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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 21 septembre 2019
Psychiatrie : s'exposer pour mieux se soigner
Par Dandeville Cédric Publié le 20/09/2019
Une fois par an, des patients de l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard ont rendez-vous à Montfermeil (93) pour exposer des oeuvres réalisés lors d'ateliers hebdomadaires. Reportage.
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Comment je suis devenu infirmier en psychiatrie
Nathalie Helal
Publié le
A 29 ans, Mathieu s’épanouit de nuit, au contact de ses patients de l’unité de soins de psychiatrie adolescente.
21 heures, dans l’unité de soins en psychiatrie adolescente, à la clinique du Grésivaudan, dans l’Isère. Mathieu vient de prendre son poste, à l’instar de son collègue infirmier. L’un comme l’autre veille en permanence sur les 12 jeunes patients qui ont intégré leur service de post-aigus, c’est-à-dire, à la suite d’une crise, de schizophrénie ou une tentative de suicide. A cette heure-ci, les activités battent leur plein : jeux de société, films ou ateliers de bracelets brésiliens occupent les patients et leurs infirmiers.
C’est à 23 heures, moment du coucher, que les "tournées" de Mathieu dans les chambres commencent, entre crises d’angoisses des uns, insomnie et solitude des autres. "On intervient dès que ça ne va pas, et c’est toujours extrêmement enrichissant", précise le jeune homme, qui achève son service à 7 heures du matin, avec les transmissions à ses collègues de l’équipe de jour.
vendredi 20 septembre 2019
HÔPITAL DU VALAIS : BIENVENUE AUX URGENCES
20/09/19
Enclenchez le buzzer et découvrez le niveau de gravité de ce qui vous a conduit aux urgences. Puis rendez-vous à l’un des cinq ateliers prévus sur le stand (bilingue) de l’Hôpital du Valais.
Entrée par les urgences
On le sait tous, l’arrivée aux urgences est généralement synonyme d’attente. Ce que l’on sait moins, c’est que le personnel médical travaille avec une échelle de tri graduée de 1 à 5 afin de définir la gravité d’un cas, «1» étant synonyme d’urgence absolue. L’objectif: prioriser les urgences vitales pour sauver un maximum de personnes. Ouvertes 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur les sites de Sion et Viège, les urgences de l’Hôpital du Valais ont reçu 69'400 personnes en 2018. Venez découvrir un parcours patient au salon!
Accidents cardiovasculaires
Violent mal de tête accompagné de vertiges, paralysie du côté droit et difficulté à parler: il s’agit probablement d’un accident cardiovasculaire. Dès lors, chaque minute compte. Direction l’atelier «AVC» où vous attendent un neurologue pour un rapide examen neurologique, des explications sur le scanner, un doppler et une perfusion fictive sur le bras (thrombolyse).
Accidents de montagne
Imaginez: partiellement enseveli-e suite à une avalanche, vous êtes transporté-e aux urgences en état d’hypothermie, avec des douleurs au cou et au bassin… L’atelier «Quand l’excursion en montagne se termine aux urgences» vous présentera le diagnostic dit «ABCDE» (Airway, Breathing, Circulation, Disability, Exposure) permettant d’évaluer l’état global d’une victime d’avalanche. Pour les volontaires, mise en situation avec brancard, minerve, ceinture de mobilisation du bassin et matelas chauffant.
Idées suicidaires
Mon conjoint a une perte d’intérêt pour tout, des troubles du sommeil et de l’appétit. Il a déjà évoqué des scénarios pour mettre fin à ses jours… Au programme de l’atelier «Psychiatrie de liaison»: glissez, le temps d’un jeu de rôle, dans la peau d’un psychologue face à une personne en proie à des idées suicidaires, qui sera jouée par un professionnel de santé.
Toutes les 40 secondes, 1 personne met fin à ses jours
Mary Corcoran 11 sept. 2019
Même si le taux mondial de suicide standardisé par âge a baissé entre 2010 et 2016, des experts ont averti que cette baisse n’est pas suffisamment rapide pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction de la mortalité par suicide.
Les dernières données du rapport Suicide dans le monde : estimations mondiales de la santé (Suicide in the world: Global Health Estimates) montrent que le taux mondial de suicide standardisé par âge pour 2016 était de 10,5 pour 100 000 habitants. Les taux ont grandement varié selon les pays et les régions. Les taux de suicide dans les régions de l’Afrique (12,0 pour 100 000 habitants), de l’Europe (12,9 pour 100 000 habitants) et de l’Asie du Sud-Est (13,4 pour 100 000 habitants) étaient plus élevés que la moyenne mondiale en 2016. Le taux de suicide le plus faible a été constaté dans la région de la Méditerranée orientale (4,3 pour 100 000 habitants). Près de trois fois plus d’hommes que de femmes ont mis fin à leur jour dans les pays à revenu élevé, par opposition aux pays à revenus faible et intermédiaire, où les taux étaient plus équilibrés.
