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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 29 mars 2019

Propositions de traitements d’appoint pour les dépressions résistantes

Publié le 20/03/2019




Malgré tous les efforts des cliniciens, « une proportion importante des patients souffrant de troubles dépressifs ne se remettent pas complètement de leur maladie » expliquent des psychiatres d’Australie dans un article consacré à la possibilité de proposer certains « médicaments complémentaires » contre les dépressions qui résistent aux antidépresseurs habituels. Préalablement à toute modification éventuelle d’une ordonnance, les auteurs conseillent de s’assurer de la bonne observance du traitement initial, et du « recours approprié à la psychothérapie, à la gestion du sommeil et à l’amélioration du mode de vie. » Et avant de considérer une dépression comme réellement « résistante au traitement », ils rappellent qu’il faut « avoir essayé classiquement au moins deux antidépresseurs, choisis de préférence dans des classes différentes, et prescrits pendant au moins trois semaines à une dose optimale. »

En détention et en rétention, le cas des mineurs en tension

Un rapport propose des pistes pour atteindre ce besoin de financement supplémentaire d’ici à 2030, promis par le candidat Emmanuel Macron.
Par Béatrice Jérôme Publié le 28 mars 2019
La bataille du financement de la dépendance est lancée. « Il y a urgence, a insisté Agnès Buzyn, jeudi 28 mars. Nous ne ferons pas de réforme à la hauteur de l’ambition des Français sans y mettre des financements solides. Je me battrai pour que cette ambition trouve les moyens dont elle a besoin. » La ministre des solidarités et de la santé a donné le coup d’envoi de la réforme mais aussi du bras de fer financier qu’elle compte engager, à l’occasion de la remise d’un épais rapport qui évalue à 9,2 milliards d’euros le besoin de financement supplémentaire d’ici à 2030 – dont 6,2 milliards d’ici à 2024 – pour prendre en charge le défi du vieillissement de la société française.

Les Ehpad souffrent toujours d'un manque de personnel

LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION par Rédaction
27/03/2019
4 MIN

Plus de 600 000 personnes âgées vivent dans un Ehpad. Un tiers à peine d'entre-elles peuvent financer leur hébergement sur leur retraite. Focus sur un établissement public plutôt bien doté mais qui manque quand même d'aide-soignants.
Basile, un aide-soignant, s’occupe d’une résidente à la résidence de l'Abbaye, à Saint-Maur-des-Fossés.
Basile, un aide-soignant, s’occupe d’une résidente à la résidence de l'Abbaye, à Saint-Maur-des-Fossés. Crédits : TS - Radio France

[...] Tara Schlegel s'est rendue dans un Ehpad public du groupe ABCD94 qui regroupe quatre établissements et deux services à la personne. La résidence de l'Abbaye accueille 206 résidents à Saint-Maur-des-Fossés.

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Profession ? Foulogue

Mehdi Moussaïd scrute  la foule. Il en a fait son objet d’étude. A travers un voyage multidisciplinaire, il raconte cette drôle de discipline qu’est la fouloscopie.
Par Nathaniel Herzberg Publié le 27 mars 2019
Le livre. Qui ne connaît pas le métier de sondeur ? Lors de chaque élection, l’activité de cette petite confrérie, passée maître dans l’art d’interroger les masses pour en extraire l’opinion, est scrutée, commentée, critiquée. Mehdi Moussaïd, lui aussi, sonde les foules. Dix ans, même, qu’il ne fait que cela, de Toulouse, où il a fait sa thèse, à Zürich, et dorénavant à l’Institut Max-Planck de Berlin. Pas pour en disséquer les pensées profondes ou en orienter les comportements d’achats. Son objet d’étude à lui, c’est la foule elle-même. Sa discipline ? La « fouloscopie ». Son métier ? « Foulogue ».
Résultat de recherche d'images pour "Fouloscopie, ce que la foule dit de nous"

Richard Wilkinson «L’inégalité est un problème de santé publique»

Par Virginie Bloch-Lainé — 
Richard Wilkinson.
Richard Wilkinson. DR


Selon Richard Wilkinson, épidémiologiste britannique, pour lutter contre la généralisation de l’anxiété et de la dépression dans une société, il faut avant tout instaurer plus d’égalité.

