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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 juillet 2019

«Elles ont trouvé dans le jihadisme-suicide le moyen d’exprimer un mal-être profond»

Par Anna Mutelet et Marine Caturla — 

Le palais de justice de Paris, dans le XVIIe arrondissement, de l'architecte Renzo Piano, en juin.

Le palais de justice de Paris, dans le XVIIe arrondissement, de l'architecte Renzo Piano, en juin.Photo Ludovic Marin. AFP

Deux jeunes adultes, prosélytes sur la messagerie Telegram, comparaissaient vendredi pour «association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes». Des parcours où s'imbriquent la quête d'un absolu, le mal-être adolescent et la propagande islamiste.

Thérapies par exposition à la réalité virtuelle : Une bonne alternative ?





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Le patient obsessionnel et le psychiatre

Publié le 



- Docteur, j’ai un problème. Tous les soirs, quand je suis au lit, j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un caché dessous. Alors, je me relève pour regarder sous le lit et, bien sûr, il n’y a personne. Je me recouche, mais au bout d’un moment, je me dis que je n’ai peut-être pas bien regardé. Alors je me relève pour vérifier de nouveau, sans résultat bien entendu. Bref, j’ai beau me dire que c’est idiot, je ressens toujours le besoin de m’assurer que personne n’est caché sous le lit. Ça dure toute la nuit…

3 leçons essentielles apprises chez la psy

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Le Web et les réseaux sociaux, dernière vague du féminisme ?

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par Josiane Jouët   Publié le 08 mars 2019 

Illustration montrant des femmes surfant sur une vague sortie d'un téléphone
© Crédits photo : INA. Illustration : Margot de Balasy

La parole féministe s’est fortement propagée dans l’espace numérique. Une jeune génération d’activistes s’est emparée du Web et des réseaux sociaux pour défendre l’égalité entre les sexes. Cette parole participe d’un vaste mouvement social pour l’émancipation des femmes.

L’essor de sites, blogs et comptes de réseaux sociaux féministes est couramment perçu comme la troisième vague du féminisme, faisant suite à la première vague des suffragettes des années 1920, puis à la seconde vague des militantes issues du mouvement de mai 1968(1). Peut-on, pour autant, considérer que le recours au numérique marque une rupture avec les modalités antérieures du féminisme ou bien s’agit-il plutôt d’une transformation des formes d’action permises par les propriétés techniques de cet outil ?
De fait, les nouvelles militantes reprennent les répertoires d’action mobilisés par les féministes historiques, mais leurs modes d’expression se ressourcent dans la culture numérique et leurs discours sont amplifiés par leur diffusion via les réseaux sociaux. Néanmoins, le Web n’est qu’une des faces du féminisme contemporain qui interpelle aussi les pouvoirs publics et recourt aux médias de masse pour défendre la cause des femmes.

Un féminisme de clics, jeune et très actif

À l’automne 2017, la déferlante de témoignages suscités par #MeToo demeure, à ce jour, comme le point culminant de l’utilisation des réseaux sociaux dans le combat contre les violences faites aux femmes. Dans un tweet, le 15 octobre 2017, l’actrice états-unienne Alyssa Milano accusait de viol le producteur hollywoodien Harvey Weinstein, et invitait d’autres femmes victimes à se manifester sur le fil #MeToo. L’appel s’est répandu comme une traînée de poudre, y compris en France où la journaliste Sandra Muller avait déjà publié, le 13 octobre, le mot-dièse #BalanceTonPorc. Ces deux mots-dièses, puis #MoiAussi, seront suivis sur Twitter par des milliers d’abonnés et de nombreuses femmes, y compris celles qui ne se réclament pas du féminisme, ont alors dénoncé les agressions dont elles ont été victimes dans leur vie privée ou professionnelle.

Roland Lehoucq : « De Galilée à Einstein, l’imagination a joué un rôle-clé en science »

Pour l’astrophysicien, l’imagination est indispensable au travail scientifique, à la fois pour se représenter le monde et échafauder de nouvelles théories.
Propos recueillis par   Publié le 05 juillet 2019
« L’imagination est aussi incontournable pour les expériences que le monde physique ne nous permet pas de faire. Pour comprendre la chute des corps, Galilée a imaginé ce qu’il se passerait s’il laissait tomber deux objets dans le vide, sans pouvoir faire lui-même l’expérience, pour comprendre que la vitesse de la chute ne dépendait pas de la masse des objets. »
« L’imagination est aussi incontournable pour les expériences que le monde physique ne nous permet pas de faire. Pour comprendre la chute des corps, Galilée a imaginé ce qu’il se passerait s’il laissait tomber deux objets dans le vide, sans pouvoir faire lui-même l’expérience, pour comprendre que la vitesse de la chute ne dépendait pas de la masse des objets. » Sean Prior / Wavebreak Media / Photononstop
La science, avec sa rigueur, sa rationalité, sa recherche de « vérité » pourrait sembler bien loin de l’imagination, souvent associée au rêve, à l’illusion et la fantaisie. Il n’en est rien, bien au contraire. Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l’énergie atomique à Saclay (Essonne) et président d’Utopiales, un festival international de science-fiction à Nantes (Loire-Atlantique), explique pourquoi les scientifiques ont sans cesse recours à l’imagination.