Etude de cas en psychiatrie, Fabrice un inconnu
- 20 SEPT. 2019
- PAR MUSTAPHA AIT LARBI
- BLOG : RÉOUVERTURE
- Un gars que je connais , alcoolique dépendant est dépressif depuis plus de deux ans . Son traitement repose sur quatre seresta (anxiolytique ) par jour et un Effexor ( antidépresseurs ) .C'est un psychiatre qui lui a donné ce traitement lors d'une hospitalisation de quinze jours dans une autre grande ville qu'il a du quitter par la suite , compte tenu d'un voisinage agressif dit-il.Suite a ce départ précipité , il s'est retrouvé a la rue sans suivi .Je l'ai rencontré dans un café ou il vient soigner son addiction au café calva et a la bière. Il venait juste d'être en retraite et touche mille euros plus quatre vingt dix huit euros d'APL. Il est fumeur donc, compte tenu de ses addictions le quinze du mois , il fait la manche devant des supermarchés . Il est régulièrement viré par les vigiles qui ont ordre de " sécuriser " les lieux. Il touche des colis alimentaires au secours catholiques. Suite a sa 1er hospitalisation , il a réussi a trouver un logement ancien de type F2 pour quatre cent euros pas loin de chez moi.
Psychiatrie : « Les usagers sont à bout, les familles n’en peuvent plus »
Publié le
Une prise en charge des patients catastrophique, des retards diagnostics, une saturation des lits… Voilà le constat alarmant que dresse le dernier rapport parlementaire sur la psychiatrie en France.
Dans leur rapport présenté mercredi 18 septembre, les parlementaires dénoncent une offre de soins incohérente, un parcours de soins labyrinthique, et la saturation des centres médico-psychologiques… L’une des auteures du rapport, Caroline Fiat, députée (LFI) et aide-soignante de profession, a répondu aux questions du Magazine de la santé.
EXCISION A KEDOUGOU : Une identité culturelle à l’épreuve des interdictions
12 septembre 2019
Malgré les nombreuses récriminations, campagnes de sensibilisation, interdictions…, l’excision persiste toujours dans certaines zones comme Saraya dans la région de Kédougou. Profondément ancrée dans la tradition, la pratique est considérée comme un pilier qu’il est hors de question d’abandonner quitte à se cacher ou à aller dans les pays limitrophes.
Par Elhadji Ibrahima THIAM et Oumar FEDIOR (Textes), Ndeye Seyni SAMB (Photos)
Ablation du clitoris, des petites et grandes lèvres, suture et rétrécissement de l’entrée vaginale, à l’aide d’une lame ou d’un couteau, la description de l’excision communément appelée mutilation génitale féminine (Mgf) peut choquer plus d’un. Mais dans certaines contrées, elle est bien plus qu’une simple mutilation sexuelle.
A Kédougou, par exemple, c’est une question d’identité culturelle qui, malgré les nombreuses péripéties, critiques, attaques et interdictions…, est encore présente dans certaines zones même si on s’en cache un peu plus. Une des localités les plus touchées par cette pratique selon beaucoup de Kédovins, c’est le département de Saraya (région de Kédougou) qui peine à s’en défaire.
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A Kédougou, par exemple, c’est une question d’identité culturelle qui, malgré les nombreuses péripéties, critiques, attaques et interdictions…, est encore présente dans certaines zones même si on s’en cache un peu plus. Une des localités les plus touchées par cette pratique selon beaucoup de Kédovins, c’est le département de Saraya (région de Kédougou) qui peine à s’en défaire.
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Lille : Une molécule prometteuse contre Alzheimer entre en phase de test chez l'humain
Mikael Libert Publié le 19/09/19
- La molécule EZP2006 sera bientôt testée sur 36 patients à Lille et Paris.
- Le futur médicament doit permettre de bloquer la progression de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
- L’EZP2006 promet aussi de restaurer certaines fonctions cérébrales chez des patients à des stades avancés de la maladie.
