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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 octobre 2019

Pédiatrie en Ile-de-France : pénurie d'internes de MG, les chefs de service craignent une « crise sanitaire »

PAR MARIE FOULT
  
PUBLIÉ LE 17/10/2019

Crédit photo : S. Toubon

Plus d'une vingtaine de chefs de service de pédiatrie d'Ile-de-France s'alarment du manque d'internes de médecine générale auquel ils risquent de faire face cet hiver, craignant que cela ne débouche sur « une crise sanitaire ».
« À la suite d'ouvertures de postes décidées sans concertation avec les représentants des services de pédiatrie d'Ile-de-France, la répartition des internes de médecine générale dans les différents services de pédiatrie de la région s'est faite sans tenir compte des besoins des hôpitaux, notamment ceux les plus éloignés du centre de Paris », estiment-ils dans un communiqué envoyé à l'AFP.

Maternités : des sociétés savantes fixent des seuils minima de personnels médicaux requis selon le volume d'activité

PAR MARTIN DUMAS PRIMBAULT
  
- PUBLIÉ LE 18/10/2019

Crédit photo : S. Toubon

Quels sont les seuils minimaux de personnels soignants nécessaires – anesthésistes-réanimateurs, obstétriciens, sages-femmes – pour assurer la qualité et la sécurité des soins non programmés dans les maternités ? Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) s'est penché sur la question avec six sociétés savantes du secteur. De leur travail sont nées des préconisations chiffrées qui fixent le nombre de professionnels requis en fonction du volume d'activité.

Maladie d’Alzheimer : les antipsychotiques sont associés à une accumulation des journées d’hospitalisation

Univadis


Mary Corcoran   11 oct. 2019

Une nouvelle étude a identifié un lien significatif entre l’instauration d’un traitement par antipsychotiques et l’accumulation des journées d’hospitalisation chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (MA), les auteurs ayant affirmé qu’une « surveillance attentive et régulière » est nécessaire pour évaluer la réponse et réduire le risque d’effets et d’événements indésirables dans ce groupe de patients.

vendredi 18 octobre 2019

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE À PILE OU FACES

Par Clémentine Mercier Envoyée spéciale à Milan
— 

Erreurs, préjugés, sexisme, racisme… Dans leur exposition milanaise, la chercheuse Kate Crawford et l’artiste Trevor Paglen explorent les risques et les aberrations d’une société quadrillée par des algorithmes peu regardants.

Visuel issu de l'exposition «Training Humans», à Milan.
Visuel issu de l'exposition «Training Humans», à Milan. 
Courtesy Fondazion Prada

Qui ose ouvrir la boîte noire du totalitarisme numérique dans lequel entrent nos sociétés ? A Milan, un duo de choc bouscule les fondements des intelligences artificielles, nerfs du monde connecté : dans l’exposition «Training Humans», à l’Osservatorio de la Fondation Prada, à Milan, la chercheuse australienne Kate Crawford et l’artiste américain Trevor Paglen ont été farfouiller dans les banques d’images utilisées pour entraîner les machines. Et ce qu’ils ont trouvé est plutôt… inquiétant. Kate Crawford est professeure à l’université de New York, chercheuse à Microsoft, spécialiste des conséquences socio-politiques du big-data et cofondatrice d’un institut de recherche sur les impacts des intelligences artificielles. En septembre, elle a donné la première conférence à la chaire de recherche en intelligence artificielle à l’Ecole normale supérieure de Paris. Trevor Paglen est artiste pluridisciplinaire, connu pour avoir participé au film Citizenfour sur Edward Snowden. Son travail artistique (photo, sculpture, écrits, investigation) porte sur la surveillance, le secret et la collecte de données. En 2018, il a envoyé une sculpture réfléchissante dans l’espace, premier satellite-objet d’art du cosmos. Ensemble, la chercheuse et le plasticien qui se connaissent depuis longtemps se sont posé la question : comment voient les machines ? Et plus précisément, comment nous voient les machines ? Alors que les outils de reconnaissance faciale se répandent, le duo soulève un lièvre : comment apprend-on aux ordinateurs à regarder l’humanité ?

SUISSE PSYCHOTHÉRAPIE: L'ACCÈS FACILITÉ BIEN ACCUEILLI


17.10.2019

Le CF travaille sur une meilleure prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiques. Son plan nécessite quelques ajustements.


