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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 septembre 2018

Indignation après des propos anti-IVG du chef de file des gynécos

Par LIBERATION, avec AFP — 
Le docteur Bertrand de Rochambeau en février 2016
Le docteur Bertrand de Rochambeau en février 2016
Photo MIGUEL MEDINA. AFP

Le président du Syndicat national des gynécologues Bertrand de Rochambeau a comparé mardi sur TMC la pratique de l’avortement à un «homicide», des propos condamnés par des associations féministes et la ministre de la Santé, mais aussi l'Ordre des médecins.

MONTPELLIER ( 34 ) Question écrite au gouvernement : Quel avenir pour la psychiatrie en France ? par Muriel Ressiguier

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Question écrite au gouvernement :
Quel avenir pour la psychiatrie en France ?
Le 28 juin dernier, vous avez présenté votre feuille de route pour la santé mentale et la psychiatrie, dans laquelle vous affirmez votre volonté de revaloriser cette discipline afin qu’elle ne soit plus le parent pauvre de la médecine. Les trois grands axes d’intervention que vous avez définis visent notamment à repérer plus précocement la souffrance et les troubles psychiques, prévenir le suicide, améliorer les conditions d’inclusion sociale des personnes en situation de handicap psychique et de garantir des parcours de soins coordonnés en structurant l’offre de proximité.
Il est effectivement urgent de changer le regard sur les troubles psychiques et permettre aux soignants d’assurer un suivi de qualité à des patients en constante augmentation due, entre autre, à des facteurs de stress de plus en plus nombreux dans nos sociétés modernes, notamment au travail. Selon l’OMS, une personne sur quatre serait touchée par un trouble psychiatrique au cours de sa vie en Europe. En France, le syndrome d’épuisement professionnel communément appelé Burn-out est devenu un enjeu de société.

Mon hôpital psychiatrique va craquer



Antoine Hasday — 


Avec sa haute enceinte de brique rouge, le centre hospitalier Philippe-Pinel évoque les asiles psychiatriques que l’on voit au cinéma, de préférence de nuit et par temps d’orage. C’est devant l’entrée de l’établissement, en face d’un rond-point, que les soignantes et soignants campent depuis plus de soixante jours.

«On ne veut pas + de salaires + plus de congés, on veut des moyens humains pour des soins humains», proclame une banderole accrochée au milieu du carrefour giratoire. Sur une pelouse, sous un cercueil en carton portant la mention «Mon HP est en train de crever», des croix figurent ce qui disparaît de leur hôpital: des services («Marcé Nord», «Esquirol Sud»), mais aussi des principes («bientraitance», «qualité des soins», «santé», «sécurité»). Des tentes sont installées des deux côtés du portail.


mercredi 12 septembre 2018

Rennes : l'hôpital psychiatrique au bord de la crise

publié le 


Plus de malades, moins de soignants... L'inquiétude grandit chez les blouses blanches bretonnes.
AFP PHOTO / VALERY HACHE

Dans un département en pleine croissance démographique, le nombre de psychiatres décroît dangereusement. La crise guette.

Pas de hauts murs, de peinture blanche ou d'acronymes barbares sur les panneaux. C'est toujours discret, une façade d'hôpital psychiatrique. A Rennes, le centre Guillaume-Régnier se fond dans le voisinage comme un vieux musée au coeur d'un jardin arboré. On y entre par sa cour d'honneur, avant de se perdre dans ses allées aux illustres patronymes (Vian, Van Gogh, Brassens) et on découvre sa chapelle, ses vignes et son terrain de foot. Un cadre bucolique qui ferait presque oublier la colère résonnant dans les bâtiments, plus modernes, réservés aux services hospitaliers. "On a de beaux locaux. Mais ça ne fait pas tout", engage Patrick Richard, figure syndicale (CGT) des lieux. 

CHU de Saint-Étienne : une grève jeudi en psychiatrie

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Par Mathilde Montagnon et David Valverde   11 septembre 20

Neuf mois après le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté, la situation n'a pas changé au service psychiatrie du CHU de Saint-Étienne selon le collectif "la psy cause" qui organise une grève ce jeudi.
Neuf mois après le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté, la situation n'a pas changé au service psychiatrie du CHU de Saint-Étienne selon le collectif "la psy cause" qui organise une grève ce jeudi.
Le service psychiatrie du CHU de Saint-Étienne toujours en difficulté selon un collectif de soignants
Le service psychiatrie du CHU de Saint-Étienne toujours en difficulté selon un collectif de soignants © Radio France - Yves Renaud
 
Saint-Étienne, France
Il y a 9 mois, en janvier 2018, le service psychiatrie du CHU avait été épinglé par le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Il dénonçait des traitements inhumains et dégradants au sein du service psychiatrie et une attente insupportable aux urgences. Des améliorations avaient été promises à l'époque. La direction avait promis des changements et notamment la création d'une salle d'apaisement en psychiatrie et la mise en place de box d'isolement aux urgences. Mais 9 mois plus tard, les travaux n'ont toujours pas commencé. Pire, selon le collectif "la psy cause", une douzaine de médecins psychiatres et pédopsychiatres seraient sur le point de quitter l'hôpital. Et leurs remplacements ne seraient pas assurés.

