PUBLIÉ LE 21/11/2019
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 21 novembre 2019
Claude Legault : plonger dans l’univers psychiatrique
PUBLIÉ LE VENDREDI 22 NOVEMBRE 2019
Claude Legault dans le rôle de Henri Lacombe Photo : Sphère Média Plus
Une rencontre déterminante
Au début de l’aventure Cerebrum, Richard Blaimert et Claude Legault ne se connaissaient pas. Lorsque l’acteur a appris qu’on avait pensé à lui pour ce rôle, il a tout de suite voulu discuter avec l’auteur. Leur première rencontre a eu lieu un soir d’hiver, lors d’une grosse tempête de neige : « On est allés manger ensemble un soir, se souvient Claude Legault. On était à peu près les deux seuls caves qui essayaient de se rendre quelque part ce soir-là! (rires) Je l’ai initié au dry martini et il a trouvé ça rough un peu. Je voulais voir quel genre de bonhomme c’était. J’aimais déjà ce qu’il faisait; j’appréciais beaucoup son écriture, et pour moi ça compte beaucoup. »
mercredi 20 novembre 2019
« Je suis très choquée » : passe d'armes entre Agnès Buzyn et un député PS sur le plan hôpital [vidéo]
PAR
ANNE BAYLE-INIGUEZ -
Crédit photo : Assemblée Nationale
« J'étais à l'hôpital public pendant que vous étiez aux affaires. Je l'ai vue, moi, la dégradation, je l'ai vécue ! » C'est une ministre de la Santé extrêmement agacée qui a défendu son plan hôpital ce mercredi 20 novembre face aux critiques acides du député socialiste Joël Aviragnet. En fin de journée, Agnès Buzyn a subi pendant 45 minutes les foudres de plusieurs élus de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale à propos du contenu du plan hôpital présenté le matin même avec Édouard Philippe.
Parmi les élus qui ont pris la parole, Joël Aviragnet a été le plus vindicatif. « Mépris et suffisance », « inconséquence et désinvolture » : le député PS de Haute-Garonne a reproché à la ministre de la Santé de ne pas avoir pris en compte, dans l'élaboration des nouvelles mesures pour l'hôpital, le plan d'urgence « financé, solide et ambitieux » que le groupe socialiste avait rendu public trois semaines plus tôt. « Non seulement votre plan est moins ambitieux que le nôtre, mais il s'appuie sur du déficit public ! », a jeté le député, accusant le gouvernement d'avoir « perdu trois semaines » pour un résultat « très insuffisant » et qui « laisse à désirer sur l'attractivité des carrières ».
D'ordinaire calme, Agnès Buzyn a haussé le ton pour répondre : « Si vous pouvez me citer une seule mesure du gouvernement précédent qui concerne l'hôpital public, vous me le dites ! J'aimerais bien savoir ce qu'on a investi dans l'hôpital public dans ces 5 dernières années [à part] les ONDAM [évolution des dépenses maladie, NDLR] les plus bas et les tarifs les plus bas. C'est le quinquennat précédent qui a aggravé la dette hospitalière comme jamais ! » Très remontée, la ministre a continué sur sa lancée en invoquant l'héritage. « Quand je suis arrivée, j'avais un milliard d'euros de déficit dans les hôpitaux publics en 2017. Je l'ai réduit de moitié l'année dernière ».
Où la TCC éloigne les cauchemars
Publié le 14/11/2019
The Canadian Journal of Psychiatry évoque un thème assez peu abordé dans la presse médicale, malgré son aspect pratique et son caractère « assez commun » : quel traitement proposer aux patients psychotiques souffrant de cauchemars ? Réalisé « à l’insu de l’évaluateur » et concernant « 24 participants avec des cauchemars et des délires de persécution », cet essai évalue les bénéfices potentiels de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) focalisée sur l’imagerie pour traiter les cauchemars, relativement à leur gravité et à celle des délires de persécution. Les auteurs précisent que des cauchemars non traités peuvent d’ailleurs « alimenter des délires de persécution en incarnant les peurs par des détails sensoriels abondants », autrement dit en leur donnant une apparence angoissante de réalité.
