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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 novembre 2018

La CIA à la recherche du « sérum de vérité » après le 11-Septembre

Un rapport déclassifié révèle que des chercheurs de l’agence de renseignement américaine ont tenté d’expérimenter des drogues pour interroger les terroristes.
Publié le 14 novembre 2018

Temps deLecture 1 min Extrait du rapport déclassifié de la CIA révélant l’existence d’un programme de recherche visant à trouver un « sérum de vérité », photographié à Washington, le 13 novembre 2018.
Extrait du rapport déclassifié de la CIA révélant l’existence d’un programme de recherche visant à trouver un « sérum de vérité », photographié à Washington, le 13 novembre 2018. Jon Elswick / AP
Trouver une alternative à la torture : après le 11 septembre 2001, des médecins de la CIA ont cherché à élaborer un « sérum de vérité », afin d’extorquer des informations aux terroristes prisonniers. C’est ce que révèle un rapport déclassifié à la demande de l’American Civil Liberties Union, qui s’est appuyée sur les lois américaines pour la liberté d’information (Freedom of Information Act, ou FOIA), précise le Washington Post.

« Stress, anxieté et parfois dépression... Les étudiants sont sous pression »

Dans son enquête nationale, l’Observatoire de la vie étudiante dresse un état des lieux préoccupant de la santé des jeunes. Entretien avec les auteurs de cette étude.
Propos recueillis par Eric Nunès Publié le 08 novembre 2018 
Dans son enquête nationale, l’Observatoire de la vie étudiante dresse un état des lieux préoccupant de la santé des jeunes. Entretien avec les auteurs de cette étude.
L’Observatoire de la vie étudiante (OVE) a publié, mardi 6 novembre, les résultats de sapremière enquête nationale sur la santé des étudiants, à laquelle 18 875 élèves ont répondu entre avril et juin 2016. 73 % des étudiants estiment avoir été en bonne ou très bonne santé dans les quatre semaines précédant l’enquête.
Mais ils sont plus nombreux que l’ensemble de la population à présenter des signes cliniques d’épisodes dépressifs. Les auteurs de cette enquête ont répondu aux questions du Monde.

L’étude de l’OVE montre que les étudiantes ont une perception beaucoup moins positive de leur état que les étudiants. L’expliquez vous ?

Feres Belghith, directeur de l’OVE : Il s’agit d’une constante en matière de santé, que nous observons depuis longtemps dans nos enquêtes, avec en moyenne 10 points d’écart, mais qui s’observe de la même façon en population générale (par exemple en 2014, 71 % des hommes de 16 ans ou plus se déclarent en bonne ou très bonne santé contre 66 % des femmes).
Il s’agit d’un indicateur subjectif – on demande à la personne d’évaluer son état de santé, qui dépend donc aussi de la manière dont les personnes se perçoivent et perçoivent leur rapport au monde, des perceptions qui varient selon le sexe.
De ce point de vue, les représentations sociales liées au genre féminin ou masculin, les codes sociaux de la féminité (fragilité, sensibilité, expression verbale) et de la masculinité (virilité, résistance au mal, prise de risque) jouent sur la manière d’évaluer son état de santé.


De Steinbeck à Trump, la figure du migrant, reflet de notre époque

Des livres de John Steinbeck aux photos de Dorothea Lange, et jusqu’au propos de Donald Trump, le professeur de philosophie Thomas Schauder réfléchit à la représentation des migrants dans nos sociétés.
Publié le 14 novembre 2018

Temps deLecture 5 min. « Migrant mother », Californie, 1936.
« Migrant mother », Californie, 1936. © The Dorothea Lange Collection, the Oakland Museum of California, City of Oakland. Gift of Paul S.
Chronique Phil’ d’actu. C’est l’histoire d’une famille surendettée, qui fuit son pays pour ce qu’elle croit être un eldorado. Rejetée et insultée par les habitants du pays fantasmé, exploitée par des patrons qui ne pensent qu’à toujours augmenter leur profit, elle devra lutter non seulement pour sa survie, mais aussi pour conserver sa dignité…
Nous ne sommes pas en 2018, et la famille Joad ne vient ni du Honduras ni d’Afrique subsaharienne. Nous sommes dans les années 1930, aux Etats-Unis. A cette époque, la conjonction de la crise économique de 1929 et de catastrophes climatiques (inondations, tempêtes de poussière) pousse des milliers de paysans sur les routes, en direction de la Californie.
Là, ils s’entassent dans des campements de fortune, travaillent comme journaliers pour un salaire de misère, et leurs rares révoltes sont sévèrement réprimées. Voici l’histoire que raconte John Steinbeck (1902-1968) dans Les Raisins de la colère, paru en 1939. C’est également cette histoire que montrent les photographies de Dorothea Lange (1895-1966) que l’on peut voir au Jeu de paume, à Paris, jusqu’au 27 janvier 2019. Une histoire qui résonne étrangement aujourd’hui.

