L’Université de Calgary a mis au point un dispositif permettant de stimuler le cerveau de personnes souffrant de dépression.
Chez 10 % des personnes souffrant de dépression, les traitements médicaux existants sont inefficaces, explique Rajamannar Ramasubbu, professeur dans les départements de psychiatrie et de neurosciences cliniques de l’université.
Le nouveau dispositif, élaboré par l’établissement depuis quelques années, leur est destiné.
Un générateur implanté dans la poitrine envoie des impulsions électriques
La télémédecine a-t-elle la côte ? Pour le savoir, l'institut Odoxa a mené un sondage* auprès de 3 012 personnes et 522 professionnels de santé dont 254 médecins, entre le 13 et le 28 novembre 2019, pour l'Agence du numérique en santé (ancien ASIP).
Pour ou contre, impossible de trancher pour les patients et les soignants ! La télémédecine n'est ni toute noire, ni toute blanche.
Côté patients, l'image de la pratique est globalement bonne (60 %). Près de sept sur dix jugent même que la télémédecine leur fait gagner du temps ainsi qu'au médecin. C'est aussi un moyen efficace de « reconnecter les territoires en déserts médicaux » (66 %). Ce taux varie selon les régions. Les habitants des Pays de la Loire (45 %), de l'Occitanie (45 %) ou de l'Île-de-France (44 %) se montrent davantage favorables à recourir à la télémédecine que les Normands (31 %) ou les habitants du Grand Est (36 %).
Cet intérêt des patients ne les empêche pas d'émettre des doutes sur cette nouvelle pratique. Trois sur quatre craignent même une « déshumanisation » de leur relation avec leur médecin.
Seuls 6 % des Français et 13 % des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation, selon un sondage Odoxa pour l'Agence du numérique en santé*. Si ces chiffres paraissent peu élevés au regard des nombreux atouts que l'on prête à la télémédecine, l'un des leviers pour développer ces nouvelles pratiques numériques pourrait bien se trouver dans la relation médecin patient.
Selon la même enquête, 62 % des Français seraient prêts à se lancer si leur médecin leur proposait de téléconsulter. Un engouement qui varie selon les régions. Les patients des régions Occitanie, Pays de la Loire sont les plus enthousiastes. 21 % des interrogés ont répondu qu'ils étaient "oui certainement" prêts à y recourir. À l’inverse, les régions Centre-Val-de-Loire et Normandie sont les plus frileuses avec respectivement 15 et 14 % de réponses positives.
Alors que le ministère de la Santé avait annoncé vendredi l'identification de trois cas confirmés de pneumopathie à coronavirus en France, Agnès Buzyn a précisé dimanche qu'aucun nouveau cas n'avait été confirmé mais que six autres, suspects, attendaient toujours les résultats de tests.
Zied Hammami, de Bell, Lise Pouliot et Benoit Geneau, du CISSS de la Montérégie-Centre, ainsi que Julie Coupal, de la Fondation Santé, dans le Salon des familles Bell. (Photo : courtoisie)
Les espaces en commun à l’unité de psychiatrie de l’Hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu, ont été réaménagés pour le mieux-être des patients. Le CISSS de la Montérégie-Centre en a fait l’inaguration le 23 janvier.
En octobre 2018, le Fonds communautaire Bell Cause pour la cause a remis un don de 20 000 $ à la Fondation Santé pour soutenir le Projet rétablissement, une initiative visant à offrir un milieu de soins amélioré et mieux adapté pour les patients qui présentent une problématique de santé mentale. La Fondation Santé a également apporté une contribution de 20 000 $ à ce projet important.
« Il est impératif de projeter une image positive et bienveillante. En rendant son séjour plus agréable et en permettant à la personne d’acquérir de saines habitudes de vie, celle-ci est en mesure d’amorcer son processus de guérison dès son arrivée à l’hôpital », explique Richard Deschamps, président-directeur général du CISSS de la Montérégie-Centre.
L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, dans sa chronique, Nicolas Santolaria s’intéresse à la charge mentale que les parents font parfois peser sur leur progéniture, l’épuisant à coups d’injonctions multiples et répétées. L’insouciance, c’était mieux avant.
Nicolas Santolaria Publié le 25 janvier 2020
Chaque matin, les mêmes cris résonnent dans le petit couloir exigu qui donne sur la porte de sortie de mon appartement : « Il est 8 h 30 ! Dépêchez-vous d’enfiler vos chaussures, on est déjà hyper en retard ! Allez, allez ! »
Même galvanisées comme des sous-mariniers au moment de charger les torpilles, les deux têtes blondes (enfin, plutôt châtain pour la seconde) à qui s’adressent ces vociférations peuvent se mettre alors à vaquer à une tout autre activité, terminer un empilage de Lego, décider de changer de tenue, démarrer une bataille de coups de pieds. En effet, les enfants possèdent en quantité une ressource naturelle à laquelle beaucoup d’adultes n’ont plus accès : la capacité à jouir de l’instant présent.
N’ayant absolument pas le même rapport au temps et aux impératifs sociaux que nous, ces hédonistes nés ont tendance à nous rendre dingues. Mais ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? N’est-ce pas nous qui les rendons dingues ?
