Ils ont été déclarés morts – ou presque – et ont dû prouver qu’ils étaient bien vivants : ils racontent.
Ils ont vu leur avis de décès dans le journal, des courriers adressés à leurs héritiers, ils ont même parfois vu leur cercueil. Trois histoires de fantômes, bien vivants.
Raymond a frôlé la mort quatre fois. Il attrape d’abord une leucémie. Il est alors sauvé in-extremis grâce à un protocole d’essai. Les deuxième et troisième fois, c’était à cause d’un AVC. La quatrième fois est plus particulière : en ouvrant le journal, il tombe sur son avis de décès.
Un ami m’a dit : « mince, je reviens de ton enterrement ».
Mercredi 28 novembre 2018 à 22:35Par Marc Bertrand, France Bleu Cotentin, France Bleu Normandie (Calvados - Orne) et France Bleu C'est une première dans la région. Un cabinet de médecine générale par téléconsultation ouvre début décembre à Saint-Georges-de-Rouelley, un désert médical du Sud-Manche où près d'un patient sur cinq n'a plus de médecin traitant.
Ils cherchent leurs origines et se heurtent au mutisme de l’institution catholique sur ce sujet tabou. Mais grâce à Internet, un réseau mondial d’entraide s’est mis en place depuis 2014.
Sa mère a gardé le secret jusqu’à sa mort. Malgré les disputes et les questions, jamais elle n’a révélé à sa fille l’identité de son père. Susan ne l’a découverte qu’il y a cinq mois, après un test ADN. Cette Australienne de 56 ans constate alors qu’elle est liée génétiquement à une autre famille, dont le nom lui est inconnu. Elle en parle à sa tante, qui sursaute en entendant ce patronyme si familier. « Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! », s’écrie la vieille dame. Elle se souvient bien de celui qui portait ce nom, il avait conseillé la famille quand elle était plus jeune. Elle hésite, puis lui annonce : « C’était un prêtre catholique. » Incrédule, Susan vérifie l’arbre généalogique. « C’était bien lui », soupire-t-elle.
Cette petite femme à l’abord chaleureux, qui travaille auprès de handicapés, est encore sous le choc lorsque nous la rencontrons, un mercredi d’octobre, dans une ville du nord-ouest de l’Irlande. Elle a fait le voyage depuis l’Australie pour retrouver ses racines et voir les terres de sa « nouvelle famille » côté paternel, lui aussi australien, mais dont les grands-parents étaient irlandais.
Des travaux de recherche préliminaires suggèrent que des microbes intestinaux pourraient également résider dans notre cerveau.
Dans nos maisons, sur notre peau et jusque dans nos intestins… Les bactéries sont partout. “Cependant on a longtemps pensé que le cerveau d’un être humain en bonne santé constituait un refuge sûr, loin du monde bactérien”, rappelle le siteIFLScience.
La recherche conduite par Rosalinda Roberts, neuroanatomiste à l’université d’Alabama à Birmingham (UAB), ne portait initialement pas sur ce sujet. Dans son laboratoire, l’analyse de tranches de tissu cérébral préservées quelques heures après la mort devait permettre d’y repérer des différences entre des personnes atteintes de schizophrénie et celles en bonne santé.
«La Fille muette» des Suédois Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt a pour atouts son efficacité et son personnage principal, un psy-profileur douteux. Manque la subtilité.
Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt sont deux scénaristes et producteurs suédois qui s’y connaissent en polars à succès : Hjorth a adapté Camilla Läckberg et Henning Mankell à la télévision, Rosenfeldt a créé l’excellente série The Bridge. lls font tandem sur papier depuis 2011, avec pour personnage principal récurrent Sebastian Bergman, psy et profileur.
