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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 août 2020

Hôpital de Laval : deux services en grève pour des effectifs supplémentaires

Les logos de Force Ouvrière - Force Ouvrière

FO

Un appel à une grève illimitée lancé le 19 août par le syndicat FO, majoritaire, concernant les unités covid et médecine interne de l’hôpital de Laval. Une autre grève lancée le 26 août, cette fois dans le service de gériatrie... Dans la capitale de la Mayenne, département touché de nouveau cet été par l’épidémie au coronavirus, les hospitaliers FO exigent des effectifs supplémentaires.
Démonstration concrète, par les chiffres, du manque de personnels dans un hôpital. En lançant deux grèves au sein de l’établissement ce mois d’août, le syndicat FO du centre hospitalier de Laval en Mayenne pointe l’insuffisance des effectifs de certains services, ce qui dégrade les conditions de travail des agents présents et complique la capacité de réalisation d’un service de qualité devant être apporté aux patients.
Après avoir dû accueillir de nombreux patients atteints de la covid-19 entre mars et avril dernier, l’hôpital (1656,97 ETP rémunérés en 2019, titulaires et contractuels) a été une nouvelle fois fortement sollicité cet été, en juillet. Nous avions 21 patients en service réanimation entre mars et avril alors que l’hôpital ne disposait initialement que de huit lits dédiés explique Maxime Lebigot, secrétaire général adjoint du syndicat FO de l’hôpital (syndicat majoritaire, passé lors des dernières élections de 2018, de la 3e à la 1e place). Toujours pendant la crise sanitaire, au printemps, l’hôpital qui disposait de 30 lits prévus pour les patients covid avait reçu un renfort en personnel : celui de la réserve sanitaire, d’étudiants et de personnels d’autres services.

SSIAD : les professionnels mieux formés aux troubles cognitifs

 


Les professionnels intervenant en SSIAD sont de mieux en mieux formés aux troubles cognitifs, selon une étude de la Fondation Médéric Alzheimer diffusée la semaine dernière. 
SSIAD : les professionnels mieux formés aux troubles cognitifs
Les SSIAD ont la possibilité de former leur personnel aux spécificités de la prise en charge des personnes atteintes de troubles cognitifs. 
D'après les résultats d'une enquête 2017  de la fondation Médéric Alzheimer, 21% des SSIAD ont déclaré que l'ensemble des intervenants (infirmiers, assistants de soins en gérontologie et aides-soignants) avaient été formés en 2017, 71% une partie uniquement et 1% prévoyait de le faire l'année suivante. 
Le personnel d'encadrement bénéficie plus souvent de ce type de formation, fait savoir l'étude. Ainsi, 45% des SSIAD ont déclaré avoir formé l'ensemble de leur personnel d'encadrement aux troubles cognitifs. 

A l'inverse 16% des SSIAD ont déclaré ne pas avoir formé le personnel d'encadrement alors que la proportion est de 5% pour le personnel intervenant. 

La réforme du financement parviendra-t-elle à donner à la psychiatrie les moyens de sa mission ?

Finances hospitalières
Hélène de Faverges  Directrice d'hôpital  Dans le n° 149 - Septembre 2020
Dans une tribune publiée dans Le Monde du 18 juillet 2020, le Pr Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Robert Debré (AP-HP) alerte sur la situation dramatique des urgences pédopsychiatriques. Les cas d'enfants apeurés qui dorment plusieurs nuits au SAU et pour lesquels aucune solution pérenne n'est trouvée sont légion. L'auteur, soutenu par son équipe médicale et paramédicale, s'interroge dans un salutaire coup de poing : « avons-nous décidé collectivement d'être négligents avec la santé mentale de nos enfants ? ». La pédopsychiatrie hospitalière, en souffrance depuis longtemps, peine à former, recruter, fidéliser ses médecins et soignants, alors même que la prévalence de souffrance psychique chez les enfants ne cesse d'augmenter, avec des répercussions tragiques à l'âge adulte. En cause pour R. Delorme, l'insuffisance des capacités d'accueil et l'absence de sectorisation contraignante, conduisant chacun à se défausser du petit patient, qui finit par s'étioler aux urgences.
La psychiatrie adulte n'est pas mieux lotie - en témoignent les alertes de ces dernières semaines sur des patients, passibles de la contrainte, maintenus aux urgences faute de capacités d'accueil. En cause là aussi, des conditions de travail rudes, obérant recrutement et fidélisation des personnels.
C'est dans ce contexte d'extrême tension que va se déployer la réforme du financement de la psychiatrie.