Diriez-vous, en tant que scientifique, que sciences et imagination s’opposent ?

Absolument pas ! L’imagination est indispensable au scientifique, que ce soit en physique, en chimie, en biologie ou même en mathématiques, qui peuvent pourtant être très abstraites. Nous sommes obligés de faire appel à notre imaginaire pour tout ce qu’on ne peut pas voir et explorer. Il faut imaginer pour comprendre l’univers : personne n’a jamais vu le centre des galaxies lointaines, l’univers dans son ensemble, le cœur du soleil, les molécules ou un électron avec les yeux. Et pourtant nous savons parler de ces objets scientifiquement, ils existent et nous travaillons avec tous les jours.

En Israël, le ministre de l’éducation favorable aux « thérapies de conversion » pour les homosexuels

Les propos de Rafi Peretz ont été condamnés par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui n’a toutefois manifesté aucune intention de limoger son ministre.
Le Monde avec AFP Publié le 15 juillet 2019

Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, le 14 juillet.
Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, le 14 juillet. Ronen Zvulun / AP
Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, a déclenché une polémique en se déclarant, samedi 13 juillet à la télévision, en faveur des « thérapies de conversion » de l’orientation sexuelle des homosexuels.
Interrogé pour savoir s’il pensait pouvoir « changer un homosexuel », le ministre, qui est à la tête du parti religieux nationaliste Foyer juif, a répondu : « Je pense qu’on peut (…) J’ai une connaissance approfondie de l’éducation et je l’ai fait aussi. »Il a évoqué le cas d’un étudiant qui lui a confié être homosexuel et à qui il a conseillé de « bien réfléchir ».

Vues de dos, les femmes sensuelles et toujours dépendantes

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AFP, publié le lundi 15 juillet 2019 


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Robe de la créatrice Martine Sitbon, à l'exposition 
"Back Side/Dos à la mode" au musée Bourdelle 
à Paris, le 3 juillet 2019 1/6   
© AFP, Philippe LOPEZ

Aucun vêtement d'homme, à part la camisole de force, ne s'est jamais fermé par derrière, mais ceux des femmes le sont souvent, une façon de les rendre dépendantes: une exposition à Paris explore le rapport de la mode au dos, cette partie du corps qu'on contrôle le moins.
De la contrainte d'une fermeture à la sensualité d'un dos dénudé, d'une traîne de cour à la charge d'un sac à dos, l'exposition "Dos à la mode" propose jusqu'au 17 novembre une centaine de silhouettes du XVIIIe siècle à nos jours qui dialoguent avec les sculptures, tournées de dos, du musée Bourdelle. 
"Anatomiquement, le corps n'est pas fait pour mettre ses bras dans son dos. C'est antinaturel, la fermeture dans le dos", souligne le commissaire de l'exposition Alexandre Samson. 
Les créateurs érotisent l'idée de la soumission comme John Galliano avec une robe fourreau fermée par 51 boutons. 

Entre opacité des chiffres et indifférence des autorités, les morts au travail encore largement ignorés

Il n’existe aucune donnée précise pour rendre compte du nombre global d’accidents mortels du travail en France. Selon l’Assurance-maladie, au moins 530 salariés du secteur privé sont décédés sur leur lieu de travail en 2017.
Par  et   Publié le 15 juillet 2019
C’est en cherchant dans la presse quotidienne régionale qu’on les trouve. Un court article souvent, relatant l’accident mortel. Sous la mention « faits divers », Le Populaire du Centre faisait ainsi part, mardi 9 juillet, de la mort d’un ouvrier agricole de 18 ans, écrasé sous son tracteur à Saint-Jean-Ligoure (Haute-Vienne). Le même jour, L’Ardennais relatait celle, sur un chantier, d’un ouvrier de 45 ans percuté par la chute du contrepoids d’une grue, à Herpy-l’Arlésienne (Ardennes). La veille, Le Parisien informait du décès d’un mécanicien de 43 ans mort à Beautheil-Saints (Seine-et-Marne), coincé dans une arracheuse de lin.
On pourrait encore évoquer, depuis début juillet, ce manutentionnaire tombé d’un engin de levage en Seine-Maritime, cet ouvrier écrasé par une machine alors qu’il refaisait la chaussée de l’A7, dans les Bouches-du-Rhône, ou cet ascensoriste tué en Haute-Savoie.
Un « drame » ici, une « terrible tragédie » là. Une somme d’histoires individuelles. Mais que diraient ces accidents mortels de la réalité du monde du travail en France en 2019 si l’on les examinait dans leur ensemble ?

