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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 7 octobre 2018

Les violences commises ou subies par une personne malade psychique nous concernent tous



Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France





par Daniel Chatelain bénévole à  l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM).
On défend l’hypothèse que les homicides dont un malade psychique est l’auteur ne sont que la partie émergée d’un iceberg de dysfonctionnements provoqués majoritairement par des ruptures de parcours de soins, d’hébergement, d’accompagnement.
Les causes de ces ruptures doivent être identifiées et combattues y compris par la voie contentieuse.
Bien que très rares, les homicides, dont un malade psychique est l’auteur, restent probablement la principale cause de la stigmatisation des malades.
Les homicides (avec éventuellement suicide de l’auteur et même les tentatives d’homicide) commis par une personne malade psychique ont toujours un impact médiatique, voire politique et culturel, considérable.
La plupart des médias grossissent et dramatisent les faits divers où une personne qualifiée de  « forcené », « déséquilibré », « malade mental » ou « schizophrène » est concernée, suggérant ainsi que la maladie implique la violence.
Même le film documentaire de Raymond Depardon « Douze jours », pourtant bienveillant, n’échappe pas à ce travers : on y apprend que l’une des personnes filmées a assassiné son père.
Les émissions documentaires télévisées sur l’hôpital psychiatrique montrent toujours au moins un malade violent.
Plusieurs fois par an, le grand public reçoit donc une piqûre de rappel sur la dangerosité supposée de ces personnes.
Il est probable que, depuis 2015, les attentats régulièrement rapportés par les médias ont joué un rôle; en effet des personnes malades psychiques peuvent, dans certaines conditions, être très sensibles à un effet de mimétisme.

vendredi 5 octobre 2018

Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?

ENFANCE EN JEU

        Association de Recherche et d’Etudes en Pédiatrie, Psychanalyse, Pédagogie
Régie par la loi du 1e Juillet 1901
Avec le soutien de la Fondation de France

             Renseignements : La Consultation Jaurès, 21 rue Henri Murger, 75019 Paris. Tel :  01.42.08.34.68

  La Consultation Jaurès et l’association Enfance en Jeu
vous convient à une conférence avec

Sylviane GIAMPINO
Psychologue, Psychanalyste, Présidente du HCFEA
Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
qui viendra débattre des questions actuelles concernant l’enfant, l’adolescent  et sa famille : la  socialisation, la séparation, l'école, les évaluations, pas zéro de conduite, la majorité sexuelle, les neurosciences cognitives...

Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?

Au nom de la modernité, les politiques cherchent une évolution mais au prix de quel regard sur l'enfance ?


en présence de Catherine Vanier
présidente de l’association  Enfance en Jeu
 et des membres de la Consultation Jaurès
  
Lundi 8 octobre 2018
de 20 h à 22 h
Salle des mariages, Mairie du 19e, 5 Place Armand Carrel
                                             
  Entrée libre



Un timbre pour Françoise Dolto


Françoise Dolto, de la psychanalyse au Père Noël


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La Poste a choisi de mettre une femme à l’honneur avec la parution, lundi 8 octobre, d’un timbre à l’effigie de la psychanalyste Françoise Dolto, à l’occasion du 110e anniversaire de sa naissance.
La production philatélique de l’Hexagone, qui ne met généralement que très peu de femmes à l’affiche, décide de se rattraper avec cette diffusion.

« Alcool, drogue et médicaments s’apparentent à des instruments de travail »

L’usage de substances nocives en entreprise reflète bien souvent la nocivité des organisations elles-mêmes, observent dans une tribune les lauréats du prix 2018 du livre RH, remis au « Monde » le 4 octobre.
LE MONDE  | Par 

Tribune. Si le dopage dans le monde du sport professionnel fait régulièrement la « une » des médias, il faut reconnaître qu’aujourd’hui ce type de pratique se généralise dans tous les métiers et secteurs d’activité. Or, cette banalisation du recours à des produits psychotropes, de plus en plus diversifiés, ne relève pas – uniquement – de la recherche de performance. Elle n’est pas non plus soluble dans cette image de l’alcoolique chronique qui hante nombre de services. Nous avons pris le parti de mettre en perspective les évolutions contemporaines des usages de produits avec celles du travail. C’est la condition non seulement pour repenser les liens complexes qu’entretiennent travail et produits, mais aussi questionner les politiques et les actions de prévention.

Dole : “C'est la mort de la psychiatrie qui arrive”

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Par Sophie Courageot    04/10/2018

© France 3 Franche-Comté : Remy Bolard
© France 3 Franche-Comté : Remy Bolard

La CGT du centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie (Jura) appellait à une journée de grève ce jeudi 4 octobre. Le syndicat dénonce des suppressions de postes passées et d'autres à venir dans l'établissement du Jura. 


VIDEO - Les blouses noires de la psychiatrie en action près de Rouen

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Une manifestation des personnels de psychiatrie a lieu ce jeudi 4 octobre 2018 au rond-point des Vaches, près de Rouen. Les salariés en grève entendent ainsi alerter une nouvelle fois sur l’état de la psychiatrie en France.


