LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 14 novembre 2018
Travail social… le grand malentendu
Ce livre délivre un message clair : le travail social est communautaire ou n’est pas, tout en dévoilant comment il se donne : par le croisement des expériences mais aussi dans la solitude, celle du doute et de l’errance. Ce texte est fait d’expériences de vie, croisées au fil des ans et des rencontres, dont bon nombre sont autobiographiques mais dont l’auteur lui-même se demande ce qui les relie, éclairant paradoxalement la continuité du travail et la discontinuité de..
Les parias anonymes de l’art brut japonais
Créature à deux têtes "Droh-Uuge", 2018
La Halle Saint-Pierre propose une deuxième édition de l’exposition “L’Art brut Japonais”. Les œuvres présentées, fruit d’une nouvelle prospection, précipitent le visiteur dans les univers mentaux de fascinants artistes. Plongée au cœur du sensible.
La créature monstrueuse a la couleur de l’argile brunie par le feu. Sur son corps, des pointes de terre ont été fichées avec régularité, denses et inquiétantes. Un bec convoque l’image d’un oiseau, transfiguré par l’imagination de Sinichi Sawada. L’artiste japonais, né en 1982, est autiste, et dans son atelier en pleine nature, il donne vie à son monde intérieur.
« Il y a un véritable attrait au Japon pour l’art qui naît dans les marges. Actuellement, la prospection se fait surtout dans le monde du handicap car elle correspond à une volonté politique de donner plus de reconnaissance sociale aux handicapés », explique Martine Lusardy, conservatrice du musée et commissaire de l’exposition.
Fabriquer du sensible et du pertinent
Par Patrick Malléa, directeur des nouveaux usages du groupe nehs - nouvelle entreprise humaine en santé —
Quand la maladie s'invite dans le réel, les nouvelles technologies peuvent assurer un complément d'écoute, de suivi et de soin.
Psychologue en terres médicales (oct 2018)
[publié le 12/10/2018]
Psychologue à l’hôpital, quelle drôle d’idée. C’est le domaine des médecins, des infirmiers, des aides-soignants… On y est de passage, plus ou moins longtemps, parce qu’on a mal au corps. On vient montrer, faire examiner un membre, un organe, un signe qui intrigue, inquiète, fait mal… On y passe sous des rayons, des ondes, on y est palpé, intubé, découpé, on en ressort médiqué, plâtré, recousu, bref, c’est de matière, de viande et de viscères que s’occupe l’hôpital. Alors des psychologues ? Ici ?
Soigner est une expérience complexe, être hospitalisé aussi. La question que pose le titre de ce dossier, question implicite, est celle de l’hospitalité qui s’offre – ou se refuse – à chacun dans ce lieu de soins. Beaucoup d’auteurs que nous vous présentons ici l’ont entendue, l’ont prise à bras le corps, pour dire les heurs et malheurs de leur pratique, analyser la violence d’un système ou proposer des voies de dégagement.
Sexe : vieux comme Eros
Par Eric Favereau et Catherine Mallaval —
Image issue de la campagne de l’association Grey Pride de Francis Carrier.
Photo Cédric Matet et Raphael Lucas
Image issue de la campagne de l’association Grey Pride de Francis Carrier.
Photo Cédric Matet et Raphael Lucas
On peut être senior et épanoui au lit : c’est ce que clame une campagne qui circule sur les réseaux sociaux. Derrière ce kamasutra du troisième âge, Francis Carrier, créateur de la Grey Pride, une association qui met en lumière les vieux LGBT et tous les autres.
Le regard face caméra, des vieux (plus ou moins âgés) parlent de cul sans fard : «Tant que nous sommes consommables, nous sommes valables, après…» ; «Il y a encore quelques années, la sexualité chez les seniors était complètement taboue, inimaginable» ; «C’est souvent les enfants qui bloquent face à la sexualité de parents très âgés. Ils n’imaginent pas une seconde que ce soit possible» ; «Même si nos corps ne sont pas aussi désirables qu’ils le furent, il y a toujours moyen d’échanger des fluides.»
mardi 13 novembre 2018
Plaidoyer général en faveur du cannabis thérapeutique, lors des auditions de l'ANSM
Damien Coulomb
Crédit Photo : PHANIE
| 14.11.2018
Crédit Photo : PHANIE
Quel est le profil des patients qui ont recours au cannabis thérapeutique ? Ce sont des personnes « souffrant depuis longtemps de douleurs sévères et constantes, parfois depuis des dizaines d'années », des adultes« pas spécialement pro drogue, qui se fournissent chez les dealeurs, mais pas de gaîté de cœur, surtout quand ils envoient leurs enfants à leur place », explique Marie Madeleine Gilanton, représentante de l'alliance Maladies rares.
