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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 octobre 2019

Panique décoloniale chez les psychanalystes !

Par Par un groupe de psychanalystes et d'intellectuels — 




Libération

Plus de 150 psys et intellectuels répondent aux 80 psychanalystes qui, la semaine passée dans une tribune, s’inquiétaient de l’emprise croissante des revendications identitaires et communautaristes. C’est le rôle même de la discipline, répliquent-ils, de travailler à connaître la diversité du corps social en intégrant de nouvelles perspectives critiques. Afin de déconstruire et de déjouer les assignations identitaires.

Une Maison du répit pour «aider l’aidant à interrompre son rythme effréné»

Par Maïté Darnault, Correspondante à Lyon Photo Bruno Amsellem — 
Jean-Claude et Colette, atteinte de sclérose en plaques, dans leur commune de Cercié (Rhône), le 1er octobre.
Jean-Claude et Colette, atteinte de sclérose en plaques, dans leur commune de Cercié (Rhône), le 1er octobre. Photo Bruno Amsellem pour Libération 

A l’occasion de la journée des aidants, dimanche, «Libé» s’est rendu à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, où a été créé un lieu pour soulager un temps les proches accompagnant une personne dépendante. A l’instar de Jean-Claude Gondin, dont l’épouse est atteinte de sclérose en plaques depuis huit ans.

Le geste, assuré, reste doux. Jean-Claude soulève Colette pour l’installer dans son fauteuil. «Tu m’attrapes par le cou, voilà. N’en profite pas, hein !» plaisante l’homme en guidant son épouse. Mariés il y a trente-huit ans, les Gondin ont trois enfants et quatre petits-enfants. Depuis huit ans, leur vie de couple doit composer avec une intruse : la maladie. Colette est atteinte de sclérose en plaques, une dégénérescence du système nerveux. Elle s’est d’abord signalée par des chutes inexpliquées quand Colette approchait la soixantaine. En 2011, elle a été admise à l’hôpital pour une batterie d’examens. Durant son séjour, la sclérose a fait une poussée.

Journée mondiale de la santé mentale : une campagne pour en finir avec les idées reçues sur la dépression

Publié le 
A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui se tient ce jeudi 10 octobre, la fondation FondaMental lance, en partenariat avec la Fnapsy, une campagne de sensibilisation visant à améliorer le dépistage et la prise en charge de la dépression. 

"La dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de caractère. Elle reste, aujourd'hui encore, insuffisamment comprise et mal diagnostiquée", explique la nouvelle campagne de la fondation FondaMental lancée en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d'Usagers en Psychiatrie (Fnapsy) et révélée à quelques jours de la journée mondiale de la santé mentale.

Intitulée "Le petit passage à vide", la campagne s'illustre par un spot vidéo d'une minute au ton décalé, dans lequel plusieurs interventions médicales sont mises en scène. Leur point commun ? Le médecin dédramatise systématiquement les symptômes du patient.

samedi 5 octobre 2019

Le rêve, une réalité 4 épisodes

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE par Perrine Kervran

Selon les chercheurs en neurosciences, nous rêvons au minimum cinq heures par nuit. Et, que nous nous en souvenions ou pas, nous rêvons tous. Sans exception ! 
Quelles sont les fonctions du rêve et leurs conséquences sur notre vie psychique ? Et comment expliquer que nous en sachions si peu sur eux ? La faute à la psychanalyse qui a monopolisé la lumière sur nos songes depuis plus d’un siècle ? Sans doute est-il temps de donner au rêve toute sa place dans notre vie. Une place qui dépasse généreusement le cadre de nos nuits, et qui préoccupe aussi bien notre santé psychique que notre paysage artistique.
Une série documentaire de Stéphane Bonnefoi, réalisée par Anne Perez
Le rêve, une réalité (1/4) : La mécanique des songes
54 MIN
SÉRIELE RÊVE, UNE RÉALITÉ
LE 30/09/2019
"Le rêve est comme un film, mais qui est le projectionniste ?" Tobie Nathan

L’abandon du secteur a plongé la psychiatrie dans la crise


La psychiatrie de secteur avait une vision humaine de la folie et du soin. L’abandon de celle-ci a plongé soignants et patients dans une crise profonde.

