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vendredi 31 janvier 2020

Psychiatrie dans l’Eure : une unité pour les mineurs va enfin ouvrir au Nouvel Hôpital de Navarre


Publié le 28 Janvier 2020

C'était un gros point noir du centre hospitalier spécialisé, qui coordonne la psychiatrie sur tout le département : l'unité d'hospitalisation pour mineurs va enfin voir le jour.

Le site principal du Nouvel Hôpital de Navarre est situé à Évreux, mais l'établissement compte une soixantaine de structures dans tout le département, réparties sur 11 villes euroises.
Le site principal du Nouvel Hôpital de Navarre est situé à Évreux, mais l’établissement compte une soixantaine de structures dans tout le département, réparties sur 11 villes euroises. (©Nouvel Hôpital de Navarre)
Direction, personnels, syndicats et patients devraient bientôt avoir une occasion de souffler un peu : l’unité d’hospitalisation dédiée aux mineurs va enfin pouvoir entrer en fonctionnement. C’est le directeur du Nouvel Hôpital de Navarre (NHN), Patrick Waterlot, qui l’a annoncé lors de ses vœux au personnel mardi 21 janvier 2020.
Et il était temps : depuis des années, le NHN, qui administre les services de psychiatrie sur tout de département de l’Eure, souffrait cruellement de ce manque. En mai 2019, les syndicats FO et CGT alertaient encore les pouvoirs publics et la direction d’une situation critique et dangereuse pour les jeunes patients : « L’hôpital accueille de plus en plus de mineurs qui sont mélangés avec les adultes au sein des services d’admission, déploraient-ils alors. Les mineurs sont exposés à l’hétéro-agressivité de patients non stabilisés. »

Les étudiants en soins infirmiers peuvent demander un aménagement de leurs études

28 janvier 2020

Un arrêté paru samedi au Journal Officiel prévoit une amélioration de la flexibilité du parcours de formation pour les étudiants en soins infirmiers. Ces derniers pourront à présent bénéficier d'un aménagement de leurs études en cas d'activités complémentaires ou de situations personnelles particulières. 
Les étudiants en soins infirmiers peuvent demander un aménagement de leurs études
L'étudiant pourra faire cette demande en cas d'activités complémentaires aux études : étudiant salarié (activité professionnelle d'au moins 10 heures par semaine en moyenne dans les six derniers mois, étudiant engagé "dans plusieurs cursus", ou étudiant entrepreneur, artiste, sportif de haut niveau, exerçant des responsabilités au sein du bureau d'un association, etc. 

Des effets multiples de l’activité physique sur l’organisme

Par  et   Publié le 30 janvier 2020





C’est sur le système cardio-vasculaire que les bienfaits de l’activité physique (AP) ont d’abord été démontrés, grâce aux travaux de l’épidémiologiste britannique Jeremy Morris, débutés à la fin des années 1940. Depuis, une myriade d’études ont confirmé ses effets protecteurs, et le rôle délétère de la sédentarité, pour pratiquement tous les organes.

L’activité physique régulière, même d’intensité modérée, est aussi efficace qu’un médicament pour prévenir ou traiter certaines maladies.
maladies.

Cerveau

– 30 % de risque de dépression. Stimulation de la neurogenèse, baisse du stress et de l’anxiété, effet anti-burn-out.

Os

Prévention de l'ostéoporose, réduction du risque de chutes et de fractures chez les sujets âgés. Entretien du cartilage (articulations).

Artères

- 25 % de risque d'AVC. Amélioration de la souplesse des artères, diminution des plaques d’athérome.

Muscles

Améliore le développement et l’entretien musculaire

Côlon*

– 25 % de risque de cancer du côlon, — 40 % de risque de récidive.

Pancréas

– 58 % de risque de diabète de type 2.


J’ai testé… un cours de tarentelle, et j’ai été galvanisée !

  • Belinda Mathieu
  • Publié le 30/01/2020

    Un cours de tarentelle de l’association SuDanzare. 

    Notre journaliste est entrée dans le cercle et s’est laissée porter par cette danse euphorisante, venue du sud de l’Italie.

