
L’école démocratique de masse a produit des bénéfices globaux - en particulier en matière de réduction de certaines inégalités d'accès - mais a aussi transformé le mode de production des inégalités en accentuant la compétition entre élèves, et les écarts de valeur entre les diplômes. Il en ressort des vainqueurs aux parcours brillants... et des vaincus, menacés de déclassement. Dans une société où les moins diplômés et les laissés-pour-compte s'éloignent des valeurs démocratiques et se tournent vers des forces populistes ou autoritaires, il est temps de s'interroger sur le statut et les causes de ces inégalités scolaires - dans toutes leurs dimensions - qui menacent la cohésion sociale et d'aller au-delà des référentiels d'égalité des chances, d'élitisme et de méritocratie.

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