Le 17 mars, l’association Avel Vor mettra en lumière le savoir-faire déployé par les patients de l’hôpital psychiatrique lors de leurs activités à médiation thérapeutique. Le Forum des loisirs créatifs se déroulera à la salle Roz-Valan à Bohars (Finistère), de 10 h à 18 h.
Participer à un concours de soupes, se lancer dans l’écriture à l’occasion du Printemps des poètes, préparer un forum de loisirs créatifs… À l’hôpital de jour de gérontopsychiatrie Trielen, toutes les occasions sont bonnes pour mettre en projet des patients de plus de 70 ans qui présentent une souffrance psychique.
Amour et compassion : Quels liens avec le rétablissement dans la Schizophrénie ?
La SFR Santé et Société de l'Université Grenoble Alpes s'associe pour la première année aux Journées de la Schizophrénie, un évènement ouvert à tous.
Cette 16e édition « Tout débute par une connexion » a pour but de mettre en valeur l’importance des liens et de la relation dans le traitement de la schizophrénie. La maladie psychique perturbe les connexions entre les personnes qui en souffrent et le reste de la société : leur proches, leurs voisins, leurs amis et leurs soignants. Qu’ils soient numériques ou humains de nombreux moyens existent pour débuter une connexion.
Ce documentaire informé et malicieux interroge la condition des femmes sous l’angle de l’image et de la perception de leur corps, et revient sur les nouveaux tabous et diktats esthétiques relatifs à leurs organes génitaux à l’ère de la révolution sexuelle et du féminisme d'aujourd'hui.
Images de la campagne d'affichage organisée par @gangduclito.
De nombreux comptes Instagram font de la pédagogie avec plus ou moins d'humour pour lutter contre l'analphabétisme sexuel. Deux féministes ont notamment lancé la campagne d'affichage «It's not a bretzel».
Par Eric Favereauet Catherine Mallaval— Image issue de la campagne de l’association Grey Pride de Francis Carrier.Photo Cédric Matet et Raphael Lucas
On peut être senior et épanoui au lit : c’est ce que clame une campagne qui circule sur les réseaux sociaux. Derrière ce kamasutra du troisième âge, Francis Carrier, créateur de la Grey Pride, une association qui met en lumière les vieux LGBT et tous les autres.
La photographe Geneviève Thibault pose son regard sur le quotidien d’Irène et Léo, jeunes mariés à l’aube de leurs cent ans.
C'est un objet non identifié que Les Jours vous proposent de découvrir. Nous nous sommes associés à l’association Freelens dans le cadre du prix Nouvelles écritures, fondé en 2012. Son objectif est de présenter au public le plus large possible de petites œuvres multimédias réalisées par de jeunes auteurs et autrices. Qu’il s’agisse de documentaires, reportages, photojournalisme ou photographie contemporaine, les participants ont une carte à jouer en utilisant ces outils où l’image est magnifiée par l’histoire, le son, les ambiances. Les projets sont des formats courts – trois à douze minutes – où le photographe a toute latitude pour émouvoir, interpeller, questionner le spectateur.
Selon le décompte effectué sur Facebook par les bénévoles de la page « Féminicides par compagnons ou ex », trente femmes ont été tuées depuis le début de l’année, soit une victime tous les deux jours.
Par Solène CordierPublié le 9 mars 2019
A L’Ile-Rousse et à Ajaccio, deux marches blanches sont organisées, samedi 9 et dimanche 10 mars, à la mémoire de Julie Douib. Agée de 35 ans, cette mère de deux enfants a été abattue à son domicile de L’Ile-Rousse (Haute-Corse), le 3 mars, par son ex-conjoint.
« Nous la citons, nous ne l’oublierons pas… Nous pensons à ses deux enfants, à sa famille, à ses ami(e)s et proches, et à toutes ces existences dévastées par le terrorisme patriarcal conjugal et familial, par ces féminicides perpétrés dans une indifférence médiatique, politique et sociétale, généralisée, révoltante et complice », peut-on lire en guise d’éloge funèbre sur la page Facebook Féminicides par compagnons ou ex.