Le projet du Conseil fédéral qui permet d'accélérer la prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiques est globalement bien accueilli. Plusieurs points font toutefois l'objet de divergences parmi les milieux concernés.
Le projet propose que les prestations fournies par des psychologues, formés en psychothérapie, soient remboursées par l'assurance maladie de base. Mais elles doivent avoir été prescrites par un médecin. Les thérapeutes doivent aussi posséder une qualification appropriée ainsi qu'une autorisation de pratiquer délivrée par le canton.
L'objectif de ce changement est de faciliter l'accès des enfants, des adolescents et des adultes, en particulier, au traitement psychothérapeutique dans les situations de crise et de réduire leurs temps d'attente.
Formation des psychologues suffisante?
La question des compétences des psychothérapeutes fait partie des points discutés dans cette procédure de consultation qui s'achève jeudi. Selon la Fédération suisse des médecins psychiatres-psychothérapeutes (FMPP), les soins de santé mentale exigent «une compétence et une expérience que la formation actuelle des psychothérapeutes ne garantit pas».
Le projet du Conseil fédéral stipule que les psychothérapeutes doivent avoir une année d'expérience clinique postuniversitaire s'ils souhaitent proposer une psychothérapie. Insuffisant, aux yeux des organisations faîtières des assureurs maladie Curafutura et Santésuisse.

Les psychologues ne dépendront plus des psychiatres pour traiter leurs patients

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le 17 octobre 2019

SUISSE

10 à 15 séances pratiquées par un psychologue devraient être prises en charge par l'assurance maladie de base, les suivantes étant soumises à l'approbation du médecin-conseil de l'assureur.
Les psychologues ne dépendront plus des psychiatres pour mener leur thérapie: interview de Simon Zurich Le 12h30 / 3 min. / 
Les médecins-psychiatres ne devraient plus être les seuls à pouvoir prescrire des séances de psychothérapie. Pour les patients, voir un psychologue et se faire rembourser les séances par l'assurance maladie devrait être plus facile.
A l'avenir, un médecin de famille devrait pouvoir prescrire des séances de psychothérapie. Au terme de la procédure de consultation qui s'est achevée ce jeudi, le projet du Conseil fédéral a été bien accueilli.

Dans l'ensemble, les acteurs de la santé sont favorables à ce changement de fonctionnement pour les psychologues, même s'il reste quelques divergences, notamment du côté des médecins-psychiatres. En effet, ces derniers ne seront plus les seuls à pouvoir prescrire des séances chez un psychologue, seul moyen actuellement pour qu'elles soient remboursées par l'assurance maladie de base.



Violences conjugales - Une journée à la Maison des femmes de Saint-Denis

Amandine Le Blanc
| 18.10.2019


En France, toutes les heures, 25 femmes sont victimes de violences infligées par leur conjoint. 121 d'entre elles sont mortes sous les coups de leur partenaire depuis le 1er janvier 2019. Longtemps tabou, ce sujet de société est jusqu'au 25 novembre au cœur de débats organisés dans tout l'Hexagone dans le cadre du premier Grenelle contre les violences conjugales lancé par le gouvernement. Face à ce fléau, l'un des enjeux est de libérer la parole des femmes. Et les généralistes ont un rôle majeur à jouer. La HAS vient de publier ses premières recommandations (lire p. 12) à destination des soignants pour les aider à repérer et à accompagner les femmes violentées. Sur le terrain, des solutions d’accompagnement se développent. La Maison des femmes de Saint-Denis, ouverte il y a trois ans, offre une prise en charge globale et fait figure de pionnière et de modèle. Cette structure fondée par la gynécologue Ghada Hatem a accepté de nous recevoir. Reportage.

  • Maison Femmes
Amandine Le BlancZoom

La Puissance des femmes. Une autre histoire de la pensée

Mis en ligne le 17/10/2019

Cherchez la femme : sur les 57 auteurs figurant dans le programme du Bac philo 2020, combien de femmes ? Une seule, Hannah Arendt (elles seront 6 en 2021 parmi 83 auteurs). L’histoire de la philosophie a été écrite au masculin, avec une grande hache. C’est un continent oublié de la pensée que ce hors-série fait émerger d’Hypatie d’Alexandrie à Olympe de Gouges et de Rosa Luxemburg à la King Kong Théorie de Virginie Despentes. Et toutes celles qui n’ont cessé d'honorer l’injonction de Virginia Woolf : « Penser, nous devons ». 
Avec Élisabeth Badinter, Judith Butler, Françoise Dastur, Chloé Delaume, Vinciane Despret, Laurence Devillairs, Elsa Dorlin, Marie Ndiaye, Isabelle Sorente, Isabelle Stengers…

Diplo-docus sur les moyens d’être… "en santé"



Cette soirée films et débat est organisée en partenariat avec le cinéma Le Phénix, Kheper et les Amis du Monde Diplomatique 05 (AMD05). Elle se déroulera autour d’échanges avec le public (que nous espérons bavard et curieux), animés par Alain Dubos, ex-président de l’UNAFAM et les AMD05.
La discussion se prolongera amicalement dans le hall du cinéma, autour d’un verre.

