2018 : une grève inédite des personnels du centre hospitalier Philippe-Pinel, démarrée en juin 2018, marque l’opinion publique. Ils dénoncent le manque de moyens accordés à la psychiatrie et à la prise en charge des malades et de leurs aidants. Après sept mois de grève et de campements devant l’établissement, mais également au siège de l’Agence régionale de santé, les grévistes obtiennent gain de cause.
16 janvier 2019 : un protocole de sortie de crise est signé et la grève est levée. La direction de l’établissement s’est engagée à créer 30 postes de soignants sur deux ans et à titulariser 25 autres postes de soignants. En marge du mouvement, la Ville d’Amiens travaille sur un projet de Conseil locale de santé mentale.
Une nouvelle étude révèle que l’introduction d’aliments mous – liés à l’apparition de l’agriculture – dans l’alimentation des premiers humains a modifié la configuration leur mâchoire, ouvrant la voie à de nouveaux sons dans le langage parlé.
Comme évoqué dans l’article précédent (« Troubles psychiques : à qui s’adresser ? »), la compréhension et l’accès aux soins psychiques reste difficile en France, comme d’ailleurs dans la plupart des pays. La situation de crise que connait la psychiatrie et les insuffisances de personnels qui sont dénoncées par tous depuis plusieurs années ne facilitent bien sûr pas les choses. Mais il est évident que des prises en charge plus précoces et mieux organisées auraient l’avantage, en plus de soulager les souffrances des personnes concernées, d’éviter des complications et donc de réduire les besoins de soins et les dépenses ultérieures.
Dans cette optique, trois séries de mesure me paraissent essentielles, et pourraient être intégrées aux réformes annoncées pour la santé mentale en France.
La première serait de proposer, dans chaque département, une cartographie et un annuaire des structures à contacter en fonction de son lieu de vie et des difficultés rencontrées. Un site internet bien géré permettrait assez facilement de répondre à ce besoin, et certaines solutions de ce type existent déjà dans certains territoires, par exemple le site Psycom en Ile-de-France, même s’il faudrait les rendre encore plus pratiques d’utilisation.
La seconde réforme importante serait la mise en place, également dans chaque département, d’une réponse téléphonique disponible 24h sur 24 pour les situations d’urgence. Le 15 pourrait continuer à jouer ce rôle, mais à condition de renforcer les équipes des SAMU par des professionnels spécialisés dans la réponse téléphonique à ce type de situation car cette activité prend du temps et nécessite des compétences particulières.
Si ses formes ont évolué, la contrainte en psychiatrie reste difficile à vivre, pour les patients comme pour les soignants. Malgré une volonté affichée de dialogue de la part institutionnelle, la réalité vécue par les personnes ayant subi ces mesures peut être traumatisante, comme le révèlent des témoignages. La question sera au centre du 30e congrès du GRAAP. «Maladies psychiques et contraintes: pour protéger qui?», 30e congrès du Graap-Fondation, 8 et 9 mai, à Lausanne. Programme et inscription.: fondation.graap.ch
Comment faire pour protéger et soigner une personne, malgré son refus? En psychiatrie, le recours à la contrainte peut s’avérer incontournable en cas de crise sévère, pour protéger un patient de lui-même et parfois protéger les autres. Les P(L)AFA (placements à des fins d’assistance)1 en sont la forme la plus connue; ils aboutissent à un séjour en foyer ou en hôpital. La fixation (à un lit, au moyen de sangles, par exemple), l’enfermement dans une unité ou dans une chambre de soins intensifs, la médication forcée, mais aussi l’obligation de porter une tenue d’hôpital, la surveillance rapprochée ou la limitation de l’accès aux médias, au téléphone ou au courrier, constituent d’autres mesures de contrainte qui ne peuvent être envisagées que sous certaines conditions.
Des différentes étapes de la grossesse aux éventuelles pathologies liées, « Papa dans quelques mois »* aide le futur père à trouver sa place auprès de sa compagne enceinte... et de sa progéniture.