Niort : le mouvement reconduit à la psychiatrie de l'hôpital

11/09/2018

Un cercueil symbolisant la mort des services psychiatriques a été installa lundi 10 septembre devant le hall du bâtiment administratif.
Un cercueil symbolisant la mort des services psychiatriques a été installa lundi 10 septembre devant le hall du bâtiment administratif. 
© Photo NR, Eric Pollet

Les responsables syndicaux de FO et de la CGT qui ont lancé l'appel à la grève et à la mobilisation ont été reçus ce mardi 11 septembre 2018 à midi par la direction de l'hôpital de Niort. Les propositions sont jugées insuffisantes. 


Malaise des soignants, défense du service public : quand le rap vole au secours de l'hôpital

| 11.09.2018


Le rap serait-il en train de devenir l'arme favorite des défenseurs du service public hospitalier ? Ces derniers jours, plusieurs clips diffusés sur Internet alertent sur les conditions de travail au sein de l'hôpital public et dénoncent la maltraitance qui en résulte pour les patients.

"Et si nous changions de regard sur la psychiatrie ?"




QUAND, OÙ ?
  • le 21/09/2018 à 20h30
  • Espace cinéma Le Renoir
12 bis rue Jean Puy
Roanne

Illustration "Et si nous changions de regard sur la psychiatrie ?"

En présence de sa réalisatrice Marion Filloque, le court-métrage "Les âmes sœurs" sera suivi de l'intervention de plusieurs médecins et soignants de la psychiatrie secteur Roanne. 
"Les âmes sœurs" a remporté plusieurs prix dont le prix LYF d'or 2017 / Meilleure Réalisation - Festival du film jeune de Lyon et la Mention Spéciale - Chelsea Film Festival (New York) en septembre 2017. 


En 2016, la France comptait près de neuf millions de pauvres

Le taux est en légère baisse, de 0,2 points, par rapport à 2015, ce qui, selon l’Insee, « s’explique principalement » par la prime d’activité créée sous le quinquennat Hollande.
LE MONDE 
En 2016, la France comptait 8,8 millions de pauvres, soit 14 % de la population, selon des chiffres publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) mardi 11 septembre. Ce taux monte à 19,8 % pour les moins de 18 ans.
Sont considérées comme pauvres par l’Insee les personnes seules qui perçoivent moins de 1 026 euros par mois, c’est-à-dire 60 % du revenu médian de la population, qui est de 1 710 euros par mois en 2016. Parmi celles qui sont en dessous de ce revenu médian, près de 5 millions ont moins de 855 euros mensuels pour vivre.

Education sexuelle à l’école : le retour des rumeurs

« Pourquoi entrer dans les détails ? », disent des parents d’élèves, inquiets que la sexualité soit abordée en classe.
LE MONDE  |  Par 

COLCANOPA
« A chaque âge, sa part de vérité », défend Jean-Philippe, père de deux garçons – l’un entre au CP, l’autre en 6e, dans une petite ville de Haute-Vienne. « Qu’on puisse aborder la sexualité à l’école, je le comprends, explique ce graphiste. Certaines familles n’en parlent pas, alors c’est certainement mieux de le faire en classe que de laisser nos enfants découvrir ça, seuls, sur Internet… Mais faut-il tout dire pour autant ? », s’interroge le père de famille.

Le sexisme médical peut-il tuer ?

 
Le sexisme médical peut-il tuer ?


Les femmes : seules victimes du sexisme ? Dans le domaine de la santé, les hommes aussi sont touchés par les stéréotypes de genre, ainsi que le dévoilent Catherine Vidal et Muriel Salle dans un ouvrage qui bat en brèche les vieux préjugés.

La science et la médecine prennent souvent l’homme, jeune, occidental, de 70 kilos comme la norme pour tester des médicaments, des traitements médicaux ou des dispositifs de sécurité. Les vieux, les femmes, les hommes mesurant moins de 170 centimètres et les populations non-blanches présentant des caractéristiques physiques ou biologiques différentes sont considérés comme des «déviations» de la norme.


L'art brut japonais de retour à la Halle Saint Pierre

Japan FM

L'art brut japonais de retour à la Halle Saint Pierre


Huit ans après la première exposition qui a eu un succès retentissant, et dans le cadre de Japonismes 2018 et du Tandem Paris-Tôkyô, la Halle Saint Pierre présente l'exposition « Art Brut Japonais II » à découvrir jusqu'au 10 mars 2018. 




Nouvelle exposition : "Les femmes dans l'art brut ?"

