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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 avril 2019

"Si la société inclut la personne âgée, elle doit arriver à la mort... vivante", dit la fondatrice d'une "maison partagée"

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Ce jour-là, l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) que dirige François Ancilotto dans le Tarn reçoit les résidents de la "maison partagée" de Tauriac. S’il est aussi humain avec ses pensionnaires, c’est qu’il est le fils de Josette Ancilotto, à l’origine de cette idée consistant à faire vivre ensemble des personnes âgées dans un lieu d’accueil alternatif, en colocation. Leur association Ages sans frontières gère ces deux façons complémentaires de prendre en charge les âges avancés de la vie.
Josette, mariée à un médecin gériatre, a dirigé cet Ehpad pendant vingt-six ans. C’est une affaire de famille, bien que le mot "affaires" ne soit pas celui qu’ils préfèrent. "Certains établissements répondent à des logiques économiques commerciales. Ils proposent des prix complètement aberrants par rapport au service. Ici, nous sommes gérés par une association et on n’a pas une pression aussi forte que ce que l’on peut trouver dans des groupes lucratifs privés, c’est sûr", explique le directeur.

Le financement à la pertinence et à la qualité dans les hôpitaux sera-t-il plus pertinent et qualitatif que la T2A ?




Paris, le lundi 29 avril 2019 – Fin janvier, le responsable de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), Jean-Marc Aubert, rendait un rapport à Agnès Buzyn visant à répondre à l’objectif fixé par le Président de la République d’aller vers 50 % de financement à l'activité et 50 % de rémunérations aux forfaits à l’hôpital sur des critères de pertinence et de qualité des soins.

Psychothérapie institutionnelle en clinique privée. Dr JL Place, Hervé Gandillon



Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France

Suicides : les policiers se tuent à la peine

Par Chloé Pilorget-Rezzouk, photo Aimée Thirion — 
Beaucoup redoutent une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. La «cellule alerte prévention suicide» doit être une force de proposition auprès du ministre de l’Intérieur.
Beaucoup redoutent une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. La «cellule alerte prévention suicide» doit être une force de proposition auprès du ministre de l’Intérieur. Photo Aimée Thirion

Le ministre de l’Intérieur lance ce lundi une cellule de prévention afin d’endiguer un phénomène qui touche particulièrement les forces de l’ordre et que les syndicats dénoncent de plus en plus vigoureusement. Depuis janvier, vingt-huit agents se sont donné la mort.

Une capitaine de 48 ans à Montpellier, un gardien de la paix de 25 ans à Villejuif, un CRS de 42 ans au Mans, un agent de 40 ans de la police aux frontières à Querqueville… Depuis début janvier, 28 policiers se sont donné la mort. L’an dernier, ce chiffre n’avait été atteint qu’au mois de septembre. A l’heure où certains scandent «suicidez-vous !» en manif ou taguent «flics suicidés à moitié pardonnés», cette série macabre rappelle qu’il y a des hommes derrière les matricules. Le 19 avril, les flics de France se sont réunis devant leurs commissariats à la mémoire des collègues. Message fort et inédit, le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan, a lui-même enjoint toute la hiérarchie de participer à ce recueillement. «Il est trop tôt pour parler de hausse, mais ce nombre est extrêmement inquiétant. La tendance est malheureusement à une année record», affirme le chercheur Mathieu Zagrodzki, auteur de Que fait la police ? Le rôle du policier dans la société. Beaucoup redoutent en effet une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. L’éprouvante mobilisation dans le cadre des gilets jaunes joue-t-elle ? Beauvau affirme qu’il n’y a pas de corrélation, mais «ce contexte de confrontation entre police et manifestants pourrait être un élément se mélangeant au stress professionnel et à d’autres circonstances plus structurelles»,estime le chercheur au CNRS Sebastian Roché.

Château-Gontier. Une cagnotte en ligne pour aider les jeunes bipolaires ou schizophrènes

Tatania GUESDON   23-04-2019

L’association de Château-Gontier-sur-Mayenne Schizo’jeun’s, qui soutient les jeunes confrontés à la schizophrénie et à la bipolarité, a besoin d’argent pour financer des cours d’équithérapie et de judo. Elle lance une cagnotte en ligne pour l’aider à mener à bien ses projets.


