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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 août 2018

Des chercheurs du MIT ont créé une « IA psychotique » qui voit la mort partout


Juin 22 2018

Quelques individus inquiet ont envoyé des lettres à Norman, l’intelligence artificielle créée par le MIT, pour le supplier d’adopter une attitude plus positive.

Image: MIT
Des chercheurs du MIT ont créé une intelligence artificielle « psychopathe » pour souligner les préjugés inhérents à la recherche en matière d’IA. Lorsqu’on demande à « Norman » — c'est son nom — d’interpréter les tâches d’encre du test de Rorschach, il voit presque toujours la mort. Voici ses conclusions de Norman, comparées à celles d'une IA « standard » :
Norman est un nouveau venu important dans notre cheptel toujours grandissant d’intelligences artificielles hyperspécifiques. Cependant, certains se demandent quelle sorte d’infamie les chercheurs lui ont fait subir pour qu'il devienne aussi d4rk. 

Un homme met en scène son propre meurtre à l’aide d’un pistolet et d’un ballon-sonde

29.07.2018

Ballon

Dans l’Etat de Floride, ce que la police locale a d'abord considéré comme un meurtre s'est révélé être un suicide minutieusement planifié.
Alan Jay Abrahamson, âgé de 72 ans, a été retrouvé mort en janvier dernier avec une balle dans la poitrine à côté de son domicile de Palm Beach Gardens, dans l'Etat de Floride. La police a d'abord considéré le cas comme un meurtre, aucune arme à feu n'ayant été retrouvée près de la victime.

Plaidoyer pour le suicide de bilan




 

SUISSE

La vieillesse est une maladie incurable | Le blog de Jacqueline Jencquel

À partir de 75 ans, chaque personne lucide et capable de discernement devrait avoir le droit de mourir avec une aide médicale. Ceci pour éviter les suicides violents comme la noyade ou la défenestration.
Il faut comprendre que nous sommes arrivés à prolonger la vie grâce aux progrès de la médecine. Pour la plupart d’entre nous, c’est un bonus. Nous préférons tous la vie à la mort. C’est notre instinct de survie, que nous partageons avec tous les autres êtres vivants.

A GENÈVE, ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA NOUVELLE LOI SUR L’ASSISTANCE AU SUICIDE

Accueil
30 juillet 2018

A Genève, la nouvelle loi sur le suicide assisté est entrée en vigueur le 28 juillet, garantissant « le droit » au suicide assisté dans les hôpitaux et les établissements médicaux-sociaux (EMS).

Cependant la loi adoptée par le Parlement genèvois[1] le 24 mai comporte encore quelques dispositions d’application qui n’ont pas été finalisées. Il est prévu une Commission de surveillance en cas de divergence : une tierce personne peut y faire appel si elle considère, par exemple, que le patient n'a pas sa pleine capacité de discernement.


L'abstinence à long terme et la consommation excessive d'alcool peuvent augmenter le risque de démence

British Medical Journal   1er août 2018

de l'alcool
Crédit: CC0 Public Domain

Les personnes qui s'abstiennent de consommer de l'alcool ou qui consomment plus de 14 unités par semaine à l'âge moyen (à la quarantaine) courent un risque accru de développer une démence, selon une étude parue aujourd'hui dans The BMJ .


IHES, lost in équation

Par Philippe Douroux, photos Fred Khin pour Libération — 
Dans les jardins de l'IHES.
Dans les jardins de l'IHES. Photo Fred Khin pour Libération

Lorsqu’on est passionné de maths, avoir la chance de séjourner à l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette – sorte de Villa Médicis pour chercheurs mathématiciens - est source d’excitation et d’admiration. C’est aussi un moment de solitude face à la qualité et à la complexité des échanges.