EFFICACITÉ DE L'APPLICATION SMARTPHONE POUR LA SCHIZOPHRÉNIE POUR SOUTENIR LA PRISE DE DÉCISION PARTAGÉE

Miroir Mag
JUILLET 12, 2019

L'essai Momentum (NCT03554655), commencé en janvier 2019 et qui devrait s'achever en avril 2020, examine l'hypothèse selon laquelle les patients présentant des troubles du spectre de la schizophrénie deviendront plus actifs et participeront à leur propre traitement et à la prise de décision partagée (SDM). ) avec les prestataires de soins de santé grâce à l’utilisation d’une application pour smartphone développée par les Services de santé mentale de la région de la capitale danoise. Selon un article publié dans BMC Psychiatrie, les chercheurs espèrent intégrer l’application aux systèmes de technologie de l’information existants afin d’évaluer l’efficacité à long terme.


Une cinquantaine de députés de gauche appellent à «lutter contre l’entrave» à l’IVG

Par AFP — 
Le député PS Luc Carvounas en 2017 à l'Assemblée nationale
Le député PS Luc Carvounas en 2017 à l'Assemblée nationalePhoto Bertrand GUAY. AFP

Ces députés PS, PCF et LFI, emmenés par Luc Carvounas (PS), expliquent dans une tribune publiée par le «JDD» vouloir protéger ce «droit fondamental» via une proposition de loi constitutionnelle.

Le point de vue du Dr Anne-Hélène Moncany La gravité potentielle des actes hétéro-agressifs imposent une attention particulière



24.06.2019

  • Moncany

    La gravité potentielle des actes hétéro-agressifs imposent une attention particulière

Crédit Photo : DR
Cette psychiatre qui intervient en milieu pénitentiaire estime que l’évaluation systématique devrait permettre de repérer les patients plus à risque et d’adapter la prise en charge.

Peut-on mieux prendre en charge les malades dangereux ? Est-il possible de prévenir les passages à l’acte ? Les médecins et notamment les psychiatres ont-ils les moyens de prévenir de tels drames ?

Le point de vue du Dr Laurent Layet Pour évaluer la dangerosité d’un individu les méthodes diffèrent



24.06.2019




  • Dr Layet
Crédit Photo : DR

La pratique psychiatrique actuelle implique désormais la gestion du risque. Dans la tribune qui suit, cet expert insiste sur la difficulté de l'évaluation. Et il prévient : « Cette dimension peut conduire à̀ des dérives sécuritaires par crainte de poursuite.

Au fil des années la psychiatrie a glissé de l’évaluation du risque (qui sous-tend une probabilité́ faible) vers celle du danger (qui définit ce qui menace et compromet la sûreté́ avec une probabilité́ élevée) vers la notion de dangerosité́, terme beaucoup plus flou qui renvoie à la notion de prédiction aléatoire sous-tendue par l’utopie du risque zéro. Bien que n’ayant pas de définition juridique, cette notion infiltre l’exercice médical et interpelle la responsabilité́ du psychiatre. La définition de la dangerosité́ de Benezech éclaire cette notion : « Etat, situation ou action dans lesquels une personne ou un groupe de personnes font courir à autrui ou aux biens un risque important de violence, de dommage ou de destruction. »

dimanche 14 juillet 2019

Famille d’accueil : une vocation en crise ?

GRAND REPORTAGE par Aurélie Kieffer et Lola Fourmy
13/07/2019
54 MIN


En France, la moitié des 176 000 jeunes placés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) sont pris en charge par des familles d'accueil. Ces assistants familiaux étaient 50 000 en 2012 et sont environ 45 000 aujourd'hui. Une situation de pénurie se profile et les départements peinent à recruter.

Les assistants familiaux accueillent la moitié des enfants placés par l'Aide sociale à l'enfance, mais ils sont de moins en moins nombreux en France.
Les assistants familiaux accueillent la moitié des enfants placés par l'Aide sociale à l'enfance, mais ils sont de moins en moins nombreux en France. Crédits : Jean-Pierre Balfin Maxppp

Elles accueillent au quotidien près de 85 000 enfants et jeunes majeurs en France. Les familles d'accueil, que l'on appelle désormais les assistants familiaux, sont de moins en moins nombreuses. Estimées à 50 000 il y a sept ans, elles seraient aujourd’hui environ 45 000. 
Selon l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), qui a mené une enquête en 2013, "le constat commun à tous les départements, avec des degrés inégaux de gravité, est bien celui du net vieillissement des assistants familiaux face à des besoins qui ne diminuent pas" , et pour cause, le nombre de placements a augmenté de 4,6% entre 2016 et 2017. Ce métier, largement professionnalisé au cours des quarante dernières années, reste vocationnel mais se complexifie. Les assistantes familiales dénoncent un métier de plus en plus compliqué : précarité, enfants atteints de troubles psychiatriques, manque de moyens, les difficultés sont multiples.