Créé par une ancienne infirmière en soins palliatifs, le premier “club cercueils” a vu le jour en 2010 dans la ville de Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Plusieurs clubs similaires ont ouvert par la suite dans le pays et à l’étranger. En construisant leurs cercueils, les adhérents désacralisent la mort et se l’approprient.
Le Kiwi Coffin Club, tout premier club cercueils de l’histoire, promet à ses adhérents un “cadre dans lequel librement aborder, questionner, approfondir et accepter les questions liées à la vie et à la mort, à travers l’échange et l’accompagnement, et la personnalisation (peinture et capitonnage) de son cercueil”, rapporte The Atlantic.
Ces associations donnent la possibilité aux adhérents de construire leur propre cercueil et de le personnaliser, sans autre limite que l’imagination de chacun. Elles connaissent un succès grandissant en Nouvelle-Zélande mais aussi à l’étranger, des clubs similaires ayant vu le jour en Australie, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. The Atlantic affirme ainsi qu’“il y a déjà une liste d’attente” pour un club cercueils tout juste inauguré à Cleveland, aux États-Unis : “Les demandeurs les plus jeunes ont 16 ans, les plus âgés sont octogénaires”, ajoute le journal.