Le grand thérapeute italien de la psychose Gaetano Benedetti, disait : « on peut faire des erreurs, mais le patient nous les pardonnera si nous respectons sa façon d’être un homme. » Il s’agissait là d’une prise de parti philosophique : si la folie est « une façon d’être un homme », elle concerne la personne dans son intégralité, ses émotions, ses angoisses, ses désirs, ses peurs, ses douleurs, son histoire personnelle, tout ce qui en fait un être humain unique. La folie n’est donc pas une maladie comme une autre et l’on ne saurait la soigner comme une autre : pour Benedetti, le soin, c’est la relation. C’est là le rôle noble de la psychiatrie : établir une relation avec une personne qui a le plus grand mal à communiquer avec le monde. Cette vision humaine est celle de la psychiatrie de secteur, cette psychiatrie « désaliéniste » qui a voulu en finir avec l’asile.
Formidable tentative : il s’agissait de sortir les fous de l’enfermement, de leur permettre, de vivre avec les autres humains en société. Il s’agissait de rompre avec des siècles d’histoire où la folie a été exclue, bannie, persécutée, brûlée, enfermée – « l’enfermement une conduite primitive », disaient deux des créateurs de la psychiatrie de secteur, Lucien Bonnafé et Georges Daumezon. Pour cela, on a inventé une nouvelle psychiatrie, désireuse de faire reculer la « pensée magique » qui anime les gens « normaux » pour qui les fous sont des êtres d’une « essence différente » comme disait Paul Sivadon, l’une des figures du désaliénisme.

Les parcours de soins en psychiatrie au prisme d'une analyse sociologique

Les parcours de soins en psychiatrie au prisme d'une analyse sociologique

Dir. : François Sicot

Depuis le début des années 2000, un nouveau référentiel d'action publique a progressivement été promu dans les politiques publiques à destination des personnes vulnérables : le parcours. Parmi d'autres, les prises en charge des personnes suivies en psychiatrie devront s'organiser en parcours. Mais quels sont, dans les faits aujourd'hui, les parcours des patients en psychiatrie ?

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Cinq manuels de seconde représentent désormais l’anatomie complète du clitoris

Par Marlène Thomas — 

Le modèle de clitoris imprimé en 3D développé par la chercheuse Odile Fillod.
Le modèle de clitoris imprimé en 3D développé par la chercheuse Odile Fillod. Photo CC. Marie Docher

A l’occasion de la refonte des programmes de seconde, cinq manuels de SVT sur sept représentent l'organe sexuel de façon complète. En 2017, lors des changements de programmes du collège, Magnard était le seul éditeur à le faire.

Le clitoris s’impose peu à peu dans les manuels scolaires. A l’occasion de la refonte des programmes de seconde et de première, cinq éditeurs (Nathan, Magnard, Hachette, Hatier et Le livre scolaire) sur sept ont représenté le clitoris dans son anatomie complète dans leurs manuels de seconde, selon le collectif SVT Egalité contacté par Libération. Une petite révolution alors qu’en 2017, lors des changements de programme de cycle 4 (cinquième, quatrième, troisième), Magnard avait fait figure d’exception.

Politique du clitoris : “La sexualité des femmes a aussi été réprimée en Occident”


Le 4 octobre 2019

L'artiste australienne Alli Sebastian Wolf et son clitoris doré géant 
@Sipa

Dans "Politique du clitoris" (éd. Textuel), Delphine Gardey, historienne et sociologue, professeure à l’Institut des Etudes genre de Genève, raconte comment cet organe fabuleux, enfin sorti de l’ombre, est un enjeu de lutte individuelle et collective pour les femmes.

