blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 5 février 2019

La mobilisation #nosviesdabord, lancée sur le web

5 février 2019

En préparation depuis quelques jours sur la toile, la mobilisation  #nosviesdabord est officiellement lancée aujourd'hui. Au-delà de l'appel à l'accompagnement "des soignants en grève ou de ceux en gilets jaunes", les initiateurs du mouvement souhaitent "inonder les réseaux sociaux" de leurs revendications. 
L'initiative vient de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste, Loic Pen, médecin urgentiste et Sabrina Ali Benali, médecin et auteure du livre "La révolte d'une interne", tous déjà très connus pour leurs prises de position très tranchées sur le fonctionnement du système de santé.
Le mouvement est soutenu par un ensemble d'acteurs de la santé, dont les deux syndicats représentatifs des infirmiers hospitaliers, le SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers) et la CNI (Coordination nationale des infirmières). 
"Peut-on encore accepter qu'un soignant se suicide au travail? Pouvez-vous accepter de mourir en salle d'attente des Urgences d'un délai trop long avant d'être soigné", interrogent les initiateurs de la mobilisation dans une vidéo explicative.

PSYCHIATRIE "Se réapproprier la clinique, par la recherche !"

05.02.19

Les 5èmes Rencontres de la Recherche en soins en psychiatrie ont fait salle comble pour une session destinée à affirmer une philosophie de la recherche dans un contexte incertain. Les intervenants qui se sont succédés au pupitre ont répondu à l’appel de Jean-Paul Lanquetin pour que les infirmiers psy se réapproprient la clinique par la recherche.
"Se réapproprier la clinique, par la recherche !"
Pour les organisateurs, la confrontation des modèles et les questionnements qui en découlent sont l’essence même d’une démarche de recherche performante en psychiatrie.
Les 31 janvier et 1er février 2019, se sont tenus à Ecully (région Lyonnaise), les 5emes Rencontres de la Recherche en soins en psychiatrie organisées par le GRSI (Groupe de Recherche en Soins Infirmiers) et le centre Hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Deux cent participants étaient au rendez-vous, représentants 70 structures, 54 établissements de 4 pays francophone dont le Canada. Cette manifestation est la deuxième en France qui concilie des PHRIP d’équipes débutantes, confirmées et expertes.

Une philosophie de la recherche affirmée dans un contexte incertain

La recherche en soins en psychiatrie est en expansion et tente à se développer dans un souci de se réapproprier la clinique et de réintégrer les soignants dans leur métier. L’implantation des objets de recherche sur le terrain avec ses différents outils d’appropriation reste le cœur même du dispositif. La dimension épistémologique ouvre des possibles entre des approches fondées sur des preuves et/ou celles au service de la pratique.
Alors même que la ministre a annoncé la mise en place des IPA en psychiatrie, il convient d’être en alerte sur les missions qui leur seront confiées au regard des pratiques existantes et de la diversité des lieux d’exercices. Le COPIL de recherche en soins de la DGOS, dont fait partie Jean-Paul Lanquetin, infirmier, responsable du GRSI et du comité d’organisation, pourra peut-être infléchir quelques décisions au regard des doctorats infirmiers, ancrés dans la pratique, accordés cette année.

Modification réglementaire du statut d’aide-soignant : le Sniil s’insurge


5 février 2019

Le Sniil (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) s'oppose à la modification réglementaire du référentiel de compétences des aides-soignants "décidée" par le gouvernement et en appelle à l'Ordre national des infirmiers, a fait savoir le syndicat dans deux communiqués distincts. 

Pour le Sniil, la réingénierie de la profession d'aide-soignante pourrait "prendre un nouveau tournant...au détriment des infirmières et de la sécurité des patients". Cause de la grogne  : une modification réglementaire qui viserait à étendre le champ d'intervention des aides-soignants en milieu ambulatoire.
Serait également envisagée la possibilité de déléguer aux aides-soignants, "des missions directement par les médecins", alors qu'actuellement "les aides-soignantes agissent sous seule délégation d'actes d'une infirmière dans le cadre de son rôle propre", précise le Sniil. 

