L'Association hospitalière Sainte-Marie (Puy-de-Dôme -AHSM) détaille dans un communiqué diffusé le 6 octobre son travail réalisé avec l'éditeur de logiciel santé Lojelis dans l'objectif "de développer des outils sur mesure de prévention et de suivi des personnes atteintes de schizophrénie pour ses établissements de Haute-Loire et du Puy-de-Dôme".
Les outils s’appuient "sur la technologie Ho&Me développé par l’éditeur de logiciel" et "l'AHSM apporte la pertinence médicale et scientifique […], le tout orchestré par la DSI [direction des systèmes d'information] du groupe". Deux projets sont en cours, pilotés par les équipes soignantes et médicales des centres hospitaliers Sainte-Marie de Haute-Loire et du Puy-de-Dôme.
Karel Coudré, directeur Pension & Health chez AXA Belgium
La pandémie de coronavirus laisse des traces, y compris sur notre bien-être mental. Ce que nous suspections déjà est à présent démontré sans ambiguïté par une étude européenne de grande envergure réalisée par AXA.
Quelque 17% des Belges sont atteints de troubles mentaux, soit presque trois fois plus qu'avant la pandémie de coronavirus. C'est l'un des résultats les plus inquiétants d'une vaste enquête menée auprès de 5.800 personnes dans six pays d'Europe occidentale, et qui inclut un échantillon représentatif de 600 Belges.
Parmi les questions de l'enquête, on pouvait trouver celle-ci: “Comment décririez-vous votre état d'esprit général, avant et pendant la pandémie?” Avant l'apparition de la pandémie, 6% des Belges interrogés décrivaient leur état mental comme “très mauvais”. Pendant la crise sanitaire, cette proportion est passée à 17%.
Deux millions de Belges souffrent de troubles mentaux. C’est particulièrement inquiétant.
KAREL COUDRÉ
DIRECTEUR PENSION & HEALTH CHEZ AXA BELGIUM
Des chiffres similaires sont observés dans d'autres pays. D'ailleurs, pour six travailleurs sur dix souffrant aujourd'hui de problèmes mentaux, c'est la première fois qu'ils y sont confrontés.
Par Rony FotsingPublié le mercredi, 21 octobre 2020
CANADA
La santé mentale est un état de santé invisible qui est plus répandu dans toutes les tranches d’âge que les gens ont tendance à l’imaginer. Elle résulte d’une multiplicité de facteurs, notamment physiologiques, les marqueurs ADN, socio-économiques, les traits personnels uniques, le stress de haut niveau et les événements stressants tels que les examens ou les grandes transitions comme le passage du secondaire au postsecondaire.
Selon l’Association Médicale Canadienne, deux personnes sur trois souffrent en silence, craignant d’être jugées et rejetées en raison de la stigmatisation liée à la santé mentale. Les statistiques de plusieurs organisations telles que le Canadian National College Health Assessment, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Centre de toxicomanie et de santé mentale sur la santé mentale dans les écoles postsecondaires, où les campus forment la majeure partie des établissements, sont effrayantes.
Le tableau ci-dessus résume les résultats d’une recherche menée en 2016 sur ce que les personnes interrogées ont ressenti au cours des douze mois précédents, ce qui, si cela devait se reproduire aujourd’hui à l’époque de la COVID-19, serait astronomique.
Il montre que la santé mentale est l’une des conditions les plus mal comprises par les gens, car elle n’est pas apparente à l’observation et, lorsque les conditions s’aggravent et commencent à présenter des symptômes observables, il peut être trop tard pour offrir une forme d’aide. Il convient de noter qu’avec des interventions hâtives, une majorité de patients se rétablissent et mènent une vie productive.
Le projetExAC-T (Excellence in Autism Center -Tours),porté par leCHRU de Tours, a été sélectionné au printemps 2019 pour constituer l’un des 3 centres d’excellence français.
Reposant sur un noyau d’équipes ayant depuis de nombreuses années des collaborations transdisciplinaires actives, ce projet vise à fédérer, grâce à une expertise reconnue depuis 50 ans dans le diagnostic, les interventions, la formation et la recherche dans l’autisme, un ensemble d’équipes hospitalo-universitaires et de recherche, labellisées, tourangelles, régionales et interrégionales.