mardi 31 juillet 2018

Moi, Sigmund Freud

Grande Traversée   Par Christine Lecerf

DU 30 JUILLET AU 3 AOÛT,
Qui est vraiment Sigmund Freud ? Pas un dieu tout-puissant ni un charlatan, mais un Freud qui rêve tout haut, dissèque les anguilles, prend de la cocaïne, cite Shakespeare, aime l’humour juif et cultive la compagnie des femmes d'esprit. Un Freud inédit qui parle à la première personne.
Le Conquistador
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Le Conquistador
GRANDE TRAVERSÉE : MOI, SIGMUND FREUD
LE 31/07/2018
Jeune étudiant en médecine, Freud rêve de conquêtes : obtenir la main de sa belle et faire une découverte scientifique. Téméraire et opiniâtre, le conquistador...
Siggi, un enfant en or
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Siggi, un enfant en or
GRANDE TRAVERSÉE : MOI, SIGMUND FREUD
LE 30/07/2018
Une prairie jaune et du pain noir. Une nourrice tchèque et une comptine. Une chute de tabouret et un médecin borgne. Les premiers souvenirs d’enfance du...

lundi 30 juillet 2018

Fin de partie pour le packing dans l’autisme





20.07.2018 par Franck Ramus

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Le 29 juin 2018 a été publié dans la revue PLOS One un article très attendu de Pierre Delion et collaborateurs rapportant les résultats de l’essai clinique visant à tester l’efficacité du packing pour les troubles sévères du comportement dans l’autisme. Avant d’analyser les résultats de l’article, resituons le contexte de l’étude.

Un essai clinique controversé

Le packing est la pratique consistant à envelopper un patient dans des draps humides froids. Nous ne reviendrons pas sur la polémique déclenchée par les associations de familles, qui considéraient une telle pratique comme barbare et qui ont essayé par de nombreux moyens de la faire interdire, et même d’empêcher l’essai clinique.
Démarré en janvier 2008, cet essai clinique a duré un temps exceptionnellement long, ne s’étant officiellement terminé qu’en janvier 2015, et la publication des résultats prenant encore 3 ans et demi de plus. Pendant ces 10 ans, les résultats ont été très attendus, et parfois réclamés publiquement. Bien qu’aucune communication publique ne fut faite concernant les résultats, Pierre Delion, lorsqu’il s’exprimait devant un auditoire acquis à sa cause, revendiquait des résultats très positifs.

dimanche 29 juillet 2018

Marie Darrieussecq : "J’accepte que l’écriture soit un état de transe légère"

LES MASTERCLASSES
27/07/2018
59 MIN

"J’écris beaucoup tout de suite, au présent. C’est le début de la sagesse". Aujourd’hui, Marie Darrieussecq se consacre pleinement à l’écriture. Dans cette Masterclasse enregistrée à la BNF, elle se confie sur l'évolution de son travail d'écriture.
Marie Darrieussecq, psychanaliste et écrivain française lors du Salon du Livre le 24 mars 2017 à Paris, France
Marie Darrieussecq, psychanaliste et écrivain française lors du Salon du Livre le 24 mars 2017 à Paris, France Crédits : Jean-Marc ZAORSKI - Getty
Dans cette Masterclasse, Marie Darrieussecq répond aux questions de Lucile Commeaux, et se confie sur le travail de l’écriture, son rythme, quotidien, de 8h30 à 16h30 ("avec un pic à 11 heures et une sensation de fatigue vers 15 heures"), mais aussi sur la genèse de son premier roman, Truismes, sur sa fidélité à la maison d’édition P.O.L, ou encore sur sa médiatisation.

Pourquoi les femmes ont-elles moins facilement des orgasmes que les hommes ?

Le « fossé aux orgasmes » entre hommes et femmes a des causes culturelles et psychologiques. Le nier, c’est perpétuer un système où les femmes font passer leur plaisir après celui de leur partenaire, nous explique Maïa Mazaurette, chroniqueuse « sexe » de La Matinale du Monde.
LE MONDE  |   Par 

Jeux vidéo : jouer à s’en rendre malade

Si le projet de reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie fait débat, dans les consultations psychiatriques, c’est déjà une réalité. Témoignages.
LE MONDE |  Par 


L’Organisation mondiale de la santé veut faire inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans la prochaine classification des maladies.
L’Organisation mondiale de la santé veut faire inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans la prochaine classification des maladies. ADAM FILIPOWICZ / PANTHER MEDIA / GRAPHICOBSESSION

Jeudi soir ordinaire à la consultation jeune consommateur du centre de soins spécialisé pour toxicomanes de la Croix-Rouge Pierre-Nicole, dans le 5e arrondissement de Paris. Ici, les adolescents viennent pour tout type de dépendance, du cannabis au jeu vidéo. Cette addiction d’un nouveau genre, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut faire inscrire dans la prochaine classification des maladies, concerne la moitié de la patientèle du psychiatre Olivier Phan dans cette structure parisienne et à la clinique Dupré de la Fondation santé des étudiants de France à Sceaux (Hauts-de-Seine).

