Pour la Saint-Sylvestre, certaines personnes ne sont pas forcément entourées. Alors pour ne pas se retrouver seules, elles ont trouvé un moyen de contourner le problème et la solution passe par… internet !
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir de la famille ou des amis pour passer la soirée du 31. Pas question pour autant de se résigner. Sur internet, et notamment sur le site AmieZ. org, plusieurs annonces sont en ligne.
Soirée en discothèque à Lavaur pour les uns, dans une salle à Lagrave pour les autres, avec plus de cent personnes dans certains cas. D'autres encore prévoient des moments plus intimes. Gérard, 58 ans, qui vit à Largardiolle propose par exemple de passer le nouvel an chez lui. «Nous serons dix personnes. C'est un peu le concept de l'auberge espagnole. Chacun apporte un petit truc et on le partage tous ensemble. Sur les dix personnes, je connais presque tout le monde puisque nous faisons des randonnées ensemble». Des rencontres qu'il a par ailleurs réalisées grâce à ce site web ! Deux invités se sont inscrits à sa soirée alors qu'il ne les connaît pas du tout. Du moins pas pour l'instant ! Certainement séduits par son annonce. «Je ne les connais pas encore mais je sais que ça va bien se passer. C'est la troisième fois que j'organise ce genre de soirée, mais je sais déjà que ça va être une bonne soirée, autant à titre gourmand que festif comme d'habitude», déclare-t-il !
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Solitude : pas de fatalité, SOS amitié est là
2018 restera un bon cru pour le bureau albigeois de SOS amitié avec neuf recrues cette année. Compte tenu des départs de quelques bénévoles, cela veut dire que le nombre d'écoutants est passé de 24 à une trentaine en un an. Et c'est tant mieux, parce qu'ils ne manquent pas de travail, surtout à cette période de l'année avec le nombre d'appels important qui arrive 24 heures sur 24 au 09 72 39 40 50 ou au 05 63 54 20 20. Lors des relais, le plus souvent de trois heures, la question de la solitude revient souvent dans les conversations engagées par des voix anonymes en mal de contacts. «Toutes les personnes qui nous appellent souffrent, d'une manière ou d'une autre, de solitude, confirme Marie-Christine, bénévole depuis 5 ans. Ils ne sont pas toujours entourés par une famille. Et donc, forcément, les périodes de fêtes sont plus critiques. La solitude est plus dure à vivre en ces moments-là.»