Face à la mendicité des enfants roms, les « échecs » et les « belles réussites » de la Mairie de Paris

Depuis fin 2015, la Ville a mis en place des maraudes et un dispositif d’insertion pour les familles à la rue. Le dispositif doit être étendu à seize départements, a annoncé le gouvernement.
Par Isabelle Rey-Lefebvre et Solène Cordier Publié le 29 avril 2019
Un enfant rom dans un centre d’accueil du 2e arrondissement de Paris, le 12 avril.
Un enfant rom dans un centre d’accueil du 2e arrondissement de Paris, le 12 avril. NICOLAS KRIEF POUR "LE MONDE"
L’approche de la camionnette, pourtant banalisée, de la maraude de l’Unité d’assistance aux sans-abri (UASA) fait décamper deux garçons et leur père, ce jeudi 11 avril. Ils faisaient la manche boulevard Haussmann, à Paris, à quelques mètres des vitrines rutilantes des Galeries Lafayette. Aurora, la mère de 38 ans, affronte donc seule les deux travailleurs sociaux, Sabine, coordonnatrice, assistée de Pierre, traducteur roumain (les prénoms ont été modifiés).

Psychodon : Yannick Noah et d'autres artistes réunis à l'Olympia pour briser le tabou autour des maladies mentales

Publié le 

MILLE ET UN SOINS INFIRMIERS EN PSYCHIATRIE …




Le parcours de Marie Rajablat, infirmière en psychiatrie, témoigne d'une clinique exigeante et audacieuse et d'un engagement constant pour une psychiatrie plus humaine… Une interview à télécharger gratuitement en pdf.


PLANCO-ISO, UNE RECHERCHE INFIRMIÈRE CENTRÉE SUR LE PLAN DE CRISE CONJOINT

Publié le 26 Avril 2019

Un programme hospitalier de recherche infirmière (PHRIP) va évaluer l’impact du plan de crise conjoint sur l’isolement et la contention.
En psychiatrie, diminuer les mesures coercitives et réduire leur durée, reste un enjeu important. Difficile en effet après une pratique d’isole- ment ou de contention d’instaurer une alliance thérapeutique. Parmi les initiatives préventives, le Plan de crise conjoint (PCC), sorte de direc- tives anticipées pour la psychiatrie, peut être proposé. Cet outil permet à l’usager d’élaborer avec un professionnel de santé les soins et les mesures à privilégier en cas de crise symptomatique. Jusqu’ici, les études évaluant l’impact du PCC pour diminuer les mesures de contrainte ont donné des résultats mitigés, voire contradictoires.

SCHIZOPHRÉNIE ET CANNABIS

N° 237 - AVRIL 2019


N° 237 - Avril 2019

Plus d’un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soin est alors davantage marqué par l’instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L’approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants, comment malgré tout engager des soins cohérents ?


A la Gaîté Lyrique, les cyberféministes redonnent le pouvoir aux femmes

  • Annabelle Chauvet  Publié le 27/04/2019.


    L’exposition “Computer Grrrls” à Paris bouleverse les a priori et met brillamment en avant la participation des femmes au développement des technologies informatiques sur les trente dernières années.

    Dans une vidéo à l’esthétique aussi délicieusement criarde et kitsch qu’un powerpoint des années 2000, Jennifer Chan, artiste canadienne, dénonce l’absence de femmes dans les plus grandes entreprises fondatrices du web d’aujourd’hui. Les photos de Mark Zuckerberg (Facebook), Steve Jobs (Apple), Jonah Peretti (Buzzfeed) et bien d’autres se succèdent, affichant l’évidence : les hommes dominent Internet. Cette vidéo est présentée à la Gaîté Lyrique dans le cadre de l’exposition Computer Grrrls, Histoire.s, genre.s, technologies.s. 


    Maladies taboues : des préjugés qui font mal !

    Handicap.fr

    Par 25 avril 2019

    Isolement, insultes... Une étude met en évidence les conséquences sociales induites par le caractère tabou de certaines maladies (VIH, schizophrénie...) et révèle les axes de travail prioritaires. En tête : améliorer l'image et la connaissance.