SUISSE UN PRISONNIER BERNOIS DEMANDE L'AIDE AU SUICIDE


28.07.2018

SUISSE

Selon l'Office bernois d'exécution judiciaire, la loi ne réglemente pas encore les cas de détenus souhaitant recourir à l'aide au suicide.

Un homme de 64 ans interné dans une prison du canton de Berne aimerait mettre fin à ses jours avec l'aide d'Exit. Sa demande pose des questions aussi bien aux autorités qu'à l'organisation d'aide au suicide.
Exit a informé le détenu que sa demande sera prise au sérieux. Mais son cas comporte des circonstances spéciales qui doivent être clarifiées.

Prisons. Pourquoi autant de malades mentaux ?

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27 juillet 2018
De nombreux surveillants, eux-mêmes, ne comprennent pas la présence de certains malades mentaux en prison.
De nombreux surveillants, eux-mêmes, ne comprennent pas la présence de certains malades mentaux en prison. (Photo d’archives Yves Madec)


Ils représenteraient un quart de la population carcérale mais nombre d’entre eux n’auraient rien à faire en prison : l’explosion du nombre de détenus souffrant de troubles psychiques repose la question de la prise en charge de la maladie mentale.


Une production étrange et singulière à découvrir au château de Taurines

26/07/2018 

L'idée originale de cette exposition est née courant novembre 2017. Ce projet, porté par l'association YaQua et compagnie, sollicitée par la mairie de Centrès, a également été soutenu par le Pays Ségali communauté et le conseil départemental.


Hospitalisations en psychiatrie, peu importe la distance…

 26/07/2018




Réalisée dans l’Ontario (Canada), une étude rétrospective évalue « les relations entre l’accessibilité à l’hôpital (psychiatrique), le contexte socio-économique et la répartition géographique » des admissions en service de psychiatrie de patients adultes avec des troubles cognitifs. 

Portant sur 4 550 sujets et sur 7 637 admissions distinctes, soit en hôpital psychiatrique, soit en unité psychiatrique d’un hôpital général (entre 2011 et 2014), cette étude concerne des patients ayant reçu un diagnostic (au sens du DSM-IV) de « délire, démence, amnésie ou d’autres troubles cognitifs. » Pour examiner, dans 516 zones postales[1] de l’Ontario, la relation entre l’accessibilité des lits en psychiatrie disponibles en hôpital général ou en centre spécialisé, la marginalisation (socio-géographique) de la région, le taux d’hospitalisation et le risque d’admission en service psychiatrique de sujets avec troubles cognitifs, les auteurs ont recouru notamment à une « régression de Poisson dans des modèles d’interaction spatiale »[2].

Ordre national des Infirmiers : « se regrouper et s’organiser » pour réfléchir aux évolutions du métier


Par Amandine Plougoulm     23/07/2018 
Depuis le 10 juillet, tous les infirmiers doivent être répertoriés au tableau de l’Ordre national des infirmiers. Une obligation dénoncée par plusieurs syndicats, qui fustigent une cotisation « nécessaire pour travailler » et une instance dénuée de sens.

 

Cinquante propositions pour réduire les maladies professionnelles dans l'industrie

Damien Coulomb
| 25.07.2018



maladie professionnelle
Crédit Photo : Phanie

Les risques de pathologie professionnelle dans l'industrie restent un sujet d'actualité, malgré une tendance à la désindustrialisation. « Sous le feu de la concurrence mondialisée [...], les organisations sont bouleversées… et l'humain, au cœur de cette tectonique, est trop souvent abîmé » affirme le rapport adopté le 9 juillet dernier par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, et rendu publique ce mercredi. De plus, et malgré la destruction massive d'emplois dans l'industrie, trois millions de personnes y travaillent encore en France.

Pas de lien direct entre violence et santé mentale


 25 juillet 2018

Un texte de Jean-Philippe Nadeau
La fusillade qui a fait 2 morts et 13 blessés dimanche soir dans le quartier grec de Toronto force les gouvernements municipal et provincial à adopter plus rapidement que prévu des stratégies de lutte contre la violence armée dans la métropole.