Mobilisation à l'hôpital du Havre contre le manque de moyens et d'effectifs



Mardi 5 février 2019, les organisations syndicales appelaient à la mobilisation l'ensemble des employés du Groupe hospitalier du Havre (Seine-Maritime). Une manifestation a été organisée devant l'hôpital Monod de Montivilliers. Parmi les revendications : le manque de moyens et d'effectifs.

Mobilisation à l'hôpital du Havre contre le manque de moyens et d'effectifs

Lire la suite ...

La leçon de flamenco







La langue française a-t-elle un sexe ?

Résultat de recherche d'images pour "le figaro langue française logo"

Des psychiatres alertent sur la « contagion » suicidaire

Bulletin épidémiologique hebdomadaire

ÉDITORIAL // Editorial

La dépression, du mal-être à la maladie

// Depression, from unease to disease
Astrid Chevance1 & Raphaël Gaillard2
1Équipe METHODS, Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris, Hôtel-Dieu, Paris, France
2Université Paris-Descartes ; Hôpital Sainte-Anne, Paris, France
ARTICLE // Article

La dépression dans la population active occupée en France en 2017. Baromètre santé 2017

// Depression among the working population in France. 2017 Health Barometer
Virginie Gigonzac & Pauline Delézire, et coll.
Santé publique France, Saint-Maurice, France

Suicide : 7,2 % des Français âgés de 18 à 75 ans ont déjà tenté de mettre fin à leurs jours

Les femmes sont particulièrement touchées. Selon Santé publique France, près d’une Française sur dix est passée à l’acte au cours de sa vie.
Par François Béguin Publié le 5 février 2019
Les chiffres publiés, mardi 5 février, par Santé publique France à l’occasion de la 23e Journée nationale pour la prévention du suicide ne sont pas bons. En 2017, 7,2 % des Français âgés de 18 à 75 ans – soit plus de trois millions de personnes – déclaraient avoir tenté de se suicider au cours de leur vie. Ils étaient 4,7 % à avoir pensé à mettre fin à leurs jours au cours des douze derniers mois et 0,39 % à avoir tenté de le faire. Des proportions élevées, marquées par des évolutions différentes chez les hommes et les femmes.
Si les hommes représentent les trois quarts des 8 948 décès par suicide officiellement recensés en 2015 par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès pour l’Inserm, un chiffre stable par rapport à 2014 (8 885 décès) après plusieurs années de « lente décroissance », les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont davantage le fait des femmes. Un paradoxe apparent, qui s’explique par le fait que les hommes utilisent des moyens plus létaux (armes à feu, pendaison).
INFOGRAPHIE « LE MONDE »


Instagram promet de nouveaux outils contre le suicide, à la suite de la mort d’une adolescente britannique

Molly Russel, 14 ans, s’était suicidée à la fin de 2017. L’analyse de son compte Instagram a récemment révélé qu’elle avait consulté de nombreuses images liées au suicide.
Publié le 5 février 2019
Le logo d’Instagram.
Le logo d’Instagram. Dado Ruvic / REUTERS
Dans une tribune au Daily Mail, publiée lundi 4 février, le nouveau patron d’Instagram, Adam Mosseri, s’est livré à un long exercice de mea culpa, et a annoncé de nouvelles mesures de prévention du suicide sur son application. Le sujet fait la « une » de la presse à scandale britannique depuis plus d’une semaine, à la suite de nouvelles révélations sur le suicide d’une jeune adolescente, Molly Russel, à la fin de 2017. Peu avant de mettre fin à ses jours, la jeune fille, âgée de 14 ans, avait consulté de nombreuses images sur Instagram liées à la dépression, à l’automutilation et au suicide. Le père de la jeune fille avait déclaré, dans un entretien à la BBC, qu’Instagram « avait aidé à tuer sa fille ».

Les neurosciences peuvent-elles devenir des auxiliaires de la justice ?

