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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 21 septembre 2018

Interventions des Équipes Mobiles de Psychiatrie du Sujet Agé confrontées à des situations de fins de vie à domicile. Questionnement à partir de 3 vignettes



parA. Claustre
Gériatre
aclaustre.at.ch-alpes-isere.fr
Géronto-psychiatre
etB. Aloui
Interne en psychiatrie Centre Hospitalier Alpes Isère (CH AI)

Revue internationale de soins palliatifs

2018/HS (Vol. 33)


Revue internationale de soins palliatifs 2018/HS

La prévalence des pathologies psychiatriques augmente avec l’âge, soit du fait du vieillissement des patients psychotiques, soit de la décompensation de pathologies psychiatriques survenues à un âge avancé (dépressions, suicides, psychoses…)

jeudi 20 septembre 2018

Journée des Psychologues organisée par le Collège de Ville-Evrard le 4 octobre 2018

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Nous avons le plaisir de vous convier à la Journée des Psychologues organisée par le Collège qui se tiendra le jeudi 4 octobre à Ville-Evrard.
Pour information, vous trouverez ci-joint le contenu du programme et les informations nécessaires.

Paris Congrès International trilingue : Souffrons-nous encore de nos réminiscences? - 29 et 30 septembre 2018

Analyse Freudienne

Paris Congrès International trilingue: Souffrons-nous encore de nos réminiscences? -29 et 30 septembre 2018

Lire la suite et voir le programme ...


Rencontre Débat Roland Gori - Elisabeth Roudinesco

Rencontre Débat Roland Gori - Elisabeth Roudinesco Dimanche 2 octobre 2016 de 16 h - 18 h - Tschann Librairie - 125 boulevard du Montparnasse  Paris VIe


La psychanalyse est morte, Vive la psychanalyse !

Association pour la psychanalyse


COLLOQUE Du surgissement à l’élaboration du fantasme

SAMEDI 1ER DÉCEMBRE 2018, 9H30-18H

AMPHITHÉÂTRE PASQUIER, CAMPUS DES CORDELIERS

15, Rue de l’École de Médecine 75006 Paris


S’il est une découverte freudienne qui a bouleversé l’histoire des idées, c’est celle du fantasme. Davantage que l’inconscient. Avec le fantasme, Freud montre que chacun se voit, voit le monde et y envisage ses actions à partir d’une construction singulière tissée dans son enfance à partir de « choses vues et entendues » colorées par les souhaits de son entourage, ce qui rend son rapport aux autres, voire à ses intentions, délicat.
Freud ne s’arrête à ce constat. Sa méthode vise l’élaboration de cette construction pour que celui qui s’y engage s’affranchisse des souhaits de son environnement d’enfance projetés depuis à l’envi sur les acteurs de son existence. Afin de saisir ce qu’il en est de ses ambitions propres et d’envisager un rapport aux autres défait de raisons inactuelles.

Interview "Si l'on ne veut pas faire d'IVG, on ne devrait peut-être pas devenir gynéco" estime le Dr Laurence Danjou

Amandine Le Blanc
| 17.09.2018

Ancic
La semaine dernière, le président du syndicat national des gynécologues obstétriciens (Syngof), le Dr Bertrand de Rochambeau, déclenchait la polémique en qualifiant d’ « homicide » les IVG, lors d’une interview télévisée. Il relançait du même coup la polémique autour du maintien de la clause de conscience spécifique à l’IVG. Le Dr Laurence Danjou, gynécologue et coprésidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (Ancic) revient sur la polémique, les freins à l’accès à l’avortement en France et le rôle des médecins généralistes.
Quelle est votre réaction aux propos du Dr de Rochambeau ?
Le Dr de Rochambeau est censé représenter une partie des gynécologues obstétriciens, et dans ce cadre-là sa parole est tout à fait condamnable. Parler d’homicide c’est très grave pour ces femmes qui sont en souffrance. Elles peuvent vraiment être traumatisées qu’on les considère comme des meurtrières. Il laisse également entendre qu’une partie de ses collègues sont des meurtriers. Ça me paraîtrait donc logique que mes collègues demandent sa démission, c’est d’ailleurs ce que l’Ancic a réclamé dans un communiqué.

mercredi 19 septembre 2018

Parcoursup : « En France, la sélection par l’échec est une coutume »

« Nous fabriquons des jeunes honteux de ce qu’ils sont », déplore la pédopsychiatre Catherine Jousselme.
LE MONDE  | Propos recueillis par 

Eduquer pour faire croître et non pour « casser » les vocations. Tel devrait être le centre de nos préoccupations, selon Catherine Jousselme, pédopsychiatre et chef du pôle enseignement-recherche de la Fondation Vallée, institution de soins en pédopsychiatrie située à Gentilly (Val-de-Marne). Au sein d’une société « méprisante par son élitisme », elle s’inquiète de voir monter le stress chez des jeunes dont les passions et compétences n’ont été ni repérées ni cultivées par le système scolaire.
Pour une pédopsychiatre, la procédure Parcoursup, c’est quoi ?
Catherine Jousselme : Parcoursup et admission post-bac (APB), qui l’a précédé, ne diffèrent pas radicalement : des étudiants de plus en plus nombreux à répartir le moins injustement possible, pour que chacun puisse obtenir la formation qu’il souhaite. L’idée est de trouver le moins mauvais des systèmes de sélection. APB utilisait dans certaines filières le tirage au sort : pour moi, c’est choquant et pas du tout égalitaire ! Tirer au sort des choix de vie donne l’impression aux jeunes qu’on joue aux dés, pire à la roulette russe, leur avenir.