Les temps ont changé. Les hommes s’engagent plus que leurs aïeuls dans la grossesse et les premiers jours avec bébé. Alors pourquoi ne pas aussi s’adresser à eux ?
Ayant déjà travaillé avec le Collège national des gynécologues-obstétriciens français pour les rééditions du « Grand livre de ma grossesse » qui s’adresse surtout aux futures mères, le Dr Nicolas Evrard, notre confrère du Généraliste, a voulu écrire un ouvrage destiné aux pères.
Colloque le 6 avril 2019 de 9h à 17h30 Mairie du 13e, Paris.
Comité d’organisation : Gorana Manenti, Daniel Olivier, Gérard Pommier, Denise Sauget Avec le soutien de Jacqueline Zana-Victor
Lacan pour les grands, Dolto pour les petiots ? C’est plutôt pour l’extraordinaire libération des enfants que Dolto est aujourd’hui célébrée. L’enfant très petit est désormais respecté ; des maisons vertes s’ouvrent partout. C’est un succès mondial. Mais que serait l’analyse des adultes, sans une expérience approfondie de l’infantile ? Si une analyse est efficace, c’est parce qu’elle détache les fausses connexions (Falsche Verknüpfung) entre la sexualité infantile et celle des adultes, embarrassée par un complexe d’Œdipe irrésolu avec Maman et papa. Les analyses qui ne libèrent pas cet infantile en sont-elles vraiment une ? L’expérience montre que les théories qui ne s’appuient pas sur l’infantile, comme celles qui s’appuient sur les identifications, sur le rapport à « l’objet », ou qui comptent sur des régressions silencieuses et mortifères ne soulagent en rien des répétitions des névroses de destinée, en dépit de répits momentanés. Pour libérer les fausses connexions, faire parler le passé qui n’est pas passé, Dolto parlait (Lacan aussi d’ailleurs). Ce sont des techniques de la parole donnée et échangée que les enfants nous apprennent, pour peu qu’on les écoute : il faut leur répondre ! Pour analyser ceux qui ne sont jamais tout à fait adulte, il faut libérer l’enfant qui souffre en eux, et lui parler comme Dolto le faisait. Cette leçon peut renouveler une psychanalyse aujourd’hui endormie.
Rassemblant plus de 300 œuvres venues de 21 pays, le Kunstforum réhabilite les créations surprenantes de femmes internées, célèbres ou méconnues.
«Sans titre», vers 2016, de Misleidys Castillo Pedroso.Photo Misleidys Castillo Pedroso
Dans le sillage du mouvement #MeToo, les expositions consacrées aux femmes artistes fleurissent un peu partout. C’est ainsi que le Kunstforum de Vienne, en Autriche, rassemble 93 femmes de l’art brut, une initiative inattendue et bienvenue, imaginée pourtant (nous assure-t-on là-bas) avant l’apparition de la déferlante. Vingt ans après l’expo «Kunst und Wahn» qui explorait les liens entre art et maladie mentale, le Kunstforum réitère la thématique, mais cette fois-ci avec des femmes artistes. «A l’époque, nous n’avions montré que des hommes. Il était temps de compléter cette première expo par un deuxième volet consacré aux femmes»,affirme Veronika Rudorfer, commissaire de «Flying High» qui a réuni plus de 300 œuvres venues de 21 pays. Le titre, que l’on peut traduire par «voler haut», s’inspire d’une magnifique aile d’oiseau de la Tchèque Anna Zemankova (1908-1986). Dessiné aux crayons de couleur, composé de papiers découpés et de broderies, l’ouvrage de patience très coloré semble puiser sa délicatesse dans une force souterraine.
Sucettes.