La justice accorde le statut de « parent biologique » à un homme devenu femme

Cette décision de la cour d’appel de Montpellier est « inédite », selon l’avocate de cette personne transgenre.
Le Monde avec AFP Publié le 14 novembre 2018

Temps de
Lecture 1 minL’ancien palais de justice de Montpellier, actuel siège de la cour d’appel et de la cour d’assises, en novembre 2009.

L’ancien palais de justice de Montpellier, actuel siège de la cour d’appel et de la cour d’assises, en novembre 2009. VPE/Domaine public
Claire [les prénoms ont été changés], 50 ans et née homme, souhaitait être reconnue comme la mère de sa fille née de sa relation avec Sophie, son épouse depuis 1999. La cour d’appel de Montpellier a rejeté sa demande mercredi 14 novembre, mais lui a accordé le statut de « parent biologique » sur l’acte de naissance.
Claire avait obtenu en 2011 du tribunal la modification en tant que femme de son état civil, sans néanmoins se faire opérer pour changer de sexe. Le couple avait donné naissance trois ans plus tard à son troisième enfant, le premier sous son identité de femme de Claire.

Paul Dubois, pionnier de la psychothérapie

 parChristian Müller



Psychothérapies 2003/1

Paul Dubois (1848-1918)

Introduction

1
D
ifférentes voies sont possibles pour approcher ce Chaux-de-Fonnier, qui a vécu de 1848 à 1918. Le choix est difficile à faire. Veut-on mettre l’accent sur l’influence qu’il a eue sur l’attitude des médecins généralistes à l’égard des maladies psychosomatiques ? Veut-on s’intéresser aux étapes de sa vie qui l’ont conduit de La Chaux-de-Fonds à Genève et de Genève à Berne, où il a pratiqué ? Veut-on envisager et décrire sa longue expérience d’électrologue ? Ou son rôle dans la vie publique en tant que contemporain attentif, se considérant dans une position charnière entre la Suisse romande et la Suisse alémanique ? Quoi qu’il en soit, la personnalité de Paul Dubois est fascinante et, avec l’aide de sa famille, notamment de son petit-fils Claude Dubois, psychanalyste à Genève, et d’une autobiographie non publiée, il m’a été donné d’approfondir les connaissances sur sa vie.



La contention : bienveillance ou maltraitance ?

09.11.18

En juin 2018, Mélissa Duluc, étudiante en soins infirmiers à l'Institut de formation en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon (promotion 2015-2018) soutenait avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : "La contention : bienveillance ou maltraitance ?" Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous le remercions.

Voici comment Mélissa présente son travail. "Agée de 87 ans, Madame B souffre de la maladie d’Alzheimer depuis 1997. Elle est désorientée dans le temps et dans l’espace et parle peu. Mme B. se met à crier dès que je m’éloigne. Je reviens vers elle et lui tiens la main, Mme B. s’arrête de crier. La soignante présente dans la structure me demande de la raccompagner dans sa chambre, de fermer à clé la salle de bain pour éviter qu’elle se brûle avec l’eau et pour réduire le périmètre afin d’éviter les chutes et enfin, de fermer la chambre à clé. Elle m’explique que c’est une mesure prescrite par un médecin car ses cris dérangent les autres résidents de l’unité. J’exécute ce que me demande la soignante. J’essaie de comprendre pourquoi Mme B. criait mais cette dernière ne me répond pas. Mme B. crie toujours et s’agite dans sa chambre. Je questionne l’équipe quant à cette situation mais le personnel soignant semble se reposer sur la prescription médicale de contention physique et du manque de personnel pour justifier le fait qu’ils ne peuvent pas rester auprès de Mme B. La discussion ne va pas plus loin et cette situation se reproduira plusieurs fois durant la période de stage.
 Lorsque Mme B. n’est pas maintenue physiquement avec une contention, les soignants disposent soit une table, soit un adaptable avec les freins devant elle afin d’éviter que Mme B. se lève pour marcher.