« Sans arêtes pour la vie »
 (52 min.), c’est le nom d’un groupe de jeunes musiciens débordant d’enthousiasme pour leur passion, la musique. Mais pas seulement… Le groupe est engagé pour quelques mois dans un magnifique projet : monter un spectacle auprès et avec de jeunes handicapés.
Sons et images dépassent, dans ce documentaire, l’attente du spectateur sur un sujet qui, au premier abord, pourrait ne pas être aguichant. Or, le résultat est exactement le contraire : tout en légèreté, allégresse et bonne humeur, thème et choix filmiques de la réalisatrice Camille Morhange, se conjuguent pour nous faire partager un projet particulièrement vivifiant, nous donner l’occasion de renouveler notre regard sur le handicap psychique, et nous interroger sur nos propres capacités à générer de la joie dans nos vies.
« La psycyclette » (16 min.) traite également d’un projet d’aide à des adultes malades psychiques, mais cette fois, par le sport. Ce court métrage où les interlocuteurs se livrent à nous avec une belle authenticité met en scène malades, associations diverses, bénévoles, autour d’un projet organisé localement, avec notamment, l’hôpital psychiatrique de Laragne.

Une vaste étude génétique éclaircit l’origine des langues indo-européennes

RTFLASH   17/10/2019

Les linguistes cherchent depuis des décennies à comprendre pourquoi les langues parlées de Paris à New Dehli appartiennent au même groupe de langues, dites indo-européennes. La plus grande étude d’ADN d’humains anciens jamais réalisée apporte une réponse : ce serait à cause des migrations de populations de bergers nomades des steppes eurasiennes, il y a 5 000 ans, vers l’ouest (Europe) et vers l’est (Asie).
Le rôle des déplacements humains depuis 10 000 ans est fondamental pour comprendre les changements linguistiques ainsi que la sédentarisation progressive des humains avec le développement de l’agriculture, explique Vagheesh Narasimhan, coauteur de l’étude.
« Il y a eu beaucoup de travail sur l’ADN, ainsi que des travaux archéologiques, sur ces processus en Europe », poursuit ce postdoctorant à l’école de médecine d’Harvard. Mais ces transformations ont été beaucoup moins étudiées en Asie.
Une équipe internationale de généticiens, d’archéologues et d’anthropologues a analysé les génomes de 524 anciens humains d’Asie centrale et du sous-continent indien, augmentant d’un coup d’un quart le nombre total d’anciens génomes humains séquencés.

"La petite malade a mal à son hôpital public..."

16.10.19

Nous publions, avec l'autorisation de l'auteur, ce "Plaidoyer pour l'hôpital public". Il est écrit par une "jeune malade", comme elle se définit elle-même sur son blog au titre éponyme, le 10 octobre dernier, alors qu'avait lieu, à la Pitié-Salpétrière, une assemblée générale de médecins et paramédicaux pour la défense de l’hôpital public. "J’ai voulu écrire quelques mots en soutien. Je ne peux pas faire grand chose de plus, vu mon état, depuis le fond de mon lit. Je me battrais autant que je le pourrais pour devenir moi même médecin et praticien hospitalier si je le peux un jour", écrit-elle. C'est ce que nous lui souhaitons du fond de notre coeur, elle qui souligne combien "la petite malade a mal à son hôpital". 

Quiconque a été malade récemment sait cela : l’hôpital public se meurt. C’est un mouvement qui a commencé il y a bien longtemps mais ne va qu'en s’amplifiant. Les directeurs luttent contre les déficits, contre cette abomination qu’est la tarification à l’activité. Le gouvernement vient encore de demander 800 000 millions d’euros d’économies aux hôpitaux pour l’année 2020. Les médecins, nous en manquons cruellement à tous les postes, que ce soit en ville ou à l'hôpital. Pour que cela puisse changer, il faudrait des moyens importants pour que les facs puissent former des étudiants et aussi… des stages donc des praticiens dont nous manquons terriblement. Même en réussissant cette équation impossible, les nouveaux médecins ne seraient pas formés avant 10 ans… L’hôpital pourrait embaucher des infirmier(e)s et aides-soignant(e)s, mais cela demande des moyens … qu’il n’a pas et qu’on ne lui donne pas. Rappelons-le, un budget, c’est un choix politique. Il n’y a pas d’argent magique mais on peut et doit trouver de l’argent pour la santé. Quoi de plus primordial que la santé ?