Artiste contrariée par ses parents qui l’exhortent à devenir prothésiste dentaire, Anna Zemankova, qui a dû arrêter de travailler pour élever ses enfants, entre en dépression après la mort d’un de ses fils. Amputée de ses deux jambes à cause d’un diabète, elle se met à dessiner à l’âge de 50 ans, de 4 à 7 heures du matin et dans une sorte de transe. Ses œuvres élégantes - un herbier fantastique poussant dans un jardin merveilleux -, font désormais partie des classiques de l’art brut, cet art des marginaux et des autodidactes défini par Jean Dubuffet. Venues justement de la collection de Lausanne initiée par Dubuffet - où sont conservées les œuvres de patients psychiatriques, de prisonniers et d’artistes réprouvés - les sensibles réalisations d’Anna Zemankova s’insèrent parfaitement dans le parcours du Kunstforum.
Pendant près de trois ans, Jean Arcelin a dirigé un Ehpad dans le sud de la France, avant de renoncer. Il publie son témoignage dans "Tu verras maman, tu seras bien" (ed. XO).
Atlantico : Vous êtes le premier directeur d'un Ehpad à témoigner de votre expérience. Qu'est-ce qui a motivé l'écriture de "Tu verras maman, tu seras bien" (ed. XO) ?
Jean Arcelin : Ce qui a motivé l'écriture de ce livre, c'est que j'étais auparavant directeur général dans l'automobile. J'aime beaucoup le business, parce que cela crée des richesses, cela crée de l'emploi, cela fait tourner le monde et cela crée du progrès, mais j'ai découvert la limite du business libéral : le soin des personnes âgées vulnérables et dépendantes. Si j'ai écrit ce livre, c'est que je considère que j'ai vu des choses et que je vois des stratégies qui sont incompatibles avec la prise en charge de qualité de personnes âgées. Ce n'est plus de l'ordre du business mais de l'ordre de l'éthique s'il en reste.
Cela m'a traumatisé : j'ai fait des cauchemars, j'ai pris des anti-dépresseurs. Vous vivez des scènes, que je décris presque comme des scènes de guerre. Dans le deuxième Ehpad que j'ai géré, vous avez neuf soignants. Sur ces neuf soignants, certains matins, il peut en manquer trois. Vous avez 120 résidents. Cela fait donc un soignant pour 20 résidents. Le matin, les résidents se réveillent. Je parle de résidents qui payent 3000 euros par mois. Le matin, ayant un management de proximité, avant d'aller dans mon bureau, je me rendais dans les chambres des résidents. Je vais vous décrire une scène dont j'ai parlé dans le livre : dans un couloir vide, vous avez une vingtaine de chambres, et au fond de ce couloir, ce matin-là, je vois une ombre, une femme. Je m'approche car je sens qu'il y a un problème, je la vois s'affaisser, c'est une femme nue qui a 90 ans au moins, qui est lucide, qui traîne ses couches souillées à ses pieds et qui en fait, tout simplement, me demande de l'aide. Elle est mutique, choquée par ce qu'elle vit. Ce qui s'est passé, c'est qu'elle s'est réveillée, personne n'est venu. Elle a essayé de se changer mais elle n'y est pas parvenue. Elle n'est pas arrivée à se défaire de ses couches parce que les élastiques enserrent ses jambes. Elle sort dans le couloir pour chercher de l'aide. Je la recueille dans mes bras : j'ai dans mes bras une femme de 90 ans, nue, qui me demande de l'aide. Ce sont ce genre de scènes dont je parle.
Longtemps galeriste à Besançon, Jean Greset a rassemblé une riche collection d’art brut. Assez pour que le musée des beaux-arts lui prête ses murs. Besançon accueille, actuellement, trois expositions très originales.
La collection Greset a les honneurs du musée des beaux-arts. Cette dernière est associée à une exposition consacrée à Georges Focus. Photo ER /Franck Hakmoun
C’est une histoire de fous. C’est, en tout cas, souvent et bien sommairement que l’on associe l’art brut à celui des déséquilibrés mentaux.
Jean Greset ne part pas dans ce discours : « C’est simplement des gens qui ne sont pas passés par une formation académique et qui ne cherchent pas à se faire connaître, ils créent pour eux-mêmes. »
Une soixantaine de personnes se sont mobilisées pour réclamer davantage de moyens.