1977-2017 : comment notre morale sexuelle a basculé sur la pédophilie
La pédophilie, qui est devenue le symbole du mal, était défendue, dans les années 1970, par nombre d’intellectuels. Retour sur le basculement de notre morale sexuelle.
Par Maïa Mazaurette Publié le 01 juillet 2017
C’était il y a quarante ans : dans un texte rédigé par l’écrivain Gabriel Matzneff et publié par Le Monde, l’intelligentsia française demandait la relaxe de trois hommes poursuivis pour des rapports sexuels avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans.
« Le premier droit d’une fille est de ne pas être mutilée »
Danielle Mérian, présidente de SOS-Africaines en danger, soutenue par l’acteur Omar Sy, explique dans une tribune au « Monde » la campagne de prévention et de sensibilisation contre l’excision qu’elle entend mener en Afrique francophone.
Par Danielle Mérian et Omar Sy Publié le 13 novembre 2018
Temps de
Lecture 2 min.
Tribune La Journée internationale de la fille, le 11 octobre, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), a mis en lumière trois droits fondamentaux que les filles réclament ardemment : ne pas être mutilées, aller à l’école et ne pas être mariées de force. Le sort des filles est tragique.
Une mère devant la justice pour avoir caché son bébé dans un coffre de voiture pendant 2 ans
Séréna, aujourd’hui âgée de 7 ans, a commencé sa vie dans un coffre de voiture. Sa mère dit avoit fait un « déni de grossesse ».
Le Monde avec AFP Publié le 12 novembre 2018
Séréna, aujourd’hui âgée de 7 ans, a passé les deux premières années de sa vie dans un coffre de voiture. Sa mère, Mme Da Cruz, est jugée à partir de lundi 12 novembre à Tulle (Corrèze) pour violences suivies de mutilation ou infirmité permanente sur mineur de 15 ans par ascendant, privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un enfant par ascendant, et dissimulation ayant entraîné atteinte à l’état civil d’un enfant.
13-Novembre : l’ampleur des impacts psychologiques mesurée pour la première fois
Objectif de deux enquêtes sanitaires publiées mardi : « mieux prévenir et soigner les conséquences négatives de tels événements ».
Par François Béguin Publié le 13 novembre 2018
Temps de
Lecture 3 min.
Trois ans après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont causé la mort de 130 personnes à Paris et à Saint-Denis et fait plus de 400 blessés, deux études menées par Santé publique France (SPF) et l’université Paris-XIII révèlent pour la première fois l’ampleur des impacts psychologiques et des « troubles de santé post-traumatiques » causés par ces événements. Objectif de ces enquêtes publiées mardi 13 novembre : « Mieux prévenir et soigner les conséquences négatives de tels événements » et « aider les institutions amenées à intervenir après un attentat à améliorer la prise en charge et la préparation de leur personnel ».
Blouses, blocs ensanglantés… Des médecins américains partagent des images chocs en opposition au lobby des armes
Stéphane Long
Crédit Photo : DR
| 13.11.2018
Crédit Photo : DR
Le ton monte entre les médecins américains et la NRA (Nation rifle association), le lobby des armes aux États-Unis. Depuis plusieurs jours, des praticiens diffusent sur les réseaux sociaux des témoignages des terribles blessures infligées aux victimes des armes à feu. Certains d’entre eux publient des photos très crues de blocs opératoires après des interventions, montrant leurs vêtements inondés par le sang des victimes… Ce coup de gueule des praticiens n’est pas gratuit mais répond à une attaque de la NRA.
« Premières solitudes » : paroles d’ados à fleur de peau
La cinéaste Claire Simon capte les conversations de lycéens, marquées par la dislocation familiale et le futur incertain.
Par Mathieu Macheret Publié le 13 novembre 2018
Temps de
Lecture 5 min.
L’avis du « Monde » – à ne pas manquer
Le cinéma, ce peut être aussi simple que cela. Une caméra, une poignée de lycéens, les recoins et détours de leur établissement et, surtout, des conversations à bâtons rompus, auxquelles le dernier documentaire de Claire Simon, Premières solitudes, puise toute sa matière. Ce pari d’un documentaire entièrement constitué d’échanges verbaux, l’Espagnol José Luis Guerin l’avait tenu, il y a peu, avec L’Académie des muses(2015), où il suivait une expérience de philologie menée à l’université de Barcelone.
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