Par Florence Rosier  Publié le 4 février 2019



Pour mieux cerner la responsabilité d’un accusé, la justice fait désormais appel à l’imagerie cérébrale. Pour autant, cet outil n’est pas assez mûr pour cet usage, alertent les neurologues, les psychiatres, les magistrats et le Comité d’éthique.
En juin 2007, à Lyon, une bagarre éclate entre deux hommes résidant dans un foyer pour personnes en grande difficulté. L’un d’eux, Sébastien, frappe violemment l’autre qui, pour lui échapper, se défenestre du deuxième étage. Lors de l’instruction, « alors que l’expertise psychiatrique ne décèle aucun trouble mental, deux neuropsychiatres diagnostiquent un syndrome frontal lié à l’ablation, subie à l’âge de 12 ans, d’une tumeur au cerveau qui aurait laissé Sébastien épileptique », relatent Laura Pignatel et Olivier Oullier, respectivement chercheuse en droit privé et professeur de neurosciences, tous deux à l’université Aix-Marseille, dans la revue Cités (2014).

lundi 4 février 2019

Architecture : à Metz, un centre de psychiatrie ouvert à la nature

L’agence Richter a reçu l’Equerre d’argent, avec un bâtiment tourné vers le paysage et le bien-être des patients.
Par Isabelle Regnier Publié le 4 février 2019
Vue de l’intérieur du centre de soins psychiatriques de Metz, en juin 2018.
Vue de l’intérieur du centre de soins psychiatriques de Metz, en juin 2018. LUC BOEGLY
La présentation du centre de soins psychiatriques de Metz, en novembre 2018, lors de la remise de l’Equerre d’argent aux architectes de l’agence Richter, laissait deviner un bel ouvrage et une intelligence de conception. En se plongeant dans les plans et les photos, on comprenait comment la ceinture de béton déstructurée qui court autour du bâtiment, ménageant ouvertures au sol et brèches vers le ciel et les cimes des arbres, associée à un subtil Meccano de patios et de cours intérieures, répondait au défi lancé par le centre hospitalier spécial de Jury (Moselle), maître d’ouvrage de l’opération : protéger les patients des regards extérieurs, tout en multipliant les vues depuis l’intérieur et en empêchant les contacts entre adultes et enfants.

Ehpad : une ex-infirmière nous a raconté sa détresse

 25.01.2019






Résultat de recherche d'images pour "Ehpad : une ex-infirmière nous a raconté sa détresse"

Mathilde Basset, infirmière, a récemment quitté son poste au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Elle raconte son expérience dans un livre, J’ai rendu mon uniforme. Il suffit d’en lire un extrait pour saisir la détresse qu’elle a vécu : « Je sens que cette journée va mal tourner, car je suis seule infirmière pour 99 résidents. J’appréhende. Mais je ne dis rien. Nous sommes toutes dans le même bateau. »

Le prix Goncourt Nicolas Mathieu à l'hôpital psychiatrique de Niort

Résultat de recherche d'images pour "france bleu"

Par Noémie GuillotinFrance Bleu Poitou   3 février 2019
Dans le cadre du festival Regards noirs, le prix Goncourt 2018 Nicolas Mathieu a participé à une rencontre organisée à la cafétéria de la psychiatrie de l'hôpital de Niort ce vendredi.
Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018, à la cafétéria de la psychiatrie de l'hôpital de Niort
Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018, à la cafétéria de la psychiatrie de l'hôpital de Niort © Radio France - Noémie Guillotin
 
Niort, France
Pendant une heure, Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018 pour "Leurs enfants après eux" a joué au jeu des questions/réponses avec la cinquantaine de personnes présentes à la cafétéria de la psychiatrie de l'hôpital de Niort, des patients de l'hôpital mais pas que.

