LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 8 octobre 2018
Généalogie. Quand un test ADN ébranle votre identité
08/10/2018
THE ATLANTIC - WASHINGTONContre moins de 100 dollars et un peu de salive, des sociétés américaines proposent à leurs clients de partir en quête de leurs origines. Mais ces tests ADN ne sont pas sans conséquence et peuvent trahir de nombreux secrets de famille.
THE ATLANTIC - WASHINGTONContre moins de 100 dollars et un peu de salive, des sociétés américaines proposent à leurs clients de partir en quête de leurs origines. Mais ces tests ADN ne sont pas sans conséquence et peuvent trahir de nombreux secrets de famille.
C’est le service clients d’Ancestry DNA qui a annoncé la nouvelle à Catherine St Clair.
Catherine pensait être confrontée à un petit problème technique. Son frère – qui, avec ses trois autres frères et sœurs, lui avait offert le test ADN pour son anniversaire – détonnait dans l’arbre généalogique. Ce n’était pas un problème technique, lui a expliqué la femme au bout du fil, avec douceur, s’il est possible qu’une telle nouvelle puisse arriver avec douceur aux oreilles de son destinataire : l’homme que Catherine pensait être son frère ne partageait avec elle qu’assez d’ADN pour être son demi-frère. En fait, elle n’avait pas les mêmes gènes qu’aucun des autres membres de sa famille paternelle. Son père biologique était quelqu’un d’autre.
“Je me suis regardée dans un miroir et j’ai fondu en larmes”, se souvient Catherine St Clair, aujourd’hui âgée de 56 ans :
Tu aimeras ton prochain, issu d’une PMA, comme toi-même
Par Muriel Flis-Trèves, psychiatre-psychanalyste , Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste , Maurice Mimoun , chef de service de chirurgie plastique de l'hôpital Saint-Louis , Israël Nisand, gynécologue obstétricien , Erwann Binet, ancien député , Isabelle Copé-Bessis, avocat à la Cour, spécialiste en droit de la famille des personnes et du patrimoine , Juliette Guibert, gynécologue-obstétricienne, spécialiste de l’AMP, à la clinique de la Baie, Morlaix ,Raphaël Molenat, avocat à la Cour, conçu par don de gamètes , Hélène Poivey-Leclercq , avocat à la Cour et ancien membre du Conseil National des Barreaux et du Conseil de l’Ordre de Paris et Philippe Terriou , médecin biologiste, responsable du centre d’AMP de l’Institut de médecine de la reproduction à Marseille —
Paillettes de spermatozoïdes au Cecos du CHU de Bordeaux.
Photo Burger. Phanie
70 000 personnes en France doivent leur vie à un don anonyme de sperme. A ceux qui veulent connaître leurs origines, une plateforme d’échange avec les donneurs pourrait être envisagée.
dimanche 7 octobre 2018
Les violences commises ou subies par une personne malade psychique nous concernent tous
Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France
par Daniel Chatelain bénévole à l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM).
On défend l’hypothèse que les homicides dont un malade psychique est l’auteur ne sont que la partie émergée d’un iceberg de dysfonctionnements provoqués majoritairement par des ruptures de parcours de soins, d’hébergement, d’accompagnement.
Les causes de ces ruptures doivent être identifiées et combattues y compris par la voie contentieuse.
Bien que très rares, les homicides, dont un malade psychique est l’auteur, restent probablement la principale cause de la stigmatisation des malades.
Les homicides (avec éventuellement suicide de l’auteur et même les tentatives d’homicide) commis par une personne malade psychique ont toujours un impact médiatique, voire politique et culturel, considérable.
La plupart des médias grossissent et dramatisent les faits divers où une personne qualifiée de « forcené », « déséquilibré », « malade mental » ou « schizophrène » est concernée, suggérant ainsi que la maladie implique la violence.
Même le film documentaire de Raymond Depardon « Douze jours », pourtant bienveillant, n’échappe pas à ce travers : on y apprend que l’une des personnes filmées a assassiné son père.
Les émissions documentaires télévisées sur l’hôpital psychiatrique montrent toujours au moins un malade violent.
Plusieurs fois par an, le grand public reçoit donc une piqûre de rappel sur la dangerosité supposée de ces personnes.
Il est probable que, depuis 2015, les attentats régulièrement rapportés par les médias ont joué un rôle; en effet des personnes malades psychiques peuvent, dans certaines conditions, être très sensibles à un effet de mimétisme.
vendredi 5 octobre 2018
Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?
ENFANCE EN JEU
Association de Recherche et d’Etudes en Pédiatrie, Psychanalyse, Pédagogie
Régie par la loi du 1e Juillet 1901
Avec le soutien de la Fondation de France
Renseignements : La Consultation Jaurès, 21 rue Henri Murger, 75019 Paris. Tel : 01.42.08.34.68
La Consultation Jaurès et l’association Enfance en Jeu
vous convient à une conférence avec
Sylviane GIAMPINO
Psychologue, Psychanalyste, Présidente du HCFEA
Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
qui viendra débattre des questions actuelles concernant l’enfant, l’adolescent et sa famille : la socialisation, la séparation, l'école, les évaluations, pas zéro de conduite, la majorité sexuelle, les neurosciences cognitives...
Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?
Au nom de la modernité, les politiques cherchent une évolution mais au prix de quel regard sur l'enfance ?
en présence de Catherine Vanier
présidente de l’association Enfance en Jeu
et des membres de la Consultation Jaurès
Lundi 8 octobre 2018
de 20 h à 22 h
Salle des mariages, Mairie du 19e, 5 Place Armand Carrel
Entrée libre
Un timbre pour Françoise Dolto
Françoise Dolto, de la psychanalyse au Père Noël
La Poste a choisi de mettre une femme à l’honneur avec la parution, lundi 8 octobre, d’un timbre à l’effigie de la psychanalyste Françoise Dolto, à l’occasion du 110e anniversaire de sa naissance.
La production philatélique de l’Hexagone, qui ne met généralement que très peu de femmes à l’affiche, décide de se rattraper avec cette diffusion.
« Alcool, drogue et médicaments s’apparentent à des instruments de travail »
L’usage de substances nocives en entreprise reflète bien souvent la nocivité des organisations elles-mêmes, observent dans une tribune les lauréats du prix 2018 du livre RH, remis au « Monde » le 4 octobre.
LE MONDE | | Par Renaud Crespin (chargé de recherche CNRS au Centre de sociologie des organisations (CSO, SciencesPo)), Dominique Lhuilier (professeure émérite au C...
Tribune. Si le dopage dans le monde du sport professionnel fait régulièrement la « une » des médias, il faut reconnaître qu’aujourd’hui ce type de pratique se généralise dans tous les métiers et secteurs d’activité. Or, cette banalisation du recours à des produits psychotropes, de plus en plus diversifiés, ne relève pas – uniquement – de la recherche de performance. Elle n’est pas non plus soluble dans cette image de l’alcoolique chronique qui hante nombre de services. Nous avons pris le parti de mettre en perspective les évolutions contemporaines des usages de produits avec celles du travail. C’est la condition non seulement pour repenser les liens complexes qu’entretiennent travail et produits, mais aussi questionner les politiques et les actions de prévention.
Dole : “C'est la mort de la psychiatrie qui arrive”
Par Sophie Courageot 04/10/2018
© France 3 Franche-Comté : Remy Bolard
La CGT du centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie (Jura) appellait à une journée de grève ce jeudi 4 octobre. Le syndicat dénonce des suppressions de postes passées et d'autres à venir dans l'établissement du Jura.
VIDEO - Les blouses noires de la psychiatrie en action près de Rouen
Une manifestation des personnels de psychiatrie a lieu ce jeudi 4 octobre 2018 au rond-point des Vaches, près de Rouen. Les salariés en grève entendent ainsi alerter une nouvelle fois sur l’état de la psychiatrie en France.
CONTRE UNE POLITIQUE DE LA MALTRAITANCE Psychiatrie : entre répression et sur-médication, le cri d’alerte des soignants
Christa Wolfe mercredi 3 octobre
Dans la psychiatrie, de plus en plus d'hôpitaux se mettent en grève, dénonçant des conditions de soin et de travail inacceptables. Une revendication revient souvent chez les personnels hospitaliers, dans la psychiatrie comme dans les autres spécialités : « ce n'est pas pour maltraiter les patients qu'ils et elles ont choisi ce métier ».
crédit image : Psychiatrie Parisienne Unifiée @PPUpsy 6 sept
On peut comprendre les difficultés des personnels médicaux : venus à l’hôpital public pour soigner, aider, accompagner, ils sont contraints, par les choix budgétaires et le manque de personnel, à chronométrer la moindre intervention et à ne pas pouvoir prendre le temps de l’écoute, pourtant nécessaire au soin. En psychiatrie plus précisément, parce que l’hospitalisation implique aussi la privation de liberté, le soin confine de plus en plus à l’hypermédication, au recours à la contrainte, rendant impossible la prise en compte de la détresse psychique. Or notre époque connaît deux grands courants qui s’attaquent à la psychiatrie : un courant politique, qui conçoit la maladie mentale comme relevant de mesures répressives – le point de départ récent date de Sarkozy qui, profitant d’un fait divers impliquant un schizophrène, a modifié considérablement les conditions d’hospitalisation des malades en psychiatrie – et un courant médical, autour de la fondation FondaMental notamment, qui prône, contre la psychanalyse et le soin par la relation entre patient et soignant, le recours systématique à la médication et à l’analyse par les neurosciences.
Une journée dans le service d'Addictologie
Ponin-Ballom 6 oct 2018
De la boxe thérapeutique est proposée aux patients.
Au CHU Nord, l'équipe soignante est mobilisée afin de permettre aux patients malades alcooliques de s'en sortir. Boxe, musicothérapie, repas en commun visent à motiver des hommes et des femmes aux histoires peu banales. Reportage au service Addictologie du docteur David Mété.
“C'est la première structure d'addictologie créée à la Réunion. Avant, les gens allaient en psychiatrie”. David Mété est chef du service Addictologie au CHU Félix Guyon, à Saint-Denis. Son unité compte 18 lits. Les patients sont hospitalisés en fonction de leur situation. Chacun avec son histoire -souvent lourde- et ses propres besoins. Le personnel s'adapte donc aux différents cas.
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