CONTRE UNE POLITIQUE DE LA MALTRAITANCE Psychiatrie : entre répression et sur-médication, le cri d’alerte des soignants

Révolution Permanente

Christa Wolfe   mercredi 3 octobre

Dans la psychiatrie, de plus en plus d'hôpitaux se mettent en grève, dénonçant des conditions de soin et de travail inacceptables. Une revendication revient souvent chez les personnels hospitaliers, dans la psychiatrie comme dans les autres spécialités : « ce n'est pas pour maltraiter les patients qu'ils et elles ont choisi ce métier ».


crédit image : Psychiatrie Parisienne Unifiée @PPUpsy 6 sept

On peut comprendre les difficultés des personnels médicaux : venus à l’hôpital public pour soigner, aider, accompagner, ils sont contraints, par les choix budgétaires et le manque de personnel, à chronométrer la moindre intervention et à ne pas pouvoir prendre le temps de l’écoute, pourtant nécessaire au soin. En psychiatrie plus précisément, parce que l’hospitalisation implique aussi la privation de liberté, le soin confine de plus en plus à l’hypermédication, au recours à la contrainte, rendant impossible la prise en compte de la détresse psychique. Or notre époque connaît deux grands courants qui s’attaquent à la psychiatrie : un courant politique, qui conçoit la maladie mentale comme relevant de mesures répressives – le point de départ récent date de Sarkozy qui, profitant d’un fait divers impliquant un schizophrène, a modifié considérablement les conditions d’hospitalisation des malades en psychiatrie – et un courant médical, autour de la fondation FondaMental notamment, qui prône, contre la psychanalyse et le soin par la relation entre patient et soignant, le recours systématique à la médication et à l’analyse par les neurosciences.


Une journée dans le service d'Addictologie

Accueil
Ponin-Ballom    6 oct 2018

De la boxe thérapeutique est proposée aux patients.
De la boxe thérapeutique est proposée aux patients.

Au CHU Nord, l'équipe soignante est mobilisée afin de permettre aux patients malades alcooliques de s'en sortir. Boxe, musicothérapie, repas en commun visent à motiver des hommes et des femmes aux histoires peu banales. Reportage au service Addictologie du docteur David Mété.

“C'est la première structure d'addictologie créée à la Réunion. Avant, les gens allaient en psychiatrie”. David Mété est chef du service Addictologie au CHU Félix Guyon, à Saint-Denis. Son unité compte 18 lits. Les patients sont hospitalisés en fonction de leur situation. Chacun avec son histoire -souvent lourde- et ses propres besoins. Le personnel s'adapte donc aux différents cas.


Le tour du « Monde au singulier » explore les créations de jeunes autistes

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Formidable exposition itinérante, « Le Monde au singulier » fait escale à l’Espace Saint-Rémi à Bordeaux. Initiée par l’association TEAdir-Aragon et sa cousine française la Main à l’oreille, elle présente pour la première fois le travail d’une trentaine de jeunes autistes – y compris girondins, dont Aristide Boudé, que Rue89 Bordeaux a rencontré.

Le guépard Flocon se dresse contre les créatures de la terre flamboyante pour défendre les siens, dévorant un rhinocéros, ou défiant un lion. De ses nombreux croquis et recherches sur les animaux de la savane africaine, Aristide Boudé a fait un storyboard. Puis ce jeune homme de 19 ans a ajouté sa propre musique, composée sur tablette, et sa voix pour raconter l’ « Aventure africaine ».
Ce film est présenté actuellement à l’espace Saint-Rémi, avec les œuvres d’une trentaine de jeunes autistes français, belges, italiens et espagnols. L’exposition itinérante « Un monde singulier », créée en 2015 à Saragosse par l’association TEAdir-Aragon (TEA pour troubles du spectre autistique), a fait un petit tour d’Europe, collectant à chaque étape les créations d’artistes locaux.

« Je me sens plus légitime à réagir à des regards appuyés » : des témoignages de l’an I de #metoo

Un an après le début de l’affaire Weinstein et du mouvement qui a suivi, lecteurs et lectrices du Monde reviennent sur cette libération de la parole.
LE MONDE  |   Par 

Une marche contre les violences sexuelles, le 20 janvier, à Los Angeles, aux Etats-Unis.
Une marche contre les violences sexuelles, le 20 janvier, à Los Angeles, aux Etats-Unis. JAE C. HONG / AP
Après des années en couple, Yasmine s’est enfin départie de son« sentiment de culpabilité » : elle ose désormais dire à son compagnon quand elle « n’a pas envie de coucher » avec lui. Hélène, 38 ans, n’hésite plus à « recadrer » ses collègues masculins au moindre « comportement misogyne ». Alors qu’elle faisait son marché, un matin de septembre, à Paris, Alice, 22 ans, raconte avoir été « secourue » par une mère de famille qui avait aperçu la main baladeuse d’un passant se poser sur ses fesses. « C’est puni par la loi maintenant, alors que je ne vous voie plus recommencer, sinon j’appelle la police ! », lui avait-elle lancé.