« Le Voyage du canapé-lit » : thérapie familiale à la Pierre Jourde

Dans son nouveau livre, l’écrivain emprunte les chemins de traverse pour évoquer, sur le mode picaresque, ce qu’il doit aux siens.
Par Violaine Morin Publié le 3 février 2019
« Interlocuteurs ». Issu de la série « As Usual ».
« Interlocuteurs ». Issu de la série « As Usual ». BROOKE DIDONATO / AGENCE VU
Peu de situations sont aussi propices à se raconter des histoires que les voyages. Surtout si l’on s’y ennuie ferme, chargé que l’on est de transporter un canapé-lit depuis la maison d‘une aïeule disparue, à Créteil (Val-de-Marne), jusqu’à la ferme familiale du Cantal. Le Voyage du canapé-lit nous place ainsi à l’avant d’un Jumper, véhicule à la fois pratique et inconfortable, qui achemine par les petites routes l’imposant meuble et ses trois compagnons, le narrateur, son frère et la femme de ce dernier. D’aucuns ont eu, avant Pierre Jourde, l’idée de mettre en scène un voyage où le dialogue entre deux hommes serait le théâtre de digressions variées sur l’amour et la destinée. L’auteur, qui ne veut tromper personne, place en exergue de son texte une citation de ­Jacques le fataliste, modèle incontestable de cette épopée auvergnate à l’heure des camionnettes de location. La littérature picaresque n’étant pas avare d’antécédents fameux, nous sommes aussi sous le haut patronage de Laurence Sterne (1713-1768) – et, puisque Denis Diderot (1713-1784) se prévalait déjà de celui-ci, la boucle est pour ainsi dire bouclée.

dimanche 3 février 2019

Le karaté comme outil thérapeutique pour les femmes victimes de violences

Triple championne du monde de karaté, Laurence Fischer a fondé l’association Fight For Dignity pour aider les femmes victimes de violence à se reconstruire. Elle lance le 8 mars une campagne de financement participatif pour étendre son action.
Par Anthony Hernandez Publié le 2 février 2019

Laurence Fischer, à la Maison des femmes de Saint-Denis.
Laurence Fischer, à la Maison des femmes de Saint-Denis. Fight for dignity
L’endroit est un sanctuaire, une oasis où les femmes sont écoutées, aidées ou encore soignées. A côté de ses activités quotidiennes, la Maison des femmes de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) accueille depuis mars 2018 une action inédite qui concilie à la fois le sport et la santé. Une fois par semaine, en début d’après-midi, Laurence Fischer transforme en salle de karaté la salle polyvalente dans laquelle le personnel de l’établissement termine juste de déjeuner. Grâce à cet art martial japonais, elle accompagne un public bien spécifique : des femmes victimes de violences sexuelles ou de violences conjugales (physiques, psychologiques).
A 45 ans, cette diplômée en marketing sportif de l’Essec ne porte pas de blouse blanche médicale mais un kimono qui sied à son statut de triple championne du monde de la spécialité (entre 1998 et 2006). Avant l’arrivée des participantes, en véritable tornade, elle replie à tour de bras les chaises et les tables, puis multiplie les allers-retours pour installer son tatami démontable en kit. Aux murs, des portraits d’illustres femmes engagées donnent le ton : la révolutionnaire Rosa Luxemburg, la militante des droits civiques Rosa Parks ou encore la grande voix de la chanson arabe Oum Kalsoum…

Quand une infirmière joue au médecin dans Secret médical, nouvelle série sur Arte

Sabrina Moreau
| 02.02.2019



Cath Hardcare, infirmière urgentiste hautement compétente, prend son rôle très à cœur. Son engagement professionnel se retourne contre elle lorsqu’elle dénonce les négligences médicales de son service. Sa hiérarchie la suspend, une tragédie pour cette jeune mère célibataire.
« C’est injuste. Tu as plus de jugeote que n'importe quel médecin que je connais », lui affirme son amie, médecin en reconversion. Elle sera prise au mot. Cath s’approprie son identité et part se faire embaucher aux urgences d’un hôpital d’Edimbourg.
Résultat de recherche d'images pour "Secret médical - saison 1 Bande-annonce VF"

Que se passera-t-il quand le masque tombera ? La question résume le ressort clé de l’intrigue de « Secret médical » (trust me dans la version anglaise), qui a débuté jeudi sur Arte, avec en tête d’affiche Jodie Whittaker. Ce thriller psychologique, sur fond de drame social tant prisé outre-Manche, a été scénarisé et réalisé par Dan Sefton. Le personnage principal semble avoir été concocté pour Jodie Whittaker. On se demande quelle crainte dépasse l'autre : celle de tuer ou d’être démasquée.