À l'appel de la CGT santé, une partie des personnels de l'hôpital Sainte-Marie de Rodez a fait hier le siège des bureaux de l'antenne départementale de l'Agence régionale de Santé (ARS) pour réclamer davantage de moyens humains et financiers pour travailler.
Peut-on considérer la « photographie brute » comme une catégorie de l’art brut, selon la définition donnée à ce concept par Jean Dubuffet ? Elle réunirait alors des prises de vue, des tirages, des photomontages, des photocollages, réalisés par des auteurs autodidactes, produits en dehors des circuits artistiques conventionnels, dans un cadre asilaire ou dans la solitude et la marginalité des villes comme des campagnes. Lire la suite ...
Peut-on considérer la « photographie brute » comme une catégorie de l’art brut, selon la définition donnée à ce concept par Jean Dubuffet ? Elle réunirait alors des prises de vue, des tirages, des photomontages, des photocollages, réalisés par des auteurs autodidactes, produits en dehors des circuits artistiques conventionnels, dans un cadre asilaire ou dans la solitude et la marginalité des villes comme des campagnes.
Ces mineurs se trouvaient dans différents camps du nord-est de la Syrie. L’opération a été menée par des moyens uniquement français, selon le Quai d’Orsay.
Par Elise Vincent et Nathalie GuibertPublié le15 mars 2019
L’opération a été maintenue secrète jusqu’au dernier moment et gérée en cercle ultra fermé. Moins de cinq personnes dans l’appareil d’Etat étaient au courant de l’opération et de ses modalités, selon nos informations.Cinq enfants de djihadistes, qui étaient jusqu’à présent retenus au Kurdistan syrien dans différents camps, ont été rapatriés dans la plus grande discrétion, vendredi 15 mars, a annoncé le ministère des affaires étrangères dans un communiqué : « La France a procédé ce jour au retour de plusieurs mineurs orphelins et isolés, âgés de 5 ans et moins, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie ».
Ces cinq enfants sont arrivés sur le sol français à 13 h 30 à l’aéroport de Villacoublay, situé dans les Yvelines. Peu de détails ont été donnés sur leur profil. Seuls des éléments sur leur état de santé ont été communiqués : quatre sont « à peu près en forme » tandis que le cinquième est « blessé » et dans « un mauvais état » de santé, a précisé une source diplomatique, affirmant qu’il pourrait être hospitalisé.
« C’était les cas les plus évidents »
Les détails de cette opération – la première du genre depuis la Syrie – n’ont pas été divulgués. On sait toutefois qu’elle était préparée depuis de longs mois, et qu’elle a été réalisée concrètement en quelques jours par des moyens militaires uniquement français, dans des conditions délicates. C’est un avion français qui aurait ainsi rapatrié ces enfants directement depuis la Syrie sans transiter par l’Irak. « Il y avait une équipe au sol et une dans l’avion », a précisé un proche du dossier. La seconde comptait deux médecins.
En Syrie, la France s’est appuyée sur les Forces démocratiques syriennes (FDS) qu’elle a remerciées dans son communiqué. Ce sont elles qui ont « rendu possible cette issue », a déclaré le Quai d’Orsay. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a, pour sa part, aidé en amont à l’identification des enfants sur place et à s’assurer qu’il s’agissait bien d’orphelins ou de mineurs isolés. Certains d’entre eux avaient en effet été recueillis par des familles d’accueil situées dans et en dehors des camps.
Le ministère des affaires étrangères dit avoir sélectionné ces enfants pour cette première vague de rapatriements en raison de leur très grande « vulnérabilité ».« C’était les cas les plus évidents », confie-t-on. Parmi eux, selon nos informations, se trouve au moins une petite fille qui se trouvait au camp de Roj, dont le père est présumé mort depuis 2013. L’avocate de sa grand-mère, Me Samia Maktouf, avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris en début de semaine, le 11 mars.
« Nous n’oublions pas les autres enfants »
Trois autres de ces enfants rapatriés sont issus d’une seule et même fratrie. Agés de 1, 3 et 5 ans, il s’agit des garçons de Julie Maninchedda, une jeune femme originaire de Libercourt (Pas-de-Calais), brillante lycéenne, violoniste à ses heures, qui avait rejoint les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) avec son époux, en 2014 – aujourd’hui incarcéré et détenu par les Kurdes.