    Incontinence urinaire, schizophrénie, dysfonctionnement érectile, VIH, psoriasis, stomies… Plus de la moitié des personnes touchées par une maladie perçue comme « taboue » constatent des répercussions sur leur vie sociale. Toutes ces pathologies partagent un même caractère « embarrassant », qui peut être source de souffrance et de rejet : isolement, insultes, difficultés à établir des relations amoureuses… 146 personnes ont accepté de répondre à un questionnaire en ligne, dans le cadre d'une étude exploratoire initiée par Coloplast, entreprise pionnière dans le développement de dispositifs médicaux pour les personnes souffrant de troubles intimes. Elle a ensuite donné lieu à la première conférence tenue sur le sujet, le 15 avril 2019. Ces initiatives ont permis d'ouvrir des réflexions sur le parcours de ces patients et d'évoquer les premières pistes d'amélioration.


    Peut-on espérer guérir de la schizophrénie?

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    QUEBEC

    Mercredi, 24 avril 2019 

    Notre fils unique a été diagnostiqué schizophrène à l’âge de 18 ans. Le choc fut d’autant plus brutal que c’était un élève brillant, même s’il avait traversé certains passages difficiles au cours des années précédant sa première vraie crise. Mon mari et moi avons pris le taureau par les cornes et tout fait pour l’aider à s’en sortir. Il a aujourd’hui 28 ans et termine enfin sa scolarité en administration des affaires.
    Depuis trois ans il gère très bien son hygiène de vie et sa médication n’est plus aussi importante qu’avant, ce qui lui évite beaucoup d’effets secondaires. Il aimerait cesser complètement sa médication car il se sent en pleine forme. Je serais encline à lui donner raison mais mon mari est convaincu que ce genre de maladie ne se guérit pas et qu’il en a pour toute sa vie à prendre une médication. Est-ce vrai ?

    Le Beau Vallon envoie valser les étiquettes associées à la maladie mentale



    BELGIQUE

    JVE Publié le 


    "Les maladies mentales et les personnes qui en souffrent renvoient souvent une image de « fous », « dingues » …En tant que professionnels du domaine, nous souhaitons démystifier ces maladies.", indique le Beau Vallon. A cette occasion, une pièce de théâtre, « La valse des étiquettes », dont les acteurs sont des (anciens) patients et des membres du personnel, a été jouée deux fois vendredi au sein de l'institution : une représentation publique a eu lieu à 20h, alors qu'une une représentation réservée au personnel et aux patients a eu lieu à 14h et a rassemblé 150 personnes.

    Les soins de santé mentale, parents pauvres du système de santé belge

    RTL Info

    BELGIQUE

     , publié le 

    À la rencontre de Sarra Eddahiri, cette tuniso-marocaine qui veut briser les tabous sur la santé mentale en Tunisie

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    TUNISIE

    Par Ayda Labassi 25/04/2019 

    À 22 ans, la jeune tuniso-marocaine a allié philosophie, santé publique et statistiques pour faire un travail de recherche colossal sur la stigmatisation entourant la santé mentale en Tunisie.


    Sarra Eddahiri. Ce nom ne vous dit peut être rien, et pourtant...
    Sarra Eddahiri, née en Tunisie, d’une mère tunisienne et d’un père marocain, a 22 ans. Étudiante en dernière année à “Elon University”, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis, elle a présenté son travail de recherche, autour de la stigmatisation entourant la santé mentale en Tunisie, dans le cadre de la Conférence arabe de l’Université de Harvard, où elle a également co-dirigé un atelier autour du “Human-centered Design in Healthcare” (littéralement : La conception centrée sur l’humain dans le secteur de la santé), le 7 avril dernier.
    Excited to be sharing my research findings at Harvard University and discussing the importance of Design Thinking applied to complex health issues in order to develop innovative digital solutions !
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    Galerie Cérès Franco : 180 toiles pour aller croquer les étoiles