    Je n’ai jamais été piquée par une tarentule et pourtant j’étais très curieuse d’en découvrir le remède magique : la tarentelle. Héritées des rites dionysiaques grecs, les tarentelles — il en existe différentes selon les régions — sont des danses paysannes qui ont émergé dans le sud de l’Italie vers le XIVe siècle.
    Plus que des danses festives, elles étaient aussi des rituels thérapeutiques, qui, grâce à des gestes vifs et une musique impétueuse, étaient censés soigner la léthargie causée par la morsure de l’arachnide velue originaire de la province de Tarente. Pour éclaircir les mystères qui flottent sur cette tradition singulière, j’ai suivi un atelier à SuDanzare, une association fondée par des danseurs italiens en 2010, qui se sont donné comme mission de faire briller ce pan de leur culture. « La tarentelle vient d’un milieu pauvre. Il était important pour nous de mettre à l’honneur cette culture de la simplicité », explique Tullia Conte, qui anime le cours avec Mattia Doto.

    Paris : Retranché dans son appartement, il ouvre le feu sur les policiers de la BRI

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    31 janvier 2020

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    Illustration. (Alexandros Michailidis/Shutterstock)

    Les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris ont essuyé deux coups de feu lors de leur intervention. Ils sont parvenus à maîtriser le forcené.

    INFO ACTU17. Intervention dangereuse pour les policiers de la BRI ce mercredi matin vers 10 heures. Tout a commencé par l’appel d’une femme aux forces de l’ordre qui a indiqué avoir reçu une lettre de son ex-mari. Dans ce courrier, l’homme âgé d’une quarantaine d’années connu pour souffrir de problèmes psychiatriques, indiquait vouloir rejoindre « Allah sans se suicider » selon une source policière.


    Vienne : un patient avoue avoir tué une femme dans son lit d'un hôpital psychiatrique à Nieuil-l'Espoir

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    Publié le 
    Un patient a avoué avoir tué une femme dans son lit de l'hôpital psychiatrique Laborit à Nieuil-l'Espoir (Vienne), rapporte France Bleu Poitou. Interpellé en début de semaine, le jeune homme de 20 ans a été mis en examen pour homicide volontaire jeudi 30 janvier, dans l'attente d'une expertise psychiatrique.

    Les faits remontent au mois d'octobre 2019. La patiente d'un centre spécialisé en psychiatrie, âgée de 29 ans, a été tuée par étouffement. Son corps sans vie a été retrouvé par une aide-soignante.

    LES ÉTUDIANT.E.S DISENT NON À LA SCIEN­TO­LO­GIE SUR LE CAMPUS

    Résultat de recherche d'images pour "la rotonde logo" La Rotonde


    Publié le jeudi, 30 janvier 2020
    Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photo­graphe 
    Par Yasmine Hursault – Cheffe du pupitre Actua­li­tés  
    L’Uni­ver­sité d’Ot­tawa (U d’O) accueille, depuis lundi 27 janvier, une expo­si­tion de la Commis­sion des citoyen.ne.s pour les droits humains (CCDH) inti­tu­lée Psychia­trie : une indus­trie de la mort.
    L’ex­po­si­tion est prévue jusqu’au vendredi 31 janvier prochain. Elle est gratuite et ouverte tous les jours, de 8 h à 22 h, au Centre univer­si­taire Jock-Turcot, devant le Carre­four fran­co­phone. 
    Les panneaux de l’ex­po­si­tion indiquent : «  soyez là et obte­nez les faits  ». Ils ques­tionnent aussi la source des abus en santé mentale.
    L’ex­po­si­tion est accom­pa­gnée de trois sémi­naires orga­ni­sés par des membres de la CCDH : le mardi 28 janvier à 19 h, «  Que peut cacher une étiquette ?  », le mercredi 29 janvier à 19 h «  Sommes-nous tous fous ?  » et le jeudi 30 janvier à 19 h «  Elec­tro­choc ; théra­pie ou torture ?  ». 
    Pourquoi cette expo­si­tion ?
    Sur son site inter­net, la CCDH se présente comme un orga­nisme de surveillance de la santé mentale qui infor­me­rait le public et aler­te­rait les auto­ri­tés sur des abus dans le domaine.
    Robert Dobson-Smith, président de la CCDH explique que la Commis­sion a été établie par l’Église de Scien­to­lo­gie. Il précise qu’elle a ses propres acti­vi­tés sans aucune influence de l’Église. «  Nous avons notre propre person­nel. Des scien­to­logues nous aident et nous l’ap­pré­cions  », décrit-il. 
    [...] Protes­ta­tions des étudiant.e.s 
    Une mobi­li­sa­tion étudiante aurait débu­tée sur l’ap­pli­ca­tion mobile Reddit. Plusieurs mani­fes­ta­tions étudiantes ont eu lieu devant l’ex­po­si­tion dont mardi le 28 janvier, à 17 h et mercredi le 29 janvier, à partir de 13 h. Des étudiant.e.s portaient des panneaux avec des mentions comme « stop à la propa­gande du fear monge­ring  ».
    Une péti­tion contre l’ex­po­si­tion a aussi été lancée lundi 27 janvier par Avery Monette, sur le site inter­net Change.org, à l’adresse de Jacques Frémont, recteur de l’U d’O. Le but de la-dite péti­tion est de «  bannir les scien­to­logues du campus de l’U d’O  ». Elle a atteint les 900 signa­tures à 16 h 30, mercredi 29 janvier. 
    La péti­tion avance que l’ex­po­si­tion est dange­reuse car elle serait fausse dans ses affir­ma­tions. Elle demande l’in­ter­dic­tion d’ex­po­si­tions et de sémi­naires orga­ni­sés par l’Église de Scien­to­lo­gie et ses affi­lié.e.s.