L’étude du cerveau est en plein essor : les neurosciences, la psychiatrie et d’autres approches cernent son fonctionnement. Nous avons souhaité aborder les plus récentes découvertes de ce domaine dans une série de cinq émissions.
Lundi 18 mars 2019
Olivier Houdé, psychologue, professeur de psychologie du développement à l'université Paris Descartes, il dirige, à la Sorbonne, le Laboratoire de Psychologie du DEveloppement et de l’éducation de l’enfant (LaPsyDE) du CNRS. Il a écrit de nombreux livres dont « Apprendre à résister » (éditions le Pommier).
Le professeur Olivier Houdé lève le voile sur l’acquisition des connaissances et le mode de raisonnement. Quel est le rôle des émotions dans l’approche logique ? Résister à ses propres erreurs s’apprend-t-il ? Qu’est-ce que l’intelligence humaine ? La place des neurosciences dans l’éducation est-elle en train de changer ?
Mardi 19 mars 2019
Marion Leboyer est professeure de psychiatrie, responsable du pôle psychiatrie et d’addictologie au CHU Henri-Mondor, Créteil, directrice de la Fondation FondaMental et Pierre-Michel Llorca est professeur de psychiatrie, chef de service au CHU de Clermont-Ferrand. Ils ont écrit ensemble « Psychiatrie : l’état d’urgence » (éditions Fayard). Il a reçu le Prix Edgar Faure de littérature politique 2018.
Après l'annonce par Emmanuel Macron d'une initiative "d'ampleur" pour la psychiatrie à l'automne, les acteurs de la discipline souhaitent en savoir davantage et veulent être reçus à l'Élysée pour faire entendre leurs propositions.
Dans un courrier du 12 mars, les représentants d'une vingtaine* de syndicats et d'associations en lien avec la psychiatrie — au titre notamment des directeurs et présidents de commissions médicales d'établissement (CME), professionnels de santé (psychiatres, infirmiers), psychologues, usagers et familles — demandent à être reçus à l'Élysée à la suite de récentes déclarations d'Emmanuel Macron. Interpellé lors d'un débat sur des problématiques en santé mentale en Gironde fin février, ce dernier a en effet annoncé que des travaux devraient être finalisés pour l'automne pour "réinvestir" dans la psychiatrie et lui "redonner des perspectives". Mais cette "initiative d'ampleur" promise reste pour l'heure sans précision.
Le 1er janvier 2018, le Conseil national de l’Ordre des médecins lançait un numéro d’écoute et d’assistance confidentiel et gratuit (à partir de mars) à destination des professionnels en souffrance. L’idée était notamment de compléter son service d’entraide et defédérer sous un même numéro, toutes les associations qui pouvaient exister dans les différentes régions. Après un an d’existence, le numéro vert a reçu plus de 4 000 appels et la fréquence ne faiblit pas en ce début d’année, puisqu’en janvier, 300 appels supplémentaires ont été réceptionnés. « Ce sont en majorité des infirmières qui appellent puis des médecins, médecins du travail et généralistes en premier lieu. Le profil des appelants est en corrélation avec l’enquête menée par l’Ordre sur la souffrance des soignants », explique le Dr Jacques Morali, conseiller ordinal national et président de la commission d’entraide. A l’autre bout du fil, des psychologues formés par l’AAPMS (association d’aide professionnelle aux médecins et soignants).
La Société internationale de génétique psychiatrique (International Society of Psychiatric Genetics) a publié des recommandations révisées concernant l’utilisation des tests génétiques dans le cadre des soins psychiatriques. Les nouvelles recommandations, qui représentent la première révision complète depuis 2014, répondent à plusieurs questions controversées, notamment celle de l’utilisation de tests génétiques pour le diagnostic des maladies mentales et pour l’orientation des décisions thérapeutiques.