« On est sidérées devant ces chiffres »
Une poignée de bénévoles épluche chaque jour les journaux régionaux et nationaux pour répertorier les meurtres conjugaux, et les relayer sur cette page. L’objectif : « Rendre un hommage individuel » à ces femmes, mais aussi « montrer que ce ne sont pas des cas isolés mais des victimes d’un véritable fléau social ». Chaque fois, un court texte donne quelques informations avant de renvoyer vers un article de presse.
Lancé en janvier 2018 suite à l’affaire Weinstein, le collectif Time’s Uplutte aux États-Unis contre les discriminations et violences sexistesdans l’industrie du divertissement, des technologies et de la publicité. Il a décidé aujourd’hui de s’occuper du domaine de la santé en lançant la semaine dernière Time’s Up Healthcare. Une cinquantaine de femmes, la plupart professionnelles de santé de diverses spécialités et étudiantes ont lancé l’association et plusieurs institutions ont déjà apporté leur soutien à l’initiative, à l’image des facultés de médecine de Yale, Brown, Drexel, l’Université du Wisconsin ou The Mayo Clinic. La National Medical Association ou l’American College of Physicians font également partie de la liste des partenaires.
Jacques Borgy, secrétaire général du syndicat national des psychologues, réagit à la vague de témoignages dénonçant les abus de psys auprès de patients.
Sur Twitter, un hashtag #moiVSpsy est récemment apparu pour dénoncer les violences subies chez les psys. Secrétaire général du syndicat national des psychologues (SNP), Jacques Borgy revient sur l'urgence de réglementer la déontologie de la profession pour protéger les patients d'éventuelles pratiques irrégulières. Voire illégales. Entretien.
L'Express : Le 19 février dernier, Twitter a vu apparaître des témoignages de maltraitances endurées lors de consultations d'ordre psychologique, avec le hashtag #moiVSpsy. Cela vous étonne-t-il ?
Jacques Borgy : Pas vraiment. A en juger par les "il m'a demandé ma carte vitale" récurrents, les posts concernent essentiellement les psychiatres. Or, ils sont tellement débordés qu'ils peuvent rarement accorder plus de trente minutes à leurs patients. Cela génère forcément des frustrations. Les internautes regrettent que la réponse médicamenteuse prenne toute la place. Ils aimeraient pouvoir parler davantage de leurs problèmes. Dans la pratique, certains finissent par aller voir un psychiatre pour se faire prescrire un traitement et un psychologue pour être écoutés.
Selon vous, il n'y aurait donc pas de maltraitance dans la profession...
Ce n'est hélas pas aussi simple que ça ! Il existe parfois des formes de maltraitance, mais la faute en revient presque toujours au manque de moyens humains. Dans les unités d'urgence psychiatrique, les gens arrivent parfois dans un état d'agitation extrême. Le personnel soignant n'a pas d'autre choix que de leur administrer des médicaments, voire de les attacher, pour les calmer. Il suffirait pourtant souvent qu'un psychologue prenne le temps de leur parler, et de les écouter, pour que la pression retombe.
Les effectifs de psychologues seraient-ils donc insuffisants ?
On fait surtout porter trop de responsabilités aux psychiatres. L'actualité le prouve régulièrement : des spécialistes sont parfois condamnés à des peines de prison avec sursis après le meurtre commis par l'un de leurs patients schizophrènes. L'heure n'est plus au médecin tout-puissant. Les patients eux-mêmes consultent internet avant leur docteur et sont de mieux en mieux informés sur leur pathologie. Il est donc impératif d'augmenter le nombre de psychologues dans les institutions. La profession a tout à gagner d'un travail collégial.
Les salariées du Temps des Roses dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail après la réorganisation décidée par la direction.
Au Temps des Roses, à Maisons-Alfort, le visiteur est accueilli par les visages des membres du personnel, exposées dans des cadres aux quatre coins de l’entrée. « On met les salariées à l’honneur, explique Camille Leclercq, la directrice de l’Ehpad. Ça montre le respect qu’on a pour elles et leur métier. »
L’association Osez le féminisme profite de la journée internationale des droits des femmes pour lancer sa campagne nationale : "A notre santée, pour une santé féministe des filles et des femmes". L’objectif est de dénoncer et de lutter contre les discriminations sexistes que subissent les femmes dans leur prise en charge médicale. Douleurs minimisées, patientes pas prises au sérieux, agressions sexuelles, les femmes pâtissent de « différences de prise en charge » entre patients des deux sexes qui sont « préjudiciables à leur santé », affirment les militantes de cette association. Elles évoquent un risque accru de « sous-diagnostic pour certaines maladies », et la méconnaissance de certains « symptômes spécifiques » aux femmes.