Pourquoi écrire aujourd’hui une “Politique du clitoris”?

Parce que c’est enfin possible, parce que l’on dispose de 20 ou 30 ans de recherches sur ces sujets ; parce que c’est une question vive, politique, que l’on a des activistes et performeuses qui se l’approprient. Il s’agit de redéployer les connaissances à propos du clitoris, depuis les (re)découvertes d’Helen O’Connell à la fin des années 90. Connaître l’organe et en rendre compte dans l’espace public, c’est l’une des modalités par laquelle on regagne du pouvoir sur son intimité, sa sexualité et en termes social et politique. On s’est intéressé tardivement à l’anatomie du clitoris parce qu’au fond, historiquement, les sciences et la médecine ne se sont intéressées à la génitalité féminine qu’en tant qu’elle était reproductrice. Le regard est focalisé sur la matrice, le vagin — le plaisir féminin, tabou ou pas traité, importe pas ou peu. Les changements dans la société font que des questions nouvelles se posent dans les arènes scientifiques. Et le fait que des connaissances nouvelles adviennent est un facteur de transformation des rapports sociaux et politiques.


Levée de l’anonymat : le don de sperme paisible ?


Interview du Dr Véronique Fournier, Directrice et fondatrice du Centre d’éthique clinique de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris


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Chapitres


Pas de sperme pour les veuves




Paris le vendredi 27 septembre 2019 - L’Assemblée Nationale a rejeté de justesse ce jeudi l’autorisation de la PMA post-mortem.

« Il faut que la vie l’emporte. Laissons les morts enterrer les morts ». Le député Marc Le Fur a ému l’Assemblée Nationale ce jeudi en évoquant le deuil de sa femme. Il s’agissait pour lui d’exprimer, en évoquant son histoire personnelle, son rejet de la PMA post-mortem. La question de savoir s’il faut autoriser une veuve à réaliser une PMA avec le sperme congelé de son défunt mari (ou un embryon congelé conçu avec lui) a occupé ce jeudi les députés dans le cadre de l’examen du projet de loi bioéthique.

Après plusieurs heures d’un débat qualifié de « sincère et puissant » par la députée LREM Aurore Bergé, la mesure, qui ne figurait pas dans le projet de loi initial mais qui été porté par plusieurs amendements, a finalement été rejeté par l’Assemblée. L’un des amendements a été repoussé de justesse (60 voix contre, 51 pour). La question a divisé jusque dans la majorité : si le gouvernement était défavorable à la mesure, plusieurs députés LREM l’ont soutenu.


Parentologie : pourquoi les pères ne se réveillent-ils pas la nuit ?

L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, Nicolas Santolaria se penche sur la charge mentale et le fameux partage des tâches. Car si les hommes s’impliquent davantage dans l’éducation des enfants, les vieux modèles résistent.
Par   Publié le 5 octobre 2019
LASSE RUSSE
En ces temps de mea culpa généralisé, il est important de savoir faire son autocritique. Oui, je l’avoue, il m’arrive souvent de ne pas me lever la nuit lorsqu’un de mes fils se met à geindre parce qu’il a fait pipi au lit. Dit comme ça, ça paraît horrible, je sais. Mais, pour ma défense, je préciserais qu’en général, je n’entends même pas cette plainte qui monte de la chambre voisine. Parce que mon système de vigilance auditive est comme mis en veille, je dors aussi sereinement qu’un bienheureux alors que ma femme s’affaire en coulisses, douche le petit, change les draps, met parfois une machine à tourner, avant de reprendre discrètement sa place sous la couette…

“L’Hécatombe des fous” : 45 000 malades mentaux morts de faim sous le régime de Vichy

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Marie-Joëlle Gros   

 L’Hécatombe des fous.
L’Hécatombe des fous, d’Elise Rouard.

Des milliers de personnes abandonnées jusqu’à la mort entre les murs des hôpitaux psychiatriques : c’est l’effroyable réalité d’un fait méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Dans un documentaire diffusé sur Spicee, Elise Rouard tente d’éclaircir cette zone d’ombre de l’Histoire de France. 

