Caroline Guignot 3 mai 2019
À retenir
Si l’apport de l’éducation thérapeutique (ETP) auprès des personnes souffrant de troubles bipolaires semble modeste en termes de qualité de vie, l’estime de soi constituerait un élément important autour duquel articuler les modalités d’accompagnement et de soins.
Ce résultat, issu d’une étude pilote menée auprès d’une vingtaine de patients suivis au sein du CHU Nantes, invite à la constitution de nouveaux travaux dans lesquels la cohorte serait plus importante et dotée d’un groupe contrôle.
Pourquoi cette étude est-elle intéressante ?
La qualité de vie des personnes souffrant de troubles bipolaires est altérée, même en période d’euthymie. Différentes études, ont rapporté le bénéfice des approches psycho-éducatives sur différents volets de la maladie : prévention des rechutes, amélioration de l’observance... Cette étude pilote visait à mesurer si les différents volets d’un programme d’ETP proposé à des patients adultes permettaient d’améliorer la qualité de vie ainsi que le fonctionnement, l’estime de soi et l’état thymique.