Pour le patron du MEDEF, l'hôpital public a « un problème de management » et non de moyens
PAR
ANNE BAYLE-INIGUEZ -
PUBLIÉ LE 19/11/2019
Crédit photo : AFP
Le président du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux ne tient pas en haute estime l'idée d'un « plan d'urgence », assorti de moyens financiers supplémentaires, pour résoudre la crise à l'hôpital public. « On met beaucoup d'argent dans le service public, mais plus on en injecte, plus il dysfonctionne ! », a-t-il lancé ce mardi lors d'une conférence de presse, à la veille des annonces du gouvernement, mercredi.
L'injonction contemporaine au bonheur, au service des manipulations du marketing et de la publicité
Par Brice Couturier 21/11/2019
Etre triste rend plus réceptif à l'environnement et plus convaincant...
Les psychologues qui utilisent leurs compétences spécifiques au service des technologies de manipulation de masse sont méprisés par leurs confrères. Ils sont la honte de leur profession. On a récemment réexhumé la mémoire sulfureuse de Edward Bernays. Il est donné pour le créateur de la communication politique, l'ancêtre des "spin-doctors".
La psychologie au service des manipulations de masse
Doublement neveu de Sigmund Freud (sa mère, Anna, était la sœur du fondateur de la psychanalyse et son père, Ely le frère de son épouse), il a l’un des premiers à théoriser l’usage de l’inconscient dans la publicité et le marketing. Dans son livre Propaganda, il écrivait : « Si nous comprenons les désirs et les motivations secrètes de la foule, pourquoi ne serait-il pas possible de les orienter en fonction de nos besoins, sans même que ces foules en aient conscience ? »
VIDÉO - Malaise à l'hôpital : "on ne fait plus notre métier"
Par Sophie Allemand, France Bleu Bourgogne Mardi 19 novembre 2019
Ce mercredi, le Premier ministre Édouard Philippe doit annoncer les mesures du plan d'urgence hôpital, pour répondre au malaise des soignants en France. Découvrez le quotidien et la désillusion de Léo, jeune infirmier à la Chartreuse, l'hôpital psychiatrique de Dijon.
Dijon, France
Des effectifs toujours en baisse, des lits en moins, des journées à rallonge : le plan d'urgence du gouvernement sortira-t-il l'hôpital de la détresse ? Le premier ministre Édouard Philippe doit annoncer les mesures de ce plan ce mercredi. C'est le plan de la dernière chance ! Après deux plans en six mois : les 70 Millions d'euros débloqués en juin pour les urgences et les 750 millions d'euros sur quatre ans pour l'ensemble de l'hôpital, les conditions de travail ne se sont pas améliorées.
“On doit expédier les patients, ça fait mal au cœur”
Olivia Elkaim Publié le 19/11/2019
Il n’avait jamais battu le pavé auparavant. Mais le 14 novembre, Pierre-Marie Donze a rejoint la manifestation qui réunissait, à Paris et dans toutes les grandes villes, infirmiers, médecins, aides-soignants, ambulanciers du Samu, mais aussi doyens des centres hospitaliers universitaires et internes en médecine. Le personnel soignant revendique un besoin criant de moyens et d’effectifs pour un « hôpital à bout de souffle », comme le disent les slogans sur les pancartes et comme le clament, depuis plusieurs mois, les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.
Delfraissy : «Il a fallu une forme de révolte pour que l’hôpital devienne une priorité politique»
Par Eric Favereau —
Jean-François Delfraissy en février 2015. Photo Jean-François Monier. AFP
Jean-François Delfraissy en février 2015. Photo Jean-François Monier. AFP
Alors que le Premier ministre doit annoncer ce mercredi «un plan d'importance sur l'hôpital», le président du Comité d'éthique, Jean-François Delfraissy, en appelle à des mesures fortes, entre autres financières.
Longtemps chef de service de médecine interne à l’hôpital Kremlin-Bicêtre près de Paris, le professeur Jean-François Delfraissy préside le Comité consultatif national d’éthique. Pour la première fois, il évoque la crise hospitalière.