Des séances pour devenir expert de sa bipolarité

 Publié le 



jeudi 28 mars 2019

Augmentation de l’espérance de vie : le début de la fin ?

Univadis

Serge Cannasse     

Avec « Les Enfants d’Asperger », l’historienne Edith Sheffer montre Hans Asperger en nazi et assassin d’enfants

Le psychiatre autrichien a imposé ses vues et son nom dans l’étude de l’autisme, jusqu’à aujourd’hui. Il fut pourtant un artisan majeur de la politique d’euthanasie des enfants dits « anormaux » mise en œuvre par les nazis en Autriche.
Par Elisabeth Roudinesco (Historienne et collaboratrice du « Monde des livres ») Publié le 28 mars 2019
Hans Asperger lors d’un congrès de pédiatrie, à Vienne (Autriche), en 1971.
Hans Asperger lors d’un congrès de pédiatrie, à Vienne (Autriche), en 1971. IMAGNO / ROGER-VIOLLET
Résultat de recherche d'images pour "Les Enfants d’Asperger. Le dossier noir des origines de l’autisme Edith Sheffer"« Les Enfants d’Asperger. Le dossier noir des origines de l’autisme » (Asperger’s Children. The Origins of Autism in Nazi Vienna), d’Edith Sheffer, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Tilman Chazal, Flammarion, « Au fil de l’histoire », 398 p.
Professeure d’histoire à l’université de Berkeley (Californie), Edith Sheffer offre, avec Les Enfants d’Asperger, une somme incontournable, autant sur la question de l’autisme que sur Hans ­Asperger (1906-1980), psychiatre autrichien, prétendu inventeur d’un célèbre syndrome et qui, en réalité, était un sombre criminel. Sans le moindre pathos, elle décrit l’itinéraire de ce « gentil docteur », cultivé et rigide, fervent catholique, marié et père de cinq enfants, qui deviendra, sous la houlette de son maître, Franz Hamburger (1874-1954), et au contact de ses ­collègues Erwin Jekelius (1905-1952) et Heinrich Gross (1915-2005), un artisan majeur de la politique d’euthanasie des enfants dits « anormaux » mise en œuvre par les nazis en Autriche, deux ans après l’Anschluss, dans le cadre du programme « Aktion T4 » (1940-1945).
Attachés aux lois de l’eugénisme, ces hommes de science et leurs complices – infirmières et médecins – se voulaient des bienfaiteurs de l’humanité. Ils prétendaient, comme leurs homologues allemands, soulager des enfants dont la « vie n’était pas digne d’être vécue » en affirmant que ces petits patients ne manifestaient aucun Gemüt, terme générique désignant l’âme, l’émotion, la sociabilité. Et c’est en toute bonne conscience qu’ils réalisèrent leur programme d’extermination dans le cadre de la Société de ­pédagogie curative de l’université de Vienne et sur les lieux qui avaient vu naître la pédopsychiatrie moderne d’orientation humaniste, socialiste ou psychanalytique : notamment au Spiegelgrund, dispensaire rattaché au magnifique hôpital Steinhof.

mercredi 27 mars 2019

Freud était-il homophobe ?

 

En psychanalyse, il est courant de définir les homosexuels comme narcissiques ou immatures. Une psychanalyste attaque cette vision périmée. Elle s’appelle Sarah Chiche et consacre un ouvrage critique nuancé, lumineux, à l’héritage de Freud.