Près de 4 800 étudiants en soins infirmiers en situation d’exercice illégal de la profession infirmière durant la crise sanitaire ...

par   27.08.2020

Les étudiants en soins infirmiers n'ont pas été épargnés durant la crise sanitaire. Fortement mobilisés alors qu'ils étaient encore en formation, ils ont vécu des situations éprouvantes à bien des titres, souvent isolés dans le feu de l'action, anxieux d'être infectés et de transmettre le virus à leurs proches. Envoyés "au front", mal protégés face au virus, parfois aussi en exercice illégal de la profession d'infirmier, sans parler du manque de valorisation financière, la souffrance a alors été au rendez-vous. Souffrance physique face à des conditions de travail très éprouvantes, souffrance psychologique devant des patients très sévèrement touchés et des décès "à la chaîne". Pour rendre compte de cet engagement et du lourd tribut payé par les ESI, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) publie les résultats d'une enquête intitulée "Crise du Covid-19 : pas de retour à la "normale" !"
Si la crise sanitaire, autant inédite qu'aiguë connue au printemps dernier est terminée, les blessures et autres stigmates qui en résultent chez le corps soignant sont, elles, encore bien présentes comme un rappel de ce qui a été et qui ne devrait plus l'être. Les étudiants en soins infirmiers l'ont eux aussi vécu dans leur chair et nous en avons largement témoigné tout au long de ces mois de peine. La Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) apporte aujourd'hui une large contribution à l'analyse de la crise du Covid-19 en publiant les résultats d'une enquête minutieuse menée en ligne au sein de la communauté étudiante (ESI et étudiants infirmiers en pratique avancée EIPA)*.
La Fnesi rappelle en préambule son engagement de longue date à défendre les intérêts matériels et moraux des ESI. Elle souligne aussi comment, dans un esprit de solidarité nationale, elle a appelé, dès le 15 mars 2020, l'ensemble des ESI et des EIPA à soutenir, en toute sécurité, les professionnels de santé en mettant leurs compétences et leurs savoirs au profit de la population et des patients. Pour la Fnesi, si de nombreuses adaptations à cette situation inédite ont vu le jour, certaines avec succès, le constat reste irrévocable : la crise de la COVID19 a fortement impacté les étudiants en formation et leur mobilisation n’a pas été sans sacrifices : discontinuité pédagogique, insécurité au travail et durant les stages, sentiment d’abandon, manque de considération et de reconnaissance. Un panel de dérives et de facteurs qui illustrent, une fois encore, le manque de considération des étudiants en sciences infirmières par les ministères de tutelles.
Tantôt ESI, tantôt IDE, tantôt AS : une pression psychologique énorme, une fatigue mentale et physique jamais ressentie en stage avant le COVID19. Il faut que je tienne, un stress permanent, de l'adrénaline à en perdre le sommeil. Je n'arrive plus à manger, je suis dans l'incertitude constante et pour couronner le tout, je n'ai pas de tuteur. Mathilde ESI L2