Les réflexions engagées autour de l'autorisation éventuelle de la consommation de cannabis à des fins thérapeutiques imposent de repenser les critères d'évaluation classiquement utilisés dans ce type de dossier. « L'usage du cannabis à visée thérapeutique vient (…) remettre en cause la manière de prendre en charge certaines maladies chroniques. Il soulage probablement plus la souffrance dans sa globalité - physique, psychique et sociale - qu'un symptôme spécifique. En cela il peut participer à améliorer la qualité de vie de certains patients. De par ses effets psychoactifs, le cannabis entraîne une diminution de la perception de certains symptômes dans des maladies chroniques, voire une meilleure acceptation de la maladie. Cela nous oblige, nous chercheurs, à repenser ce que doit être un traitement efficace dans des pathologies réfractaires aux thérapeutiques autorisées. En revanche, il ne faudrait pas attendre du cannabis thérapeutique une réponse unique et définitive aux nombreuses maladies concernées par son usage » remarquait dans une tribune publiée cet été sur le site The Conversation, le professeur de psychiatrie Nicolas Authier (Université de Clermont-Auvergne), aujourd'hui responsable du comité d'évaluation du cannabis thérapeutique mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Un interne doit-il divulguer des informations relevant du secret médicalà son maître de stage ? Quelles sont les conditions à respecter pour l’envoi d’une photo de plaie à un confrère ? Faut-il remplir les questionnaires émis par les compagnies d’assurance ? Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a répondu mardi à de nombreuses questions pratiques de confrères, lors d’un débat portant sur le « secret médical dans l’exercice quotidien » (vidéo intégrale ci-dessous). Morceaux choisis.
La recherche rétrospective de troubles du comportement durant l’enfance et l’adolescence montre que les schizophrènes ont en commun une multitude de symptômes et de troubles du comportement hétérogènes. Bien qu’ils ne soient pas spécifiques, leur présence doit amener à porter un regard plus attentif sur la possible survenue d’une schizophrénie chez le jeune adulte.
Contexte
Le diagnostic de schizophrénie est le plus souvent posé à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte à l’occasion d’un premier épisode psychotique. Mais des déficits concernant les capacités cognitives ou les interactions sociales peuvent être présents beaucoup plus tôt durant l’enfance ou l’adolescence. Des comorbidités psychiatriques, déficit d’attention avec hyperactivité, troubles du comportement (agitation, agressivité, etc.) ou troubles anxieux sont aussi fréquemment présents. Certains modèles suggèrent qu’un traitement précoce pourrait améliorer le pronostic de ces patients. Une équipe marocaine a donc recherché la présence de troubles du comportement au cours de l’enfance et de l’adolescence de patients schizophrènes, afin de repérer des facteurs possiblement prédictifs.
Conception de l’étude
Cette étude observationnelle a été menée sur 100 patients schizophrènes suivis au sein du service universitaire de psychiatrie de Fès. Les données socio-démographiques et l’historique de la pathologie ont été recueillis par un hétéro-questionnaire. La version pour adolescents de la Child Behavior Checklist (CBLC), pour les sujets de 14 à 18 ans, a été utilisée pour analyser le comportement de ces patients durant leur enfance et adolescence et a été soumise à leurs parents.
Même si l’espérance de vie a augmenté d’au moins deux à trois années au cours de la décennie 2001–2011 dans l’ensemble des pays de l’Union européenne (UE), un nouveau rapport montre que ces gains ont ralenti de manière significative dans de nombreux pays depuis 2011.
1 Français sur 5 souffre ou a souffert de dépression. Dans quatre départements, des consultations chez le psychologue sont remboursées par la Sécurité sociale.
Depuis des années, malgré l'aide d'un psychiatre, cette jeune femme ne parvient pas à se débarrasser de son mal-être. Depuis juillet, elle bénéficie d'une expérimentation : une psychothérapie en cabinet, prise en charge par la Sécurité sociale. Sur les 21 séances, les 11 premières sont à 22 € et les suivantes, 32 €, toutes prises en charge. Habituellement, une séance coûte en moyenne 50 € et n'est pas remboursée, sauf dans le cadre hospitalier. Ces séances sont prescrites par un généraliste et s'adressent aux adultes en dépression légère à modérée. Le but est d'éviter l'aggravation de leurs troubles psychiques.
L'espérance de vie a continué à baisser aux États-Unis en 2017 par rapport à 2014. Cette dégradation historique a été révélée dans les données publiées par le démographe et sociologue Robert Anderson, de l'institut de recherche en sciences sociale de l'université de Pennsylvanie.« C'est la première fois que l'on voit une tendance à la baisse depuis la grande épidémie de grippe de 1918 », explique-t-il.
Dans une tribune au « Monde », Céline Masson et Isabelle de Mecquenem, deux universitaires, appellent à résister, de toutes ses forces, et d’abord par la vigilance et la lucidité, au climat d’antisémitisme diffus qui s’insinue dans la vie des campus.