[...] «L’homosexualité n’est pas honteuse, perverse ou dégradante»
En 1935, Freud écrit même à une mère, inquiète de l’homosexualité de son fils, cette lettre, que Sarah Chiche reproduit dans son intégralité : «Chère madame, Je crois comprendre dans votre lettre que votre fils est homosexuel. Je suis très surpris que vous n’utilisiez pas ce terme vous-même dans la description que vous me faites de lui. Puis-je vous demander pourquoi vous évitez de l’employer ? L’homosexualité n’est certainement pas un avantage mais elle n’est pas honteuse, perverse ou dégradante ; elle ne peut être classifiée comme une maladie, nous la considérons comme une variation de la fonction sexuelle, produite par un arrêt spécifique dans le développement sexuel.
«Il est injuste de persécuter les homosexuels»
Bien des individus fort respectables à des époques anciennes et modernes étaient homosexuels, et l’on retrouve parmi eux certains des plus grands hommes de notre temps (Platon, Michel-Ange, Léonard de Vinci, etc.).
Il est extrêmement injuste, mais aussi cruel, de persécuter les homosexuels comme des criminels. Si vous ne me croyez pas, lisez le livre de Havelock Ellis.
En me demandant mon aide, j’imagine que vous me demandez si je peux supprimer l’homosexualité et la remplacer par une hétérosexualité, plus normale. La réponse est que, d’une manière générale, nous ne pouvons rien promettre. Dans certains cas, nous parvenons à développer les germes atrophiés des tendances hétérosexuelles qui existent chez tous les homosexuels, mais, dans la majorité des cas, cela n’est plus possible. Cela est lié à l’âge et au caractère de l’individu. Le résultat du traitement est impossible à prévoir.
Ce que l’analyse peut faire pour votre fils s’apparente à autre chose. S’il est malheureux, névrosé, déchiré par des conflits intérieurs, et introverti dans sa vie sociale, l’analyse peut lui apporter l’harmonie, la paix de l’esprit, une efficacité pleine et entière, quel que soit son état : qu’il reste homosexuel ou qu’il soit transformé.
Si vous en décidez ainsi, il pourrait suivre une analyse avec moi, mais je doute que vous acceptiez, et il lui faudra venir à Vienne. Je n’ai pas l’intention de quitter cet endroit. Toutefois, n’oubliez pas de me répondre.
Bien cordialement et avec mes meilleurs sentiments. Freud»


Adeline Hazan : « Il faut une nouvelle loi sur la psychiatrie et la santé mentale »

Philppe MIRKOVIC  Publié le 27/03/2019




Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
ARCHIVES DANIEL FOURAY.

La contrôleure générale des lieux de privation de liberté pointe dans un rapport 2018 l’insuffisance des moyens dans le secteur de la psychiatrie. Avec des dérives dans des hôpitaux et un recours trop fréquent à l’isolement des patients.
Adeline Hazan, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté vient de publier son rapport annuel pour l'année 2018, qui a été remis au président de la République le 19 mars dernier. Surpopulation des prisons, moyens insuffisants dans le secteur de la psychiatrierecul des droits des étrangers.. Le rapport dresse un constat sévère. Dans le domaine de la psychiatrie, Adeline Hazan pointe une insuffisance de moyens et demande une nouvelle loi.

La FFMPS réunit les professionnels de santé autour du "pluripro" ce vendredi à Dijon

Camille Roux
| 27.03.2019


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BURGER/PHANIE

Comme chaque année, les membres de la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) se retrouvent ce vendredi 29 et samedi 30 mars à Dijon pour leurs 8e journées nationales. 1 200 professionnels de santé sont attendus à ce rendez-vous qui sera placé cette année sous le thème « Pluripro : se découvrir en équipes ! ».

La première CPTS d'Ile-de-France inaugurée dans le 13e arrondissement de Paris

Amandine Le Blanc
| 27.03.2019



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C’est la première d’une longue série. Hier la région Ile-de-France a inauguré sa première communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) dans le 13e arrondissement de Paris en présence du directeur général de l’ARS Aurélien Rousseau, de l’adjointe à la mairie de Paris en charge de la santé Anne Souyris, l’adjointe du 13e Dorothée Collet et le Dr Hector Falcoff, président du conseil d'administration de la CPTS 13. Cette structure couvre l’ensemble de l’arrondissement, soit une population d’environ 180 000 habitants. Ce sont des professionnels de santé du quartier déjà engagé à travers le Pôle Santé Paris 13 qui sont à l’origine du projet. La CPTS 13 regroupe à son lancement 155 professionnels de santé, dont 38 généralistes, 30 infirmiers, 8 masseurs-kinésithérapeutes et comprend notamment l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière3 MSP et 2 en projet, des cliniques et l’Association de santé mentale Paris 13.
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