Nouveau samedi de mobilisation dans les Landes pour les assistantes maternelles. Elles manifestent ce samedi matin, à 10 heures à Dax, pour dénoncer la réforme de l'assurance chômage.
Dax, France
Nouveau samedi de mobilisation dans les Landes pour les assistantes maternelles. Elles manifestent ce samedi matin, à 10 heures à Dax, devant la permanence du député LREM Lionel Causse, pour dénoncer la réforme de l'assurance chômage. Elles se rendront ensuite sur le marché de Dax pour tracter auprès des usagers. Un mouvement national à l'appel de la CGT.
Morgane a été battue par son compagnon pendant plusieurs années. Elle raconte son parcours, de la terreur à la fuite.
Morgane a quitté son conjoint pour se mettre en couple avec Yassine. Au début, il lui plaît, il a le sens de l’humour, il est attentionné.
Il fait tous les soirs cent kilomètres pour venir en bas de chez moi, et forcément ça, ça plait. Ça a été le coup de foudre.
Mais lentement, Yassine isole Morgane. Ils s’installent à la campagne et elle perd le contact avec ses amies. Petit à petit, de manière presque imperceptible, Yassine lui impose ses propres règles.
Par exemple, pour qu’il vienne me chercher en voiture à mon travail, il fallait que j’aie été gentille la veille.
Au moment de la première claque, c’est déjà trop tard !
Des résultats préliminaires suggèrent que le cannabis médicinal pourrait non seulement aider à améliorer la douleur chronique, le sommeil, la neuropathie et l’anxiété chez les personnes plus âgées, mais également contribuer à réduire l’usage d’opioïdes chez les personnes qui en utilisent.
Le contact quotidien avec les patients permet aux infirmier(e)s et aides-soignant(e)s une appréciation subjective de leur état de santé. Sa validité vient d’être montrée chez des patients dont l’état de conscience est altéré, dans une démarche associant soignants et experts.
L’évaluation de l’état de conscience de patients atteints de lésions cérébrales graves est cruciale pour établir leur pronostic et, en conséquence, informer leurs proches. Dans un certain nombre de cas, elle hésite entre état végétatif et état de conscience minimal, ce dernier étant de meilleur pronostic.
Par Virginie Ballet— Féminicides : des meurtres dans toute la France et majoritairement à domicileJulien Guillot
Depuis plus de deux ans, «Libération» recense les féminicides survenus en France. L'analyse de ces données révèle notamment que ces meurtres conjugaux sont très majoritairement commis au domicile de la victime, au moment d'une séparation.
À l'occasion de la Journée des droits des femmes, les directrices générales des CHU prennent la parole pour évoquer le management hospitalier au féminin. Alors que le corps des directeurs d'hôpital se féminise de façon progressive (39 % en 2014), seul dix des 32 CHU et CHR de l'Hexagone sont pilotés par des femmes. Une onzième prendra la tête du CHU de Dijon en avril. Tous postes confondus, c'est mieux, avec 45 % de femmes qui travaillent dans ces établissements.
« Extrêmement choquée des témoignages » de femmes atteintes d’endométriose entendus aujourd’hui lors de sa visite du centre de l’endométriose de l’hôpital Saint-Joseph (Paris 14e), la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a annoncé une série de mesures pour améliorer la prise en charge de cette pathologie qui touche une femme sur dix.
Accueillie par les professionnels de santé, hospitaliers et de ville, qui participent au réseau ville-hôpital « ResEndo » porté par le groupe hospitalier parisien, la ministre s’est montrée sensible aux récits des parcours chaotiques des patientes rencontrées. Ces femmes « ont perdu un temps fou (à cause d’un diagnostic tardif, NDLR), avec des désirs de grossesse, des douleurs, ont vu leurs vies personnelle et professionnelle complètement détruites par cette maladie, avec un déni des professionnels qui les ont pris en charge », a insisté la ministre, en pleine semaine européenne dédiée à cette pathologie.