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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 février 2020

Des photographies fascinantes révèlent l'éthique de travail infatigable des infirmières à la fin du XIXe siècle

News 24
Ces photos rarement vues qui donnent un aperçu fascinant des soins infirmiers britanniques à la fin du XIXe siècle figurent dans un nouveau livre.
Ils révèlent comment les infirmières polyvalentes s'occupaient non seulement des patients mais préparaient également des repas pour elles et faisaient leur lessive.
Telle était leur éthique de travail féroce, il est peut-être surprenant qu'ils aient eu le temps d'être photographiés assis ensemble dans la salle à manger des infirmières.
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Une photo montre des infirmières stagiaires pendant un cours de bandage, tandis qu'une autre représente une salle réservée aux hommes.

Dans les jours qui ont précédé l'enregistrement des dossiers médicaux sur des fichiers informatiques, la documentation des patients était simplement coupée au-dessus des lits.
 Infirmières travaillant dans la buanderie. En plus de toutes leurs autres fonctions, les infirmières devaient également travailler dans les cuisines et la blanchisserie, Holloway, Londres en 1912
Une autre photo révèle l'équipement infirmier d'apparence primitive utilisé dans un laboratoire, tandis que plusieurs présentent les infirmières pionnières de l'époque.

Où le stress prénatal conduit aux troubles de la personnalité

Publié le 18/02/2020




Alors que diverses recherches avaient déjà souligné « des associations entre un stress prénatal et le développement subséquent de troubles psychotiques, anxieux ou dépressifs », des travaux analogues ne semblaient pas encore avoir été menés pour mettre en évidence une association possible entre un stress prénatal et des troubles ultérieurs de la personnalité.

Cette lacune est désormais comblée par une étude longitudinale, réalisée sur une vaste cohorte de 3 626 enfants nés en Finlande (entre juillet 1975 et juin 1976). Les auteurs ont utilisé des modèles de régression logistique pour examiner les relations éventuelles entre un stress maternel en période prénatale (rapporté par la mère elle-même lors des rencontres pour le suivi de la grossesse) et des troubles de la personnalité chez la progéniture.

Après une licence de psychologie, l’orientation délicate des « sans master »

Moins d’un étudiant sur deux en licence 3 de psychologie obtient une place en master dans cette discipline. Ils peuvent néanmoins s’orienter vers d’autres parcours.
Par  Publié le 20 février 2020
En juin dernier, alors qu’elle terminait sa licence de psychologie, Mélissandre a postulé à quinze masters dans cette discipline très demandée. « Je me disais que, comme ça, je pourrais avoir le choix entre plusieurs propositions. » Mais, de choix, l’étudiante toulousaine n’en a eu aucun. « J’ai vu les refus s’égrener, jusqu’au début du mois de juillet, où ma dernière demande a elle aussi été rejetée, raconte la jeune femme de 21 ans. Certes, je n’avais pas des notes étourdissantes, mais j’avais un projet professionnel précis, inscrit dans le domaine des troubles alimentaires. Je travaillais même dans une association spécialisée dans la boulimie et l’anorexie. »
Après ces multiples refus, Mélissandre peine à rebondir. « Ces candidatures m’avaient pris beaucoup d’énergie et se soldaient par de la frustration et du doute », se souvient-elle. Dépitée, elle cherche « un peu tout et n’importe quoi », pour ne pas se retrouver sans activité à la rentrée. Elle tombe finalement sur une offre en service civique : un poste dans une association qui lutte contre les inégalités scolaires dans un collège du Havre. Elle est acceptée. « Aujourd’hui, je retrouve peu à peu la confiance qui m’avait quittée. Je pense à retenter un master en psycho l’année prochaine. Ou bien un master en métiers de l’enseignement. »

La Cour de cassation condamne des propos visant des personnes à raison de leur identité de genre

Accueil
par Claire Lamy   le 21 janvier 2020

La Cour de cassation s’est prononcée sur des propos injurieux visant les personnes transgenres. Il s’agit de la première mise en œuvre par la chambre criminelle des dispositions protectrices de la loi Égalité et citoyenneté du 27 janvier 2017, qui a introduit une protection spécifique pour les personnes discriminées à raison de leur identité de genre.

Henry de Lesquen, haut fonctionnaire et très polémique ancien président de Radio Courtoisie, était poursuivi à la suite de la mise en ligne sur son compte Twitter d’un message ainsi rédigé : « Transgenres. Les malheureux qui veulent changer de sexe sont des vicieux et des malades qui relèvent de la psychiatrie ». Le procureur de la République l’a fait citer du chef d’injure publique envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, sur le fondement de l’article 33, alinéas 4, de la loi du 29 juillet 1881.

Saint-Malo : le chantier du nouvel hôpital psy démarre



Publié le 20 Février 2020

Les élus, responsables de l'hôpital et de l'Etat, ont posé la première pierre du futur pôle de santé mentale de Saint-Malo.

Les élus, responsables de l’hôpital et de l’Etat, ont posé la première pierre du futur pôle de santé mentale de Saint-Malo. (©Le Pays Malouin)

Jeudi 20 février, la première pierre du futur pôle de santé mentale a été posée à Saint-Malo.

Le sport, recommandé pour les personnes épileptiques

Contrairement à certains préjugés, les épileptiques peuvent pratiquer une activité sportive et en retirer des bienfaits. Pour autant, le respect de certaines règles est nécessaire.