Isolement en psychiatrie : l'EPSM de la Marne nous ouvre ses portes

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Des patients en psychiatrie mis à l'isolement 346 jours sur 365. Une situation dénoncée par une association, mais qui s'explique selon les professionnels de l'établissement public de santé mentale de la Marne. Ils nous ont reçus à Châlons-en-Champagne.
Une chambre d'isolement au sein de l'établissement public de santé mentale de la Marne à Châlons-en-Champagne
Une chambre d'isolement au sein de l'établissement public de santé mentale de la Marne à Châlons-en-Champagne © Radio France - Martin Pinguet
Ils étaient une dizaine ce lundi à manifester devant l'établissement public de santé mentale de la Marne à Châlons-en-Champagne. des membres de la Commission des citoyens pour les droits de l'Homme. Cette association, proche de la scientologie, épluche chaque année les rapports des établissements psychiatriques et dénonce les durées de mises à l'isolement : "346 jours d'isolement dans l'année !", s'exclame Mylène Escudier, présidente de la CCDH : "Ce sont des durées totalement hallucinantes !"
Des durées qui s'expliquent, selon les professionnels de l'EPSM de la Marne. L'isolement reste une mesure d'exception, qui ne concerne que quelques dizaines de patients sur les 17 000 suivis à Châlons-en-Champagne"On est parfois confronté à des moments de violence, d'agressivité. Quand on isole un patient ça veut dire qu'on s'occupe de lui. Un infirmier psychiatrique passe au moins une fois par heure et un psychiatre au moins deux fois par 24h", explique le docteur Bernard Rousselot, chef de service de l'EPSM de la Marne.

Prison de Perpignan : un syndicat réclame une meilleure prise en charge de la santé mentale et psychiatrique des détenus

Prison de Perpignan : un syndicat réclame une meilleure prise en charge de la santé mentale et psychiatrique des détenus

Publié le 


Un syndicat des Pyrénées-Orientales interpelle notamment le gouvernement au sujet des places en hôpitaux psychiatriques pour les détenus souffrant de certains troubles. 

Ce mardi 25 août 2020 au matin, un détenu du centre de détention de Perpignan aurait violemment tapé dans la porte de sa cellule. Aussitôt, le personnel du centre de détention aurait tenté de le calmer. Mais le mis en cause aurait alors proféré des menaces à l'encontre des surveillants.


Psychanalyse. « Le Sexe dans la bouche », de Jean-Claude Lavie

Par Elisabeth Roudinesco  Publié le 20 août 2020 
Avant sa mort, le 7 juillet 2020, Jean-Claude Lavie a pu corriger les épreuves de ce petit livre qui réunit huit essais et en choisir le titre. Il s’agit pour lui de ce qui spécifie la psychanalyse : saisir le sexe à travers des paroles.

Avec la crise sanitaire, Martin Hirsch (AP-HP) dénonce la montée du « populisme médical »

PAR 
PUBLIÉ LE 26/08/2020

Crédit photo : AFP
Directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) depuis 2013, Martin Hirsch publie ce mercredi 26 août un livre témoignage sur la crise du Covid vécue à l'intérieur du premier CHU de France. Il y retrace le combat des 100 000 employés de l'établissement francilien jour après jour, de mi-mars à début mai, au travers de ce qu'il appelle des « morceaux de convictions, taillés sur le vif, à l'état pur ». Il s'agit dans les faits d'une collection de mails envoyés par ses soins, tous les matins, aux personnels de l'AP-HP mais aussi de la retranscription d'enregistrements de quelques minutes effectués tous les soirs et conservés sans diffusion immédiate, comme un rituel. S'y ajoute une série de considérations rétrospectives plus politiques.

«Dans l’animation, on n’imagine pas que des héroïnes puissent s’adresser à tous»

Par Marlène Thomas — 
La série animée «Totally Spies !».

La série animée «Totally Spies !». Photo 12

De «Bonne Nuit les petits» à «Totally Spies !», la sociologue Mélanie Lallet pointe dans son dernier ouvrage les représentations de genre souvent stéréotypées dans les séries animées françaises.