    [VIDEO] Derrière la blouse, une chaîne d'étudiants montre la diversité du métier de médecin

    Amandine Le Blanc
    | 29.01.2020


    • Derrière la blouse
    Capture d'écran Twitter

    Il y a deux ans, Kendrys, Valentine, Emylie et Joseph tous les quatre étudiants en médecine, se rencontrent dans le cadre de leur engagement auprès de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf). « Nous nous sommes énormément investis dans cette association et cela nous a permis de comprendre beaucoup de choses sur le système de santé, sur des dysfonctionnements qu’on pouvait observer pendant nos études etc », explique Emylie Lentzner, en 4e année de médecine à Paris Diderot.
    Lorsque cette « aventure » associative s’est achevée et que les futurs médecins sont retournés auprès de leurs collègues de promo, « ils se posaient toutes les questions que nous avions un an auparavant et nous voulions vraiment leur transmettre ce que nous avions pu apprendre au cours de nos échanges, nos rencontres, sur les études de santé, sur ce que signifie être médecin» De cette idée-là va naître Derrière la blouse, projet média de ces quatre étudiants construit autour de vidéos de différents formats pour parler aux étudiants du rapport et du sens des études mais aussi de la diversité du métier de médecin (voir vidéo de présentation).

    jeudi 30 janvier 2020

    VIDÉO - Robert Neuburger fait le récit de ses débuts en psychiatrie

    Artboard 1par Emile Costard , le 29 janvier 2020



    En bonus de notre Exploration «Le psy qui vous a compris», le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger fait le récit de ses débuts en psychiatrie, dans un hôpital de jour pour personnes psychotiques, à Paris. Il y a mis en place un fonctionnement bien particulier, qui consistait à “ne rien faire qu’attendre”.   

    Les psychothérapies augmentées, alliance de la chimie et de l’empathie

    Une approche audacieuse vise à renforcer l’effet des psychothérapies en leur associant une drogue psychédélique ou un médicament.
    Par   Publié le 28 janvier 2020

    Séverin Millet

    Un air de Woodstock souffle à l’hôpital. « Certains de nos collègues s’étonnent : “Vous voulez mettre vos patients sous ecstasy ?” », témoigne Alexandre Salvador, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris. Il appelle de ses vœux une alliance thérapeutique inédite, celle de la chimie et de l’empathie. Une approche qui scelle, au fond, un pacte entre des prises en charge psychologiques et des drogues psychédéliques ou des médicaments – ces derniers étant administrés au patient avant, pendant ou après les séances de psychothérapie. Ce pari pourrait permettre de traiter des dépressions rebelles aux traitements classiques, des états de stress post-traumatique (ESPT)…
    Cette approche, c’est celle des « psychothérapies augmentées ». Un terme proposé par Roland Jouvent, ancien chef du service psychiatrie de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Il s’agit donc de renforcer l’effet des « thérapies de l’âme » par une molécule pharmacologiquement active : LSD, MDMA (le principe actif de l’ecstasy), psilocybine (le principe actif de certains champignons hallucinogènes), ou encore un bêta-bloquant. Avec cet espoir : que cette molécule remodèle les réseaux neuronaux, de façon non pas à suppléer le déficit supposé d’un neuromédiateur, mais à faciliter l’impact des psychothérapies.