Par Céline Masson et Isabelle de MecquenemPublié le 28 novembre 2018
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Tribune. Le premier ministre Edouard Philippe a révélé la hausse considérable des actes antisémites le jour même de la commémoration des pogroms de la nuit de Cristal du 9 novembre 1938. Il écrit dans cette tribune : « Chaque agression perpétrée contre un de nos concitoyens parce qu’il est juif résonne comme un nouveau bris de cristal. » Sommes-nous une société à ce point fissurée qu’au moindre coup, comme le cristal, elle se brise selon ses directions de clivage ?
Depuis plusieurs semaines, des incidents provoquent stupeur et consternation. Inscriptions antisémites visant le doyen par intérim de la faculté de médecine de Créteil, harcèlement subi par une étudiante juive en deuxième année de médecine à la faculté de médecine de l’université Paris-13. L’étudiante dénonce des « blagues » sur la Shoah, des saluts hitlériens, des « jeux » qui consistent à lancer des kippas et à les piétiner. Ces événements ont eu lieu pendant des week-ends d’intégration.
Dans une autre université, c’est une interne en médecine qui diffuse des messages racistes, antisémites et négationnistes sur son compte Twitter. Ou encore à l’université de Grenoble, tags antisémites à l’encontre du président de l’université, ou encore des jeux de mots douteux comme « Shoah must go on »ayant circulé chez des étudiants.
Christelle Bernard Nuez, artiste peintre très prolifique, bien connue des Nîmois, exerce en parallèle une profession tout à fait particulière. Rencontre avec celle qui décrit son métier comme « le lieu de la liberté parfaite ». Entretien
Christelle, vous êtes art-thérapeute, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette profession.
L’art-thérapie est une méthode pour aider des personnes en difficulté à exprimer des choses qu’elles n’arriveraient pas à exprimer par la parole, en utilisant le potentiel d’expression artistique et la créativité à des fins psychothérapeutiques, ou de développement personnel. Pour cela, on utilise divers supports artistiques. Pour ma part, j’utilise la peinture, le dessin, l’encre, le pastel ; mais on peut aussi se servir de la terre, la photo, l’écriture, etc. Ce ou ces supports vont aider les gens à exprimer des choses qui normalement sont oralisées. Ce n’est pas une thérapie contemporaine, bien au contraire puisque des premiers tableaux sont attestés dès le XVe siècle au Vatican, des tableaux grotesques pour contrer la mélancolie.
Ensuite, Freud s’y intéressera et sera le socle intellectuel de l’art-thérapie. Sa fille Anna, quant à elle, consacrera un essai sur cette thérapie par les arts.
Des falaise, Au long de sa carrière, GeorgesWolinski a dessiné des centaines de falaises, décompte son épouse Maryse, qui en a réuni une bonne partie dans un livre surprenant. Impossibles à classer chronologiquement (Wolinski datait rarement des dessins), ces falaises retracent cinquante ans de dessins de presse sous le trait de celui qui fut collaborateur du Journal du dimanche à partir de 1968. Souvent à angle droit, parfois oblique ou en escalier, la falaise sans fin de Wolinski "est une pure construction psychique qui porte le meurtre ou la mort volontaire sans jamais se fissurer", analyse l'historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco dans la préface. Elle lui permet de raconter la politique, l'écologie, l'amour, le sexe. La vie et la mort. Dans la dernière bulle du livre, le célèbre bonhomme au gros nez de Wolinski est face au coucher de soleil : "Il faut savoir durer, mais il ne faut pas s'éterniser", lui fait dire le dessinateur assassiné à Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
Trois ans après le « Dieselgate », ce scandale industriel et sanitaire où le groupe Volkswagen avait utilisé différentes techniques pour réduire les émissions polluantes de certains de ses moteurs pour les tests d’homologation, l’Alliance européenne de Santé publique (European Public Health Alliance - EPHA) s’est intéressée à l'ampleur « toujours cachée » des coûts sanitaires de la pollution par le diesel. « Bien que l’impact des émissions de diesel sur l’environnement soit bien connu, on se préoccupe peu de ses effets sur la santé », déplore l’organisme européen qui regroupe une centaine d’associations et de professionnels de santé.