Vous vous dites inquiet…
Je suis préoccupé, et la forte démotivation que l’on ressent un peu partout m’inquiète réellement. Au cours des trois dernières années, j’ai vu une dégradation dans les équipes hospitalières. Il y a une série de raisons, et elles sont anciennes. A mes yeux, ce qui a porté tort, ce furent d’abord les 35 heures appliquées sans accompagnement. Cela a été aussi l’introduction de la logique de rentabilité dans le monde hospitalier avec les effets délétères que cela a provoqué. Puis il y a eu la loi HPST, dite Bachelot, qui a écarté les médecins de la gouvernance, et entraîné des relations difficiles avec les administrations de ces hôpitaux. Mais aussi des raisons exogènes : l’hôpital ne devrait pas être un monde à part, ni un bunker. Il n’a peut-être pas vu le monde changer et s’est imparfaitement adapté aux bouleversements sociologiques comme le coût du logement, la féminisation des métiers de la santé… Et il a aussi un peu perdu de vue que sa fonction principale est le service rendu au patient et non sa propre organisation.
Les Français conservent leur confiance dans les médecines douces
PAR
LOAN TRANTHIMY -
PUBLIÉ LE 19/11/2019
Crédit photo : PHANIE
En dépit du déremboursement programmé de l'homéopathie et des polémiques récurrentes autour des médecines alternatives, un sondage* montre que les Français conservent une bonne image des médecines douces. Ainsi 71 % d'entre eux ont déjà testé une pratique de médecine douce. « Seule une minorité y oppose un refus de principe lié au fait de ne pas croire en l’efficacité de ce type de soins, ou de ne pas avoir confiance envers leurs praticiens – respectivement 17 % et 13 % de ceux qui n’ont jamais consulté de praticiens de médecines douces », souligne l'étude.
Au rang des pratiques les mieux perçues, l’ostéopathie arrive en tête (80 % de bonne image) devant la diététique (73 %), l’homéopathie (72 %), l’acupuncture (72 %) et la psychologie (63 %). Ces pratiques non conventionnelles sont majoritairement perçues comme « efficaces pour soigner les petits maux » (91 %), « complémentaires à la médecine traditionnelle » (88 %), « utiles » (87 %), « permettant de soigner sans médicaments » (83 %) ou encore « efficaces en matière de prévention en santé » (83 %). Elles sont aussi considérées comme « plus respectueuses de l'organisme » (62 %), « de l'environnement » (60 %) et même « innovantes » (37 %).
Dans l'ensemble, les sondés se montent satisfaits des soins reçus. C'est particulièrement vrai dans le domaine de l'ostéopathie (92 % de satisfaits) et de l'homéopathie (89 % satisfaits).
Le critère du diplôme et de la formation
Néanmoins, 56 % des sondés s'estiment mal informés sur les médecines alternatives. Ce besoin d’information concerne notamment les éléments permettant de valider le professionnalisme des praticiens et la certification de leurs pratiques puisque c’est le critère des diplômes et de la formation qu’ils sont les plus nombreux à considérer comme important dans le choix d’un spécialiste à consulter (90 %). Ce besoin de transparence concerne davantage la chiropraxie, la naturopathie et l'hypnose que l'homéopathie, l'ostéopathie ou la psychologie.
Selon cette étude, les difficultés rencontrées portent principalement sur les questions de prise en charge/remboursement (60 % en font état) et de tarifs pratiqués (55 %). La question de l’accessibilité géographique vient dans un second temps (44 %).
* Enquête en ligne du 16 au 25 octobre 2019, réalisée par l’institut Harris Interactive pour Santéclair, auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.
Néonatalogie : l’ANPDE demande le maintien d’un ratio infirmière-enfant
18 novembre 2019
Dans une lettre ouverte adressée la semaine dernière à Agnès Buzyn, l'ANPDE (Association nationale des puéricultrices.eurs diplômé.e.s et des étudiant.e.s) estime que le ratio infirmière-enfant est actuellement menacé dans les services de néonatalogie. L'association demande son maintien.
"Alors que l'ensemble des soignants hospitaliers se mobilise pour des conditions de travail permettant d'assurer des soins de qualité, le ministère poursuit sa grande réforme de santé portant notamment sur le régime des autorisations en périnatalité. Dans ce contexte, le ratio par enfant d'infirmières spécialisées en puériculture est menacé dans les services de néonatalogie", estime l'ANPDE dans sa lettre.
Cinq fruits et légumes par jour pour protéger de…la dépression !
Publié le 15/11/2019
Comme on estime que 80% des malades mentaux dans le monde vivent dans des pays à revenu faible ou moyen, il semble particulièrement pertinent de consacrer des enquêtes épidémiologiques aux populations de ces pays et aux facteurs de risque susceptibles d’y influencer la morbidité psychiatrique.