Vivre Ici
BELGIQUE

11 septembre 2018

Du 5 octobre 2018 au 10 février 2019, le musée Art et Marges accueille une nouvelle exposition dédiée à la collection d'Hannah Rieger.

Nouvelle exposition : "Les femmes dans l'art brut ?"
Le 4 octobre, de 18 à 21h, un vernissage de l'exposition "Les femmes dans l'art brut?" en présence de la collectionneuse a lieu au musée Art et Marges. 

Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?

ENFANCE EN JEU

        Association de Recherche et d’Etudes en Pédiatrie, Psychanalyse, Pédagogie
Régie par la loi du 1e Juillet 1901
Avec le soutien de la Fondation de France

             Renseignements : La Consultation Jaurès, 21 rue Henri Murger, 75019 Paris. Tel :  01.42.08.34.68

  La Consultation Jaurès et l’association Enfance en Jeu
vous convient à une conférence avec

Sylviane GIAMPINO
Psychologue, Psychanalyste, Présidente du HCFEA

Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
qui viendra débattre des questions actuelles concernant l’enfant, l’adolescent  et sa famille : la  socialisation, la séparation, l'école, les évaluations, pas zéro de conduite, la majorité sexuelle, les neurosciences cognitives...

Quand les temps changent, les enfants changent-ils ?

Au nom de la modernité, les politiques cherchent une évolution mais au prix de quel regard sur l'enfance ?


en présence de Catherine Vanier
présidente de l’association  Enfance en Jeu
 et des membres de la Consultation Jaurès
  
Lundi 8 octobre 2018
de 20 h à 22 h
Salle des mariages, Mairie du 19e, 5 Place Armand Carrel
                                             
  Entrée libre


mardi 11 septembre 2018

L'énigme conjugale




L'énigme conjugale

Psychanalyse du mariage


Paul-Laurent Assoun


Résumé

Qu’est-ce que la psychanalyse a à dire sur l’institution séculaire du mariage, régulant l’alliance et les échanges symboliques ? Fantasme de deux sujets de « faire un », avec la bénédiction de l’Autre, par la profération du « oui », signifiant primordial. La théorie freudienne du mariage, plutôt méconnue, ici reconstituée en sa genèse, fournit des indications précieuses sur l’envers inconscient de l’institution conjugale. Surtout, cette anthropologie psychanalytique du mariage et de ses rituels ouvre la voie à une clinique du sujet marié, du choix d’objet conjugal, chez l’homme et la femme « trouvant chaussure à leur pied », au rapport conjugal, lien qui s’institue à l’occasion en ravage.

Bordeaux : une mini-série pour briser les idées reçues sur le suicide chez les étudiants

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Par Amy Mcarthur  le 10/09/2018
La mini-série met le spectateur dans la peau de Laura et/ou Lucas, étudiants en médecine et informatique respectivement. / © i-Share
La mini-série met le spectateur dans la peau de Laura et/ou Lucas, étudiants en médecine et informatique respectivement. / © i-Share 

A l'occasion de la journée mondiale pour la prévention du suicide, une étudiante en médecine à Bordeaux a créé une mini-série dans le but d'initier un dialogue autour de ce phénomène. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans.



Suicide  : maintenir le lien pour éviter les récidives

En France, une personne se donne la mort en moyenne chaque heure. Les initiatives fructueuses de prévention se multiplient, notamment en direction des jeunes.
LE MONDE  |  Par 

C’était en février 2017, Aurélie (le prénom a été changé) avait des idées noires. La jeune femme – 24 ans aujourd’hui – sortait d’« une rupture amoureuse qu’[elle] avait du mal à gérer, un immense mal-être », explique-t-elle. Elle avait fait six tentatives de suicide. Son chemin a croisé celui de Guy Benamozig, qui lui a « redonné du ­soleil », dit-elle. Ce psychothérapeute a créé en 2015 l’association laVita, qui propose aux 15-25 ans des consultations gratuites en ­cabinets de psychologues. Depuis, elle travaille et va mieux.

L’ACF-IDF ET L’ENVERS DE PARIS VOUS INVITENT À LA 1ÈRE CONVERSATION : « PSYCHANALYSE ET PSYCHIATRIE: ÉTAT DES LIEUX ». LE 10 OCTOBRE À 20H

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La psychiatrie, aujourd’hui et demain.
Quelle place pour la psychanalyse ?


La psychiatrie publique en France traverse une crise profonde. Ce fait n’est pas nouveau.
De la politique budgétaire à la gestion managériale des soins, la place de la pratique clinique en institution est aujourd’hui fortement touchée.

La psychanalyse d’orientation lacaniennene ne saurait détourner le regard devant un tel enjeu de civilisation. Des questions de fond méritent d’être posées : la psychiatrie reste-t-elle un lieu où l’on peut dire la folie ? Qu’est-ce qu’une prise en charge aujourd’hui ?