Santé mentale des enfants : «On est au bord de la catastrophe»

Propos recueillis par Elsa Mari|19 septembre 2018





La défenseure des enfants Geneviève Avenard alerte sur une pénurie importante de pédopsychiatres en France. LP/Sarah Alcalay

Le réseau européen des Défenseurs des enfants s’est penché sur la santé mentale de ce public en France et en Europe. Il publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter. Selon sa présidente Geneviève Avenard, «il y a urgence à agir».

Hyperactivité, autisme, troubles anxieux, anorexie, boulimie, schizophrénie. En France, près de 12, 5 % des enfants et ados sont en souffrance psychique. Si les chiffres restent vagues, trop peu réactualisés, le réseau européen des défenseurs des enfants, lui, s’est penché, cette année, sur la santé mentale de ce public en France et en Europe et publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter.
Sa présidente, Geneviève Avenard, nous l’explique : la pédopsychiatrie est en grande difficulté. Et il y a, selon elle, urgence à agir.
Votre rapport pointe de nombreuses carences comme l’accompagnement des jeunes que vous jugez insuffisant. Comment l’expliquer ?
GENEVIÈVE AVENARD. Il y a en France une pénurie importante de pédopsychiatres, une profession très touchée par la réduction du numerus clausus (NDLR : système qui limite le nombre de futurs médecins et qui va être supprimé). C’est le cas dans les cabinets et surtout à l’hôpital. La densité moyenne n’est que de 15 pédopsychiatres pour 100 000 jeunes de moins de 20 ans avec une grande inégalité territoriale. Selon la direction générale de l’offre de soins, dix départements ne comptent aucun lit d’hospitalisation en psychiatrie pour les enfants et les adolescents ! Dans certaines zones, il n’y a même plus de spécialistes, ni d’enseignements chercheurs. Les futurs pédopsychiatres ne peuvent donc plus être formés.



Plan Santé : la psychiatrie "n'est pas assez prise en compte"

18 septembre 201

Le psychiatre Pierre-Michel Llorca regrette au micro de Matthieu Belliard que la psychiatrie ne prenne pas davantage de place dans le plan Santé présenté mardi. 

INTERVIEW
Alors que la ministre de la Santé avait regretté en fin de semaine dernière que "la psychiatrie soit le parent pauvre de la médecine", le plan Santé présenté mardi n’accorde pas davantage de place à cette spécialité médicale. "On a une inquiétude sur le décalage entre le discours tenu par Agnès Buzyn sur la psychiatrie qui doit être dotée comme les autres disciplines, et puis une mise en œuvre sur laquelle on peut s’interroger", a regretté au micro de Matthieu Belliard le chef du service psychiatrie du CHU de Clermont-Ferrand, Pierre-Michel Llorca. 

A Niort, une webradio pour dépasser les murs de l’hôpital

La Vie
Laurent Grzybowski   12/09/2018 



Des patients de l’hôpital psychiatrique participent au lancement d’une radio associative pour faire tomber les préjugés dont souffrent les personnes atteintes de troubles psychiques.

« Chers auditeurs, bienvenue sur Radio Pinpon, la radio qui donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais ! »Animée par des patients de l’hôpital psychiatrique de Niort (Deux-Sèvres), sous l’impulsion d’une équipe thérapeutique soucieuse de « démystifier la folie » et de lutter contre l’exclusion sociale des personnes souffrant de troubles psychiques, Radio Pinpon commencera à émettre le 25 septembre. « Notre objectif est double », précise Eric Lotterie, initiateur de ce projet lancé il y a trois ans : « Faire évoluer l’image des maladies psychiques auprès du grand public et changer la perception que les malades ont d’eux-mêmes, en leur permettant de ne pas vivre leur maladie comme une honte, mais comme une différence positive. »

