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Manifestation contre les violences faites aux femmes à Paris, le 23 novembre. Photo Édouard Caupeil pour Libération
Après le rebond constaté lors du premier confinement, les mesures sanitaires annoncées mercredi font redouter une augmentation des violences intrafamiliales. Le dispositif mis en place au printemps reste en vigueur.
«On a toujours les mêmes inquiétudes pour les femmes et enfants qui seraient bloquées avec leur agresseur à leur domicile lors du reconfinement», confie Françoise Brié, directrice de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui a créé la ligne nationale d’écoute Violences femmes info 3919 en 1992. «Le confinement est toutefois plus souple. Il y a la possibilité de travailler et les écoles restent ouvertes, ce qui donnera quelques portes de sortie aux femmes victimes de violences conjugales», nuance-t-elle. Ces nouvelles modalités permettent aussi d’organiser plus aisément la poursuite des activités des associations.