Pendant une manifestation à l'appel des associations et syndicats de soignants psychiatriques, le 21 mars à Paris. Photo Jacques Demarthon. AFP
Nouveau rapport alarmant sur la prise en charge des malades mentaux. Un an après les grandes grèves dans plusieurs établissements, les changements sur le terrain n'apparaissent toujours pas
Le sentiment d’un disque rayé. Alors que l’on apprend ce mercredi que l’hôpital psychiatrique du Rouvray, qui avait été à l’origine d’un mouvement historique en 2018 avec dix-huit jours de grève de la faim de 8 soignants, va commencer de nouveau une grève illimitée à l’appel de la CFDT, la CGT et de Sud – cela à partir du 29 septembre pour dénoncer le non-respect de l’accord (1), deux députés viennent de rendre public un rapport sur la situation toujours aussi inquiétante de la psychiatrie. «Face à la prise en charge catastrophique» des patients en santé mentale, ils appellent à «sortir la psychiatrie de l’hôpital» en «redéployant 80%» du personnel de cette filière «au bord de l’implosion» vers la ville «à l’horizon 2030».