Hôpital d'Orléans : une infirmière photographie ses collègues pendant la crise du Covid, ses clichés bientôt exposés

franceinfo:  Publié le 26/08/2020

Anne Bardas, infirmière en réanimation chirurgicale à l'hôpital d'Orléans, est également photographe. Au moment de la crise du coronavirus, elle a voulu mettre en avant ses collègues, par le biais de son appareil. Ses clichés seront exposés dans le hall de l'établissement à la rentrée.

Les "héros du quotidien" d'Anne Bardas, infirmière en réanimation chirurgicale à l'hôpital d'Orléans, et photographe.
Les "héros du quotidien" d'Anne Bardas, infirmière en réanimation chirurgicale à l'hôpital d'Orléans, et photographe. • © Anne Bardas

Anne Bardas, infirmière en réanimation chirurgicale à l'hôpital d'Orléans, vient régulièrement travailler avec son appareil. Depuis maintenant cinq ans, la photo est intégrée dans le service, qui s'aligne régulièrement sur des concours nationaux.
Les photos, c'est un peu une échappatoire, un moyen de dédramatiser la situation, et comme les gens tournent beaucoup, ça fait aussi quelques souvenirs.
Anne Bardas, infirmière en réanimation à l'hôpital d'Orléans


Anorexie : "Il y a un lien consubstantiel entre l'amaigrissement (...) et ce qui s'est joué bébé, dans les interrelations mère-enfant""

RTBF.be

mercredi 26 août 2020 

Maurice Corcos, médecin psychiatre, est l’auteur du livre Abécédaire de l’anorexie. Des lettres de l’alphabet pour essayer d’appréhender cette spirale infernale qu’est l’anorexie. Du concept d’Absence au Vide de l’existence : comment déchiffrer la complexité de cette maladie ? Et quels sont aujourd’hui les parcours de soins proposés aux parents ?

Maurice Corcos est chef de service du Département de Psychiatrie à l’Institut Montsouris à Paris, professeur de psychiatrie infanto-juvénile à l’Université Paris V. Son livre condense de multiples notes recueillies au fil des récits entendus et s’appuie sur les mots denses et troublants prononcés par les patientes.

L’histoire antérieure

À l’Institut Montsouris, au service de psychiatrie d’adolescents et d’adultes jeunes, la procédure veut que l’on ne peut pas considérer l’adolescente qui vient raconter ses troubles sans prêter une oreille attentive à son histoire antérieure, et en particulier à l’histoire de la maternité, des interrelations précoces entre la mère et l’enfant.

"Il y a un lien consubstantiel entre ce qui se passe à l’adolescence, cet amaigrissement, cette restriction de tout contact affectif, amoureux, sexuel, cette hyperintellectualisation, cet activisme forcené, ce déni de la maladie et de ses risques, et ce qui s’est joué enfant, bébé, dans les interrelations précoces mère-enfant."


Dans “La puissance des mères”, Fatima Ouassak politise la maternité

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PAR   Irène Ahmadi - 24/08/20

Dans son livre à paraître le 27 août, l'autrice Fatima Ouassak, cofondatrice du Front des mères et présidente de l'organisation féministe Réseau Classe/Genre/Race, invite les mères “à se muer en sujets politiques”. 
Le combat des mères serait-il le grand oublié des luttes féministes ? C'est en tout cas ce qu'affirme la politologue Fatima Ouassak qui qualifie leur bataille d'"angle mort du féminisme". Dans son premier essai féministe et combatif, l'autrice appelle les mères, figure selon elle "souvent boudée par les féministes et longtemps figée dans la représentation aliénante de la maternité" à se réapproprier leur pouvoir. En proposant à ces femmes de rompre avec tout ce qui est attendu d'elles, cette dernière porte l'espoir de voir émerger un nouveau projet politique "qui nous permettra de briser les systèmes d'oppression pour bâtir un autre monde".