dimanche 11 novembre 2018

La guerre de tous les Français

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diffusé le mer. 07.11.18 à 21h10

de : Cédric Condon  93min

Disponible 3 jours

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Une chirurgie qui a de la gueule




Paris, le samedi 10 novembre 2018 – C’est une photo très célèbre qui dit tout à la fois les cicatrices indélébiles de la guerre et en même temps les exploits réalisés par la chirurgie pour redessiner des visages. Cette photo a une histoire, parmi les milliers de gueules cassées de la Grande Guerre (on estime à 15 000 le nombre de grands blessés de la face entre 1914 et 1918), cinq ont été choisis. C’est le docteur Hyppolyte Morestin qui les connaissait tous qui a désigné ces cinq hommes pour répondre au souhait de Clémenceau de constituer une délégation de grands blessés dans le cadre de l’approbation du traité de paix. Le premier poilu choisi, Albert Jugon avait été un des premiers blessés avoir été admis dans son service.

Centenaire de la Grande Guerre. Le suicide et l'alcoolisme en Bretagne liés à la guerre 14-18 ?

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Par Pauline Kerscaven  Vendredi 9 novembre 2018

Le nombre élevé de suicides et le fort taux d'alcoolisme en Bretagne s'expliqueraient, en partie, par le traumatisme causé par la Grande Guerre. C'est la thèse défendue par Jean-Yves Broudic, psychanalyste et sociologue.


Jean-Yves Broudic est psychanalyste et sociologue.


Jean-Yves Broudic est psychanalyste et sociologue. DR

Pourquoi les bretons se suicident deux fois plus que dans les autres régions ? Pourquoi 23% des bretons entre quinze et 75 ans boivent très régulièrement ? Ces taux sont, en partie, la conséquence de la première "mort de masse", du premier grand_"traumatisme collectif"_affirme Jean-Yves Broudic. Le psychanalyste et sociologue lorientais a rédigé, il y a dix ans, le livre Suicide et alcoolisme en Bretagne au XXe siècle. Sociologie, histoire, psychanalyse.  

Infrarouge Le psychiatre et l'assassin

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Le 12 novembre 2008, Jean-Pierre Guillaud, schizophrène, poignarde mortellement Luc Meunier, 26 ans, à Grenoble, après être sorti de l'hôpital psychiatrique où il était interné.

Il est reconnu pénalement irresponsable de ses actes.

C'est son médecin psychiatre, le docteur Gujadhur, qui fait face à la justice.

Il est condamné en appel par le tribunal pénal de Grenoble à 18 mois de prison avec sursis pour manque de surveillance et grave défaut d'appréciation de la dangerosité d'un patient.
Une condamnation inédite en France, qui peut faire jurisprudence.

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Diffusé le mar. 06.11.18 à 22h55


"Le psychiatre et l'assassin", sur France 2


Un psychiatre reconnu coupable d'homicide volontaire après que l'un de ses patients a tué un inconnu dans la rue. Cette condamnation sans précédent est au cœur d'un remarquable documentaire diffusé sur France 2. Questions sur la façon dont la société pense et prend en charge la maladie mentale.

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Un psychiatre peut-il être responsable d'un crime commis par l'un de  ses patients ? Oui, a répondu la justice en mai dernier. Un documentaire, diffusé le 6 novembre sur France 2 à 22h55, est consacré à cette affaire : "Le psychiatre et l'assassin" (à voir en replay jusqu'au 13/11). 

En 2008, un homme atteint de schizophrénie paranoïde sort de l'hôpital  psychiatrique de Saint-Egrève, près de Grenoble, où il est interné. Il a une autorisation de sortie hebdomadaire. Il se rend dans une quincaillerie, achète un couteau  et poignarde un homme qui passait par là : un étudiant de 26 ans, qui meurt quelques heures plus tard. Assez vite, le meurtrier est reconnu pénalement irresponsable. La justice estime que le trouble mental de cet homme a aboli son discernement. L'affaire pourrait s'arrêter là. Mais la famille de la victime décide  de mener une longue bataille judiciaire. Le frère du défunt témoigne dans le documentaire.