C'est un chapitre de notre histoire que peu de Français connaissent. L’Hécatombe des fous raconte comment quarante-cinq mille personnes atteintes de maladie mentale sont mortes de dénutrition dans les asiles français pendant la Seconde Guerre mondiale. Une réalité passée sous silence, dérangeante.
Ex-rédactrice en chef à LCI, aujourd’hui sur France Info TV, la journaliste Elise Rouard a pris connaissance de cette histoire presque par hasard : « Je pensais tout connaître de la guerre, avoir tout lu, quand je me suis rendue dans une exposition à l’hôpital psychiatrique de Montdevergues (Vaucluse). Là, je suis tombée sur l’agonie de ces malades, dont j’ignorais tout. » Elle y redécouvre le destin de Camille Claudel, internée à Montdevergues depuis 1913, visitée de loin en loin par son frère Paul, et finalement morte en 1943, affamée et seule, comme tant d’autres, dans toute la France. « Un choc », résume Elise Rouard.

GPA à l’étranger : le lien de filiation d’un couple et leurs filles reconnu par la justice

« Nos enfants ne sont plus des fantômes » a rapidement réagi le père des jumelles Mennesson, nées par gestation pour autrui à l’étranger. La famille se battait depuis près de vingt ans pour la reconnaissance de la mère d’intention à l’état civil français.
Par   Publié le 4 octobre 2019
Dominique et Sylvie Mennesson, avec leur fille Fiorella, en octobre 2018.
Dominique et Sylvie Mennesson, avec leur fille Fiorella, en octobre 2018. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Voilà dix-neuf ans que Sylvie et Dominique Mennesson l’attendaient. Vendredi 5 octobre, la Cour de cassation a autorisé la transcription en droit français des actes de naissance américains de leurs filles jumelles, Fiorella et Valentina, nées en 2000 à la suite d’une gestation pour autrui (GPA) effectuée en Californie où cette pratique est légale, contrairement à la France.
A l’époque, le couple avait fait appel à une mère porteuse pour réaliser son projet parental, avec les spermatozoïdes de M. Mennesson et grâce à un don d’ovocytes d’une amie. Ils n’imaginaient pas qu’il leur faudrait attendre presque deux décennies pour être tous deux reconnus légalement parents de leurs filles.
C’est ce qu’acte désormais, et de manière irrévocable, la plus haute juridiction française dans son arrêt, considérant qu« une GPA réalisée à l’étranger ne peut faire, à elle seule, obstacle à la reconnaissance en France d’un lien de filiation avec la mère d’intention », le terme d’usage pour désigner la mère qui n’a pas accouchéElle précise que « dans le cas d’espèce, seule la transcription des actes de naissance étrangers permet de reconnaître ce lien dans le respect du droit à la vie privée des enfants ».
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Blois : journée d'étude Psypropos à la bibliothèque Abbé-Grégoire

Publié le 

Sa 28e journée d’étude a pour thème : « Penser l’intime. Respecter l’opacité d’autrui ». Elle accueille de nombreux intervenants prestigieux.


10 h 15 : Olivier Barbarant (poète, écrivain, directeur de publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la bibliothèque de la Pléiade, Prix Tristan-Tzara 1999, Prix Mallarmé 2004) : « Partager l’intime ? Une éthique de l’écriture».
11 h 10 : Cynthia Fleury (philosophe, psychanalyste, professeur titulaire de la chaire « Humanité et Santé » au Cnam, fondateur de la chaire de philosophie à l’hôpital) : « L’intime, ce qui résiste au sujet ? ».

Saintes : des riverains s'opposent au nouvel hôpital de jour en psychiatrie

4 oct. 2019


Me Elisabeth Sainte Marie Pricot est mandatée par quatre riverains du futur hôpital de jour en psychiatrie.

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