Un "Vent de folie" souffle sur Arts vivants

Logo L'Indépendant

Publié le 


Cette pièce drôle, parfois cruelle, est interprétée avec un plaisir évident par les comédiens.

Les études pourraient exagérer l’impact du surmenage sur les soins apportés aux patients

Univadis

Mary Corcoran   9 oct. 2019

Même si des études antérieures ont montré une association entre le surmenage chez les professionnels de santé et la qualité des soins apportés aux patients, une nouvelle recherche suggère que ces études pourraient exagérer l’ampleur de l’effet en question.

Laquelle des deux survient en premier : la dépendance aux smartphones ou la dépression chez les adolescents ?

Univadis

Mary Corcoran    8 oct. 2019

Bien que les recherches aient identifié un lien entre la dépendance aux smartphones et les symptômes de dépression et de solitude, il n’est pas clairement établi si la dépendance aux smartphones précède la survenue de ces symptômes ou si c’est l’inverse qui se vérifie. 

Des chercheurs viennent de déterminer que la dépendance aux smartphones prédit la dépression et la solitude, et affirment que les professionnels de santé doivent communiquer avec leurs patients et les parents de ces derniers au sujet des liens entre l’intérêt accordé à son smartphone et le bien-être psychologique.

jeudi 17 octobre 2019



SUISSE

Brèves de psys | Le blog


Je vais à la salle d’attente pour accueillir une nouvelle cliente. J’aperçois une femme d’une trentaine d’années, assez mince, habillée avec une robe serrée et un décolleté plongeant, de grands yeux un peu tristes. Elle me regarde avec un air de petite fille innocente, mon côté sauveur se réveille et je me dis qu’elle doit être habituée à séduire les hommes prêts à la sauver contre un peu d’affection.
Moi :
Bonjour, je suis Thomas, je crois que nous avons rdv ensemble
Carmen (se lève gracieusement, me fixe intensément dans les yeux et sourit) :
Ah Thomas, je suis si contente que vous soyez là. Ça fait des années que j’attendais ce moment
Moi (je souris, un peu embarrassé par la profusion de signaux ; je me dis qu’avec cette entrée en matière on a déjà de quoi travailler quelques séances)

Carmen me dit avoir une phobie d’ouvrir son courrier, que sa boîte aux lettres déborde, qu’elle aimerait absolument vaincre sa peur pour pouvoir gérer son administratif en retard, que c’est une urgence et qu’elle ne peut plus continuer ainsi, qu’elle ne comprend pas comment elle a pu attendre aussi longtemps avant de consulter et qu’elle est si heureuse d’être tombée sur moi. Elle me dit ne jamais avoir eu recours à une aide administrative. Puis elle parle pendant assez longtemps de complètement autre chose, semblant se perdre dans des détails apparemment insignifiants, ou du moins pas en lien avec sa demande. Je la laisse dériver un long moment parce que le vagabondage, surtout durant les premières séances de psychothérapie, permet d’affiner l’objectif et d’effectuer un accordage relationnel. Sans compter le travail d’intégration que fait le thérapeute avec tous les signaux non-verbaux qu’il reçoit.

Un mini-cerveau artificiel présente les mêmes caractéristiques qu’un cerveau de bébé

RTFLASH  15/10/2019 

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont observé, de manière surprenante, que les mini-cerveaux qu'ils ont fabriqués en laboratoire produisaient les mêmes ondes cérébrales que le cerveau d’un bébé prématuré.
Pendant la croissance de ces mini-cerveaux artificiels, les chercheurs ont utilisé des électrodes pour mesurer l’activité cérébrale. Au bout de deux mois, ils commencent déjà à émettre des signaux sporadiques, tous à la même fréquence. Plus le temps passe, plus le cerveau est capable d’émettre des signaux à des fréquences différentes et de manière plus régulière. Cela signifie que l’activité cérébrale se complexifie.