En France, on se suicide sept fois plus en prison qu’en liberté

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Le 28 juin, la prison insalubre et délabrée dite des « Baumettes historiques », à Marseille, fermait ses portes. Le bâtiment sera détruit dans les prochains mois pour laisser la place à une nouvelle construction. La nouvelle prison, dite Baumettes 2, est opérationnelle depuis plus d’un an. L’administration pénitentiaire marseillaise en a-t-elle pour autant fini avec son antique prison « digne d’une dictature », où violence, suicides, maladies, dégradation de la santé mentale des détenus et grèves de la faim étaient devenus la règle. Un suicide survenu cet été montre que rien n’est résolu avec la nouvelle prison.
« C’est un citoyen qui n’aurait jamais du être là ! » Le 15 juillet Marc C. est retrouvé pendu dans sa cellule. C’est son frère, Eric, qui nous confie l’histoire. L’homme de 37 ans était incarcéré suite à une violente agression sur sa mère. Les faits se sont déroulés le 19 mai au cours d’une partie de pêche. La presse locale, abondamment reprise, s’était empressée de les présenter comme une tentative d’assassinat d’un fils sur sa mère. Marc C. souffrait de troubles psychiatriques. Il était régulièrement atteint de bouffées délirantes aiguës également appelées trouble psychotique bref. Un diagnostic que n’a retenu ni la justice, ni l’administration pénitentiaire. Et ce, malgré les signalements de la famille et l’absence d’un dépôt de plainte de la mère.

Drogues : les ravages du « chemsex »

Le développement du sexe sous drogues, en particulier dans la communauté gay, inquiète les spécialistes. Les produits de synthèse, bon marché et faciles d’accès, aggravent les risques. Les cas de surdose se multiplient.
LE MONDE  | Par 

ALINE ZALKO

Voyage dans l’enfer du crack

Le Monde 

Par Alexandre Kauffmann  Publié le 18 Septembre 2018

La colline, lieu de consommation de crack, Paris 2015.

Ce dérivé de la cocaïne est réapparu dans le nord-est de Paris. « Le Monde » a suivi l’errance des consommateurs du « caillou », entre terrains vagues et stations de métro.

Au squat de la Colline, dans le 18e arrondissement de Paris, en 2015.
Au squat de la Colline, dans le 18e arrondissement de Paris, en 2015. PIERRE FAURE / HANS LUCAS

Main tendue, des silhouettes somnambuliques slaloment entre les voitures. Porte de la Chapelle (dans le 18e arrondissement de Paris), au cœur de l’après-midi, Marta (tous les noms des toxicomanes et des trafiquants ont été modifiés) a récolté assez d’argent, en deux heures de manche, pour acheter une « galette » de crack. Soit 15 euros pour quatre « cailloux », correspondant chacun à deux ou trois inhalations dans une pipe. Originaire du Portugal, cette ancienne coiffeuse de 32 ans — qui en a passé dix dans la rue — a les dents gâtées et un cocard sous l’œil gauche. « Je n’ai pas dormi depuis trois jours », lâche-t-elle en filant vers le boulevard Ney. Les yeux rivés sur le trottoir, elle hoche sans cesse la tête, fébrilement, une attitude que les addictologues appellent le « syndrome de la poule ». C’est habituel chez les « crackeurs » : victimes d’hallucinations, ils voient fleurir des galettes au sol.

mardi 18 septembre 2018

Plan santé: «On est tellement au fond du trou qu’une réforme ne peut que décevoir»... Le personnel hospitalier au bout du rouleau

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Nils Wilcke   Publié le 17/09/18

Infirmiers, médecins, ils expriment leur ras-le-bol face au manque de moyens et leur défiance à la veille de la présentation ce mardi par Emmanuel Macron d'une «réforme globale» du système de santé...

Un membre du personnel soignant de l'hôpital public de Dijon, en mars 2017.Un membre du personnel soignant de l'hôpital public de Dijon, en mars 2017. — KONRAD K./SIPA
« Le manque de moyen à l’hôpital est accablant ». Julien, médecin urgentiste dans le Nord, a déjà eu le temps de déchanter en seulement deux ans de métier. Comme lui, Marie, Lilie, Louise, Pierre et d’autres ont répondu à notre appel à témoignage. Ils racontent comment le manque de moyens dans les hôpitaux les épuise et pénalise les patients.
Des conditions intenables dont ils doutent que la réforme du système de santé dévoilée ce mardi par Emmanuel Macron  puisse venir à bout.

« La psychiatrie vit aujourd’hui une grave crise » selon Adeline Hazan

Paris, le lundi 17 septembre 2018 - Dans une tribune publiée dans Le Monde, Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privations de liberté, dénonce le tournant sécuritaire pris par la psychiatrie depuis quelques années et la part trop importante de l’enfermement et de la contention.

La psychiatrie, parent pauvre de l'hôpital

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Publié le 
La psychiatrie est la grande oubliée des plans santé du passé. Le secteur médical, en crise, devrait faire l'objet de mesures, annoncées mardi 18 septembre par le gouvernement.

Des services au bord de l'implosion, des grèves, des manifestations, depuis plusieurs semaines, la colère gronde. Médecins et infirmiers ne cessent d'alerter sur leurs conditions de travail qui se dégradent, comme devant l'hôpital d'Amiens (Somme), où une partie du personnel est en grève depuis trois mois. Un campement a été installé. De jour comme de nuit, les grévistes se relaient. Ils dénoncent le manque de moyens qui menacent le bon fonctionnement des services. Parfois, il n'y a que deux soignants pour 26 patients.

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