Pour les faire rentrer dans le moule de nos urgences préfabriquées, nous leur imposons au quotidien une dictature de l’horloge, que le docteur Catherine Dolto va jusqu’à qualifier de « maltraitance temporelle ». Voilà pourquoi beaucoup de phrases prononcées par les parents démarrent par cette formule rituelle : « Dépêche-toi de… » (finir ta soupe, faire tes devoirs, aller te laver, ranger tes jouets, dire pardon à ton frère). A laquelle s’en ajoute généralement une autre, histoire d’enfoncer un peu plus le clou de la culpabilité : « A cause de toi, on va être en retard… » (à l’école, chez le médecin, au cours de piano, à la compét’ de judo, au goûter d’anniversaire).
Trois livres, l’un d’un historien, les autres de philosophes, invitent à faire une pause pour réfléchir à la rapidité qui caractérise la modernité, et à ses méfaits.
« Les Hommes lents. Résister à la modernité, XVe-XXe siècle », de Laurent Vidal, Flammarion, 304 p.
« Eloge du retard », d’Hélène L’Heuillet, Albin Michel, 178 p.
Et si « ralentir » devenait le maître mot de notre existence ? Si nous commencions à décélérer, ne plus courir à perdre haleine, toujours plus vite et plus longuement ? Si nous retrouvions le poids des heures, la saveur des jours, en résistant à l’injonction des performances et des chronomètres, de la ponctualité ?
Ce serait un changement d’époque, et de monde. Car les temps modernes, bien avant le film de Chaplin, s’ouvrent avec l’installation des horloges au cœur des villages, des montres au fond des goussets, bientôt des pointeuses et des cadences au centre du travail. Ensuite, le rythme s’est intensifié, aiguillonné par l’obsession du rendement. « Mieux », désormais, signifie « plus vite ». En tous domaines – pour produire, pour voyager, pour calculer et prévoir… – la promptitude est devenue souveraine. Hors de l’accélération, point de salut.
Et maintenant, on fait quoi ? Si les « tendances sexe » n’existent pas, les évolutions culturelles, si, plaide la chroniqueuse de la Matinale Maïa Mazaurette, qui dresse sa liste des changements à venir.
Quelles seront les prochaines « tendances sexe » ? Désolée, ma boule de cristal n’annonce aucune résurgence du missionnaire, aucun sursaut du côté de la lingerie masculine, aucune montée en grâce du testicule gauche, aucune ferveur « véganosexuelle ». Les tendances sexe n’existent pas. Mais les évolutions culturelles, les lames de fond, existent bel et bien.
On a d’ailleurs pu le constater lors de la décennie qui vient de s’écouler, et de manière spectaculaire. Tout a été remis en question : le sexe qu’on a, le sexe qu’on fait, le sexe qu’on (se) représente. Avec qui, comment, pourquoi, dans quelle position, selon quelles dynamiques de pouvoir. Des évidences millénaires ont été chamboulées : qu’est-ce qu’un homme ou une femme, qu’est-ce qu’un rapport sexuel ?
Ces questions ont médiatisé les théories du genre, les transidentités, l’asexualité, le « bizarre », le polyamour, le concept de zone grise, le slut-shaming (qui culpabilise les femmes sexuellement audacieuses), les violences sexuelles, mais aussi le rejet des normes de performance et d’acceptabilité corporelles (il n’y a plus de consensus concernant les poils, les tétons ou la vulve parfaite). Autant de nouveaux outils, et qui en appellent encore d’autres.
Il reste de nombreux champs à explorer. Tant mieux. D’autant que, grâce à ma boule de cristal, vous pouvez d’ores et déjà vous y préparer. Alors, que nous réservent les années 20 ?
À l’hôpital Douglas de Montréal, les patients doivent souvent attendre plus de 48 heures sur une civière avant de voir un médecin spécialiste.
L'urgence de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas est située
au pavillon Reed, l'un des nombreux bâtiments qui composent le centre
hospitalier de Verdun.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
« Le personnel court comme des poules pas de tête », lâche Marie* au bout du fil. « Ils ne savent plus où donner de la tête. »
C’est son médecin de famille qui lui a recommandé de se présenter à l’urgence de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, dans l’arrondissement de Verdun. Elle le regrette amèrement.
Marie, 58 ans, souffre de bipolarité et de troubles alimentaires. Et comme ses idées noires ont refait surface récemment – au point de songer au suicide –, son médecin a préféré l’orienter vers l’urgence de l’hôpital Douglas, vendredi dernier, afin de revoir de manière urgente sa médication. Lundi, elle s’y trouvait toujours, à son grand désespoir.
Je ne peux pas rester ici, laisse tomber Marie, qui nous a contactés lundi pour nous faire part de sa situation. Je ne peux pas prendre de douche, il n’y a pas de savon dans les salles de bain, et la nourriture offerte ne respecte pas mes allergies.
DOCUMENT – Un document bouleversant et exceptionnel sur le quotidien hors norme d'éducateurs et de parents confrontés à l'autisme de leurs enfants, tourné au centre spécialisé de La Bourguette, dans le Vaucluse.
(AFP) - Éviter aux parents d'enfants différents errance médicale et diagnostics tardifs, c'est le pari de la Maison Halppy Care, près de Lyon, qui réunit sous un même toit des experts de différentes spécialités et offre un parcours de soin sur mesure.
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"Les jeunes de moins de 15 ans représentent environ 75% de nos patients mais il y a aussi des adultes souffrant d'anxiété, de stress ou de burn-out", explique Julie Beyssac, directrice de cette structure inédite en France, installée à Tassin-La-Demi-Lune.