Pour expliciter son propos, Fatima Ouassak part d'abord de son expérience personnelle, celle d'une mère militante à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. En décrivant les doutes, les peurs mais aussi les joies et l'espoir qui l'animent en tant que mère, exemples du quotidien à l'appui, elle parvient à retranscrire avec justesse les inégalités sociales dont les enfants issus des quartiers populaires sont victimes. "La présence policière dans les quartiers populaires et le lot de violences qui l'accompagne (...) ont pour fonction d'assigner à résidence des enfants à qui on ne reproche rien d'autre que d'exister", écrit-elle.

Psychothérapie : y a pas de mâle à se faire du bien

Causette

Par  1er juillet 2020    

S’allonger sur le divan : une idée qui effraie encore les hommes, qui ne représentent qu’un tiers des patient·es. Pourtant, tout le monde serait gagnant à travailler sur soi. Une bonne piste pour en finir avec la charge émotionnelle des femmes, par exemple ?

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© Plainpicture
En France, on compte 70 % de femmes parmi les personnes qui consultent des psychiatres, psychologues ou psychanalystes, selon une étude de l’Insee. Aux États-Unis, la tendance est similaire, les Américaines étant deux fois plus nombreuses que leurs compatriotes masculins à pousser la porte d’un ou d’une spécialiste. Si certains ne se priveraient sans doute pas d’affirmer que c’est parce que les femmes sont plus fragiles, la réalité est bien différente : les hommes sont tout simplement moins nombreux à entreprendre une thérapie, alors qu’ils en auraient au moins autant besoin. « Cela vient peut-être de l’éducation classique occidentale héritée des siècles passés, analyse Laure Farret, psychothérapeute parisienne. Les hommes ne doivent pas pleurer, ne pas être ‑attendris, ne pas être trop sensibles aux émotions, tout cela étant du ressort des femmes. » De fait, si les femmes sont généralement plus enclines à partager leurs émotions et leurs états d’âme, les hommes préfèrent intérioriser, quitte à risquer l’implo-sion. « Aujourd’hui encore, poursuit Laure Farret, ils ont tendance à aborder principalement des sujets liés à une certaine forme d’action : leur travail, leurs vacances, leurs centres d’intérêt. »
Un sujet de plaisanterie
Victor, 32 ans, confirme : « Plusieurs copines consultent depuis des années, mais je crois être le seul mec de ma bande à avoir démarré une thérapie. Pour mes potes, c’est même régulièrement un sujet de plaisanterie. Ils m’appellent Victor-le-sensible, comme si c’était un défaut… » Mais chaque blague fournit à cet ingénieur rochelais une nouvelle occasion de faire du prosélytisme auprès de ses amis : « Quand je les encourage à commencer une analyse, je récolte surtout de la gêne. Certains changent de sujet, d’autres m’expliquent qu’ils n’en ont pas besoin. Alors que, en réalité, je ne connais pas une personne à qui ça ne ferait pas de bien. 




Jean Castex annonce 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes handicapées

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AFP  

27/08/2020

Quelque 30.000 personnes en situation de handicap pourraient bénéficier de ce dispositif.


Close-Up Of Wheelchair On
MADCAT MADLOVE / EYEEM VIA GETTY IMAGES
Close-Up Of Wheelchair On Road
HANDICAP - Le dispositif d’aides gouvernementales à l’embauche, présenté en juillet pour favoriser l’emploi des jeunes de moins de 26 ans, va être étendu aux chômeurs en situation de handicap, “sans limite d’âge”, a annoncé mercredi 26 août le Premier ministre Jean Castex, dont le gouvernement débloquera 100 millions d’euros à cet effet.
“La relance du pays doit être une relance de toute la communauté nationale, et en particulier nous devons faire l’effort spécifique pour ceux qui pourraient rencontrer des difficultés particulières”, a expliqué le chef du gouvernement, qui s’exprimait à Paris en clôture des premières universités d’été du Conseil national consultatif des personnes handicapées.
L’aide sera de 4000 euros, accordée pour le recrutement - en CDI ou CDD de plus de 3 mois, et pour un salaire équivalent à deux SMIC maximum - d’un salarié ayant la reconnaissance de travailleur handicapé.