    Publié le 
    • Au centre du musée, la soucoupe volante d'André Robillard, «un fameux bricoleur» aurait dit Boris Vian. Photos Claude Boyer
    Au centre du musée, la soucoupe volante d'André Robillard, «un fameux bricoleur» aurait dit Boris Vian. Photos Claude Boyer
    C'est une balade dans l'espace-temps, les pieds sur terre, la tête en voyage, comme une plongée dans un rêve lunaire, qui s'est éveillée ce jour du 20 juillet 1969. L'occasion calendaire, d'en faire aujourd'hui la fête avec le joyeux espace de la «Coopérative-Musée Cérès Franco» au village de Montolieu.
    «Les croqueurs d'étoiles», titre de la nouvelle exposition des œuvres issues de la collectionneuse d'art brut Cérès Franco, proposent au public jusqu'au 3 novembre, les créations de 86 artistes ayant côtoyé la Lune.

    Campagne Vacances

    Secours populaire

    Avec la crise économique, les Français sont nombreux à devoir renoncer aux vacances. Chaque année, 1 adulte sur 2 et 1 enfant sur 3 ne partent pas en vacances.  


    Les enfants s'en donnent à coeur joie sur la plage de Deauville qui a accueilli le 23 août 2017 5000 franciliens lors de la Journée des oubliés des vacances de l'Ile-de-France.
    Céline Scaringi

    Les vacances, ce n’est pas du luxe !

    Selon Ingrid Joigneau, membre du bureau national, chargée des vacances, « le SPF a toujours considéré les vacances comme un droit, un élément essentiel du bien-être des personnes et surtout pour ceux qui, toute l’année, se débattent dans un quotidien morose. Le SPF estime que les vacances sont essentielles à l’équilibre personnel des individus ». En soixante-dix ans, ces campagnes ont pris une ampleur considérable. En 2017, plus de 190 000 vacanciers sont partis avec l’association. Malgré l’élévation du niveau de vie, 1 enfant sur 3 ne peut pas encore quitter son domicile pendant la période estivale.

    Les anti-dépresseurs, un sujet déprimant



    En 2011, Marcia Angell, médecin et ex-rédactrice en chef de la prestigieuse revue The New ­England Journal of Medicine, ­publiait dans The New York ­Review of Booksdeux longs articles où elle montrait que l’industrie pharmaceutique avait manipulé les essais cliniques et corrompu des ténors de la psychiatrie universitaire américaine pour doper le marché des antidépresseurs.Books a traduit ces articles et les éléments de la polémique qui s’est ensuivie.

    D’après les dernières données disponibles, ce marché représente un chiffre d’affaires ­annuel de 50 milliards de dollars au ­niveau mondial, dont plus du tiers est réalisé aux États-Unis. Plus qu’aucune autre classe de médi­caments. Pour l’Organisation mondiale de la santé, l’affection touche plus de 300 millions de personnes et est devenue la « première cause d’incapacité », devant toutes les autres maladies. D’après une étude de l’OCDE datant de 2018, les plus gros consommateurs d’antidépresseurs sont les Islandais (peu surprenant), suivis par les Australiens, les Portugais (plus surprenant) et les Britanniques. Contrairement à ce que l’on croyait jusqu’ici, les Français sont loin derrière, au-dessous de la moyenne de l’OCDE.

    Deux ouvrages récents permettent à Alexander van Tul­leken, un ­médecin britannique qui anime une émission de télé­vision, de faire le point dans The Times Literary Supplement. Sa conclusion : si vous prenez un antidépresseur et que vous avez le sentiment que cela vous aide, continuez. Pour le reste… Une vaste « méta-­analyse » publiée dans la revue médicale The Lancet en avril 2018 et reprenant les données de 522 essais cliniques a été saluée par la presse comme la démonstration enfin attendue de l’efficacité des antidépresseurs. L’un des journalistes phares de The Guardian y a vu « une étude décisive », qui montre que « les anti­dépresseurs sont efficaces et qu’il faut continuer d’en prendre et de les prescrire ». Le tabloïd The Sun a titré : « Avalez encore plus de pilules du bonheur ». En France, le site Pourquoi Docteur a titré : « L’efficacité des anti­dépresseurs prouvée sur une grande échelle ».