Tremble Alzheimer. Mercredi, la société lilloise de biopharmaceutique Alzprotect a annoncé le lancement prochain d’un essai clinique de son candidat médicament AZP2006. Si les résultats sur l’animal étaient confirmés sur l’être humain, cette molécule pourrait représenter une avancée majeure et inédite dans le traitement de plusieurs maladies neurodégénératives.
ET SI “LAISSER FAIRE” ÉTAIT UNE MARQUE D’ATTENTION, DE RESPECT...
Après un violent orage qui a dévasté le jardin de l’hôpital, un patient décide de rapporter dans sa chambre une grosse branche d’arbre... Evoquant l’hygiène ou encore la sécurité, l’équipe soignante est divisée sur l’attitude à adopter. Pour ne pas compromettre le lien, Germaine, une infirmière expérimentée, explique à ses jeunes collègues pourquoi il faut probablement « laisser faire »...
La canicule de ce terrible été nous épuise tous, patients et soignants. Nous luttons contre la fonte, de nos corps, de nos esprits, terrassés sous une chaleur de plomb. Chaque mouvement est une souffrance, chaque effort de pensée un calvaire. A la recherche utopique d’un air plus clément, nous errons lentement, traînant lourdement nos pas dans le service, d’une pièce surchauffée à une autre, du poste de soin étouffant au jardin desséché.
Avachi dans le jardin sur une chaise brûlante, j’attends que viennent le soir, la nuit, la douceur, le répit.
Heureusement, le service est calme et je peux patienter sans me soucier d’une quelconque agitation qui, en ces conditions extrêmes, épuiserait mes dernières particules d’énergie. Assommé, je m’évade dans le passé, vers de lointaines vacances d’hiver, lorsque j’étais enfant. Mais plus que de neige ou de luge, je me souviens surtout des trains froids arpentant la montagne. C’était l’époque des vieux trains, bruyants et bringuebalants, et des compartiments d’antan. Dans les longs couloirs, je m’amusais à tenir debout sans m’agripper aux parois malgré les mouvements saccadés du wagon. Puis, je soufflais sur les vitres derrière lesquelles défilaient les paysages blancs, et laissais sur la buée mille traces de doigts et parfois quelques dessins.
jeudi 19 septembre 2019
Soignants : des livres pour l’automne
Malika Surbled 18 septembre 2019
Dans cette rubrique, Actusoins présente des ouvrages en lien avec la vie professionnelle des soignants, l'hôpital ou l'actualité sanitaire et sociale.
Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l'hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s'est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-1980 qui avait souhaité en finir avec l'enfermement ?
L'idée était d'humaniser le soin, de le centrer sur l'individu, de comprendre le sens de sa souffrance et tenter de lui conserver une place dans sa famille et dans la société.
Aujourd'hui, des impératifs budgétaires imposent de rationaliser les dépenses et de rentabiliser tous les actes. Dans l'hôpital, géré comme une entreprise, le patient n'est plus cet être unique, avec son histoire particulière. Il n'est qu'un symptôme à éradiquer par des médicaments et des contraintes physiques parfois violentes.
Le soin n'est plus la rencontre de celui qui souffre avec celui qui soigne. Il faut adapter, normaliser. Dans les services, la médicalisation a pris le pas sur la réflexion clinique, on traite souvent très vite, sans parler, sans écouter et sans comprendre.
Et cette folie qui autrefois nous était familière devient alors étrangère et dangereuse. Elle nous fait peur. Considérés maintenant comme des criminels, punis par le rejet ou l'enfermement, les patients supportent à la fois leur pathologie et cette lourde condamnation. Malades et coupables, c'est la double peine.
L'auteur, Dominique Sanlaville est un ancien infirmier en psychiatrie, depuis peu à la retraite.
Lire aussi sur actusoins.com : Présentation de l'autre ouvrage de Dominique Sanlaville "Retrouver le sens du soin en psychiatrie" (janv 2019)
, de Magdala Brice Calaff. Éds Jets d'encre
Pour Magdala, aide-soignante est le plus beau métier du monde. Assister et tenir compagnie à des personnes âgées isolées l’épanouit. Elle se sent valorisée, utile. Malheureusement, le statut d’aide-soignante est précaire et les conditions de travail, que ce soit en maison de retraite ou à domicile, se révèlent éprouvantes.
Pires encore sont l’indifférence et le manque d’humanité que l’on rencontre souvent dans le milieu. Alors, pour sensibiliser à une situation qui ne demanderait qu’un peu de bonne volonté pour s’améliorer et pour mettre en lumière le travail essentiel des aides-soignantes qu’on ne respecte pas comme elles le mériteraient, Magdala prend la plume…
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