Par Mathilde Rochefort. Publié le 4 novembre 2020
Le laboratoire X, filiale de la firme de Mountain View, a passé trois ans à étudier un moyen d’améliorer le diagnostic de la dépression et de l’anxiété en analysant directement le cerveau d’un patient.
Des chercheurs du laboratoire X d’Alphabet ont décrit, dans un long papier publié le 2 novembre 2020, le projet Amber. À travers ce dernier, ils espéraient réaliser des mesures précises des ondes du cerveau permettant de faciliter le diagnostic et le traitement de troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression. Malheureusement, ils ne sont pas parvenus au résultat escompté.
À la recherche d’un biomarqueur spécifique
La dépression et l’anxiété, accentuées par les réseaux sociaux et exacerbées par les mesures de confinement entreprises pour lutter contre la propagation du coronavirus, touchent de plus en plus de personnes à travers le monde. C’est pour cette raison que le laboratoire X de Google, spécialisé dans le développement de l’IA et de la robotique, a travaillé sur un moyen de mieux les évaluer. Un meilleur diagnostic menant, logiquement, à un meilleur traitement par la suite.