Handicap dans les médias : entre chemin déjà parcouru et défis à relever
22/11/2019
HandicapEtMédias |Les médias sont-ils suffisamment ouverts au handicap ? Qu'il s'agisse du recrutement des personnes handicapées, des sujets traités ou de la visibilité accordée à cette partie de la population... Il reste du travail dans le combat pour l'inclusion même si les progrès sont là.
Le handicap a-t-il sa place dans les médias ? Si l'on se contente des chiffres, la réponse est plutôt non. Le 14 novembre, l'organisme chargé des statistiques au sein du ministère du Travail (la Dares) publiait ses dernières données sur l'emploi des personnes handicapées. On y apprenait que le secteur de l'information et de la communication était le plus mauvais élève avec 2,2% de personnes handicapées employées à temps plein (chiffres de 2016). Le premier de la classe étant l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale avec un taux de 4,5%... Toujours loin cependant de l'obligation légale qui place l'objectif à 6%. ...
Ils souhaitent démontrer la qualité des ressources intermédiaires privées
Par Andrée-Anne Fréchette Le 19 novembre 2019
QUEBEC
Jeannine Hinse et Gaétan Bélisle ouvraient en 2000 leur résidence, une ressource intermédiaire (RI), qui offre des services adaptés à des personnes aux prises avec une problématique de santé mentale. Depuis quelques années, ils ont voulu attester la qualité des soins dispensés chez eux. Bien des papiers et des visites plus tard, les voilà agréés avec mention par Agrément Canada.
Enquête sur le grand âge : les Français sont pour l’accentuation de la pratique avancée
L’accompagnement des personnes de grand âge est une préoccupation pour 9 Français sur 10 selon le dernier baromètre santé 360 réalisé par Odoxa. Et pour cause, ils estiment que la prise en charge de cette question par les institutions est insatisfaisante au point qu’ils sont inquiets quant à leur propre vieillissement à venir. Toutefois si les EHPAD jouissent, sans réelle surprise, d’une mauvaise image, les répondants ont une haute opinion des soignants, que ceux-ci travaillent dans ces mêmes établissements ou à domicile. Un décalage bien français selon les statisticiens.
La prise en charge des seniors est un sujet particulièrement préoccupant, en France mais aussi partout en Europe selon la dernière enquête Odoxa consacré à cette problématique. De manière générale, si les EHPAD continuent de pâtir d’une mauvaise image, les Français se sentent mal informés sur les complications liées à l'âge, en partie à raison, car ils ont aussi peu de connaissance sur les aides existants en cas, par exemple, de perte d'autonomie. Toutefois, en ce qui concerne la place des acteurs impliqués, les auxiliaires de vies et les aides-soignants sont ceux qui jouissent de la meilleure réputation. De même, la majorité de la population souhaiterait que le médecin généraliste et les infirmiers bénéficient d’une place plus importante dans cette prise en charge.
Des données évocatrices étant donné la grande ampleur de ce sondage qui regroupe un échantillon de plus de 100 citoyens français, près de 500 aidants familiaux, plus de 1400 professionnels de santé (dont 537 infirmiers et 245 aides-soignants) ainsi qu’un échantillon global de plus de 3000 européens.
68% des Français et 60% des aidants se disent insatisfaits par la prise en charge de cette question dans le pays
La prise en charge du grand âge : un sujet d’importance pour la population
Selon le baromètre, l’accompagnement des seniors est préoccupant pour 9 Français sur 10, c’est même une problématique prioritaire pour la moitié d’entre eux. Par ailleurs, 59% des Français se sentent concernés à titre personnel par ce sujet tout comme 75% des européens qui s’estiment également attentifs à ce problème. Pire : les Français pensent que cette « priorité » n’est pas bien traitée : 68% d’entre eux et 60% des aidants se disent insatisfaits par la prise en charge de cette question dans le pays. Cette fois encore la France ne fait pas exception, cette opinion est partagée par la plupart des européens. Or, cette défaillance est jugée angoissante par la population (68% des citoyens interrogés) et plus encore par les aidants (82% se disent inquiets quant à la situation).
Les auxiliaires de vie et les aides-soignants en particulier jouissent d’une excellente image. Les chiffres démontrent à quel point le grand public estime que ces soignants se sacrifient sans avoir, ni la reconnaissance, ni le salaire qu’ils méritent.
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