Pascale Santi Publié le 19 février 2020

10 000 pas et plus. Halte aux idées reçues ! Si, pendant longtemps, le sport était vu comme délétère pour les personnes épileptiques, il est aujourd’hui recommandé. C’était l’un des thèmes abordés lors du colloque annuel de la Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, qui s’est tenu mardi 11 février.
Rappelons que l’épilepsie touche environ 600 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants, selon l’Inserm. Il n’y a pas une mais des épilepsies. Une personne peut faire une seule crise dans sa vie ou en subir vingt par heure. « Pour le grand public, elle est souvent associée à des crises avec des convulsions, des absences, une rigidité des muscles… Mais chaque syndrome épileptique peut se manifester par une grande variété de symptômes… », indique l’Inserm. Les crises « de type absence » s’accompagnent parfois de perte de conscience.

La surconsommation d’opioïdes est liée à la pauvreté, selon une étude

Ce travail inédit, réalisé en France, révèle également que les politiques de lutte contre la précarité ont un effet positif sur la réduction de l’usage des antalgiques opiacés.
Par  Publié le 20 février 2020
COLCANOPA
La pauvreté incite-t-elle à consommer davantage de médicaments opiacés ? Ou ces antalgiques entraînent-ils certains patients dans une spirale d’addiction et de déclin ? Pour la première fois, des économistes se sont penchés sur le cas de la France, et pour eux, dans l’Hexagone du moins, la première hypothèse est la bonne.
Selon leurs calculs, l’augmentation du taux de pauvreté de 1 % dans un département se traduit par une augmentation de 10 % de médicaments opiacés. Ces chercheurs de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont exploité les données de vente d’antalgiques en France entre 2008 et 2017 – jusque-là jamais exploitées à l’échelle départementale – et plusieurs indicateurs socio-économiques : le taux de pauvreté (14 % en moyenne dans le pays), le taux de chômage, la densité de population ou le niveau d’éducation. Cette approche leur a permis d’étudier l’influence de ces différentes variables, et de comparer les départements entre eux.

« Morts de désespoir »

« Ce résultat valide l’hypothèse des “deaths of despair” [morts de désespoir] américains », commente Mathias Dewatripont, l’un des coauteurs de l’étude, qui n’a pas encore été publiée. Conceptualisée par le Prix Nobel d’économie Angus Deaton et sa consœur Anne Case, cette hypothèse explique la surmortalité liée aux drogues et aux médicaments par le blues de la « working class » américaine, prise au piège d’une économie en berne. Aux Etats-Unis, les antalgiques opiacés ont ainsi causé au moins 200 000 décès depuis 1999. Près de 100 milliards de comprimés ont été distribués pour la seule période 2006-2014.

Au Maroc, le suicide touche surtout les femmes

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18 février 2020

MAROC

© Copyright : DR

Sur 1013 personnes qui se sont suicidées au Maroc en 2016, on compte 613 femmes. D’après le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le suicide, les femmes font beaucoup plus de tentatives que les hommes.
On ne comprendra jamais les raisons pour lesquelles certains ont recours à ce geste de désespoir qu’est le suicide. La société marocaine fait de plus en plus face au phénomène. Les hommes le font généralement par pendaison, tandis que les femmes, moins brutales, préfèrent absorber des médicaments, indique ouest-france.fr
Meryeme Bouzidi Laraki est la présidente de l’association « Sourire de Réda », basée à Casablanca. Elle connaît la douleur que ressentent ceux dont les proches choisissent le suicide comme solution. L’association porte le nom de son fils qui s’est donné la mort, à l’âge de 13 ans. « Nous étions la première famille au Maroc à parler ouvertement du suicide. Nous voulions permettre aux mineurs, filles ou garçons, de ne pas rester isolés ou dans la détresse ».

Climat, malbouffe, tabac… : l’ONU inquiète pour la santé des enfants

Un rapport pointe une « menace immédiate » sur la santé des générations futures en évoquant en premier lieu la pollution de l’air et le réchauffement climatique.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2020
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020.
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020. Andreea Alexandru / AP
Cela ressemble à un signal d’alarme, déjà actionné, mais qui sonnerait encore plus fort. Les auteurs d’un rapport publié mercredi 19 février dans la revue médicale britannique The Lancet estiment que des avancées ont été réalisées au cours des vingt dernières années dans le domaine de la santé des enfants et des adolescents, mais « ces progrès sont aujourd’hui au point mort » voire « menacés »,
Dérèglement climatique, malbouffe, marketing des fabricants de tabac… La santé des enfants fait partout face à une « menace immédiate » et aucun pays dans le monde ne protège leur avenir de façon satisfaisante, avertit l’Organisation des Nations unies (ONU).
Pour parvenir à cette conclusion sévère, ce groupe de 40 experts indépendants en santé infantile du monde entier, convoqués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef, a construit un nouvel indice mesurant la possibilité des enfants de s’épanouir, à partir des données de 180 pays (indicateurs de mortalité, d’état de santé, de nutrition, d’éducation…).
Sans surprise, ce sont des pays riches qui arrivent en tête avec la Norvège en première position, suivie par la Corée du Sud, les Pays-Bas et la France. Inversement, le bas du classement est occupé par des pays d’Afrique subsaharienne : République centrafricaine, Tchad, Somalie et Niger.
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Etre une femme trans ou devenir soi

Par Camille Froidevaux-Metterie , professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’université de Reims — 

En juin 2018, lors de la Marche des fiertés, à Paris. 

Photo Adrien Selbert. Agence VU

Derrière la violente polémique sur la place des femmes trans dans le milieu féministe, se pose une question essentielle : comment penser et vivre nos corps sexués par-delà les diktats de genre ? Et sans tomber dans l’ornière essentialiste.