L'hôpital Sébastopol, à Reims, où se trouve Vincent Lambert. Photo François Nascimbeni. AFP
Encore peu utilisée, cette disposition prévue par la loi Leonetti de 2005 permet à toute personne majeure d'exprimer ses souhaits ou ses refus au cas où elle ne serait plus capable de le faire.
C’est une affaire de famille, devenue une bataille juridique : l’histoire tragique de Vincent Lambert, plongé dans un état neurovégétatif à la suite d’un accident de la route survenu en 2008, met en lumière l’importance des directives anticipées. Prévue par la loi Leonetti de 2005, cette disposition permet à tous les Français majeurs d’exprimer leurs souhaits en matière de fin de vie ou de maladie grave. En clair : de prendre les devants et de coucher sur papier leurs volontés en ce qui concerne leur prise en charge médicale tant que cela est encore possible.