Un spécialiste des arts populaires a enquêté et identifié le créateur de ces sculptures remarquées par Dubuffet et collectionnées avant lui par Josef Müller. Une petite vingtaine de ces pièces sont présentées au Musée Barbier-Mueller.
Genève. « Ce sont des statues de granit […] de hauteur environ 60 à 70 centimètres, peut-être sculptées dans des bornes arrachées aux chemins. On dirait que plusieurs sont l’œuvre d’un seul homme. Tous éléments d’information sur ces statues font défaut. Aussi bien s’en passent-elles allègrement. Que nous importe si leur auteur était bureaucrate ou vacher, vieux ou jeune ? » C’est avec cette description de figures en pierre de lave naïvement sculptées que Jean Dubuffet publiait son premier numéro des Cahiers de l’Art Brut aux éditions Gallimard en le consacrant aux « Barbus Müller et autres pièces de la statuaire provinciale ». Nous sommes en 1947 et l’artiste parisien, passionné par les créations d’art spontané, venait de découvrir, avant d’en acquérir lui-même, quelques exemplaires de ces figures sculptées – pour certaines portant la barbe – qu’il baptise ainsi en hommage au collectionneur suisse alémanique Josef Müller (1887-1977) qui possédait alors sept d’entre elles. Ce dernier, féru d’« art primitif », avait acheté, pour compléter sa collection d’artefacts, ces pièces à la provenance dite « vendéenne » auprès d’une antiquaire parisienne.
Le dépistage de la Covid-19 s’inspire de la démarche adoptée en clinique face à des maladies le plus souvent chroniques dans des situations qui n’ont rien à voir avec celle de la pandémie actuelle (1). Il est temps de changer de braquets si tant est que l’on veuille ou puisse appliquer le mantra: “tester, tracer, isoler “à l’échelon de la population, en supposant qu’il soit ainsi possible de terrasser un dragon qui a plus d’un tour dans son sac à dos…
L’émergence rapide de la pandémie de Covid-19 et les mesures de contraintes prises pour l’enrayer depuis plusieurs mois ont aggravé les troubles de l’anxiété, du sommeil et les états dépressifs d’une partie de la population.
Au printemps, jusqu’à 4,6 milliards de personnes ont été confinées à leur domicile dans le monde, soit presque 60 % des habitants de la planète. De nombreux pays ont pris des mesures coercitives afin d’imposer un ralentissement de la vie sociale, dans le but d’enrayer la pandémie de Covid-19.
Les conséquences sanitaires et économiques de l’épidémie sont criantes, mais cette crise a également des répercussions psychologiques sur les populations touchées. Plus difficiles à mettre en évidence, mais pas moins importantes, ces conséquences sur la santé mentale des populations inquiètent de plus en plus les professionnels.
« L’une des principales caractéristiques de cette pandémie est la masse d’informations associée à une évolutivité inégalée des informations, que ce soit de la part des experts scientifiques, médicaux, des décideurs ou entre pays », note une équipe française de chercheurs en psychiatrie dans la revue L’Encéphale.
A cela s’ajoutent les troubles psychologiques associés à la perte d’un proche, à la peur d’être contaminé ou de contaminer son entourage, et à la raréfaction des relations sociales (amicales ou familiales). Autant de facteurs qui favorisent la montée des états anxieux, dépressifs, des problèmes de sommeil ou du stress.
Lille, le mercredi 14 octobre 2020 - Fin septembre, la presse (dont le JIM) faisaient ses choux gras de la découverte d’un mystérieux « médicament miracle » à l’Institut Pasteur de Lille (IPL).
Cette molécule « anonyme » avait été identifiée grâce à des recherches de repositionnement menées sur près de 2 000 médicaments testés in vitro sur le SARS-COV2.
« Nous avons démontré in vitro qu’une molécule est active contre le coronavirus. Nous l’avons testée sur des cellules humaines du poumon et les résultats se sont révélés très prometteurs. Pris aux premiers symptômes de la maladie, ce médicament réduit la charge virale du porteur de la maladie, évite la contagion. Pris plus tard, il contrecarre ses formes graves. Son action est bien celle d’un antiviral et non celle d’un anti-inflammatoire » expliquait alors le Pr Benoît Déprez, directeur scientifique de l’IPL.