Troubles du comportement alimentaire : techniques prometteuses

Logo Paris Match
Dr Philippe Gorny   Publié le 16/10/2019 

Ces dérèglements peuvent être aujourd’hui mieux ciblés et pris en charge. 
Paris Match. A quoi correspondent ces troubles ?
Dr Mohammed Taleb. Ils sont d’ordre psychiatrique, multifactoriels, complexes et caractérisés par un comportement anormal vis-à-vis de la nourriture. Une préoccupation excessive du poids et de la forme du corps leur est intimement liée. Trois troubles de la conduite alimentaire (TCA) sont fréquents. 1. L’anorexie mentale (AM), qui combine une perte de l’appétit et un amaigrissement important (plus de 15 % du poids initial), une image de soi perturbée et une aménorrhée. 2. La boulimie, qui est la répétition de crises compulsives avec perte de contrôle, où une grande quantité de nourriture est absorbée en un temps très court (accès hyperphagiques), suivies- de comportements compensatoires (laxatifs, vomissements, activité physique intense) pour contrôler le poids.

Les médecins, des brutes en blanc ? 12 praticiens se confient dans un livre témoignage

PAR STÉPHANE LONG
  
PUBLIÉ LE 19/10/2019

Crédit photo : S. Toubon

Qui sont vraiment les hommes et les femmes qui se cachent derrière leur blouse blanche ? Stéphanie Fugain a tenté de répondre à cette question dans un livre intitulé « Derrière la blouse blanche », paru au mois de septembre (Éditions Flammarion).
L'ex-femme du chanteur Michel Fugain a connu l'hôpital en 2002, lorsque sa fille Laurette, atteinte d'une leucémie, a succombé après 11 mois de combat contre cette maladie. Après cette épreuve, elle a créé l'association  « Laurette Fugain » afin de financer la lutte contre les leucémies. À la tête de cette association, elle a fréquenté le milieu de la recherche médicale et le monde hospitalier pendant près de dix-sept ans. À travers ce livre, Stéphanie Fugain rend hommage aux médecins et aux soignants qu'elle a côtoyés durant cette période.

L'OxyContin de Purdue, l'antidouleur par lequel la crise est arrivée

Par L'Obs avec AFP   Publié le 18 octobre 2019

New York (AFP) - En 2002, Andrew Kolodny, interne en psychiatrie, assiste à une formation sur le traitement de la douleur à Philadelphie. Dix-sept ans plus tard, il ne s'est toujours pas remis de l'enthousiasme de l'intervenant, une sommité, pour les opiacés.
"Il nous a dit que c'était tout à fait normal qu'on prescrive de façon agressive les opiacés et que les risques de dépendance étaient faibles", se rappelle M. Kolodny.
Le docteur Thomas McLellan, expert renommé dans le traitement de la douleur, avait exposé, avec un petit film, un cas d'école: un malade souffrant de mal de dos.
Le patient, avait-il dit aux médecins présents, avait reçu une forte dose d'OxyContin, un antidouleur fabriqué par le laboratoire Purdue Pharma. Mais il en redemandait car la douleur était atroce.
Quand le film s'est arrêté, M. McLellan leur a demandé leur diagnostic. "Pour moi et pour beaucoup d'autres dans la salle, il était évident que le patient était devenu dépendant", se remémore M. Kolodny, qui dirige aujourd'hui le centre de recherches sur les opiacés de l'université de Brandeis, à Boston.
"Mais à ma grande surprise, l'intervenant nous a dit que ce n'était pas vraiment de l'addiction mais une +pseudo-addiction+. Et que nous étions supposés lui donner plus d'opiacés. Il reprenait le concept de +pseudo-addiction+ que Purdue Pharma et d'autres laboratoires mettaient alors en avant pour promouvoir les opiacés".

Rennes. 50 000 patients à la polyclinique Saint-Laurent

Pascal SIMON   Publié le 



C’est le vaisseau amiral du groupe de l’hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve. 24 millions d’euros ont été investis dans le nouveau bâtiment de 9500 m² où sont notamment regroupés des services de psychiatrie et d’addictologie a été inauguré mardi.
Impossible de ne pas voir ce grand bâtiment, tout en baies vitrées, le long de l’avenue Georges S Patton, à quelques centaines de mètres du périphérique nord. C’est le bâtiment C de la polyclinique Saint-Laurent, l’un des fleurons de l’hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve (HSTV, 1). Le site, dont les origines remontent à 350 ans, est structuré autour de quatre spécialités : la chirurgie, la médecine, les soins de suite et de réadaptation, et la santé mentale. Plus de 700 personnels y travaillent (424 CDI, 198 CDD et une centaine de praticiens libéraux avec leurs propres salariés), mais il n’y a pas de religieuses présentes sur ce site. La polyclinique accueille chaque année un total de 50 000 patients.

Livré en septembre 2018 après deux ans de travaux, le nouveau bâtiment a été inauguré mardi 15 octobre.