Les élus de la Ville de Toronto se prononcent cette semaine sur le plan de 45 millions de dollars, qui a été annoncé la semaine dernière. Le gouvernement Ford réitère pour sa part son intention d'investir 1,9 milliard de dollars sur dix ans dans le domaine de la santé mentale dans la province.
La ministre de la Santé, Christine Elliott, explique que les fonds du gouvernement seront répartis en fonction de deux volets. Le premier sera axé sur la formation des pompiers, des policiers, des ambulanciers et des agents correctionnels sur les façons d'aborder des citoyens en détresse sur la voie publique ou en prison. Le second, sur les soins de santé en psychiatrie, de l'enfance à l'âge d'or.

Cinéma : « Arythmie », la médecine d'urgence venue du froid





Arythmie
Crédit Photo : DR

Cadence infernale, rythme éreintant et management déshumanisé. Oleg, médecin urgentiste en Russie, essaye tant bien que mal d'accomplir son métier. Avec sa compagne, Katia, elle-même urgentiste, ils sont confrontés chaque jour aux difficultés d'un hôpital de province, qui, faute de moyens, est contraint de rationaliser la prise en charge des patients, au risque de détruire des vies, y compris celle des soignants.

samedi 28 juillet 2018

Ne ratez pas : "Infirmières à cœur ouvert"



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Stress, cadences infernales, manque de reconnaissance... Des infirmières témoignent de leur quotidien difficile.

Par Hélène Riffaudeau  le 23 juillet 2018

Elles s'appellent Muriel, Amélie, Karine, Pauline. Elles sont respectivement infirmières aux urgences, en néonatalogie, en gériatrie, au bloc opératoire ou, installées en libéral, au domicile des patients. Il y a aussi Cyril, infirmier psychiatrique en milieu rural. Mais les hommes sont une minorité parmi les 520 000 infirmiers de l'Hexagone qui sont à 87 % des femmes. Maillon indispensable de la chaîne des soins, ces infirmières et infirmiers ont beaucoup à dire face à la caméra de Pascal Créségut sur ce métier qu'ils exercent avec cœur et qui réclame compétences et valeurs humaines.

Muriel, qui travaille aux urgences, évoque le stress généré par le poids de sa responsabilité dans des situations où son intervention peut être une question de vie ou de mort. Karine, qui s'occupe des personnes âgées, insiste sur le fait qu'il s'agit bel et bien d'un métier et non de don de soi, et qu'à ce titre, il mérite une meilleure reconnaissance. Pauline raconte que si son premier rôle, au bloc opératoire, est d'assister le chirurgien, elle s'efforce également de rassurer les patients d'un geste - un sourire, une main sur l'épaule. Aurélie, qui se rend chez ses patients à vélo, ne compte pas ses heures : face à des personnes souvent isolées, elle "ne peut pas se contenter de faire une piqûre et de repartir". Cyril, lui, s'occupe de malades souffrant de problèmes psychiatriques (de la dépression à la schizophrénie), et doit lui aussi de prendre le temps de la discussion. Quant à Amélie, en néonatalogie, si elle apporte ses soins aux nouveau-nés, elle est aussi bien souvent confrontée aux difficultés socio-économiques des parents.


ART BRUT JAPONAIS, L'EXPOSITION A LA HALLE SAINT PIERRE

Sortiraparis.com
Art Brut Japonais II, l'exposition à la Halle Saint-Pierre

La Halle Saint-Pierre consacre une exposition à l’art brut contemporain du pays du Soleil Levant, intitulée Art Brut Japonais II, du 8 septembre 2018 au 10 mars 2019. Une rétrospective dans le cadre du Tandem PARIS-TOKYO et qui fait suite à une première édition exposée huit ans plus tôt.
L’art japonais une nouvelle fois à l’honneur… A l’occasion du Tandem PARIS-TOKYO, la Halle Saint-Pierre organise une exposition autour de l’art brut contemporain nippon, intitulée Art Brut Japonais II, du 8 septembre 2018 au 10 mars 2019. Une exposition qui fait suite à celle présentée il y a huit ans et portant le même nom.