A Saint Etienne, le 22 octobre. La métropole détient le taux d'incidence le plus élevé du territoire. Photo Hugo Ribes. Item pour Libération
Près de Saint-Etienne ou dans la métropole lilloise, certains des quartiers les plus défavorisés sont aussi les plus touchés par l’épidémie. Les facteurs aggravants liant pauvreté et maladie ont fait l’objet d’une étude de l’Inserm.
En l’espace de dix jours, la situation épidémiologique a pris un tournant plus qu’inquiétant dans certaines régions de France. Entre le 15 au 21 octobre, les métropoles de Saint-Etienne, Lille et Lyon ont atteint des taux d’incidence extrêmement élevés, respectivement de 962, 806 et 721. Cet indicateur correspond au nombre de personnes positives au test PCR pour 100 000 habitants, sur sept jours. En comparaison, le Grand Paris est à 426… Comment expliquer de telles différences avec le reste du pays qui, lui aussi, vit sa deuxième vague, mais à un niveau pour l’instant moins élevé ? Un facteur déterminant semble se démarquer pour éclaircir les raisons d’une telle situation : la précarité des populations touchées.
Andrew Edlin Gallery was established in 2001 in a loft space in Chelsea with a program focused on outsider artists. In 2002, the gallery relocated to 20th street and received acclaim for being the first to exhibit the works of legendary Swiss artist Hans Krüsi in North America. In 2006, the gallery was awarded exclusive representation of the estate of Henry Darger. In 2009, the gallery moved to a light-filled ground floor space in lower Chelsea where it continued to hold provocative exhibitions of both trained and untrained artists. In subsequent years, the gallery has come to represent and exhibit...
Une bouteille de vin et des charentaises. «C'est un apéro où l'on emmène sa brosse à dent et son produit à lentilles», résume Pauline, Parisienne de 28 ans. La France de 2020 rivalise de petits arrangements pour réenchanter des soirées écourtées par le couvre-feu. Ce vivre-ensemble nocturne aux allures de conciliabule a l'avantage d'être discret.
Une intimité retrouvée après le lien social distendu pendant le confinement: «C'est un moyen de se réconforter, une question de santé mentale», confirme Pauline. On se souvient que «dès le début du confinement, l'une des plus grandes craintes était de perdre le lien social, au-delà de la crise économique, on pensait surtout à continuer à être une espèce sociale, rappelle Fanny Parise, anthropologue à l'Institut lémanique de théologie pratique de Lausanne. Il y a d'abord eu la continuité numérique puis, avec le déconfinement et le couvre-feu, les individus s'adaptent et mettent en place des stratégies.»
Thomas, 31 ans, installé aux Lilas (Seine-Saint-Denis) a ainsi accepté l'invitation à dormir chez son cousin. Après cette séance d'introspection matinale et familiale, il est formel: «Je trouve que la tranquillité du matin aide aux discussions un peu plus profondes, hors de la frénésie du soir.» L'occasion, également, d'une séance de rattrapage entre parents débordés. «On se connaît depuis onze ans, beaucoup sont mamans et la possibilité de passer ensemble du temps long est précieuse», confirme Ornella, 34 ans, à Villejuif (Val-de-Marne), qui a combiné, pour cinq convives, le temps d'une nuit, raclette et petit-déjeuner.
Les données ont été dérobées à la société privée Vastaamo qui gère 25 centres de psychothérapie.
Des «milliers» de patients ont reçu des demandes de rançons pour empêcher la diffusion de leurs discussions avec leurs thérapeutes.Albachiaraa - stock.adobe.com
Le gouvernement finlandais tiendra une réunion de crise dans la semaine, a-t-il annoncé dimanche soir, après que les dossiers personnels de milliers de patients en psychothérapie ont été dérobés et pour certains publiés par des pirates informatiques, sur fond de chantage.
Selon la police, des «milliers» de patients ont déjà porté plainte et beaucoup ont dit avoir reçu des courriels dans lesquels des pirates exigeaient 200 euros en bitcoin pour empêcher la diffusion du contenu de leurs discussions avec les thérapeutes. Dans le même temps, les associations de santé mentale et d'aide aux victimes disaient ce lundi être submergées d'appels de personnes craignant que leurs conversations avec leur thérapeute ne soient rendues publiques.